Voiture électrique et hybride. Histoire et géographie

Par MD

1/ Introduction.

On sait que les voitures électriques bénéficient de dispositions réglementaires et fiscales très avantageuses, dont prime à la conversion, bonus écologique, plus récemment certificats d’économie d’énergie, instauration du « leasing social », sans compter des dispositions spéciales à certaines agglomérations. À ces faveurs financières a été rajouté le privilège de pouvoir circuler dans les hypercentres des agglomérations (les fameuses zones à faibles émissions ZFE, interdites à certaines voitures selon leur classification « Crit’air »). On ne détaillera pas ici toutes ces dispositions, qui ont constitué année après année un corpus assez désordonné et complexe (l’article D.251-1 du code de l’énergie qui traite du bonus a été modifié une quinzaine de fois). L’objet du présent article est de fournir quelques données graphiques sur le parc et les immatriculations à partir des données du service statistique du ministère (SDES). On supposera connue des lecteurs la distinction entre voiture purement électrique, hybride rechargeable, hybride non rechargeable et leurs différentes variétés.

2/ Évolution du parc de voitures.

Les graphiques ci-dessous montrent comment a évolué entre 2011 et 2024 la composition annuelle du parc selon les motorisations.

Pour l’ensemble des motorisations :

Détail des motorisations électrique et hybrides.

Les hybrides non rechargeables ont eu dès l’origine la faveur des acheteurs, en raison de l’économie de carburant et de la simplicité d’usage, malgré une petite augmentation de prix par rapport aux modèles thermiques équivalents.

3/ Parc de voitures au 1er janvier 2024.

Précisons que par le terme générique « voitures particulières » (VP) on désigne les véhicules de catégorie M1 (quatre roues, maximum 9 places y compris conducteur), quels qu’en soient les possesseurs.

Au 1er janvier 2024, on comptait en France 39,2 millions de voitures particulières, dont 35,9 millions appartenant à des particuliers et 3,3 millions à des professionnels (personnes morales).

Les graphiques ci-dessous détaillent les pourcentages de motorisations pour chacun de ces deux ensembles.

Rappelons que les entreprises et les administrations ont des obligations légales d’incorporation d’une certaine proportion de voitures à faible émission (VFE) au titre du « verdissement » de leur parc. C’est ce qui explique la surreprésentation des voitures électriques et hybrides dans le parc des professionnels. On voit que les particuliers ont été beaucoup moins enthousiastes.

Le tableau ci-dessous indique les effectifs et la répartition entre particuliers et professionnels au 1er janvier 2024, qui montre la surreprésentation des professionnels dans les motorisations électriques et hybrides.

Signalons enfin que l’âge moyen des voitures thermiques est d’environ 12 ans, pour seulement 2 à 3 ans pour les voitures électriques et hybrides : pour ces dernières, on manque donc encore de recul pour juger de leur longévité, de leurs performances dans le temps et de l’évolution des coûts de réparations.

4/ Immatriculations de voitures neuves.

Le graphique ci-dessous illustre les pourcentages des immatriculations mensuelles jusqu’en février 2025.

Le diesel est en voie de disparition en version thermique, mais aussi en version hybrides (l’essence est très largement majoritaire dans les hybrides).

Depuis deux ans, le pourcentage des électriques a tendance à stagner à environ 17% des immatriculations. Celui des hybrides rechargeables est de l’ordre de 7% à 8% (sauf un effet d’aubaine à 13% en décembre 2024, suivi d’une rechute à 4% début 2025). Les hybrides non rechargeables, en hausse constante, ont atteint 44% des immatriculations début 2025.

Le graphique suivant illustre les nombres d’immatriculations annuelles jusqu’en 2024.

Après la chute brutale en 2020 due en particulier à la crise du covid, le nombre d’immatriculations annuelles n’a pas retrouvé son niveau antérieur. Les électriques sont restées à environ 300 000 voitures immatriculées par an en 2023 et 2024.

En nombres d’immatriculations mensuelles, la représentation graphique est peu lisible en raison des irrégularités saisonnières Simplement à titre d’illustration le graphique suivant (quadrillage par semestres) retrace les immatriculations mensuelles depuis 2019 (avant la crise du covid) où on distingue notamment la chute brutale de mars à mai 2020.

L’apparition des versions électrique et hybrides et les changements continuels de réglementations les concernant a déterminé des achats d’aubaine et un grand désordre dans le marché des voitures neuves, qui apparait chaotique.

4/ Géographie et sociologie des voitures électriques.

Parmi les indicateurs possibles, on a choisi ici le pourcentage de voitures électriques dans les parcs des départements (tous possesseurs confondus), illustré par la carte ci-dessous.

On voit distinctement que les voitures électriques se concentrent autour des grandes agglomérations urbaines et dans les régions les plus peuplées et prospères, et laissent largement de côté la fameuse « diagonale du vide ». (Pour l’anecdote, le cas de la Corse est spécial et peut s’expliquer pour différentes raisons, dont la brièveté des distances insulaires parcourues qui évite la « range anxiety », ainsi que la présence de grands loueurs pour les déplacements touristiques).

Cette carte confirme indirectement que la voiture électrique reste la voiture des riches. À l’appui de cette assertion, le SDES a produit en février 2024 une très intéressante enquête portant sur les achats de voitures de l’année 2022. On vérifie notamment une forte corrélation entre les achats d’électriques et d’hybrides rechargeables et le niveau de revenu, comme l’indique le graphique ci-dessous qui distingue quatre tranches de revenus (tranches en noir entre parenthèses).

Le SDES précise encore que le pourcentage d’achat de voitures électriques est supérieur de trois points chez les ménages déjà bi- ou multi-motorisés, et signale une surreprésentation des ménages habitant une maison par rapport à ceux qui résident en logements collectifs, pour des raisons évidentes de facilité de garage et de recharge. La conclusion saute aux yeux.

5/ Conclusion.

Que peut-on conclure de ce rapide tour d’horizon ? Sans préjuger de l’avenir, on peut déjà observer que les résultats actuels sont pour le moins décevants, au regard de la propagande massive et obsessionnelle exercée par les pouvoirs publics, des contraintes et incitations réglementaires et financières en faveur des motorisations électriques. En outre, parallèlement au développement encore modeste de ces motorisations, on a assisté à une désorganisation complète du marché et à la mise à mal de notre appareil de production automobile qui avait fait naguère la fierté et la prospérité du pays. Tout ceci résulte de décisions prises dans la précipitation et l’inconséquence, marque de fabrique des pratiques européennes – et par conséquent françaises – dans le domaine énergétique.

On n’a pas parlé ici du coût de cette lubie pour les finances publiques, c’est-à-dire pour les contribuables. Certains en ont tenté l’évaluation. Ce coût est difficile à établir, car il comporte, outre les subventions directes aux acheteurs, les frais d’installation et de raccordement des bornes de recharge, les aides aux usines de batteries, les pertes de taxes sur les carburants, les destructions d’emploi chez les constructeurs et les équipementiers, etc.

Ce bilan reste à faire. À vos calculettes.

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31 réflexions au sujet de « Voiture électrique et hybride. Histoire et géographie »

  1. Bravo pour cet article très complet.
    Outre le fait que de nombreux Français n’auront jamais les moyens d’acheter un véhicule électrique, il en existe de nombreux qui pourraient passer à l’électrique mais qui ne le font pas car il leur reste un minimum de bon sens et quelques souvenirs de calcul mental.
    Je continue de rouler dans mon break Diesel âgé de 12 ans qui consomme 5.5l/100 km et qui m’offre une autonomie de plus de 1000 km sans serrer des fesses.
    Parcourant 10000 km/an, ma consommation annuelle de carburant est de ~ 900€. Il me faudrait au minimum quelques décennies pour amortir le surcoût d’une bagnole à piles.
    Cette politique délirante est en train de s’écrouler sous nos yeux faute de volontaires qui ne se laissent pas laver le cerveau par cette escroquerie.
    Conclusion : le consommateur a beaucoup de pouvoir que le citoyen, utilisons le.

  2. 19 ZFE ont été supprimées en Allemagne durant les deux dernières passées. La qualité de l’air s’y est améliorée depuis 20 ans dans les zones urbaines, comme en France d’ailleurs, sans que les véhicules électriques y soient pour grand chose, que ce soit pour les oxydes d’azote, les particules carbonées ou les composés organiques non méthaniques volatils.
    https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/les-rejets-de-polluants-dans-lair-donnees-detaillees-du-bilan-de-la-qualite-de-lair-exterieur-en-0
    Pourquoi donc mettre en vigueur en France ces ZFE absurdes sans autre motivation que l’idéologie punitive écolo, alors que la tendance en Allemagne est à leur suppression ?

    • Une grande partie de nos problèmes vient du fait que nous avons beaucoup trop d’élus en France. Chacun veut laisser sa marque et propose des mesures souvent insensées.
      Comme disaient les Shadocks : « Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que de risquer quelque-chose de pire en ne pompant pas. »

  3. J’ai écrit récemment à la ville de Lyon, qui interdit la vignette Crit’air 3 (alors qu’on encourageait la vente de diesel il y a 30 ans), pour lui demander comment ferait un artisan qui doit livrer dans la métropole, avec son diesel (je précise qu’il n’a pas les moyens de se payer autre chose et qu’il entretient sa voiture sans changer tous les 2 ans). Réponse : « Le CO2 dans les villes tue de plus en plus et nous devons adopter la loi climat résilience. » Résilience ? Pour le climat. A se tordre de rire.
    Je suis lyonnais, j’ai connu la période des seventies, avec une ville noire de pollution (la cathédrale Saint-Jean, entre autres), et personne n’est mort de cela. Les villes sont de moins en moins polluées, mais on continue à nous faire croire que si… pour vendre ces voitures à piles qui polluent encore plus, en faisant travailler des enfants en Afrique.
    Espérons que la raison aura le dessus de tout ce délire bobo-écolo !

    • Sois patient, l’ami.
      Les élections municipales de 2026 suivies de l’élection présidentielle de 2027 encore suivie elle-même des élections européennes de 2029 vont remettre à plat la to-ta-li-té de l’échiquier politique.

    • Lebigre,
      Eh oui, Poutine n’a pas le monopole de la propagande et de la désinformation autoritaire !
      « 40 000 décès par an consécutifs à la pollution de l’air en France », c’est le chiffre officiel si je ne me trompe (repris et même grossi par notre grand Don Quichotte national : 48 000) ?
      Or : 33 000 décès par cancer du poumon en 2024 en France, dont 90% du fait du tabagisme, soit 3 300 pour « d’autres causes », dont, entre autres, potentiellement seulement, la pollution de l’air, qui n’a (soit dit en passant) jamais été aussi faible dans nos villes, en baisse constante depuis 1980…
      Il faudrait ajouter le cancer du larynx (3 800 décès par an, toutes causes confondues), l’asthme (900 décès par an) etc. : il en faudrait beaucoup plus pour arriver à 40 000 décès annuels dûs au seul CO2  » qui tue de plus en plus » (si j’en crois la réponse de la Mairie de Lyon : quel niveau de crétinisme idéologique… fascinant !).
      Mais quand on fait « la guerre » (contre le Covid, le CO2, la Russie, sa propre impopularité nationale, et j’en passe) faut pas trop s’arrêter aux détails des chiffres, n’est-ce pas ? Plus c’est gros, plus ça passe, banzaï…
      Au fait, qui a dit : « La guerre est fondée sur la tromperie » ?
      Toujours, partout, et quel que soit le camp, la première victime de « la guerre », sous toutes ses formes, est la Vérité…
      Sinon, merci pour cet excellent article…

      • Au passage, la Mairie de Lyon confond CO2 (gaz à effet de serre) avec « particules fines », voire avec SO2 (dioxyde de souffre) très toxique et présent dans le mortel « smog » londonien (notamment le Grand Smog de Londres en 1952, il y a 73 ans), précisément disparu de nos jours : il faut suivre le sens de l’histoire, messieurs les élus écolos…

      • Lebigre et Lucien,
        Au sujet de ce chiffre « magique » de 48 000 décès (qui traine partout depuis 2016), je signale sur ce site un article exhaustif de Christian Gerondeau qui avait réglé son compte à ce bobard.
        https://www.climato-realistes.fr/pollution-aux-particules-fines-48-283-deces/
        Depuis cet article, l’OMS en a d’ailleurs encore rajouté en 2022, en fixant à 5 microg/m3 la nouvelle valeur cible pour les particules PM2,5 (au lieu de 10 microg/m3). Son communiqué du 4 avril 2022 titrait : « Près de l’ensemble de la population mondiale (99 %) respirent un air qui dépasse les limites fixées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la qualité de l’air ». Vous avez bien lu.
        MD

      • Lucien : Merci pour votre analyse. Jadis, l’Eglise faisait peur avec le Diable et autres maléfices (après tout, il était difficile de convaincre par les chiffres et par les mots une population d’illettrées) ; aujourd’hui, on martèle par des courbes, par des pourcentages… sans aucune vérification pour faire passer la pilule.
        Ce qui est aberrant dans la réponse de la Ville de Lyon, c’est… l’absence de réponse. A ma question « comment fait l’artisan avec son Peugeot diesel Crit’air 3 pour travailler à Lyon ? », on me répond « il existe des solutions : la Ville a mis en place des infrastructures pour le vélo, les transports doux… ». L’artisan met tout son matos sur le vélo ? Irréel.

        • Lebigre,
          Les transports sont peut-être « doux », mais la réponse est ici ultra violente et totalement décalée…
          Une réponse de « bobo-citadin-vert » qui s’est trompé d’interlocuteur et s’adresse à un autre « bobo-vert » qui approvisionne avec application son compost-qui-pue et attire les rats, laisse son trottoir envahi par les glycines, et son joli perron de maison bourgeoise XVIIIème recouvert par les mauvaises herbes (comme je l’ai vu à Bordeaux) etc., recharge son SUV Tesla à 115 000 € pièce dans son garage (privé) à l’abri des regards, consomme bio, voire végétarien (accompagné d’un peu de shit-chic tout de même), et vote EELV sans oublier les portraits de Maître Hulot et de l’égérie Thunberg affichés dans sa chambre à coucher (tiens, au fait cette créature virtuelle gonflée aux « zéros sociaux » a disparu comme une bulle de savon qui aurait éclaté)…
          Le seul problème est que ce genre de « bobo-vert », qui ignore tout de la nature et de ses potentielles nuisances et infeste actuellement nos métropoles, vit enfermée dans sa bulle médiatico-idéologico-mondaine et veut dicter sa loi à l’humanité entière sans aucune adaptation aux réalités du quotidien et sans aucun égard pour les gens qui travaillent durement et n’ont pas le sou…
          « Ecologisme = Idéologie de riches à destination des riches », comme le démontre si bien l’article…
          Oui, vivement les prochaines élections !

          • Lucien : puissamment résumé, merci pour cette prose qui cible juste le bobo-écolo. On n’oubliera pas de mentionner que rien n’est dit sur le tourisme spatial car là encore, c’est un joujou de riches. Donc, un milliardaire peut s’envoyer en l’air avec la bénédiction étatique quand un artisan ne peut pas bosser. Conclusion : l’argent dirige tout.

        • Lors d’une réunion à Rungis, un représentant de la ville de Paris, incitait les grossistes à livre par vélo dans Paris intra-muros. Lorsque les commerçants lui ont fait remarquer que chaque camion livrait plusieurs palettes de produits, il leur a répondu qu’il existait des vélos-cargos !!

      • au sujet des 40 000 ou 48 000 morts par an en France, j’ai appris par nos grands media qu’il y aurait 50 000 morts en Europe. Ces chiffres sont manifestement incohérents, et le chiffre européen tient compte du chiffre fourni par la France, je suppose. Quel peut il être?
        récemment j’ai entendu (toujours un grand media) que l’OMS comptait 17 000 pour la France. Et ce chiffre semble cohérent avec le chiffre européen.
        Alors d’où sort le 48 000? D’un critère obscur type « mort du covid et pas mort avec le covid »?
        restons curieux et vigilants

    • et puis surtout cette réponse est surréaliste puisque le co2 en ville n’a rien à voir avec la mortalité due à la pollution.Preuve s’il en es t de l’incompétence totale de nos élus..

  4. Un grand bravo pour tous ces beaux tableaux de statistiques à jour (2025!) et fort limpides. Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours 👍
    Personnellement, retraité, je possède une voiture essence de 16 ans d’âge, je roule 5.000 km par an environ et n’ai nullement nullement nullement besoin de changer de véhicule.
    Je compte bien aller très bien au-delà de l’an 2030 avec mon auto chérie.

  5. une voiture essence de 1000kg consomme plus que sa version electrique de 1400kg.Cette nouvelle loi physique (+un objet est lourd – il faut d’energie pour le deplacer)m’intrigue.pourriez vous m’expliquer cette nouvelle loi physique’ sachant que pour produire de l’electricite les incantations ne suffisent pas.

    • Bonjour Duplicata,
      Les moteurs thermiques offrent un rendement très faible (environ 36% pour un essence et 42% pour un diesel) comparé à celui d’un moteur électrique (proche de 90%). Ensuite, les voitures électriques sont toutes équipées d’un freinage régénératif qui transforme l’énergie cinétique en énergie chimique dans les batteries. L’influence du poids est ainsi fortement gommée.
      Voilà pourquoi les voitures électriques, bien que plus lourdes, consomment beaucoup moins.

      • Milan,
        « Voilà pourquoi les voitures électriques, bien que plus lourdes, consomment beaucoup moins »…
        Heureusement, parce qu’avec une autonomie de 250 km sur autoroute (le fameux test des 300 km comme un Graal), qu’est-ce qu’il resterait ?
        Peut-être équiper ces voitures de pédales
        … ou d’un grand spi ?
        On veut vraiment faire avaler aux gens des couleuvres…
        Heureusement les gogos se font de plus en plus rares par les temps qui courent : la propagande ne prend pas…

        • Bonjour Lucien,
          Mon propos n’était pas de défendre aveuglément les voitures électriques mais de préciser les valeurs de rendement. Chacun sait que l’autonomie WLTP doit être divisée par 2 lorsqu’on roule sur autoroute où les frottements fluidiques sont maximum et le freinage régénératif inexistant. Une consommation de 16 kWh/100km correspond à environ 1,6 L/100km.
          Dommage que les batteries ne contiennent que 0,2 Kwh/kg donc pas loin de 1kg de batterie par kilomètre parcouru contre 70g d’essence par kilomètre.

          • Merci Milan de replacer votre propos « en contexte ».
            Pour traduire en « lingua franca » (véhiculaire commune qui parlera mieux au servum pecus), je dirais qu’une voiture électrique « consomme bcp moins » qu’un véhicule à moteur thermique, mais tombe bcp plus vite en panne, avec bcp plus de difficultés pour l’alimenter en énergie et, last but not least, nécessitant un temps infiniment plus long pour « faire le plein » (si on y arrive à temps)…
            Avec ça, à vous de savoir si vous achetez une voiture pour vous déplacer sur un maximum de distance avec le minimum d’impedimenta, ou pour satisfaire à je ne sais quelle lubie idéologique moralisatrice à la mode qui n’aura forcément qu’un temps.

          • Lucien,
            J’aurais pu préciser que mes voitures comptent chacune 6 ou 8 cylindres alimentés en éthanol. Il n’y a que ma moto italienne qui ne compte que 2 cylindres de 600cc chacun.

          • Milan,
            « Mes voitures, ma moto » : cherchez pas, toute la différence est là : moi, je n’ai qu’une 208 diesel de 2017 que je compte bien user jusqu’à la corde…
            A moins qu’avec la fin programmée des ZFE (Dieu soit loué), je rachète un nouveau diesel pour les 10 ans à venir : c’est ça les pauvres, Milan, que les écolos, et leur idéologie de riches, veulent apauvrir d’avant et exclure de toute vie sociale.

  6. Pour ce qui concerne la Corse, l’auteur a la gentillesse de ne pas citer l’anomalie que constitue le nombre de voitures puissantes rapporté au nombre d’habitants, très faible, et au produit intérieur régional, voisin de celui de l’Azerbaïdjan, participations de l’Etat incluses…
    Pour ce qui concerne le prix de la recharge à domicile, si la vente de voitures électriques explose, ce qui pour l’instant reste une perspective peu probable, il y a fort à parier que l’Etat ne « s’assoira » pas sur les milliards que représente la perte des taxes sur l’essence et le gasoil,…grâce au nouveau compteur EDF « intelligent »… Cela étant le mot lubie est adéquat, mais une lubie de riche.
    A tout hasard, un lien vers un Youtubeur sérieux spécialisé dans l’automobile :
    https://youtu.be/5kFQbiFDLzY?si=lM5kkCZMGoZVX4hi

  7. Je suis l’heureux propriétaire d’une voiture électrique à énergie solaire. Munie d’un panneau solaire de 3 cm2 et d’un moteur électrique, elle est capable de rouler au soleil sans interruption sur une surface plane (mais s’arrête dès qu’elle est à l’ombre). Ce véhicule expérimental pèse 4 grammes, un véritable bijou (soit 20 carats). L’énergie solaire couplée à la voiture électrique, voilà l’avenir.

    • Là, nous avons une vraie avancée. Heureusement que le temps va être de plus en plus ensoleillé, avec des nuits plus courtes. Pour le transport de marchandises il va falloir attendre un peu, mais le progrès est indéniable.

    • Vous avez raison, quel est l’intérêt d’utiliser sa voiture quand il n’y a pas de soleil?
      Pour aller au bout de leur combat écologique, les possesseurs de véhicules électriques devraient produire eux-mêmes leur électricité décarbonée en posant des panneaux solaires sur leur toit et une éolienne dans leur jardin.

  8. Je propose d’équiper les voitures électriques de pédales de secours. Ainsi, en cas de panne de batterie, l’heureux propriétaire pourra aisément rallier la prochaine borne de recharge disponible.

    • excellente idée, que je me garderai quand même de suggérer à mes copains électrophiles.
      On peut même généraliser le processus: un circuit de recharge des batteries par le pédalage. On peut aussi mettre un pédalier à chaque place passager et pédaler pendant tout le trajet

  9. Avec toutes ces bêtises construites sur l’ignorance scientifique de nos politiques , ecolos-bobos et trop d’autres encore : avec ces fameuses éoliennes ou moulins à vent , ces panneaux solaires hideux mis dans nos champs,…
    -comment va-t-on tirer une charrue 5 socs ?
    -comment va -t – on alimenter électriquement un haut fourneau?(ils les ont tous fermés, vous me direz!! , mais la ferraille est bien produite ailleurs )?
    -comment va-t-on fair tourner un moteur de TGV ou donner les accélérations aux métros à pneu d’aujourd’hui?
    -comment va-t-on faire tourner avec des batteries les camions ,les grues et tout le reste comme les chars ?
    -etc..
    et enfin, le plus croustillant : par quoi va -t-on remplacer le CO2, gaz indispensable à la vie puisque d’après tous ces sachants scientistes c’est un polluant , un poison,…?
    Il serait bon d’expliquer le spectre infrarouge de l’atmosphère mais qui parmi ces « neu neu s « pourra comprendre ?tout cela est basé sur un sophisme épouvantable .

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