Vague de chaleur, canicule, vigilance rouge : de quoi parle t-on ?

La France a connu en août sa 47ème vague de chaleur depuis 1947. Il s’agit selon Météo-France, de la vague de chaleur tardive la plus longue et la plus intense depuis cette date. Les journées du lundi 21 au jeudi 24 août ont été les plus chaudes jamais enregistrées en France après un 15 août avec un indicateur thermique France (moyenne quotidienne de la température moyenne de l’air relevée dans 30 stations météorologiques représentatives du territoire) qui a culminé à 27,76 °C le 24 août, cette valeur masquant des contrastes marqués entre le nord-ouest du pays, épargné par la canicule, et les régions de la vallée du Rhône ou du Sud-Ouest.

Tout a commencé avec une mise en alerte rouge pour 17 départements pour le 25 août 2023.

Alerte rouge 25 août 2023. Météo-France

On est jamais trop prudent, la première ministre avait dès le 17 août activé une cellule de crise interministérielle.

Dès le samedi 26 août 2023, nous avons assisté à un  renversement spectaculaire : en l’espace de deux jours, certaines régions sont passés d’un temps étouffant à des conditions fraîches. C’est dans le sud-ouest que la chute sera la plus vertigineuse. Certains secteurs qui avaient enregistré 42°C le jeudi après-midi sont retombés à 22-23°C le samedi après-midi, soit une chute de près de 20°C en seulement 48 heures !

Source : Paris-Météo

Ce recul des températures augure une semaine prochaine sensiblement plus fraîche sur la France. Avec des températures se situant entre1°C et 3°C en dessous des normales saisonnières sur une moyenne de 7 jours. 

Source : Paris-Météo

Si l’on veut bien se souvenir d’un printemps au ressenti pourri, avec le pire mois de mai depuis 1984 qui a connu « des températures dignes d’une fin de mars et des giboulées, d’intenses épisodes pluvieux, du vent fort, des chutes de neige abondantes en montagne et de fréquentes gelées en plaine, une anomalie de température de -2,3°C ».

De sorte que la presse serait bien avisée d’attendre au moins la fin de l’année avant de pronostiquer, comme le fait TF1 Info que « l’année 2023 pourrait s’avérer la plus chaude que la Terre ait jamais connu », et que « l’année 2024 pourrait être encore plus dramatique ».

D’ailleurs l’indicateur thermique pour les 3 mois d’été (pas encore terminé), place l’année 2023 en 3èmeposition derrière 2003, 2022 avec un indice de 22,07°C, pas si éloigné de celui de 1947 (21,5°C), l’écart entre ces 2 valeurs étant probablement dans l’épaisseur du trait des mesures.

Indicateur thermique
Valeur de l’Indicateur thermique national pour les 3 mois d’été (juin-juillet-août) Source : Info climat.

 Les annales sont pleines de récits de vagues de chaleur.

Il n’est pas question de nier l’existence du réchauffement climatique. Nous sommes même prêts à admettre qu’en période de réchauffement, les vagues de chaleur augmentent en fréquence et en intensité.

Notre propos est de dire qu’il est intellectuellement malhonnête d’inférer d’événements météorologiques isolés et de courte durée, que le climat se dérègle et que nous avons affaire à une crise climatique.

Si les vagues de chaleur et les canicules des années récentes sont bien documentées, que sait-on des périodes situées avant 1855 alors que les relevés météorologiques n’existaient pas ?

Il n’est donc pas possible de connaître les températures de l’Optimum Médiéval, ni celles des étés caniculaires du XVIIIe siècle décrits par l’historien du climat Emmanuel Leroy Ladurie, ni celles des 500 années de sécheresse étudiées par Emmanuel Garnier. On sait que l’on processionnait beaucoup pour la pluie au Moyen Âge, et que cette pratique a perduré jusqu’au milieu du XIX° siècle.

Interviewé en 2003 « Libération », l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie est revenu sur les précédents coups de chaleur qui avaient touché la France dans un passé lointain.

Il citait notamment des séries d’étés caniculaires consécutifs, 1331-1334, quatre étés de suite, 1383-1385, trois étés. Pendant l’été caniculaire de 1636, des témoins évoquent « un effroyable harassement de chaleur » qui a duré plusieurs semaines à Paris. Emmanuel Le Roy Ladurie mentionne aussi les étés caniculaires de 1705, ou encore de 1718-1719 années pendant lesquelles une forme de climat saharien s’est abattue sur l’Ile-de-France sans discontinuer de juin à la mi-septembre. Les témoins rapportent même l’invasion de nuées de sauterelles en provenance d’Afrique du Nord. Ces deux étés caniculaires ont saigné à blanc le royaume : 700 000 morts (dont 450 000 pour la seule année 1719) pour un pays qui comptait à cette époque environ vingt millions d’habitants. Les victimes sont essentiellement des bébés et des enfants, atteints de dysenterie véhiculée par l’infection des eaux devenues trop basses.

S’agissant des canicules du 20ème siècle, le site Météo-Paris de Guillaume Séchet nous fournit une abondante documentation. Morceaux choisis :

En septembre 1899, une vague de chaleur exceptionnelle se produit sur toute la France. Des révoltes se déclenchent à l’occasion de cette chaleur étouffante.

Du 17 au 19 juillet 1904, une vague de chaleur historique se produit : les températures atteignent 37 à 39° en région parisienne, dans la Nièvre, le Centre et les Pays de la Loire, et jusqu’à 43° à Montpellier.

En 1911 la France fut traversée par une intense vague de chaleur qui dura deux mois et demi, de juillet à la mi-septembre. Après un mois d’août exceptionnellement chaud et sec, une nouvelle vague de chaleur est enregistrée sur une grande partie de la France au cours de la 1ère quinzaine de septembre et notamment entre le 6 et le 9 septembre

Juillet 1921 est le mois le plus chaud depuis plus d’un siècle. La vague de chaleur atteint son maximum les 28 et 29 juillet 1921 où l’on mesure des températures supérieures à 38° sur les trois quarts de la France (40 à 42° à Vesoul, Besançon, Albertville, Bourg en Bresse et Moulin). Le 13 juillet 1921 un maximum de 44°8 aurait été mesuré à Bourg -il s’agit de la valeur non officielle la plus élevée mesurée à l’ombre, en France.

Du 5 au 15 juillet1923 : une importante vague de chaleur frappe le pays avec des températures dépassent 35° sur presque tout le pays : on mesure 38° à Rouen, 39° à St Quentin et 40°5 à Lezay (Deux Sèvres). Du 5 et 15 août 1923, une nouvelle vague de chaleur qui devient exceptionnelle les 8 et 9 août 1923. Il fait 35 à 38° en région parisienne, et les températures atteignent des records absolus dans le midi ; à St Simon (8 kilomètres au sud-ouest de Toulouse) on enregistre 44°, ce qui constitue la valeur officiellement la plus élevée du 20ème siècle en France.

Le mois d’août 1929 est extrêmement sec sur la moitié Nord du pays et la sécheresse qui a débuté à la fin de l’hiver, s’accentue. Du 26 août au 12 septembre 1929, une nouvelle vague de chaleur, concerne cette fois-ci toute la France. Le 31 août 1929, il fait 35° à Paris et Valenciennes, 36° à Lille et 37° à Châteauroux.

Le 26 août 1932  on enregistre jusqu’à 41°5 à St-Raphaël, 38° au Mans, Chartres, Rennes et Angers, et 37° au Havre.

L’été 1947 est exceptionnellement chaud. Du 27 juillet au 5 août 1947, une chaleur véritablement saharienne envahit tout le pays. Les journées du 27 et 28 juillet 1947 sont historiques avec des températures de 40° à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château-Chinon, Orléans, Chartres et Paris (record absolu depuis 1873), 41° à Poitiers. Après une pause de quelques jours, les fortes chaleurs reviennent le 14 aoûtet persistent jusqu’au 20 août où de violents orages provoquent parfois d’importants dégâts, notamment à Paris. 

Cette année-là, les glaciers alpins vont enregistrer des pertes historiques qu’ils ne parviendront pas à récupérer par la suite. Selon Météo France, il s’agit de l’épisode caniculaire le plus intense de l’après-guerre” mais aussi depuis 1873, date des premiers relevés de températures. Jusqu’à la canicule d’août 2003 qui pulvérisera ces records de chaleur.

A la fin du mois d’août 1949, la sécheresse provoque de très graves incendies dans la forêt Landaise – ces incendies persistent pendant plusieurs jours et sont vécus comme une véritable catastrophe nationale – on dénombre plusieurs dizaines de morts – les 4 et 5 septembre 1949, de l’air Saharien envahit la France, les vents de sud, très secs font monter les températures à 38° à Cazaux (forêt landaise), 36° à Bordeaux, Pau et Lyon, 35° à Angers, Tours, Poitiers et à Paris.

C’est finalement la canicule de 2003 qui reste identifiée par Météo-France comme la vague de chaleur la plus forte qu’a connu la France métropolitaine depuis le début des mesures en1947.

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117 réflexions au sujet de « Vague de chaleur, canicule, vigilance rouge : de quoi parle t-on ? »

  1. Rappel salutaire du caractère chaotique de la météo. Le climat, c’est une autre affaire.
    Ici dans les Alpes du Sud, la canicule du siècle à fait place en 3 jours à un temps automnal, avec la neige qui couvre les sommets au-dessus de 2300 m. Chute des T max journalières de plus de 20°. Plus de 7 cm de pluie dans certaines stations en deux jours. Rarement vu !
    Tout ça parce que l’anticyclone de Méditerranée occidentale a simplement reculé vers le sud, apparemment forcé par l’apparition d’un méandre du courant jet d’altitude.
    Donc, bof. Bof, bof, bof.

    • Bonjour,

      “Il n’est donc pas possible de connaître les températures de l’Optimum Médiéval, ni celles des étés caniculaires du XVIIIe siècle décrits par l’historien du climat Emmanuel Leroy Ladurie, ni celles des 500 années de sécheresse étudiées par Emmanuel Garnier. ”

      C’est inexact.

      –> les analyses des carottes de glace (voire des carottes de sédiments pour les données plus anciennes) permettent, en recoupant avec d’autres données, de reconstituer les températures sur une période remontant à plusieurs centaines de milliers d’années.

      Quoi qu’il en soit :
      – l’été 2023 est de très loin le plus chaud (et de très loin) au niveau planétaire depuis le début des relevés météo il y a plus de 150 ans.
      – les 9 dernières années (2014-2022) sont les 9 plus chaudes depuis le début des relevés météo, et 2023 est bien partie pour surpasser les années précédentes.
      – les températures de l’optimum médiéval ont été reconstituées grâce aux analyses des carottes de glace, et elles sont bien moins élevées que celles que notre planète connaît actuellement.
      – une hausse de plus de 1°C en moins de 50 ans, c’était du jamais vu en pleine période interglaciaire. C’est pourtant ce que sommes en train de vivre…

      Cordialement,

  2. Quand vous parlez du pire mois de mai depuis 1984, il s’agit du mois de mai 2013 et non de mai 2023.
    Erreur regrettable et référence à supprimer dans l’article.
    Ce qu’on peut aussi dire de l’été 2023, c’est que juin a été très chaud au niveau national, mais juillet et août ont été très proches des moyennes sur le tiers-nord de la France. Les températures caniculaires n’ont réellement concerné que la moitié sud et ce de manière prolongée seulement sur le tiers sud.
    Et il se termine brutalement avec de la neige dès 2300m dans les Alpes : https://www.tf1info.fr/meteo/video-reportage-tf1-alpes-a-val-thorens-de-la-neige-juste-apres-la-vague-de-chaleur-2267874.html
    Et pour la sécheresse, tout le monde a pu constater son absence malgré les discours médiatiques focalisés sur le niveau un peu bas des nappes phréatiques, ce qui n’avait guère de conséquence fâcheuse vu la pluviosité suffisante depuis le printemps.

    • “Et pour la sécheresse, tout le monde a pu constater son absence”. Dans votre ville ? Dans votre quartier ? Dans votre jardin ?
      Ici dans le sud-ouest cela devient critique. Dans la région toulousaine, tous les sols sont brulés, les arbres sont en souffrance alors que l’on a eu un mois de juin excédentaire en pluie par rapport aux normales, le seul avec janvier depuis plus d’un an et demi. Je rappelle que Perpignan est à moins 50% de pluie depuis près de deux ans. La très grande majorité du sud manque d’eau depuis bientôt deux ans.
      Que vous ne vouliez pas voir la réalité en face c’est votre problème mais ne parlez pas au nom de tout le monde.

      • Cyril31, pour info, le problème de la sécheresse en France n’est pas un problème climatique… Mais de gestion de l’eau.

        Si en 2023, avec toute la technologie que nous avons, il n’est pas possible dans un pays développé de faire front à la sécheresse, c’est bien un problème de gestion, et avec des gens qui empêchent des solutions d’être appliquées.

        Il y a assez d’eau pour tout le monde en France. Mais l’eau est mal gérée dans ce pays.

        Il y a absolument tout pour éviter les sécheresses.

        • @Nicolas : je suis en partie d’accord avec vous. Il y a effectivement un problème patent de gestion de la ressource au sens large avec des pertes importantes dans les réseaux notamment. Cependant l’entretien a un coût faramineux : la collectivité est-elle prête à prendre en charge ce coût ?
          Néanmoins la sécheresse, en tout cas sur mon territoire, est une réalité, qu’elle soit édaphique ou hydrologique. Et une meilleure gestion de l’eau ne résoudra pas la première qui est liée à la météorologie, fortement déficitaire depuis deux ans je le répète. Elle permettra seulement de limiter la deuxième mais pas indéfiniment si cet hiver les précipitations sont encore fortement déficitaires.

        • @Paul : Bonjour Paul.
          Concernant la station de Toulouse Blagnac (https://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2023/toulouse-blagnac/valeurs/07630.html)
          sur les 8 premiers mois de l’année on relève 400,9mm soit 7% de moins que la normale après une année 2022 qui était à près de 40% inférieure.
          Même à Luchon qui est une station de piémont pyrénéen plus propice à la pluie nous sommes à 529mm pour le moment. (Muret 363mm)
          Donc je vois mal d’où vous sortez 545mm de PP sur le département.
          Il s’agirait de sourcer vos données au lieu de lancer ça à l’emporte pièce.

          • Le site infoclimat nous apprend que la pluviométrie de 2022 inférieure à la moyenne est certes un phénomène relativement rare mais il n’est ni exceptionnel ni critique. Les ratios pluviométrie / superficie territoire / nombre d’habitants montrent qu’il y a toute l’eau nécessaire pour la consommation humaine malgré cette petite faiblesse passagère. Toutefois, si vous recherchez un paysage très verdoyant durant l’été, on peut vous conseiller la Normandie, charmante région française qui mérite le détour. L’hiver à Toulouse, l’été en Normandie : quel beau programme !

          • @Roger : merci Roger pour l’invitation mais j’ai déjà un pied à terre en Bretagne et là n’est pas la question.
            Malheureusement depuis votre Normandie verdoyante il me semble que vous ne réalisez pas ce que veut dire 50% de pluie en moins pendant deux ans.
            Je regrette tout autant l’eschatologie climatique que la posture qui consiste à relativiser des phénomènes d’ampleur (sécheresse, incendie) car on ne les vit pas sur son territoire.

          • Fin août, toujours selon votre référence, vous avez déjà accumulé plus de pluie que durant toute l’année 2022. 2023 va très probablement finir proche de la moyenne. Il n’y a donc factuellement ni 50% en moins durant deux ans, encore moins de sècheresse.

            En effet :
            – sécheresse météorologique : non comme on vient de le voir
            – sécheresse agricole : non plus, au vu des rendements agricoles de la région
            – sécheresse hydrologique : toujours pas, niveaux légèrement inférieurs à la moyenne

            A priori, seule la zone du bassin de l’Ariège est actuellement concernée par des restrictions de prélèvements hors irrigation, le reste du département de la Haute Garonne étant en situation normale.

            Concernant les incendies, en 2023 France entière et à ce jour, 13500 hectares ont brulé contre 65000 l’an passé. C’est un retour à la normale, 2022 étant une année exceptionnelle. Il faut croire que la sécheresse “asymptomatique” de 2023 a eu quelque effet positif sur la végétation en France. Malheureusement, avec plus de 12000 départs de feu déjà dénombrés, les incendiaires n’ont pas pris de vacances. On peut même dire qu’ils s’activent comme jamais. Encore une forme de violence qui n’est pas suffisamment réprimée dans ce pays, ce qui encourage le passage à l’acte.

          • @Roger : Encore une fois je vous remercierai de communiquer sur ce que vous savez pas sur ce que vous supposez.
            Vous supposez qu’à la fin de l’année nous arriverons à la normale ? Il manque 240mm de pluie sur la station de Blagnac soit le double de ce qui est tombé l’année dernière. Ni vous ni moi ne savons ce qu’il adviendra. En 2 ans nous en sommes à -25% à Toulouse (et non pas -50% effectivement mais je faisais référence à Perpignan)

            “A priori, seule la zone du bassin de l’Ariège est actuellement concernée par des restrictions de prélèvements hors irrigation, le reste du département de la Haute Garonne étant en situation normale.”
            C’est un peu ce qui est dérangeant dans vos propos. Beaucoup d’à priori sur une situation que vous ne connaissez pas. Je vous invite à consulter le site propluvia et vous constaterez que les restrictions ne s’arrêtent pas au bassin de l’Ariège mais qu’elles touchent près de 50% du département. J’habite au nord ouest du 31, une partie est en crise et mon secteur vient de passer en alerte depuis une semaine.

            Concernant les forêts je vous invite à lire le rapport de l’académie des sciences du mois de juin : “Depuis quelques années, les forêts françaises, dont la surface n’avait cessé de croître depuis plus d’un siècle, connaissent, de façon inquiétante, une diminution de productivité, des dépérissements massifs et un risque incendie accru”.

            Je pense qu’il faut tout autant se prémunir des marchands de peur que des marchands de rêve. On ne mourra pas tous dans d’atroces souffrances mais on se dirige vers une situation qui se dégrade de plus en plus.

          • Tout ce qu’on vous dit, c’est que vous êtes dans la “normale”, c’est-à-dire proche de la moyenne historique et à l’intérieur de la variabilité naturelle observée de la série statistique. Comme vous avez déjà atteint 400mm et qu’il reste 4 mois de pluviométrie à ajouter d’ici la fin de l’année, la situation n’est en rien “critique”, ni “en crise”. Quant à être “en alerte”, ce n’est que le point de vue d’une administration généralement peu compétente par construction, pas un phénomène naturel.

            Bien sûr, il est toujours possible qu’aucune goutte d’eau ne tombe d’ici la fin de l’année. Mais avouez que la probabilité de cet évènement est plutôt négligeable. Désolé de vous le dire à nouveau, mais vos propres sources démentent les adjectifs dépressifs subjectifs que vous employez objectivement à tort. D’ailleurs, à l’avenir, cessez de qualifier vos observations avec des adjectifs. Vous verrez, ce sera reposant pour vous comme pour ceux qui vous lisent.

            A propos de la forêt, elle a doublé de superficie en un siècle. Oui, à la suite de cette croissance spectaculaire, les espèces peu adaptées au petit changement climatique naturel que nous vivons vont laisser progressivement la place à celles plus adaptées. Lorsqu’il y aura un refroidissement, on fera le chemin inverse. Ceci est parfaitement normal et n’a rien d’inquiétant : il appartient seulement aux propriétaires de la forêt de s’adapter s’ils veulent conserver la productivité de leurs parcelles.

            Sauf erreur, personne ici ne vend du rêve. Observer la réalité suffit amplement. En revanche, les marchands de peur ne sont pas les bienvenus. Vous ne pouvez pas faire une sorte de moyenne mal fagotée entre ceux qui observent simplement la réalité et ceux qui mentent effrontément pour terroriser leurs congénères peu ou mal informés des questions débattues, puisque la science est loin d’être établie.

          • @Roger : “Désolé de vous le dire à nouveau, mais vos propres sources démentent les adjectifs dépressifs subjectifs que vous employez objectivement à tort.”
            Ou sont les adjectifs dépressifs que j’ai utilisés ? Vous n’en trouverez pas car je suis resté factuel.
            Et oui pour le moment nous sommes 7% inférieurs à la moyenne mais seulement s’il tombe 240mm d’ici la fin de l’année. Pour le moment pas une goutte de prévue dans les deux prochaines semaines. Je ne souhaite qu’une chose, que la pluie tombe enfin.

            Pour revenir sur la sécheresse, nous en serons à 40mm de pluie sur un trimestre. Si ce n’est pas un cas de sécheresse météorologique je ne sais pas ce qu’il vous faut.

            “Quant à être “en alerte”, ce n’est que le point de vue d’une administration généralement peu compétente par construction, pas un phénomène naturel”
            Je vous laisse à vos certitudes. En l’occurrence les arrêtés de crise correspondent totalement à la situation des nappes et cours d’eau dans le 31 et le 32 voisin.

      • Le lac de Serre Ponèon lèchait les pins du rivage fin juillet cet année. Je ne l’avais jamais vu aussi haut cet année. La France n’a pas eu de problème de sécheresse cet année juste un problème de gestion de l’eau. Comme dans beaucoup de domaines, la France n’a pas de problèmes juste un problème de socialisme.

      • Chiffre du brgm , il y a en France 2000 giga m3 d eau , on en utilisé 8 giga m3 dont 4 pour l agriculture (1,5 pour l elevage). Pour info on en envoie 4 en Arabie saoudite via des tankers au départ de martigues et de fos. Bonjour le co2. Alors parlez de sécheresse est en effet ridicule

        • Chiffres indispensables pour relativiser la prétendue sécheresse qui ne peut être que localisée et ponctuelle, dont la gestion démontre l’incompétence crasse de l’Etat. Proposition : mettre les maires et les préfets en examen pour justifier de leurs actions dès lors que de l’eau manque localement, dès que des restrictions d’usage sont prononcées, puisque cela démontre qu’ils n’ont pas fait leur travail en amont pour satisfaire les besoins, c’est-à-dire aller chercher l’eau là où elle est. Sinon, à quoi servent-ils ? S’ils ne sont là que pour des restrictions inutiles, on n’a pas besoin d’eux. Que ces incompétents laissent la place à ceux qui agiront pour le bien commun.

          Une autre approche consiste à mesurer les m3 de pluie disponibles en France chaque année. Notre consommation est ridiculement faible en regard (contrairement à certains pays nettement moins favorisés il est vrai). Il n’y a strictement aucun problème d’eau dans ce pays. Il y a juste un problème d’incompétence de l’Etat qui préfère financer des danseuses plutôt qu’investir dans les infrastructures.

        • @Oivier: Il ne faut pas confondre stock et flux. Je lis le site du BRGM : “On estime aujourd’hui à 100 milliards de m3 en moyenne les ressources en eau dans le sous-sol métropolitain. Environ 30 milliards de m3 sont prélevés chaque année pour répondre aux différents besoins.” On est très loin des 2000 milliards de m3 qui représentent toute l’eau qui se trouve en métropole mais qui n’est bien évidemment pas en totalité de l’eau disponible ou mobilisable, loin de là. Ca montre que la ressource reste fragile

          Et de toute façon, il ne faut pas non plus confondre besoins locaux et disponibilité nationale (sinon autant dire que la situations de l’eau en zones arides sur notre planète n’est pas un problème puisqu’on a 3 Mkm3 de glace dans l’inladsis du Groenland)

          • L’Etat refuse d’investir pour exploiter toute la ressource, préférant culpabiliser la population à des fins politiciennes avec des restrictions et des interdictions qui n’ont aucun fondement. Il est évident qu’un réseau national d’aqueducs pour répartir la ressource entre les régions résoudrait les pénuries locales temporaires. L’Etat moderne serait donc incapable d’égaler ce qu’ont fait les Romains ? Quand l’Etat prononce une interdiction, il est totalement responsable du manque, pas les consommateurs. Ce sont pourtant ces derniers qu’on culpabilise.

            Notre situation est en réalité très solide compte tenu des volumes de pluies tombant chaque année, en moyenne 500 milliards de m3 (presque 1 m3 par m2 !), dont 200 milliards sont disponibles après évaporation. On prélève 30 milliards de m3 parce que la ressource est facilement disponible, par exemple pour refroidir les centrales, sinon on ferait autrement. Mais prélever n’est pas consommer. Notre consommation réelle est plus proche de 8 milliards de m3, quasiment rien à l’échelle des précipitations qui arrosent le pays : il y a toute l’eau nécessaire en France et la ressource n’est absolument pas fragile. Il ne manque que la volonté politique. Notre Etat incompétent est notre fragilité, pas la ressource.

            Il ne faut pas confondre l’aridité et la sécheresse. Ce sont deux situations différentes, chacune avec des solutions spécifiques.

  3. Qualifier les années chaudes de dramatiques comme le fait semble-t-il TF1 dans la citation présentée à propos du climat relève de tout ce qu’on veut mais pas de la science. L’emploi de cet adjectif est irresponsable, indigne d’un média de premier plan. C’est une forme d’insulte à l’égard des auditeurs que ce média à l’évidence cherche à effrayer.

    Pourquoi utiliser des adjectifs irresponsables ? Pourquoi mentir quand il suffit de décrire la réalité de manière neutre ? De quel agenda cet adjectif est-il le symptôme ? Peu importe l’agenda d’ailleurs, mais on devine aisément qu’il n’est pas très honnête et ne cherche pas franchement le bien commun. Le mensonge cherche toujours à dissimuler un crime. L’honnêteté quant à elle n’a pas peur de la réalité. Il y a bien deux camps en matière de climat, d’une part les scientifiques réalistes qui observent sans émotion et cherchent à comprendre les phénomènes en jeu et d’autre part les pseudo-scientifiques, manipulateurs, menteurs, cherchant la panique, prônant des politiques ineptes.

    • “De quel agenda cet adjectif est-il le symptôme ?”

      Il y a un mouvement qui globalement a récupéré tout cela et qui est un mouvement de type progressiste.

      Le progressisme croit que le progrès, le bien de l’humanité, ne peut venir que de planifications gouvernementales. C’est le gouvernement qui apporte le progrès.

      C’est pour cette raison que le conservateur est en opposition… Car le conservateur estime que la société se construit par le bas… Pas par le haut, via de la bureaucratie, une planification centralisée.

      Les progressistes sont finalement très content de cette histoire de CO2 qui soi-disant réchauffe la planète. Car ça va leur permettre de faire intervenir les gouvernements pour apporter le bien, permettre de sauver la planète, donc l’humanité. Ils vont également pouvoir faire croire qu’ils sont vertueux.

      Et ils vont même avoir tendance à soutenir une forme d’administration, bureaucratie centralisée, à l’échelle mondiale, pour encore mieux permettre de sauver la planète, l’humanité, avec toutes les normes, réglementations qui vont avec.

      Le problème est que toute planification est vouée à l’échec.

      Déjà, ça ne réchauffe pas partout de la même manière, il y a même des endroits qui ne se réchauffent pas. Donc appliquer une norme mondialement, en fonction d’un réchauffement globale, n’aura pas de sens pour quelqu’un qui vit dans un endroit où ça ne se réchauffe pas.

      Des politiques locales seront bien plus efficaces pour faire front à des changements dans les climats.

      Ces gens nous amènent à une catastrophe de grande ampleur si on les laisse faire.

      Les preuves de l’histoire concernant tous les grands échecs du planisme, ne le servent à rien.

      “Les planificateurs à grande échelle échouent parce qu’ils croient en trois choses qui ne sont pas vraies. Premièrement, ils pensent qu’ils connaissent entièrement et exactement la situation actuelle de la communauté pour laquelle ils planifient (ses besoins, ses désirs, ses espoirs, ses capacités, ses ressources). Deuxièmement, ils pensent savoir où la communauté devrait aller, c’est-à-dire de quoi son avenir devrait être fait. Troisièmement, ils s’estiment en mesure de créer l’avenir qu’ils souhaitent.” – William R. Bonner*, Hormegeddon – 2014

      *”William R. Bonner, plus connu sous le nom de Bill Bonner, est un économiste américain indépendant né en 1948. Il est président et directeur de la société Agora Inc, l’une des plus grandes sociétés mondiales de bulletins d’informations financières qu’il a fondée en 1979. Le siège social de la société est situé à Baltimore avec des bureaux dans le monde entier (Londres, Paris, Irlande, Bonn, Madrid, Sydney et Johannesburg). Il est en particulier le créateur de la Chronique Agora, une lettre d’information financière électronique en France, où s’exprimaient également Simone Wapler et Philippe Béchade. Francophile, il vit régulièrement en France et est l’actionnaire majoritaire de la maison d’édition Les Belles Lettres.” – Wikibérale

  4. L’article nous dit au sujet de l’Indice Thermique National: “moyenne quotidienne de la température moyenne de l’air relevée dans 30 stations météorologiques représentatives du territoire”.
    J’ai déjà dénoncé dans un précédent commentaire le choix de ces 30 stations météorologiques, déjà ancien (il date de 1947), puisque TOUTES ces stations sans exception sont situées en zone urbaine (Paris-Montsouris !), périurbaine ou encore à proximité de ou carrément sur un aéroport (Marseille Marignane !). J’ai bien compris que pour des raisons de cohérence et de comparaisons passé/présent il était maintenant impossible de revenir sur ce choix qui n’est évidemment PAS DU TOUT “représentatif du territoire”.
    Mais il a d’autres implications délétères dans le fait que depuis 1947 les stations périurbaines sont progressivement devenues urbaines, les pistes d’aéroport autrefois engazonnées ont été bétonnées et surtout l’effet d’Ilot de Chaleur Urbain, modeste en 1947, a considérablement augmenté du fait du bétonnage/bitumage des surfaces, de la croissance en hauteur des immeubles, de l’omniprésence et de la densité de la circulation automobile, des climatisations universelles dans les véhicules et en voie de l’être également dans les commerces et les immeubles publics et privés.
    Au point qu’on estime qu’en période de canicule l’ICU peut exagérer jusqu’à 10°C (!) les températures urbaines par rapport à la campagne environnante.
    Il est donc illusoire de vouloir comparer les ITN record enregistrés en 1947 (qui fut une année caniculaire exceptionnellement chaude) avec ceux de 2023. Ces derniers devraient évidemment, à mon avis, être corrigés à la baisse pour les raisons exposées ci-dessus.
    Un article plus “travaillé” sur ce sujet sensible serait le bienvenu.

    • “Ces derniers devraient évidemment, à mon avis, être corrigés à la baisse pour les raisons exposées ci-dessus”. Oui ça paraît assez logique. Seulement il serait alors nettement plus difficile aux médias de faire passez les vagues de chaleur que certaines régions de France peuvent connaître en été pour des signes avant-coureurs d’une apocalypse à venir.

      • Sébastien,
        Vous pouvez être assuré que si l’effet ICU tendait à biaiser les températures à la baisse, le GIEC se serait empressé depuis très longtemps “d’homogénéiser” généreusement à la hausse les données relevées par toutes les stations urbaines/périurbaines avec toutes les justifications nécessaires et personne n’aurait émis la moindre objection.
        Mais puisque en réalité l’effet ICU biaise les températures à la hausse, personne ne bouge, GIEC en tête puisque ça alimente leur moulin catastrophiste.
        L’article trouvé par André sur science-climat-energie.be développé à partir de l’étude déjà ancienne (2015) de Willie Soon et al. est très intéressant à cet égard: L’étude de Soon est très certainement passée en son temps sous le regard des “experts” en tri sélectif du GIEC et aussitôt envoyée aux oubliettes dans la catégorie “irrelevant”.

      • Intéressant comme article. L’étude de Soon (ayant été réalisée en 2015) montre très clairement que l’on ne peut, comme l’a fait le GIEC dans son dernier rapport, attribuer au seul CO² la responsabilité de la quasi-totalité de l’augmentation des températures depuis le début de l’ère industrielle, étant donné qu’il convient de tenir compte à minima de l’effet de chaleur urbain.

        “Voici la conclusion de l’article : “L’analyse réalisée par Soon et ses collaborateurs démontre que les courbes retraçant l’évolution des températures depuis 1880 (réseau GHCN) sont fortement biaisées par l’effet de chaleur urbain. Ceci a été démontré en se focalisant sur les stations météorologiques rurales, localisées loin des villes. Il semblerait qu’une grande partie du réchauffement global, qui ne peut être nié, soit donc causé par d’autres facteurs que le taux de CO2 atmosphérique. L’effet de chaleur urbain jouerait un rôle plus important qu’on ne le pense, mais il faut bien entendu aussi tenir compte des variations de l’irradiance solaire totale (TSI), comme le montrent les auteurs, et il faut aussi tenir compte des courants marins.”

        Je vois vraiment mal comment il serait possible pour Monsieur et Madame tout le monde de continuer à accorder ne serait-ce qu’une once de crédit à cet organisme de prétendus experts du climat et à leurs fichus rapports après avoir lu cet article.

        • @Sebastien : Vous savez bien que l’on ne se contente pas des mesures de température en zones urbaines pour tirer des conclusions sur l’évolution des températures surtout que ces zones représentent 3% au plus des terres émergés.

          • Et vous Cyril j’imagine que vous savez bien que les enregistrements de températures issus de ces zones ne représentent pas que 3% des enregistrements à partir desquels l’on va réaliser les courbes de températures.

            C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’équipe de Willie Soon est justement parvenue à démontrer que “les courbes retraçant l’évolution des températures depuis 1880 (réseau GHCN) sont fortement biaisées par l’effet de chaleur urbain”.

  5. Il faudrait aller chercher les bonnes données :
    Printemps météorologique 2023 : +1°C/ normales 81-2010. “Ressenti” pourri ? Je croyais que l’on était sur un site scientifique et factuel. En plus mai 2023 est très loin d’avoir été pourri – à ne pas confondre avec 2013, ça ne fait pas très sérieux.
    Été 2023 : +1,9°C.

    Pour illustrer la bascule vous auriez pu donner les indicateurs thermiques du 24 aout et du 26 aout. On passe de +7,5°C/normale à +0,35°C. Autrement dit le fameux samedi était toujours au dessus des normales de saison c’est dire la façon dont nous sommes conditionnés par le changement.

    Quant à citer TF1 cela revient à citer Al Gore à la place du GIEC. Strictement aucun intérêt scientifique, on peut s’en passer.

  6. Bonjour à tous,

    Prendre la météo française du mois d’août pour taper sur TF1 qui dit que « l’année 2023 pourrait s’avérer la plus chaude que la Terre ait jamais connu », et que « l’année 2024 pourrait être encore plus dramatique ». c’est faire une grossière erreur de référentiel. Pour l’instant 2023 se classe troisième année la plus chaude et elle n’est effectivement pas finie.
    https://www.ncei.noaa.gov/access/monitoring/monthly-report/global/202307
    Pour la fréquence des canicules et leur importance, rendez-vous dans 5, 10, 15, 20 ans etc. Hier c’était hier et hier n’est pas demain.

    Ceci dit des aléas climatiques nationaux ne remettent nullement en cause notre responsabilité dans le réchauffement actuel.

    Bonne journée

    • “Ceci dit des aléas climatiques nationaux ne remettent nullement en cause notre responsabilité dans le réchauffement actuel.”

      Accuser l’humanité d’un réchauffement mondial c’est une très grave accusation.

      Le problème est que vous n’avez pas de preuves expérimentales. Vous prenez des hypothèses pour des vérités scientifiques absolues, issues d’une science qui n’est pas une science exacte, bourrée d’incertitudes, d’inconnus, de marges d’erreur énormes, de probabilités. Et les résultats de modèles informatique climatique pour des preuves expérimentales.

      Seriez-vous dans un régression intellectuelle comme beaucoup de nos contemporains ?

      Aussi : pourquoi, si c’est prouvé, que le CO2 de l’activité humaine réchauffe la planète, le GIEC cherche-t-il encore à prouver ? Teste encore… Nous pond-il encore des rapports pour prouver que ça réchauffe ? Pourquoi tant de chercheurs cherchent-ils encore à prouver que c’est le CO2 de l’activité humaine qui réchauffe toute la planète ?

      Si c’est prouvé, c’est prouvé. Pourquoi continuer à chercher à prouver ?

      Imaginez des enquêteurs, prouvant, via les empreintes, l’ADN, des vidéos de surveillances, des témoignages, qu’une personne a bien tué quelqu’un.

      Cette personne est jugée, puis emprisonnée.

      Malgré cela, les enquêteurs cherchent encore à prouver que c’est bien elle qui a tué.

      Cela signifierait :

      1 – Que soit ces enquêteurs sont fous.

      2 – Soit qu’en fait, ça a mal été prouvé, qu’après le jugement il y a encore des doutes, et qu’il faut donc continuer à chercher des preuves.

      3 – Soit que les preuves étaient de fausses preuves, et que la personne a été emprisonnée de manière arbitraire. Que ça a fini par se savoir publiquement grâce à un autre enquêteur. Donc les enquêteurs essayent de prouver encore, inventent de nouvelles preuves, mais petit à petit, ils s’enfoncent de plus en plus dans le mensonge.

      Finalement se sont les enquêteurs qui sont emprisonnés, et le soi-disant criminel est libéré. Dans le meilleur des mondes.

      • Nicolas,
        Quand Eloi parle de “responsabilité” il veut parler de “culpabilité”, évidemment : c’est tout ce discours sous-jacent moralisateur qui relève de l’idéologie régressive que l’on connait (avec le parti qui va avec) qui pollue le discours des réchauffistes : le ver est dans le fruit et il ne peut plus en sortir.
        Le problème est qu’Eloi ne fait pas la différence entre “vérité” et “réalité” : la “réalité”, la chose (res) telle qu’elle est, est inconnaissable, on ne peut qu’y tendre, sans connaître le degré atteint de rapprochement avec cette”réalité”…
        Comme le dit Eloi, les “preuves” on les aura “dans 5, 10, 15, 20 ans” (sic), donc jusque-là, pas de preuves (si tant est que l’on puisse ici parler de “preuves”), pas de justification possible, c’est “open bar” : on ne peut pas faire rentrer le climat dans un tube d’essai pour provoquer une expérience de laboratoire, la climatologie n’est pas une science exacte, n’est pas expérimentale (en plus de toutes les approximations techniques dont vous parlez justement), et laisse donc la porte ouverte à toutes les explications possibles, même et surtout scientifiquement fondées, mais aussi idéologiquement (et politiquement) alimentées, d’où l’emphase et le dogmatisme du discours réchauffiste qui a plus peur de ne pouvoir imposer ses certitudes que du réchauffement proprement dit et d’où le matraquage tous azimuts, et notamment médiatique et politique, auquel on assiste (alors oui, il est important de citer TF1 et France-Info et d’autres médias pour illustrer tout le contexte de la propagande qui ne peut pas manquer d’influer directement sur les recherches, subventions obligent si vous voyez ce que je veux dire).
        C’est fou tout ce que l’on peut faire dire aux chiffres, aux courbes et autres schémas : la preuve est dans le débat actuel, entre les scientifiques des deux camps opposés qui s’envoient analyses et interprétations à la figure.
        Einstein comparait l’explication scientifique à celle d’un mécanisme de montre que l’on essaierait de retrouver sans pouvoir ouvrir le boîtier : on pourrait faire fonctionner une nouvelle montre exactement comme le modèle, mais jamais on ne pourrait savoir si cette “reconstruction” parfaite correspondrait réellement au modèle original… Idem pour le climat.
        Je note tout de même qu’Eloi, qui ne cesse de nous opposer des “sites scientifiques sérieux” avec “relecteurs”, tout le reste étant de la gnognote selon lui (dont le présent site climato-réaliste, bien entendu), nous a donné en exemple de rigueur scientifique l’enseignement dans “les lycées et collèges” (faut le faire) et dernièrement Wikipédia (pour lequel j’ai le plus grand respect, et que je consulte régulièrement comme tout un chacun, mais de là à le faire passer pour un “site scientifique” de référence…) à l’article CO2, dont je suppose qu’il a dû contribuer : me trompé-je ?

        • “Einstein comparait l’explication scientifique à celle d’un mécanisme de montre que l’on essaierait de retrouver sans pouvoir ouvrir le boîtier : on pourrait faire fonctionner une nouvelle montre exactement comme le modèle, mais jamais on ne pourrait savoir si cette “reconstruction” parfaite correspondrait réellement au modèle original… ”

          Excellent.

          Très bon commentaire au passage.

          Aussi, mettez durant un milliard d’années, des équipes de scientifiques qui étudieront un même clou. Au bout d’un milliard d’années d’étude, l’inconnu de ce clou restera infini.

          Un clou.

          Le poète lui sera toujours là pour rappeler l’étrangeté d’une telle chose.

          Et il y aura bien un cinéaste pour en faire un film.

          Les Inconnus – Centrale nucléaire : https://www.youtube.com/watch?v=Rnz1xvblGvQ

        • Monsieur Lucien

          Einstein ne pouvait pas concevoir que l’univers n’était pas immobile d’où l’invention de la constante cosmologique dans son article sur la relativité générale et Einstein croyait contrairement à Bohr aux variables cachées (physique quantique) et il avait tort. C’est Alain Aspect (prix Noble de physique) qui le démontrera.

          Vous dites :”Comme le dit Eloi, les “preuves” on les aura “dans 5, 10, 15, 20 ans”, vous m’avez mal compris, les preuves on les a depuis belle lurette et je défie n’importe qui ici
          de démontrer SCIENTIFIQUEMENT que c’est faux. Dans 5,10,15 etc. ce sera la confirmation que vous êtes dans l’erreur la plus totale, ça a d’ailleurs déjà commencé.

          Oui il y a les sites scientifiques sérieux et les autres, comme il y a les médias sérieux et les autres. Le site des climato”réalistes” n’est pas un site scientifique, c’est un site d’opinion je n’y ai jamais vu un contre argument scientifique répondant à ceux que j’avance.

          A propos du CO2, l’un de vous peut-il me démontrer TOUJOURS SCIENTIFIQUEMENT que j’ai tort et que ce gaz n’est pas un des pilotes du climat (avec le soleil) ?

          Bonne soirée

          • Monsieur Eloi,
            Il y a un point qui vous manque pour être un “scientifique” : c’est l’esprit !
            Vous voyez bien que les théories scientifiques évoluent au gré des découvertes des uns et des autres et en fonction aussi de l’évolution des techniques, puisque la science n’est qu’un “média” parmi d’autres entre nous et le Réel dont je parlais plus haut.
            Qu’en sera-t-il dans un siècle et plus des pauvres instruments que nous utilisons maintenant dans nos investigations sur le climat ? Quelles découvertes vont être faites avec les nouveaux outils de mesure dont vous n’avez aucune idée à présent et qui peuvent révolutionner les théories actuelles ?
            L’inconvénient avec vous (et vos confrères réchauffistes, pas tous néanmoins heureusement) c’est que vous ne prenez aucune distance avec votre discours, vous confondez votre petite vérité à un instant t avec la Réalité, vous collez à votre idée comme la mouche à la vitre, elle qui voulait pourtant atteindre la forêt bien au-delà…
            Vous n’êtes pas scientifique, malgré toute votre “science” qui vous gonfle comme la grenouille de la fable, parce que vous êtes un dogmatique à l’ego surdimensionné et que la recherche n’est pas chez vous un humble pari passionnant (à défaut d’être une aventure) à la recherche d’une vérité -ce qu’elle était chez Einstein, qui restait un contemplatif, comme tous les grands physiciens, et qui fait la seule et vraie grandeur de la science- mais elle est chez vous l’affirmation primaire, pour ne pas dire primitive et donc violente et d’une naïveté finalement désarmante, de “votre vérité” comme d’un absolu.
            Vous utilisez la science à des fins qui ne sont pas scientifiques : vous prétendez lire dans ce que sait Judith Curry, mais l’on peut lire en vous “à livre ouvert” tellement vous êtes simple à déchiffrer !
            Vous êtes un militant qui voulez imposer votre vision à marche forcée, et à coup de décrets autoritaires s’il le fallait, en se camouflant derrière sa “science”.
            Votre emphase est risible, et votre intolérance insupportable, et n’est pas preuve d’intelligence en tout cas.
            Déjà la Bilbe en parlait : “Nolite fieri sicut mulus et equus quibus non est intellectus” : je vous laisse méditer cette sagesse hors du temps (à la différence de la science qui est dans le temps).
            Quand on se permet de donner Wikipédia (qui n’est qu’une encyclopédie, tout à fait respectable au demeurant, de vulgarisation de la science, avec des articles anonymes) pour modèle de site scientifique de référence, on ne vient pas donner des leçons au site des climato-réalistes qui ouvre ses colonnes à tout le monde, à d’éminents savants et à des néophytes, à ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, à ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, dans un souci de confrontation constructive des idées : on n’a que faire ici d’un pape infaillible !
            Vous voyez d’ailleurs que vous n’y êtes pas censuré, à l’inverse de ce qui se passe dans tous les grands médias de (dés)information nationaux envers les réalistes systématiquement ostracisés.
            Je pense que vous illustrez parfaitement le dernier article du site sur l’intolérance de la doxa et sa violence inouïe : je vous comparais à Toinette, qui reste un personnage naïf mais sympathique, je pense que le personnage de Torquemada vous est beaucoup plus ressemblant !
            Salutations distinguées.

          • Tout à l’analyse de la forme excessive et grossière de vos affirmations, et après avoir bien précisé que la science évoluait à partir des découvertes et surtout des erreurs des uns et des autres (dont celles d’Einstein, entre autres : heureux homme qui se trompe), il m’a échappé l’infléchissement notable de vote discours sur le fond : “A propos du CO2, l’un de vous peut-il me démontrer […] que ce gaz n’est pas un des pilotes du climat (avec le soleil) ?”
            Mais je croyais que le CO2 était pour vous l’UNIQUE “pilote du climat” ? et voilà que vous le placez désormais parmi les “autres pilotes” (“un des pilotes”, dites-vous), au côté du “soleil” de surcroît (entre parenthèses tout de même, faudrait pas pousser non plus).
            Mais je pense qu’aucun réaliste ne vous démontrera cela pour la simple et bonne raison que le CO2 est bien considéré par les réalistes comme l’un des “co-pilotes du climat” (à la marge cependant), avec le soleil en pôle-position…
            Donc tout va bien, nous avançons (à distance) dans le même sens, il semblerait : la vérité surgit de la confrontation !

          • Pour ce qui est de la corrélation température /CO2 de l’ère pré industrielle il est une vérité scientifique connue depuis au moins 2 siècles : Une augmentation de la température d’un milieu non fermé entraîne une augmentation du “dégazage” de ce mileu . L’étude des carotes glaciaires qui a prétendûment prouvé qu’ une augmentation de CO2 entrâînait une augmentation de température est basée sur des intervalles de temps pas assez structurés pour déterminer valablement quel phénomène précède l’autre !

    • personnellement je fais un suivi de HadCRUT5 et GISTEMP. La tendance serait à placer 2023 en n°2 voire n°1. Mais attendons.
      Je ne crois pas à l’erreur de différentiel des médias. Je crois à un biais (en l’occurrence une tromperie) organisée par eux ou leurs sources:faire passer le rang du monde pour la France en 2023 et faire passer celui de la France pour le monde en 2022 (respectivement 5ème ou 6ème pour l’OMM) n’est pas une erreur mais un choix délibéré.
      Nous pouvons vérifier que les interpolations GISTEMP et HadCRUT 5 montrent un palier légèrement descendant des températures (qui se redressera en 2023). J’ai pu vérifier au printemps 2023 que le vice-titulaire français du prix Nobel de la paix 2007 annonçait aux sociétaire d’une grande banque l’accélération des températures à partir d’un graphique OMM arrêté à 2020. Il est clair qu’avec les valeurs 2021 et 2022, ce serait moins facile.

    • en tout cas s’ils ont dit que 2024 pourrait être pire, ils auraient pu éviter de dire ce genre d’âneries qui n’est tout de même pas innocente
      d’ailleurs comme vous dites hier c’était hier et demain, mieux vaut se dispenser de faire des prévisions
      c’est d’ailleurs semble t il ce que fait le GIEC imprudemment à coups de “modèles” douteux
      je n’ai pas de compétences précises techniquement parlant sur la climatologie, par contre sur l’abus des modélisations dans tous les domaines, comme on l’a vu avec le problème sanitaire, ne peut que développer la suspicion, surtout que le GIEC n’est pas un organisme neutre

  7. Cyril,
    Vous n’avez pas dû lire le commentaire très instructif de “Jack” ci-dessus, qui vous a répondu avant que vous n’écriviez (28 août à 22h 25), mais lisez-vous ce qui ne va pas dans votre sens ?
    Bon, sinon on serait passé actuellement en quelques jours à 10° en dessous des moyennes saissonnières (dixit la Météo nationale), donc tout va très bien…
    Ah, j’oubliais cette “information” édifiante sur France-Infox ce matin : quand on est au-dessus des moyennes de saison, cela relève du “climat”, quand on est au-dessous, c’est de la “météo”, c’est même “scientifique” parait-il, donc, inutile de discuter, tout le monde au lit et le petit doigt sur la couture du pantalon “fissa” !
    Ca me rappelle certains prédicateurs du temps jadis brandissant la croix : “Convertissez-vous vous dis-je ! Convertissez-vous, avant que l’Enfer ne vous dévore !”
    C’est ce qu’on appelle du verrouillage de la communication : beaucoup mieux qu’au Loto, à tous les coups tu gagnes !
    Je vous dis, un vrai “culbuto” cette “science climato-comique” !

    • @Lucien: Bonjour Lucien. Merci de m’expliquer le rapport entre le commentaire de Jack et le mien.
      Pour information on compare les températures avec la normale de 1981-2010. Que l’urbanisation ne soit pas la même entre 1947 et aujourd’hui je suis d’accord. Que l’on puisse prétendre que les températures ne soient pas comparables avec la période 81-2010 me semble bien plus fallacieux.
      Ensuite je vous invite à ne pas vous arrêter au commentaire de Jack et à l’ICU mais à étudier plus généralement les publications sur l’homogénéisation des données qui n’a pas attendu aujourd’hui pour faire l’objet d’un certain intérêt. Je ne vous apprendrai rien par exemple en vous disant que l’effet de l’ICU est quasiment nul au pic de chaleur lorsque sont mesurés les records de températures, autrement dit si l’ICU a un impact sur les températures nocturnes et donc les valeurs moyennes, il n’en a pas sur les records de température.
      Vaste sujet qui mérite plus que deux lignes sur un site internet.

      • Cyril31,
        “l’ICU est quasiment nul au pic de chaleur lorsque sont mesurés les records de températures”

        Il faudrait en informer les urbanistes qui plantent des arbres en ville pour amener du frais aux heures les plus chaudes.

        L’ICU n’est pas un concept adéquat pour juger de la représentativité des mesures de températures. Il faudrait plutôt considérer l’ensemble des perturbations anthropiques sur les mesures. Et là, vous verriez que les maximums sont autant sinon plus affectés que les minimums.

        • @Phi.
          Au hasard
          -https://www.apc-paris.com/system/files/file_fields/2015/07/28/icu-part1-web-2014.pdf.
          Contrairement aux idées reçues, l’effet d’ICU est bien plus marqué la nuit […]Cet écart
          diminue au lever du soleil pour être minimum dans le milieu de l’après-midi. Il peut même s’annuler en journée.
          -https://www.apur.org/fr/nos-travaux/ilots-chaleur-urbains-paris-cahier-1
          page6 : Aux heures les plus chaudes de la journée, l’ICU est quasiment absent. En période de fortes chaleurs, il n’existe quasiment pas de différence de température, en journée, entre les zones urbaines et rurales.
          Il y en a une quantité d’autres.

          Le propre de l’ilot de chaleur urbaine c’est de favoriser le stockage de chaleur la journée et de la restituer plus lentement la nuit en particulier en période anticyclonique et parce que les formes urbaines ne permettent pas une évacuation de cet air par convection. L’impact sur la température maximale en cours d’après midi est donc infime et c’est en particulier le nombre de nuits tropicales qui est un marqueur de l’ICU.

          “Il faudrait en informer les urbanistes qui plantent des arbres en ville pour amener du frais aux heures les plus chaudes.” Vous êtes urbaniste ? Vous avez compilé les études académiques qui montrent que l’on ne sait pas quantifier de manière précise l’impact des espaces verts. Quelle quantité ? quelle organisation dans la ville ? Et un arbre sec a-t-il le moindre intérêt d’un point de vue évapotranspiration donc comment on assure leur apport en eau régulier ? Ce n’est pas parce que tout le monde se jette sur une idée qu’elle est la plus efficace. La plantation d’arbre compte mais la densité urbaine ainsi que les matériaux comptent autant si ce n’est plus. Les impacts des points d’eau et des espaces verts sont très localisés (on estime à 100m grand maximum l’impact d’un arbre). Sauf à avoir les pieds dans l’eau et vivre dans une forêt, même les espaces ruraux beaucoup plus agricoles et moins boisés qu’autrefois n’offrent pas une réponse fondamentale par rapport aux zones urbanisées.

          “Et là, vous verriez que les maximums sont autant sinon plus affectés que les minimums.” Et sinon vous auriez un peu plus de matière pour soutenir votre théorie que des phrases toutes faites ?

          • Cyril31,
            Tout le monde a expérimenté le renforcement des pics de chaleur dans les zones drainées. En pleine journée d’été ensoleillée, on ne s’attarde pas sur les parkings surchauffés mais on recherche les zones de verdure plus fraîches. L’effet est donc bien connu et son évaluation ne pose pas de problème particulier. Sous nos latitudes, les zones urbaines ont un déficit d’évaporation moyen d’environ 30 W/m2 et ce déficit est bien plus important dans les pics de chaleur.

            Pour ce qui est d’un supposé effet inertiel renforcé en milieu urbain, s’il joue un rôle, il ne peut qu’être faible. L’inertie provoque un déphasage et une réduction de l’amplitude mais n’a pas d’effet sur les moyennes journalières. Si les minimums augmentent, les maximums diminuent d’autant.

            Vos conceptions incohérentes sont dues à un problème de mesures. Les maximums diurnes ont en général lieu dans des situations d’advection locales alors que les minimums nocturnes le sont dans des situations de subsidence. Il en découle que la portée horizontale des perturbations anthropiques diurnes est plus faible. L’environnement proche des stations rurales et urbaines étant globalement comparable, il est logique que les maximums mesurés différent peu entre ces deux types de stations. Toutes deux sont perturbées par les drainages et surestiment les températures diurnes de surface. Quant aux minimums, ils sont essentiellement affectés par la consommation d’énergie.

          • @Phi : “L’effet est donc bien connu et son évaluation ne pose pas de problème particulier.”
            Je vous invite à partager vos connaissances avec le Cerema et météofrance. Vous avez des compétences qu’ils n’ont pas.
            Trêve de plaisanterie, entre une impression au doigt mouillé et une connaissance précise de l’impact d’une re densification des zones arborées en ville il y a un pas que vous franchissez allègrement mais que les chercheurs, plus modestes, n’ont pas franchi, eux.

            “Pour ce qui est d’un supposé effet inertiel renforcé en milieu urbain, s’il joue un rôle, il ne peut qu’être faible”
            Il ne peut rien du tout. C’est au contraire un des principaux moteur de l’ICU. Si vous niez ce rôle majeur au mépris de toutes les évidences et des publications sur le sujet autant arrêter là.
            C’est ce déphasage qui explique que la température ne baisse pas la nuit d’où le fait que l’ICU est un phénomène quasi exclusivement nocturne.
            “Si les minimums augmentent, les maximums diminuent d’autant.” Si la capacité thermique des matériaux en ville excédait la quantité d’énergie reçue la journée certainement. Sauf que c’est le cas uniquement en tout début de journée avec une température légèrement moindre en début de matinée en zone urbaine mais ça dure peu de temps. Cette inertie n’a aucun effet positif et un fort effet négatif la nuit.

            Mes conceptions sont totalement cohérentes c’est plutôt votre entêtement à vouloir avoir raison au mépris de la réalité qui est incompréhensible. Quant à la fin c’est du grand art. Alors comme ça l’environnement proche des stations rurales et urbaines sont comparables ? C’est plutôt amusant parce que pour nombre de réalistes que j’ai pu lire, c’est l’urbanisation galopante qui remet en question la doxa du réchauffement climatique.

            “Quant aux minimums, ils sont essentiellement affectés par la consommation d’énergie.” Là j’ai besoin d’une explication parce que ça ne veut strictement rien dire.

          • Cyril31,
            Si vous souhaitez vraiment discuter constructivement, évitez les arguments d’autorité qui n’ont aucune validité dans une science politisée comme celle du climat. Le refroidissement de la surface par évaporation peut effectivement être mis en évidence au doigt mouillé (!) mais il est aussi quantifié par vos autorités, ce serait environ la moitié du flux thermique montant.

            Le renforcement inertiel ne peut pas être à l’origine de l’ICU. Ce n’est pas parce que cette idiotie est ânonnée par beaucoup de climatologues que cela en devient une vérité. L’inertie n’a pas d’effet sur la moyenne des températures journalières, c’est un principe thermodynamique de base : conservation de l’énergie. L’inertie ne peut pas faire augmenter la température minimale sans faire diminuer la température maximale dans les mêmes proportions. Or, ce que vous écrivez :
            “Cette inertie n’a aucun effet positif et un fort effet négatif la nuit.”
            Est une absurdité.

            Vous écrivez encore :
            “Alors comme ça l’environnement proche des stations rurales et urbaines sont comparables ? C’est plutôt amusant parce que pour nombre de réalistes que j’ai pu lire, c’est l’urbanisation galopante qui remet en question la doxa du réchauffement climatique.”

            L’un n’empêche pas l’autre, c’est ce que j’essaye justement de vous expliquer.

            Pour ce qui est des minimums, la production de chaleur par la consommation énergétique se situe entre 10 et 20 W/m2 rapportée aux surfaces urbanisées. Comme cette production n’est pas complètement en phase avec le cycle diurne, la part nocturne a un impact important car sans concurrence.

            Ce sera un plaisir de lire de votre part des arguments tenant compte des observations et compatibles avec les lois de la physique.

          • @Phi : “évitez les arguments d’autorité”
            “Ce n’est pas parce que cette idiotie est ânonnée par beaucoup de climatologues que cela en devient une vérité”

            Je vous laisse à vos certitudes. Bonne continuation

          • Cyril31,
            Quelle conclusion extraordinaire !
            Je vous démontre que votre conception de l’ICU est incohérente avec la thermodynamique et vous demande d’argumenter rationnellement.
            Vous nous faites un cas typique de projection!

  8. Bonjour,
    Il est souvent fait référence ici aux ouvrages d’E. Le Roy Ladurie, une mine sur l’histoire du climat par le passé.
    Et voilà qu’il dit (qu’on lui fait dire ?), que tout ce qu’il a relevé lors de ses recherches, ne serait plus valide dans la période actuelle, étant donné que le réchauffement climatique de notre époque est anthropique : “”Il y a une histoire du climat avant et après le réchauffement climatique”
    https://www.culture.gouv.fr/Actualites/E.-Le-Roy-Ladurie-Il-y-a-une-histoire-du-climat-avant-et-apres-le-rechauffement-climatique
    Peut-être était-il important de rallier cette imminente figure du côté des catastrophistes climatiques…
    Petite déception quand même…

  9. Bonjour,
    Ci-après, le courrier (ici pour La Croix l’hebdo) que j’ai envoyé à différents médias (je suis journaliste à Bayard Service). Je n’ai jamais eu une réponse !

    Le numéro 196 de La Croix l’hebdo, avec en couverture « Le climat change et ça se voit », me fait réagir car il ne fait que relayer les informations dictées par les Etats et le Giec, qui n’a rien de scientifique.
    Je vous invite à lire « Sapiens et le climat », d’Olivier Postel-Vinay, qui retrace le climat depuis la création de la Terre.
    La doxa climatique cherche à faire peur en prédisant un avenir chaud, mais si elle lisait ce livre, elle verrait que le passé était pire. Nous vivons actuellement une époque relativement stable et il n’y a aucun alarmisme à avoir. Nous sommes simplement plus nombreux, il est logique qu’un ouragan qui sévissait au Moyen Age touchait une minorité de personnes contre des milliers aujourd’hui.
    Vers l’an mille, Leif Erikson, un Islandais, a découvert un territoire au Canada où ils ont fait pousser de la vigne, appelé Vinland. Ce serait bien impossible aujourd’hui.
    Outre les arbres qui donnent plein d’indications avec leurs cernes, on peut aussi faire « parler » un caillou suivant le rayonnement qu’il a reçu.
    On ferait mieux de rassurer les gens en expliquant objectivement plutôt que de brandir en permanence le spectre de la peur. On ne construit rien avec.
    Si les médias annonçaient que le réchauffement climatique (que je ne nie absolument pas) est naturel et suit un cycle, ce serait honnête ; mais pour faire passer des lois, il faut faire peur.
    Autre hypocrisie étatique, à propos de la sécheresse et du manque d’eau que vous évoquez.
    Je ne sais pas quelles sont les réserves (comme pour le pétrole, on entretient le doute afin de spéculer), mais si on manque à ce point d’eau, en interdisant de l’utiliser dans certains cas, pourquoi la France veut-elle se mettre à extraire du lithium pour les batteries des voitures électriques ?
    Elle va dire que c’est pour se démarquer de la Chine, ce qui est louable, mais elle ne dit pas les milliers de litres d’eau qu’il faut pour extraire le lithium. Tout est économique et l’Etat sait très bien qu’il y a assez d’eau pour le lithium. Cela ouvre un autre chapitre de l’hypocrisie de la voiture électrique, qui tourne au charbon et n’a rien d’écologique. Mais c’est un autre débat.
    Je termine par cette question : pourquoi seuls les partisans du réchauffement climatique anthropique (RCA) sont-ils invités par les médias ?
    Pourquoi refusent-ils de débattre avec ceux qui prônent un réchauffement naturel ?
    Pour avancer, la science doit échanger ses données, comparer et valider les faits ; or tout va dans le sens du RCA. C’est acté, point.
    J’espère qu’un jour les médias français se rendront compte que tout n’est que manipulation à des fins économiques, pour que les Etats riches gardent la mainmise sur les Etats en développement. Mais on n’est plus dans un monde monopolisé par l’Occident et les USA.

    • ” Autre hypocrisie étatique, à propos de la sécheresse et du manque d’eau que vous évoquez.”

      Il y a largement assez d’eau en France pour tout le monde. Et une très mauvaise gestion.

      Avec des gens qui empêchent des solutions d’être appliquées.

      La sécheresse n’est pas une fatalité.

      Toute cette eau de pluie, toute les eaux usagée pas recyclée, toute cette eau qui se déverse dans la mer.

      “La France recycle 0,6 % de l’eau du réseau. Contre 91 % en Israël ou 14 % en Italie. ” – Les Echos

      “L’état des réserves en eau en France est très rassurant : le pays dispose d’une ressource en eau disponible de 193 milliards de m3 par an alors que les besoins en eau du pays s’élèvent à 32 milliards de m3 an.” – Centre d’information sur l’eau.

      • Merci, Nicolas, pour ces précisions.
        Il est certain que la logique se heurte aux informations alarmistes.
        J’ai fait du planeur en Savoie et j’ai été étonné de voir le nombre de piscines depuis le ciel !
        Et que penser de toutes ces stations pour laver sa voiture…
        Pendant ce temps, on nous demande de moins nous laver.
        Le printemps 2023 en Savoie a été très arrosé, mais les médias continuaient à évoquer la sécheresse.

        • Il y a assez d’eau en France pour toutes les piscines et pour laver toute les voitures.

          Une eau de piscine bien géré peut durer des mois. Et réalimentée par de l’eau de pluie. Ou des eaux recyclées.

    • Bonjour monsieur Poncet,

      vous dites :”Si les médias annonçaient que le réchauffement climatique (que je ne nie absolument pas) est naturel et suit un cycle, ce serait honnête.” De quel cycle parlez vous et pouvez vous svp me démontrer son existence ? De manière scientifique bien entendu.

      Cordialement

      • votre ton pseudo professoral est insupportable, comme l’est ceux qui continuent à parler au nom de la “science” au bout de 3 ans de politique sanitaire dévastatrice, frauduleuse, élaborée en grande partie à partir de modèles pseudo mathématiques appliqués à l’épidémiologie
        vos discours arrogants que vous prétendez comme étant la voix de la science sont contestés par des personnes qui ont des arguments qui pour un profane comme moi en la matière sont largement aussi convaincants ( voire plus vu ma méfiance pour le GIEC composés de gens plus que sujets à caution)
        alors pour moi, le vrai sujet est :
        quand va t on admettre que les voix dissidentes (minoritaires certes, et on sait pourquoi elles le sont, car le consensus qui n’a rien de scientifique mais celui des lâches) puissent s’exprimer loyalement sur des médias grand public et que celui-ci ait droit à une information équilibrée sur un sujet suffisamment complexe pour que les certitudes que vous agitez invariablement de façon toxique malgré vos sirupeuses ” cordiales salutation et bonne journée) puissent être modérées ?
        Vous êtes peut-être sincère dans vos convictions, mais il y a aussi des activistes qui ne sont que des missionnaires pour vendre un produit plutôt frelaté à la texture qui se veut scientifique ,mais avec une arrière pensée loin du but présenté ,à savoir protéger le bon peuple des caprices climatiques pour mieux l’asservir et le culpabiliser

      • “De quel cycle parlez vous ?” Et bien j’imagine du même cycle auquel vous faisiez référence lorsque vous niez, en commentaire d’un article paru il y a une dizaine de jour sur ce même site, l’influence que pouvait avoir les variations de l’activité solaire sur le climat.
        Pour rappel : “c’est le CO2 qui pilote le climat (et Curry le sait parfaitement) les variations de l’activité solaire sont trop faibles pour avoir une influence notable (0.10° par cycle)”.

        Autre question Eloi ?

        • j’ai effectivement relevé ce paragraphe ELOI 22/8/16H54
          alors maintenant je demande perfidement ” de quel cycle s’agit-il? s’il existe montrez-moi son existence… de manière SCIENTIFIQUE bien entendu
          bien entendu ELOI, avec vous il faut fourbir des armes scientifiques pour se mettre à votre niveau!
          Mais de plus cette phrase récupérée ici, mentionne de façon péremptoire que le CO2 “pilote le climat”,le soleil relégué au rang de vulgaire accessoire… soit!
          Mais le même ELOI, à moins qu’ un imposteur se substitue à lui et lui joue des tours pendables écrit ici même le 30/8/20H49:
          A propos du CO2, l’un de vous peut-il me démontrer TOUJOURS SCIENTIFIQUEMENT que j’ai tort et que ce gaz n’est pas un des pilotes du climat (avec le soleil) ?
          Le CO2 n’est plus qu’UN des pilotes et que le soleil y retrouve sa place de co-pilote
          Alors moi qui suis profane en la matière, mais en tant que scientifique dans une discipline où on ne peut pas raconter n’importe quoi sans être démasqué illico, je suis perdu, je n’y comprends plus rien ;pitié qui PILOTE le climat ??
          comme vous concédez qu’il y a un copilote j’aimerais une évaluation-SCIENTIFIQUE- bien entendu de l’influence respectives de ces deux partenaires.
          En toute humilité, j’ai bien du mal à croire que dans cette affaire climatique, tout se résumerait à simplement 2 paramètres; les physiciens ont cette fâcheuse tendance lors qu’il s’agit de traiter de phénomènes complexes à négliger des paramètres afin de ramener les équations sous-jacentes à un niveau raisonnable de résolubilité; mais quand en plus LE paramètre essentiel retenu est utilisé à des fins non scientifiques, on est vraiment en droit de douter s’il s’agit encore de science.

          • Et bien à vrai dire Gillot, Eloi a récemment inclut un 3ème paramètre dans l’équation, à savoir le volcanisme, tout en réaffirmant bien entendu que selon lui le CO² pilotait bel et bien le climat (avis qu’il s’est forgé rappelons-le, pour ceux qui ne seraient pas tout à fait au courant, suite à la lecture de “dizaines de milliers d’études” sur le sujet).

            Quoi sceptique, vous ne me croyez pas ? Et bien dans ce cas je vous invite à aller lire le fil de discussion de l’article intitulé “état du climat de l’été 2023”. Ça mérite le détour !

    • Monsieur Poncet,

      J’oubliais ceci; vous avez dit :”Vers l’an mille, Leif Erikson, un Islandais, a découvert un territoire au Canada où ils ont fait pousser de la vigne, appelé Vinland. Ce serait bien impossible aujourd’hui.” Je suis désolé de vous dire que vous êtes dans l’erreur la plus totale car les vikings n’ont jamais fait pousser de vigne au Vinland, Ce nom vient de la profusion de la vigne des rivages (vitis riparia), plante qui n’a strictement rien à voir avec la vigne produisant du raisin.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Vigne_des_rivages

      Bonne journée.

      • Le père de Leif Erikson , à savoir Erik le Rouge a fondé la première colonie humaine sur une île -continent qu’il a baptisée Groenland soit littéralement “le pays vert” !

      • Ceci dit, Il est possible de faire du vin avec de la vigne des rivages.

        “Dans le passé, cette vigne a permis à plusieurs gens de fabriquer un vin artisanal en fournissant son raisin sauvage à chaque automne et, de préférence, assez tard en saison, soit après une première gelée sur ledit fruit; croyez-moi, certains en produisaient plus que moins afin de ne pas en manquer pendant l’hiver! Ce raisin peut être aussi manger tel quel, mais il a une saveur un peu surette.”

        Également : Le vitis riparia : une vigne sauvage qui n’a pas peur de l’hiver / https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/751147/vin-raisin-vendange-riparia-centre-du-quebec-st-wenceslas

  10. “Il n’est pas question de nier l’existence du réchauffement climatique. Nous sommes même prêts à admettre qu’en période de réchauffement, les vagues de chaleur augmentent en fréquence et en intensité.”

    Nous voilà rassurés !
    Peut être que d’ici 5 à 10 ans vous arriverez à comprendre la responsabilité des activités humaines dans ce réchauffement climatique, mais j’ai peur d’être un peu trop optimiste…

      • Et bien c’est à dire que…
        Vous n’allez sans doute pas nier que plusieurs articles publiés sur ce site remettent en doute (au moins implicitement) la réalité du réchauffement de notre planète ? Et que tous nient les effets de nos activités humaines ?

        J’ai lu quelques uns de vos commentaires sur cet article, et comme vous le dites vous même, vous êtes un profane quant aux sciences du climat. Comme vous, je ne suis pas moi même un expert de ces sujets, j’ai donc tendance à écouter ceux dont justement c’est le métier.
        L’écrasante majorité des experts s’accordent sur les cause et les effets des phénomènes dont nous parlons ici, et ces conclusions vont à l’encontre de la ligne éditoriale de ce site.

        Tout simplement.

        • il ne s’agit pas de nier un réchauffement en cette période actuelle; il s’agit d’en expliquer les causes, je dis bien “LES” car à entendre la propagande il n’y en aurait qu’une seule, les autres étant considérées comme négligeables.
          Et quand bien même le CO2 aurait-il ce rôle de “pilote du climat” comme l’affirme le professoral ELOI, l’affirmation du rôle déterminant de l’activité humaine dans cette affaire, est un sujet qui mérite une analyse autrement plus sérieuse que ce qui est affiché comme certitude, laquelle se justifierait pas un “consensus scientifique” auquel vous-même vous accrochez.
          je reconnais que c’est rassurant de se fier à la voix majoritaire, l’espèce humaine est particulièrement moutonnière.
          mais quand on invoque un consensus “scientifique”, le scientifique que je suis crie très vite casse-cou; car la science ne se bâtit pas de cette façon.
          Il y a des scientifiques, une minorité certes, qui a des arguments qu’on ne peut pas balayer d’un revers de main et qui se soit privée d’interventions dans le domaine public pour faire entendre sa voix.
          Quant à la majorité, qui ne dit mot consent effectivement; le financement de la recherche se fait sur la base de ceux qui suivent la norme et c’est plus que jamais de mise; je sais de quoi je parle.
          Ce site n’est qu’un reflet parmi d’autres du désir de faire entendre une voix dissidente, et bien que je profane, je ne trouve rien d’aberrant dans ce qu’ils produisent.
          Relisez l’article sur ” ce que devient la science” où on voit que les revues scientifiques sont entre les mains de personnes non scientifiques, et que cela conduit à éliminer des articles pourtant acceptés au départ après relecture par les pairs, parce que les conclusions ne plaisent pas en haut lieu.
          Tout ça n’est pas très scientifique, libre à vous de vous recroqueviller, avec un ton de mépris dont on se passerait bien, sur le “consensus scientifique”.
          Comme je l’écris dans d’autres messages ici, la folie sanitaire , son traitement à coup de modèles pseudo mathématiques foireux et l’interdiction de débat ,renforce ma suspicion quant à la validité de la déferlante médiatique climatique.

        • “Vous n’allez sans doute pas nier que plusieurs articles publiés sur ce site remettent en doute (au moins implicitement) la réalité du réchauffement de notre planète ”

          C’est faux. Vous mentez. Personnes ici ne remet en question qu’il y a un réchauffement.

          “L’écrasante majorité des experts s’accordent sur les cause et les effets des phénomènes dont nous parlons ici, et ces conclusions vont à l’encontre de la ligne éditoriale de ce site.”

          C’est faux.

          L’écrasante majorité des experts mondiaux travaillant à comprendre les climats n’affirment pas : “c’est le CO2 de l’activité humaine qui est le principal responsable d’un réchauffement climatique.”

          L’écrasante majorité des études faites par ces experts ne concluent pas : “C’est donc le CO2 de l’activité humaine qui est le principal responsable d’un réchauffement climatique.”

          Vous êtes déconnecté de la réalité et tentez de faire croire qu’il n’y aurait pas controverse.

          Il y a bien mouvement des idées et de la pensée scientifique concernant toutes ces questions.

          Il y a bien un mouvement tentant d’imposer une seule et unique vision, là où il y a controverse.

    • Et peut-être qu’un jour vous comprendrez que rien ne prouve à ce jour que le CO2 de l’activité humaine réchauffe toute la planète et a pris le dessus sur tous les autres phénomènes, d’ordres terrestres et cosmique.

      Comme l’affirme le dernier rapports de synthèse du rapport AR6 du GIEC. Que depuis 1850, c’est quasi, quasi seulement le CO2 de l’activité humaine qui réchauffe la planète.

      C’est une aberration pseudoscientifique totale.

      Vous prenez des hypothèses pour des vérités scientifiques absolues, et les résultats des modèles informatiques climatiques pour des preuves expérimentales.

      C’est délirant, vous êtes sorti de la logique scientifique la plus élémentaire, et êtes dans une croyance irrationnelle. Vous êtes déconnecté de la réalité physico-chimique.

      Les modèles ne décrivent pas LA réalité climatique, pour la simple et bonne raison que cette réalité est bourrée d’inconnus, avec des interactions mal comprises, voire pas comprises du tout. Avec des phénomènes terrestres et cosmiques mal compris, voire pas compris du tout.

      Vous êtes un demeuré, purement et simplement.

      Et complice de criminels. Il est, en effet, criminel de semer la panique au sein de la population avec des hypothèses et tout un ensemble de choses n’ayant pas été prouvés expérimentalement.

      Des jeunes aujourd’hui souffrent d’éco-anxiété, ont de vrais angoisses à cause de tout cela. C’est criminel que de laisser faire ça.

      Il y a également un endoctrinement de la jeunesse. C’est criminel.

      Il y a également une corruption idéologique qui s’est foutue dans ces histoires. C’est criminel.

      Voilà ce que déclarait en 2015 lors d’une conférence sur le climat et l’environnement, Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) entre 2010 et 2016 :

      « C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que nous nous fixons pour tâche de changer intentionnellement, dans un délai défini, le modèle de développement économique qui prévaut depuis au moins 150 ans, depuis la révolution industrielle. … Il s’agit probablement de la tâche la plus difficile que nous nous sommes jamais donnée : transformer intentionnellement le modèle de développement économique pour la première fois dans l’histoire de l’humanité. »

      C’est délirant, surtout quand on sait que c’est dans les pays libéraux-capitalistes qu’il y a le plus de moyens mis en œuvre pour la préservation de l’environnement.

      Vous êtes sur un champ de bataille et plus le temps passe, plus vous perdez la bataille.

      Si vous croyez que les pays où des gens meurent encore de ne pas avoir d’électricité vont accepter la grande planification voulue par des demeurés de votre espèce. Planification ne pouvant qu’engendrer un désastre de grande ampleur.

      Vous êtes un crétin.

      • Monsieur Carras

        Vous avez écrit :”Et peut-être qu’un jour vous comprendrez que rien ne prouve à ce jour que le CO2 de l’activité humaine réchauffe toute la planète et a pris le dessus sur tous les autres phénomènes, d’ordres terrestres et cosmique.” Aucun scientifique compétent en la matière n’a affirmé ce genre de choses pour une bonne raison c’est que le CO2 ne chauffe pas car ce n’est en aucune manière une source d’énergie. Que vous soyez capable d’écrire ceci démontre de façon formelle que vous ne comprenez rien à la machine climatique. Insulter les gens, c’est tout ce que vous avez faire. Apprenez les bases de la physique avant de dire quoi que ce soit,

        Je n’ai que trop perdu de temps avec vous, vous n’êtes pas digne qu’on débatte avec vous.

        • Eloi, c’est vous qui prenez ici régulièrement les gens pour des imbéciles et de haut. Et vous m’avez déjà pris pour un con. Et dernièrement sur le Blog de Monsieur Benoït Rittaud.

          Je n’ai pas a être sympathique avec des types de votre espèce aux faux airs sympathique. Vous êtes sournois.

          Et ce Nestor qui également ici m’a déjà pris pour un con, ouvertement.

          Vous cherchez, vous trouvez.

        • “Aucun scientifique compétent en la matière n’a affirmé ce genre de choses pour une bonne raison c’est que le CO2 ne chauffe pas car ce n’est en aucune manière une source d’énergie.”

          A un impact sur le réchauffement… Vous avez très bien compris.

          Le dernier rapport de synthèse du rapport AR6 du GIEC, affirme bien que la cause principal du réchauffement depuis 1850 est le CO2 der l’activité humaine.

          Et vous même avez écrit sur ce site que c’était le CO2 qui pilotait le climat…

          Je pourrais vous répondre que le CO2 ne pilote pas…

          Mais j’ai bien saisi ce que vous vouliez dire.

          Et non, ça n’est pas le CO2 qui “pilote” le climat. Ça; c’est une hypothèse.

        • Et c’est vraiment me prendre pour un imbécile Eloi, que d’insinuer que je ne saurais pas que la molécule de CO2 n’est pas un radiateur… Après tout ce que j’ai posté en lien avec la physique quantique, moléculaire, et dont vous avez pris connaissance. Que cela soit ici ou sur le blog de Monsieur Benoït Rittaud.

          Donc quand j’écris “réchauffer toute la planète”, cela veut bien dire : ayant un impact sur le réchauffement de la planète.

          Mais vous aimez bien rabaisser les gens et les prendre de très haut, et j’y vois une forme de perversité.

          Comme c’est sournois que de poster mon CV d’artiste dans un commentaire, CV qui vous a amené à la conclusion qu’un artiste, créateur, ne pouvait pas avoir assez de connaissance pour pouvoir parler de tout cela.

          Accompagné de ces mots : “Vos connaissances sur l’atmosphère et l’effet de serre sont égales à zéro, mais comme je suis un brave gars, je vais vous permettre de combler cette lacune (si vous êtes capable de comprendre)”

          Ça en dit long sur votre état d’esprit.

          La différence entre vous et moi, c’est que je ne prends pas une hypothèse pour une vérité scientifique absolue, ni les résultats des modèles informatiques pour des preuves expérimentales décrivant LA réalité climatique.

          Avec vous, plus de doute, je vous cite : “C’est le CO2 qui pilote le climat”.

          Malgré tous les inconnus.

          Tout le reste n’ayant qu’un impact minime.

          Vos mots : « L’activité solaire n’a qu’un impact mineur sur les températures »

        • Monsieur Eloi,
          Toujours aussi « collé » au mot et au discours de manière générale, à ce que je vois : vous êtes un vrai sophiste, une sorte de Cratyle ou d’Antisthène pour lesquels le langage était la chose-même !
          Quand Nicolas parle du « CO2 qui réchauffe », il utilise une image de rhétorique : le CO2 stricto sensu ne réchauffe pas mais emmagasine la chaleur (le rayonnement infra-rouge solaire) et la rediffuse vers la terre. Nicolas utilise une métonymie, procédé par lequel le contenu (ici la chaleur) est désigné par le contenant (ici le CO2).
          Le mot vise un sens (vous savez, le « signifiant » et le « signifié », dénoté ou connoté), il est utilisé avec une intention, et l’interlocuteur normalement constitué, qui est de bonne foi dira-t-on et n’a pas l’esprit trop obtus, doit saisir ce sens naturellement, sauf à tout prendre au pied de la lettre et au premier degré comme vous le faites, ou à être d’insigne mauvaise foi : il y a une distance entre le « mot » et la « chose » prise à l’état brut, qui est la « signification » visée par l’intention du locuteur…
          Rassurez-vous, si je vous dis que « je bois un verre »… je ne bois pas le verre, s’il faut aller jusqu’à ce degré de précision avec vous !
          Si je disais que la lune éclairait la terre la nuit, vous m’opposeriez que la lune n’est pas une « source de lumière » par soi mais reflète la lumière solaire, et qu’il faudrait dire en toute rigueur : « la lumière solaire se reflète sur la lune qui éclaire la terre » ! Bonjour la poésie ! Et cela ne rajouterait d’ailleurs rien à la rigueur du langage, même dans son usage scientifique : la lune éclaire bien la terre la nuit !
          Et vous-même avez utilisé une métaphore quand vous avez écrit que « le CO2 était l’un des pilotes du climat » : le pilote d’un climat qui se réchauffe « conduit » le réchauffement (pour filer la métaphore) et peut donc être considéré comme l’une des causes du réchauffement, sauf à dire tout et son contraire.
          Vous connaissez cet étrange tableau de Magritte montrant une pipe et sous-titré : « Ceci n’est pas une pipe » ! Sans doute l’aura-t-il composé à l’intention de spectateurs qui, comme vous, prennent tout au pied de la lettre, afin de les aider à se distancier du mot (et de l’image) : le mot (comme l’image) n’est pas la chose, mais l’indique…
          Certes le langage scientifique n’est pas le langage poétique et doit se méfier grandement de l’homonymie (à un mot, il n’attache qu’une seule signification), et cependant il utilise amplement, à sa façon, les figures de rhétorique, comme vous l’avez fait vous-même spontanément, et c’est normal puisque l’on baigne dans le langage, et que si la climatologie a tout juste soixante-dix ans, la rhétorique en a deux mille cinq cents…
          Ludwig Wittgenstein, élève de Russell, s’il a l’heur d’être compté par vous au nombre des savants (pas sûr cependant), disait (dans l’esprit) que tout était « jeu de langage » et que si les hommes arrivaient un jour à s’entendre sur le sens des mots il n’y aurait plus aucun débat : peut-être que tous ces échanges plus ou moins passionnés sur le présent site ont, pour une part au moins, un rapport avec la rhétorique tout autant qu’avec la climatologie.
          Salutations.

          • Lucien, bonjour.

            Votre commentaire a mis une idée dans ma tête.

            Les gens qui disent que la Terre est ronde, se moquent des gens qui disent que la Terre est plate.

            Mais en fait elle n’est pas ronde, elle est oblate.

            Est-ce que je me trompe en disant, qu’en fait, elle est par là, plus plate que ronde ?

            🙂

      • Je sais bien que convaincre est difficile mais répondre à l’ironie par l’insulte ce n’est peut-être pas la meilleure façon d’y arriver non ?
        D’autant que “demeuré”, “crétin” c’est pas scientifiquement démontrable…
        Je suis lecteur régulier de ce site, j’y trouve beaucoup d’informations et je souhaiterais que les échanges restent courtois et respectueux.

        • “Je sais bien que convaincre est difficile mais répondre à l’ironie par l’insulte”

          Nestor et Eloi prennent ici régulièrement les gens ouvertement pour des cons.

          Vous confondez humour, ironie, avec moquerie et sournoiserie.

          Je n’ai pas a être sympathique avec des gens sournois qui prennent ici leurs interlocuteurs régulièrement pour des imbéciles et de très haut.

          • Aussi JefMah,

            il faut prendre conscience que nous avons à faire à des gens qui soutiennent clairement un mouvement criminel.

            Il est criminel que d’engendrer de l’anxiété, car tout cela est extrêmement anxiogène, et une panique, avec du catastrophisme, au sein d’une population.

            Que de faire peur aux gens, et en plus de taxer les individus, en se basant sur une hypothèse et sur des résultats de modèles informatiques climatiques ne décrivant pas LA réalité climatique.

            Que de les culpabiliser du matin jusqu’au soir avec ça.

            Aujourd’hui encore, je lis dans 20minutes, média gratuit distribué dans le métro, que l’Ultra-trail du Mont Blanc est maintenant un problème à cause de son empreinte carbone… On va culpabiliser les gens qui font du sport à cause du CO2 qui soi-disant réchauffe toute la planète.

            On nage en plein délire !

            Il est criminel que de détruire les libertés fondamentales des individus de la sorte tout en les taxant.

            Il est criminel que d’endoctriner la jeunesse, les enfants avec ces théories foireuses, tout en étant payé avec l’argent du contribuable.

            Je n’ai pas à me montrer sympathique avec des gens qui ouvertement soutiennent tout ce qui ne peut nous amener qu’à un désastre, tant sur le plan économique, qu’intellectuel, que spirituel. Avec des gens qui ici prennent ouvertement leurs contradicteurs pour des cons et de très haut.

            Tout un mouvement de donneurs de leçons qui va dire au pays en voie de développement comment faire leurs industries, leurs économies. Avec volonté d’imposer une planification à grande échelle délirante, et dangereuse. Et fort coûteuse.

            Accuser l’humanité d’être à l’origine d’un réchauffement climatique qui engendrerait tout un tas de catastrophes, donc des morts, sans preuve, est criminel selon moi.

            Engendrant un mouvement anti-humain. Une diabolisation totale de l’espèce humaine. Tout génocide commençant par une forte diabolisation de ce que l’on veut anéantir.

            C’est criminel que de faire cela.

            A++

      • Ah, monsieur Carras !

        Vos analyses polies, pertinentes et concises m’avaient manquées, je l’avoue…
        Je reste déçu de ne lire aucune mention à la climatologie quantique dans votre réponse (qui reste à côté de la plaque, hein), mais on ne peut pas tout avoir dans la vie !

        Une excellente journée à vous

  11. Ce n’est pas nouveau ! Perso j’ai connu une semaine en août 1998 dans la vallée du Lot où la température atteignait les 38 ° C après une première semaine particulièrement froide (comme en ce mois d’aôut 2023) ; ce qui a par ailleurs provoqué sur les rives du Lot l’éclosion simultanée de millions d’éphémères formant de véritables nuages
    Je viens de vérifier mes souvenirs dans les archives météo de Stéphane Fiévet (Météone) sur internet :
    ” Août 1998 a été chaud (+0°7 C), sec et ensoleillé.
    Si les cinq premiers jours ont été frais avec notamment des records de températures maximales basses comme à Lons-le-Saunier avec 15°6 C le 1 (17°1 C en 1978), les sept jours suivants montrent une canicule exceptionnelle.
    On bat de nombreux records de chaleur “

  12. Dommage que les échanges tournent au mépris et même pire… Personne n’en sort gagnant.
    La dialectique est nécessaire pour évoluer. Le respect également.

  13. J’habite Lyon et je peux vous assurer que la canicule n’a pas duré 3 jours ici, mais bel et bien 7 jours entiers de pur calvaire !! Merci de rectifier votre article, tout le monde n’habite pas en Bretagne ou dans le Nord (là, je veux bien croire que ça n’ait duré que 3 jours). Ici, on souffre dans le béton…

    • Bonjour Christophe,

      Navré d’apprendre que vous très mal vécu cette vague de chaleur qui s’est abattue sur la France il y a une dizaine de jours, mais vous ne vous adressez malheureusement pas aux bonnes personnes pour exiger de rectifier l’article, et vous invite plutôt porter vos réclamations auprès de Météo France (un lien vers ce dernier figure d’ailleurs dans le paragraphe d’introduction)

      Cela étant dit, je viens de relire cet article et je ne vois nulle part l’information selon laquelle la vague de chaleur n’aurait durée que 3 jours. Il est écrit que selon météo France “les journées du lundi 21 au jeudi 24 août ont été les plus chaudes jamais enregistrées en France après un 15 août” et que, un peu plus loin, “Dès le samedi 26 août 2023, nous avons assisté à un renversement spectaculaire : en l’espace de deux jours, certaines régions sont passés d’un temps étouffant à des conditions fraîches”.

      Et au sujet du lien entre chaleur et béton je vous invite à le faire savoir à Cyril en réponse au message qu’il a publié le 30 août à 17h00 où il écrit notamment que : “Aux heures les plus chaudes de la journée, l’ICU (îlot de chaleur urbain) est quasiment absent. En période de fortes chaleurs, il n’existe quasiment pas de différence de température, en journée, entre les zones urbaines et rurales.”

      Bon je crois que l’essentiel a été dit, je vais pouvoir aller vaquer à mes autres occupations.

      • @Sebastien : je ne vois pas le rapport. Vous faites exprès de lire de travers.
        C’est au contraire ce que j’ai dit, contrairement à votre coreligionnaire qui affirme que béton ou pas, peu importe puisque l’inertie ne joue pas sur l’intensité mais uniquement sur le déphasage.

        • “@Sebastien : je ne vois pas le rapport.” Et bien désolé mais je ne peux malheureusement rien faire pour vous Cyril, car soit vous avez mal lu le message de Christophe, soit vous écrivez des choses avec lesquelles vous êtes en désaccord.

          • @Sebastien : “ici on souffre dans le béton”
            Et? Ai-je dit le contraire? Non c’est exactement l’argument que je défends.
            Avez-vous au moins lu ce que j’ai répondu plus haut à Phi?

            C’est exactement le contraire de Phi qui dit, je cite :”Pour ce qui est d’un supposé effet inertiel renforcé en milieu urbain, s’il joue un rôle, il ne peut qu’être faible”

            C’est de pire en pire.

          • Cyril31,
            L’inertie n’augmente pas la chaleur, elle ne fait que répartir son effet sur les températures dans le temps.

            Si les zones urbaines sont plus chaudes en moyenne, c’est parce qu’elles produisent plus de chaleur sensible par déficit d’évaporation et consommation d’énergie.

            La puissance absorbée par une surface en béton est entièrement convertie en chaleur sensible alors que, par une surface végétalisée, elle le sera en bonne partie en chaleur latente par évaporation.

            Il y a bien un mécanisme combinant l’inertie et la vitesse verticale de l’air qui pourrait légèrement élever la température moyenne mais c’est a priori anecdotique parce que les surfaces urbanisées disposent d’environ 50 % d’énergie de plus que les surfaces végétalisées pour produire de la chaleur sensible.

          • @Phi : “L’inertie n’augmente pas la chaleur, elle ne fait que répartir son effet sur les températures dans le temps.”
            N’est-ce pas ce que je vous dis depuis le début ? Que l’inertie est un des principaux moteurs de l’ICU. Que cet ICU n’entraine pas une augmentation des températures maximales en journée mais principalement la nuit à cause du déphasage thermique. D’où le fait que les températures diurnes records enregistrées ne sont pas influencées par l’ICU. Les records nocturnes en centre urbain par contre sont une réalité et ceci est vrai pour les stations de mesures.
            Néanmoins, le sujet est plus complexe qu’un relevé de température de l’air à 2m, du fait de l’autre grand paramètre, la topographie et la géométrie urbaine (effet de canyon urbain, canopée urbaine, etc.)

          • Peut-être que la lecture de cet article Cyril vous amènera à revoir quelque peu vos certitudes.
            https://sain-et-naturel.ouest-france.fr/solution-efficace-pour-rafraichir-nos-villes.html

            Ah et afin de nous assurer que nous parlons de la même chose, voici la définition que j’ai de l’ICU : “L’îlot de chaleur urbain désigne précisément l’élévation localisée des températures enregistrées en milieu urbain par rapport aux températures moyennes régionales ou aux zones rurales et forestières”.

            Bonne soirée à vous,

          • @Sébastien : Avez-vous lu au moins l’article en question ?
            Allo la Terre, il faudrait pour qu’il y a ait un effet avoir au moins 40% de canopée selon l’étude citée. 40% !
            Pour rappel la forêt ne représente que 30% du territoire français. Toulouse compte 19% de surface arborées (deuxième grande ville la plus arborée après Montpellier), Paris 17%, et c’est bien moins dans des villes comme Lyon ou Marseille. Donc c’est multiplier par deux à quatre les surfaces forestières et supprimer d’autant les zones urbanisées. Sacré chamboulement, je le croirai quand je le verrai

            En tout cas je lis en fin d’article ” l’étude suggère que nous devrions arracher les surfaces imperméables qui causent l’effet d’îlot de chaleur”.
            Tiens ne serait-ce pas encore une fois ce que j’expliquais ?

          • Allo la Terre, il faudrait pour qu’il y a ait un effet avoir au moins 40% de canopée selon l’étude citée. 40% !” Et vous penser que l’on atteint pas ce pourcentage en milieu rural ?

            Et pourquoi ne citez-vous pas la phrase de conclusion en entier : “En effet, l’étude suggère que nous devrions arracher les surfaces imperméables qui causent l’effet d’îlot de chaleur, principalement les routes et les stationnements, et les remplacer par des arbres avec une couverture d’au moins 40 % pour rafraîchir nos villes.”

            Ah là ce n’est plus vraiment tout à fait ce que vous disiez, pas vrai. À moins peut-être que ne suggériez que ce pouvoir rafraîchissant des arbres se fasse surtout ressentir en pleine nuit ?

          • @Sebastien : Et vous penser (sic!) que l’on atteint pas ce pourcentage en milieu rural ?
            Je n’ai pas à penser mais à réunir des données factuelles.
            La question initiale portait sur l’ilot de chaleur urbain et le fait que vous, auto proclamé climato-realiste, remettiez en question l’évolution des températures à la hausse et les records, car, selon vous, biaisés par l’ICU. J’ai déjà donné mon point de vue, non pour les maximales diurnes, oui pour les minimales nocturnes (et encore c’est du cas par cas, ça dépend des stations)
            Maintenant pour ce qui est de votre question, elle est bien évidemment dépendante de la zone urbaine/rurale d’où le fait qu’affirmer que toutes les stats sont biaisées doit être nuancé. Si je prends le département 31, que je connais bien je peux vous affirmer que non ce pourcentage n’est pas atteint en milieu rural (le taux de boisement est de 21% soit peu ou prou le taux de la ville de Toulouse). Idem pour le Gers qui a un taux de 13% car les surfaces sont majoritairement agricoles. Même l’Ariège, le département le plus boisé de l’ancienne Midi Py car montagneux et faisant partie des 5 départements les moins peuplés de France, atteint péniblement 50% de surface boisée.
            Le jour où on aura globalement plus de 40% de surface boisée en ville, on n’appellera tout simplement plus ces zones, zones urbaines mais zones forestières. (@^◡^)

    • Et vous n’avez pas de ventilateur ? Dans la mesure où c’est une chaleur sèche, comme c’est souvent le cas en dehors des régions tropicales humides, c’est une solution à la fois simple et peu gourmande en énergie électrique. Cela remplace l’antique éventail. J’ai travaillé en Inde, là bas les ventilateurs de plafond étaient présents partout, y compris juste au-dessus de mon lit. C’est un peu bruyant pour dormir et çà donne le tournis, mais c’est assez efficace.

    • Lyon doit être l’une des villes de France où l’effet ICU doit être le plus intense. Il serait intéressant de connaître le différentiel des températures entre le quartier de la Part-Dieu et la commune voisine de Charbonnières durant la 2e quinzaine d’août .

  14. Ah, monsieur Carras !

    Vos analyses polies, pertinentes et concises m’avaient manquées, je l’avoue…
    Je reste déçu de ne lire aucune mention à la climatologie quantique dans votre réponse (qui reste à côté de la plaque, hein), mais on ne peut pas tout avoir dans la vie !

    Une excellente journée à vous

    • “Je reste déçu de ne lire aucune mention à la climatologie quantique”

      Et vous persistez… Pour étudier le comportements des molécules dans l’atmosphère, il est juste préférable d’avoir des connaissances en physique, chimie quantique.

      Continuez à prendre les gens pour des cons sur ce site.

      Caché derrière un pseudo en plus.

      Aucun panache…

  15. La canicule, pour les plus anciens, c’est du déjà vu.
    Aujourd’hui âgé de 79 ans, j’ai connu la canicule de l’été 1947 en France (la référence absolue pour Météo France), y compris dans le nord où j’habite. C’est le très vague souvenir d’une pneumonie attrapée sous l’eau froide du seul robinet de la maison pour me rafraîchir (genre Mimi cracra). Ma mère a eu chaud cette fois-là, car les urgences n’existaient pas vraiment à l’époque. En revanche, je me souviens “comme si c’était hier” de celle survenue deux ans plus tard, en août 1949 (elle aussi référencée par Météo France). Un souvenir d’enfance terrible. Je faisais mes devoirs de vacances sous une chaleur accablante et mon petit frère est né à la maison ce mois-là. Huit mois plus tard, au retour des premières chaleurs de mai, il est mort en l’espace de trois jours à l’endroit même où il avait été mis au monde au plus fort de cette maudite canicule.

  16. Je pense qu’il faut revenir aux fondamentaux. Notre planète comme ses deux voisines Mars et Vénus possède une atmosphère mais à l’inverse de ses deux soeurs, sa surface est majoritairement liquide (70 %). Au contact avec les gaz qui la surmonte, cette molécule s’évapore en permanence, voire même se sublime (glaces polaires). H2O est de loin le premier gaz à effet de serre, dont la concentration dépend largement de la température. Une carte mondiale de la répartition de l’humidité relative Hr (earth.nullscool.net) montre bien qu’il y en a beaucoup plus au-dessus des océans que des déserts, mais il y en a toujours un peu, et nettement plus que de CO2. Ainsi, à 35 °C, elle peut contenir près de 4 % en masse d’H2O soit 100 fois plus que de CO2 !
    Schématiquement , l’élément carbone se répartit ainsi sur terre (dans l’ordre décroissant) :

    couches géologiques calcaires (carbonates)
    matières fossiles (carbone organique)
    lacs, mers et océans (CO2 dissous)
    atmosphère (CO2 gazeux)
    biosphère (carbone biologique)
    Boissons gazeuses (champagne ! )
    Diamants naturels

    • Oui, l’eau est le principal gaz à effet de serre, et de très loin, tout en n’oubliant pas que cet effet reste marginal (l’effet de serre du CO2 étant quant à lui parfaitement négligeable, bien inférieur aux erreurs de mesure des températures). L’eau de l’atmosphère agit plutôt par l’accumulation ou la raréfaction des nuages qui module plus ou moins l’albedo terrestre, ce qui constitue le plus important facteur climatique à moyen terme (de l’ordre de quelques décennies). A long terme, sur des siècles ou des millénaires, les apports solaires sont modulés par les cycles astronomiques, avec par exemple ce qui semble être une correspondance forte, pour ne pas dire spectaculaire, de la combinaison des cycles de 1000 et 2500 ans avec les optimums romain, médiéval et le réchauffement actuel, ainsi que le petit âge glaciaire vers 1700, les deux cycles atteignant alors en même temps leurs minima. A ce propos, le réchauffement a débuté bien avant 1850 et n’a donc rien à voir avec la révolution industrielle ou le développement de l’activité humaine. Ce qui vient après ne peut être la cause. Tout au plus la révolution industrielle est un effet de la rudesse climatique de cette époque, typiquement une réaction humaine salutaire face aux aléas du temps créant un cercle vertueux de développement.

      A court terme, de l’ordre de quelques années, on observe des variations liées aux volcans, aux aérosols, au verdissement (grâce au CO2 qui n’est pas un polluant mais la nourriture des plantes et donc un facteur favorable à la biodiversité), aux variations de cycles océaniques, etc. tel que le petit coup de chaleur que nous observons ces derniers mois le démontre. Il n’est d’ailleurs pas du tout impossible qu’une éruption volcanique majeure refroidisse sensiblement le climat dans les prochaines années, nous faisant perdre 1 à 2 degrés assez rapidement. On aura l’air malin avec nos malheureuses éoliennes et nos ridicules panneaux solaires. Tant d’argent gâché, tant de mauvais investissements détournant des moyens rares et précieux pour une utilité au mieux marginale !

      A propos des panneaux solaires : ils ne servent absolument à rien en terme de production, comme les éoliennes d’ailleurs, mais sont utiles pour les particuliers qui peuvent les installer en leur permettant de défiscaliser leur énergie, puisque l’essentiel du coût de l’énergie consommée est constitué de taxes. En produisant vous-même une partie, vous détaxez partiellement votre énergie. La suppression des taxes est la seule source de rentabilité des panneaux PV.

      • Bonsoir
        Un grand merci pour votre commentaire auquel j’adhère entièrement. Concernant l’effet nutritif du CO2 dans la photosynthèse, j’ai une petite anecdote amusante. Il est bien connu que les horticulteurs introduisent volontairement ce gaz dans leurs serres pour activer la pousse des plantes chlorophylliennes. Mais il y a mieux. J’habite dans les Flandres à proximité de la frontière belge. il existe un point de vente horticole de chaque côté. En France, les appareils de chauffage au gaz de la serre doivent obligatoirement être munis d’une cheminée d’évacuation. Mais pas en Belgique, où, ce qui n’est pas bête du tout, le CO2 résultant de la combustion est fourni gratuitement. Ceci dit, j’ai remarqué récemment que mon horticulteur français avait lui aussi installé un brûleur sans évacuation tout au fond de son exploitation. Il m’a répondu qu’il en avait le droit car cette zone n’était par autorisée au public. Dont acte.

        Cordialement

  17. Ne pouvant répondre directement à votre message Cyril, je vous réponds ici. Vous dîtes : “La question initiale portait sur l’ilot de chaleur urbain et le fait que vous, auto proclamé climato-realiste, remettiez en question l’évolution des températures à la hausse et les records, car, selon vous, biaisés par l’ICU.”

    Premièrement, ce n’est pas selon moi, je réagissais à l’article de Science, climat et énergie qui portait sur une étude sortie en 2015 qu’André nous avait partagé. Étude qui a notamment permis de mettre en évidence le fait que “pour la Chine, le réchauffement climatique global peut être expliqué par un simple effet de l’urbanisation” (+0,025°C/décennie pour les stations rurales et +0,119°C/décennie pour les stations urbaines)

    Deuxièmement voici comment les auteurs de l’article en question définissent ce qu’est l’ICU: “les villes densément bâties comportent une atmosphère chaude et stagnante pendant la journée et une atmosphère qui se refroidit lentement pendant la nuit . Chacun peut constater cela en allant se promener dans les campagnes. Ceci est appelé le phénomène d’îlot de chaleur urbain”

    Troisièmement les auteurs ne disent pas que toutes les stats sont biaisées mais ont réussi à démontrer “que les courbes retraçant l’évolution des températures depuis 1880 (réseau GHCN) sont fortement biaisées par l’effet de chaleur urbain”.

    Quatrièmement ces derniers montrent qu’il existe une bien meilleure corrélation entre l’irradiance solaire et la courbe d’évolution des températures établie à partir des données des stations rurales, qu’entre cette même courbe et les émissions de gaz à effet de serre.

    Et enfin pour savoir si le taux de boisement atteint 40 % en milieu rural, il faut voir commune par commune et non par département. En l’occurrence si l’on se rend sur le site de l’institut national de l’information de l’information géographique et forestière on trouve qu’il y aurait sur les 35000 communes de France, un peu plus de 10000 qui répondent à ce critère. Vous pouvez vérifier cela par vous-même en tapant sur la barre de recherche “Taux de boisement communaux – INVENTAIRE FORESTIER”. En cliquant sur le site cela vous ouvrira un document Excel, il ne restera alors plus qu’à trier par ordre décroissant la colonne où il est question du taux de boisement.

    PS : Si j’étais vous Cyril, j’éviterais de vous montrer trop sûr de vous ou de prendre vos contradicteurs de haut, si vous ne voulez pas vous aussi passer pour un crétin arrogant aux yeux des lecteurs de ce site.

    • Je viens de me rendre compte que j’avais omis d’ajouter une donné importance au sujet de l’étude, le fait est que “lorsque toutes les stations sont considérées ensemble (rurales, intermédiaires et urbaines) on obtient une pente de +0,109°C/décennie” (pour la Chine).
      Et voici le lien de l’article pour ceux que ça intéresse et qui ne l’aurait pas encore lu : https://www.science-climat-energie.be/2021/03/12/chaleur-urbaine-et-temperature-globale/

    • @Sebastien : Merci pour le lien c’est intéressant. L’approche par une granularité plus fine améliore l’analyse.

      Ceci étant elle ne répond pas à la question à elle seule et j’attends toujours votre conclusion et que vous donniez votre réponse à la question que vous posiez : “Et vous penser (sic!) que l’on atteint pas ce pourcentage en milieu rural ?”.
      Je vis dans une CC rurale au nord de Toulouse qui représente 7% de la Haute Garonne et qui a 16% de surface forestière, donc très loin des 40%. Vous connaissez mon avis. On a en France des zones forestières et rurales mais atteindre plus de 40% de surface arborée en zone urbaine est utopique car on ne l’atteint déjà pas partout en zone rural (de plus il faudrait s’entendre clairement sur une définition de ce qui tient de l’espace rural et de l’espace urbain)

      Ensuite : “Étude qui a notamment permis de mettre en évidence le fait que “pour la Chine, le réchauffement climatique global peut être expliqué par un simple effet de l’urbanisation” (+0,025°C/décennie pour les stations rurales et +0,119°C/décennie pour les stations urbaines)” Je vous invite à lire l’étude en question qui est bien moins catégorique que ne veut laisser entendre l’article. Déjà les auteurs mettent en garde sur les données du GHCN qu’ils ont décidé de choisir par uniformité alors même qu’elles ne sont que partiellement représentative pour ce qui est de la Chine. de leur aveu même. Idem pour la définition des zones rurales du GHCN, on en revient, qui est de moins de 10 000 âmes, ce qui limite la très grande majorité des stations rurales à l’ouest de la Chine (cf 11 a) p22) et pose des problèmes de représentativité après 1990 (et même avant).
      De plus, comme le dit lui-même l’auteur : “However, there is quite a bit of debate over the net effect of these biases on regional trends, e.g., see Table 1 of Yang et al. (2011). These estimates range from very small (0.012°C/decade) (Li et al., 2004) to quite substantial (0.09°C/decade) (Wang & Ge, 2012).” Lui se place au-dessus de la fourchette haute et proche de Wang&Ge alors qu’il reconnait que d’autres études avec des ensembles de données plus nombreuses pourraient être plus pertinentes.
      Mais parlons rapidement de l’étude qui donne des résultats similaires, Wang&GE : on peut lire en introduction “The assumption of negligible urbanization effect on C3 (ils définissent C3 comme les zones rurales) is debatable, and so the true urbanization effect may equal or slightly exceed estimates. Ca part mal.
      Mais surtout leur conclusion diffère fortement de celle de Soon : comme leurs données ne sont pas les mêmes (données satellitaires), ils aboutissent à une part de l’ICU dans le réchauffement de 40% pour les megalopoles (C1) et de 20% pour les villes moyennes. Nous sommes très loin de l’affirmation :” pour la Chine, le réchauffement climatique global peut être expliqué par un simple effet de l’urbanisation”. C’est totalement faux et biaisé.

      Il y a nombre d’études plus récentes sur l’effet d’ICU dont celle là par exemple (https://www.mdpi.com/2073-4433/13/10/1594). Une fois de plus on peut y lire que :”In other words, the daytime temperature of urban areas in Chongqing has been similar to that in rural areas over the past 60 years. However, urban areas are experiencing warmer nights than rural areas” Les températures maximales et donc les records de chaleur le jour ne sont pas impactés par l’ICU.

      Quant au PS je préfère ne pas relever, on peut dire que question arrogance et suffisance, vous en avez pour deux.

      • Bonjour Cyril,

        On ne peut pas non plus dire que les auteurs de l’étude que vous avez mis en lien soient très catégoriques, voici ce qu’on peut en effet lire en conclusion : “Le nombre limité de stations météorologiques à long terme à Chongqing introduit certaines limites à cet article, et d’autres méthodes peuvent être utilisées à l’avenir pour améliorer la compréhension des caractéristiques changeantes de l’UHII à Chongqing. Cet article explore la relation quantitative entre l’ICU et les facteurs d’urbanisation, mais il ne fournit pas d’analyse complète des raisons de l’évolution de l’ICU en fonction des facteurs d’urbanisation.” (C’est de la traduction Deepl).

        Vous dîtes “On a en France des zones forestières et rurales mais atteindre plus de 40% de surface arborée en zone urbaine est utopique car on ne l’atteint déjà pas partout en zone rural”. C’était là justement le but de ma question, vous fait admettre que contrairement aux métropoles ou villes densément peuplées, il était possible d’atteindre ce taux en milieu rural, et que l’urbanisation pouvait donc ainsi être l’un des facteurs explicatifs de la hausse des températures. Dans le dernier paragraphe de mon message précédent, je vous ai indiqué le nombre de communes qui atteignaient ce taux en France ainsi que le moyen de le vérifier par vous-même.

        “Déjà les auteurs mettent en garde sur les données du GHCN qu’ils ont décidé de choisir par uniformité alors même qu’elles ne sont que partiellement représentative pour ce qui est de la Chine.” Oui cela en effet embêtant Cyril, surtout que comme le précise l’article “Le GHCN est souvent utilisé pour inférer les températures mondiales passées, et a été utilisé dans les reconstitutions les plus connues, celle préparée par le NCDC, et celle préparée par l’institut GISS de la NASA.”

        Au sujet de la catégorisation entre station urbaines et stations rurales je vous invite à relire le passage de l’article qui traite de la question, que vous avez du j’imagine quelque peu survolé : “Ces deux métriques différentes d’urbanisation sont relativement grossières, et une station identifiée comme « urbaine » par l’une des métriques est parfois considérée comme «rurale» par l’autre, ou vice versa. Cependant, comme les deux métriques sont complètement indépendantes, si une station est considérée comme « urbaine » par les deux métriques en même temps, il y a de fortes probabilités que la station soit réellement urbanisée. De même, si une station est considérée comme « rurale » par les deux paramètres, il est peu probable qu’elle soit fortement affectée par l’urbanisation. Par conséquent, dans l’analyse de Soon et al. 2015, les deux métriques d’urbanisation ont été combinées afin de garantir le résultat du tri des stations.” Le premier paramètre est comme vous l’avez dit démographique : “chaque station est alors qualifiée de « rurale » (population < 10 000), « intermédiaire » (10 000 ≤ population < 50 000) ou « urbaine » (population ≥ 50 000)" et l'autre paramètre est "la quantité de lumière détectée pendant la nuit par satellite à l’endroit de la station de mesure".

        Désolé Cyril, mais je n'ai pas bien compris comment vous étiez parvenu à la conclusion qu'il était "totalement faux et biaisé" de dire que "pour la Chine, le réchauffement climatique global peut être expliqué par un simple effet de l’urbanisation" ? J'ai comme l'impression que vous n'avez pas réellement tenu compte du conseil que je vous avez donné à la fin de mon message précédent, mais peut-être alors vous démontrez que j'ai tord.

  18. Bonjour,

    “Il n’est donc pas possible de connaître les températures de l’Optimum Médiéval, ni celles des étés caniculaires du XVIIIe siècle décrits par l’historien du climat Emmanuel Leroy Ladurie, ni celles des 500 années de sécheresse étudiées par Emmanuel Garnier. ”

    C’est inexact.

    –> les analyses des carottes de glace (voire des carottes de sédiments pour les données plus anciennes) permettent, en recoupant avec d’autres données, de reconstituer les températures sur une période remontant à plusieurs centaines de milliers d’années.

    Quoi qu’il en soit :
    – l’été 2023 est de très loin le plus chaud (et de très loin) au niveau planétaire depuis le début des relevés météo il y a plus de 150 ans.
    – les 9 dernières années (2014-2022) sont les 9 plus chaudes depuis le début des relevés météo, et 2023 est bien partie pour surpasser les années précédentes.
    – les températures de l’optimum médiéval ont été reconstituées grâce aux analyses des carottes de glace, et elles sont bien moins élevées que celles que notre planète connaît actuellement.
    – une hausse de plus de 1°C en moins de 50 ans, c’était du jamais vu en pleine période interglaciaire. C’est pourtant ce que sommes en train de vivre…

    Cordialement

    • Bonjour, Tony, votre présence sur ce forum montre que vous êtes comme moi réaliste. Dans cette optique, il est très difficile de comparer des températures actuelles mesurées (ou plus exactement “repérées”, car la température n’est pas une grandeur physiquement “mesurable”) avec des proxys divers datant de 1000 ans. Mettre côte à côte l’optimum médiéval avec le nôtre… vaste programme !
      Oui, la terre se réchauffe, c’est incontestable, mais aussi la planète Mars semble-t-il (diminution observée récemment des deux calottes polaires) . La preuve évidente, c’est la fonte des glaces, comme celle du bâtonnet enrobé de chocolat de mon petit-fils qui s’en met plein les doigts à la plage. “Oui, çà chauffe, un fût, imbécile ! ” (F. Raynaud).
      Mais soyons réalistes, il est prématuré de s’inquiéter, nos deux inlandsis polaires ont de beaux restes. Je conserve précieusement des photos personnelles du Groenland prises d’avion en 1977, dont l’aspect n’a guère changé depuis (vol Paris-Los Angeles sur Youtube)
      Ceci dit, si en vrai “ch’ti” je n’aime pas trop la chaleur, je préfère le réchauffement à l’arrivée probable d’une ère glaciaire jadis annoncée par le même Jouzel qui me glaçait d’effroi quand j’étais jeune.
      Et puis, on n’évoque rarement l’autre donnée du climat, l’humidité relative Hr (autrement exprimée en “point de rosée”, une donnée indispensable en aéronautique). Les deux paramètres interagissent. Ainsi, grâce à un taux d’humidité faible, il peut faire couramment 50°C à Bagdad, mais à Singapour où l’humidité élevée est permanente, la température maximale n’a jamais dépassé 37°C. Autre détail, s’agissant de record, à l’aéroport de Lille-Lesquin (latitude 50,3 degrés), on a enregistré 41 °C il y a deux ou trois ans, réchauffement oblige !
      Je conseille à ceux qui souffrent du climat actuel de se procurer comme moi un petit appareil combiné thermomètre + hygromètre (environ 3 euros) et d’ajuster leur clim en conséquence, ou au moins d’utiliser un ventilateur (à la rigueur un éventail), si le taux d’humidité est suffisamment bas.

      cordialement

      • Bonjour,
        Toujours cet esprit léger. C’est plaisant de vous lire.
        Néanmoins je ne peux qu’être en désaccord sur votre analyse de la situation des inlandsis dont celui du Groenland. Si l’on pouvait mesurer l’état par un simple survol que le travail serait simple.
        Je vous invite à consulter les données des missions GRACE et GRACE-FO.
        On connait par exemple la perte de masse moyenne de calotte du groenland soit 270 Gt/an (https://svs.gsfc.nasa.gov/31156/) ou encore 1/10000 du volume par an, bien que la vitesse de fonte approche du double ces dernières années.
        De notre vivant nous ne verrons pas le Groenland tout vert (ou gris) mais on pourra se rendre compte de cette fonte bien avant 5000 ans.

        • Un dix millième de volume (et donc de masse de glace) par an ! Diable ! Pas étonnant qu’en survolant le Groenland à 10 000 mètres, je n’ai pas pu détecter une différence sur un intervalle de 46 ans (vol personnel vs vidéo Youtube) *

          Merci pour le graphique et ses gigatonnes, qui correspondent si bien aux effondrements … de séracs, qu’on nous montre sans cesse, mais c’est “pouième” à l’échelle de l’inlandsis ! Un graphique en pourcentage serait plus honnête. Tout les glaciers, petits ou grands, “avancent” ou “reculent”sans cesse. L’état d’équilibre de la masse de glace au /10 000 près est une vue de l’esprit.

          Quant à savoir si nos deux inlandsis de la planète vont fondre totalement avant la prochaine glaciation qui ne manquera pas d’arriver un jour ou l’autre, allez donc poser la question au glaciologue Jean Jouzel. Je suis sûr qu’il a son idée là-dessus

          En revanche, dans la vallée de Chamonix, là, c’est net . En vacances en juillet 1961, je montais tous les jours au chalet-buvette du glacier des Bossons où j’étalais mes connaissances rudimentaires en glaciologie auprès des touristes. il n’y a plus que des cailloux. Snif !

          * Je me souviens d’une émission de Thalassa, où l’explorateur Jean-Louis Etienne naviguait à proximité de la barrière de Ross en Antarctique (Une falaise de glace vive de 70 m de hauteur sur environ 600 km) : ” Je crains que d’ici à ce que tout cela ne fonde, l’homme aura eu le temps de faire d’autres bêtises”.

  19. Canicule “inédite”
    Aurait-on oublié que la météo est par essence chaotique ? Avec l’expérience de mes 80 printemps (pas besoin de remonter à 1900), je peux témoigner ici que j’ai déjà vécu deux fois une vague de chaleur en septembre : en 1949 et 1959. J’ai déjà évoqué celle de 1949, un été officiellement caniculaire comme 1947. Concernant 1959, c’était un peu moins chaud, comme cette année, d’ailleurs. Cette fois-là, elle était accompagnée d’une sécheresse importante. Les pelouses était toutes roussies, et les feux d’herbes fréquents, même ici, dans la région de Lille. Les pompiers n’arrivaient plus à faire sécher leurs tuyaux de toile.

    “Pourtant, que la montagne est belle
    comment peut-on imaginer ?
    A voir le vol d’une hirondelle
    Que l’automne vient d’arriver”

    Jean Ferrat

    “Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
    ne traversera plus l’équinoxe funeste”

    Georges Brassens

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