Communiqué de presse de CLINTEL du 13 mai 2023
La Fondation Clintel vient de publier un rapport intitulé The Frozen Climate Views of the IPCC, qui à notre connaissance, est la première « évaluation » internationale sérieuse du sixième rapport d’évaluation du GIEC. Organisé en 13 chapitres et 180 pages, ce rapport montre que le GIEC a réécrit l’histoire du climat, mis l’accent sur le scénario d’émission le plus improbable, pris le parti de surexposer les « mauvaises nouvelles » et de rester silencieux sur les « bonnes nouvelles ».
Le rapport complet (en anglais) peut être téléchargé ici.
Un résumé en français du rapport Clintel est également disponible ici.
Résumé
- Le GIEC ignore la diminution des pertes de vies humaines dues aux catastrophes ;
- Le GIEC estime à tort que la sensibilité climatique est supérieure à 2,5 °C ; il est plus probable qu’elle soit inférieure à 2 °C ;
- Le GIEC induit les décideurs politiques en erreur en se concentrant sur le scénario d’émission le plus élevé qui est invraisemblable [NDT Il s’agit du scénario SSP5-8.5 dans lequel les émissions annuelles de GES tripleraient d’ici 2100] ;
- On relève dans le rapport AR6, des erreurs qui sont pires que celles qui avaient conduit à un examen de l’IAC (Interacademy Councel ) en 2010.
Avec le rapport de synthèse récemment publié, le GIEC a terminé son sixième cycle d’évaluation, composé de sept rapports au total. Une équipe internationale de scientifiques du réseau Clintel a analysé plusieurs affirmations des rapports du groupe de travail n°1 (The Physical Science Basis) et du groupe de travail n°2 (Impacts, Adaptation and Vulnerability). Cela a conduit à la publication d’un rapport intitulé The Frozen Climate Views of the IPCC.
Le rapport de Clintel documente les biais et les erreurs dans l’évaluation du GIEC. Les erreurs sont pires dans le rapport WG2 que dans le rapport WG1. Compte tenu de la pertinence politique de ce que l’on appelle les « pertes et dommages » (lors des réunions annuelles de la COP, les pays négocient actuellement des dons à un fonds pour les pertes et dommages), on se serait attendu à un examen approfondi de la littérature pertinente. Clintel montre que le GIEC a totalement échoué à cet égard.
Par exemple, un article de synthèse publié en 2020 sur ce sujet a montré que 52 des 53 articles évalués par des pairs traitant des « pertes dues aux catastrophes » n’ont mis en évidence aucune augmentation des dommages attribuables au changement climatique. Le GIEC a sélectionné l’unique rapport conforme à ses vues qui affirmait une augmentation des pertes.
Les décès liés au climat sont en constante diminution
« Nous sommes sur une autoroute vers l’enfer climatique », a déclaré récemment le patron de l’ONU António Guterres. En piochant dans la littérature, le GIEC indique une augmentation des dommages et de la mortalité due au changement climatique anthropique. Mais un examen approfondi des données sur la mortalité montre que les décès liés au climat sont à leur plus bas niveau. L’économiste Bjorn Lomborg a publié ce résultat dans un article de 2020 révisé par les pairs, que le GIEC a choisi de l’ignorer. Le GIEC a ainsi ignoré que les pertes dues aux catastrophes ont baissé depuis 1990 et que la mortalité humaine due aux conditions météorologiques extrêmes a diminué de plus de 95 % depuis 1920.
Le GIEC réécrit l’histoire du climat
Le rapport du groupe de travail n°1 comporte également des biais et des conclusions trompeuses que le rapport Clintel documente dans ses différents chapitres. Le GIEC a tenté de réécrire l’histoire du climat en effaçant l’existence de l’Optimum Climatique de l’Holocène, une période chaude comprise entre 10 000 et 6 000 ans. Il a introduit un nouveau graphique en forme de crosse de hockey, qui est le résultat de données sélectionnées à dessein et a ignoré les reconstructions de température qui montrent plus de variabilité dans le passé, comme le petit âge glaciaire (PAG) qui est bien documenté.
Le GIEC affirme qu’il y a eu une accélération du taux d’élévation du niveau de la mer au cours des dernières décennies. Le rapport Clintel montre que cette affirmation est erronée, car le GIEC ignore les variations décennales du niveau de la mer. Il montre également que les données utilisées par le GIEC pour l’évaluation du niveau de la mer – mis à la disposition du public pour la première fois – marquent en 2020 une augmentation inexpliquée et improbable.
La sensibilité climatique est surestimée
L’économiste canadien Ross McKitrick a souligné que tous les modèles climatiques mondiaux utilisés par le GIEC montrent trop de réchauffement dans la troposphère, à la fois au niveau mondial et sous les tropiques (où les modèles prédisent un « point chaud »). Cela suggère des problèmes de fond dans la manière dont ces modèles simulent le système climatique.
Un résultat « spectaculaire » du rapport AR6 du GIEC a été de trouver une augmentation de la limite inférieure de la plage de sensibilité climatique probable (de 1,5 °C à 2,5 °C), et d’affirmer ainsi que de faibles valeurs de sensibilité climatique sont désormais peu probables. Le rapport Clintel montre que cette hausse n’est pas justifiée. Il suggère que les observations ainsi que d’autres preuves indiquent que le chiffre réel est plus susceptible d’être inférieur à 2 °C qu’au-dessus de 2,5 °C. Cela signifie également que la meilleure estimation de la sensibilité climatique, qui selon le GIEC est de 3 °C, n’est pas justifiée.
De plus, le GIEC persiste dans l’utilisation de son scénario d’émissions le plus élevé, appelé RCP8.5 (ou maintenant SSP5-8.5). Ces dernières années, plusieurs articles ont démontré que ce scénario est invraisemblable et ne devrait pas être utilisé à des fins politiques. Une lecture approfondie du rapport du GT1 (Groupe de travail N°1) , montre que le GIEC reconnaît que ce scénario a une « faible probabilité », mais cette mention très importante n’a pas été mise en évidence dans le résumé à l’intention des décideurs, de sorte qu’un large public n’est pas conscient du problème. C’est le scénario RCP8.5 qui est le plus souvent mentionné dans le rapport du GIEC.
Un audit de l’IAC (Conseil interacadémique ) est nécessaire
En 2010, des erreurs dans le rapport du Groupe de travail n°2 du GIEC qui avait travaillé sur le quatrième rapport d’évaluation (AR4) avaient conduit le Conseil interacadémique (IAC) à diligenter une enquête sur le GIEC. Entre autres recommandations, l’IAC préconisait de faire collaborer des auteurs ayant des points de vue différents de manière à garantir que tous les points de vue sérieux soient pris en compte. Cette recommandation importante est toujours ignorée par le GIEC. Clintel indique par exemple que Roger Pielke Jr, un scientifique possédant une expertise considérable dans ces domaines, est considéré par le GIEC comme une sorte de Voldemort [NDT personnage de la saga Harry Potter ], et évite délibérément de mentionner son travail ou même son nom. Cela conduit à des conclusions biaisées.
Le GIEC doit être réformé
Le rapport conclut que le GIEC a fait un mauvais travail d’évaluation de la littérature scientifique. Tous les pays comptent sur les rapports du GIEC pour soutenir leurs politiques climatiques et la plupart des médias font aveuglément confiance à ses affirmations. Le rapport de Clintel The Frozen Climate Views du GIEC montre que cette confiance n’est pas justifiée.
À notre avis, le GIEC devrait être réformé et devrait inclure un plus large éventail de points de vue. Inviter des scientifiques ayant des points de vue différents, tels que Roger Pielke Jr et Ross McKitrick, à participer plus activement au processus est une première étape nécessaire. Si, pour une raison quelconque, la prise en compte de points de vue différents était considérée comme inacceptable par le GIEC, celui-ci devrait être démantelé.
Nos propres conclusions sur le climat – basées sur la même littérature sous-jacente – sont beaucoup moins sombres. En raison de l’augmentation de la richesse et des progrès technologiques, l’humanité est largement immunisée contre le changement climatique et peut facilement y faire face. Le réchauffement climatique est beaucoup moins dangereux pour l’humanité que ne le prétend le GIEC.
À PROPOS DE CLINTEL
La fondation Climate Intelligence (Clintel) a été fondée en 2019 par le professeur émérite de géophysique Guus Berkhout et le journaliste scientifique Marcel Crok. L’objectif principal de Clintel est de générer des connaissances et une compréhension des causes et des effets du changement climatique, ainsi que des effets de la politique climatique. Clintel a publié la Déclaration mondiale sur le climat, qui a été signée par plus de 1500 scientifiques et experts. Son message central est « qu’il n’y a pas urgence climatique ».
Grand merci pour cette plus que salutaire et nécessaire campagne de déniaisage .
Vive la contre-information constructive
Un vieil écolo octogénaire critique
Bienvenu dans l’arène !
“Ce rapport montre que le GIEC a réécrit l’histoire du climat, mis l’accent sur le scénario d’émission le plus improbable, pris le parti de surexposer les « mauvaises nouvelles » et de rester silencieux sur les « bonnes nouvelles »”.
Je n’en reviens pas, et moi qui croyait bien naïvement que cet organisme était majoritairement composés de personnes honnêtes et digne de confiance. J’ai bien peur qu’il ne me faille quelque peu revoir mes croyances et mes certitudes. Enfin, mieux vaut ça que de mourir con. Vous n’êtes pas d’accord Maxah ?
@Sébastien G
…”surexposer les « mauvaises nouvelles » et rester silencieux sur les « bonnes nouvelles”;
Et surtout, très malhonnêtement le GIEC se garde bien de rectifier les invraisemblances parfois énormes débitées par certains journalistes ignorants et/ou incompétents, c’est malheureusement fréquent, puisque ça alimente son moulin.
Ainsi cet article de stupéfiant de Libé avec pour titre:
“Un village suisse évacué à cause d’un éboulement : «Si on ne limite pas le réchauffement climatique, les chutes de blocs se multiplieront !!!»”
Libé voudrait faire croire aux intellectuellement faibles qu’avant le réchauffement, fin 19e siècle, les éboulements n’existaient pas dans les Alpes !!!
Ou encore les articles récurrents sur la fonte catastrophique des glaciers de Thwaites et de Pine Island en Antarctique, sournoisement attribuée au réchauffement (alors qu’il est établi que l’inlandsis ne se réchauffe pas depuis 70 ans). En réalité il a été démontré que ces glaciers sont victimes d’une activité volcanique subglaciaire d’une intensité exceptionnelle.
AUCUN commentaire du GIEC sur ces inepties, cela va de soi…
On attend une critique exhaustive de ce monument de 169 pages d’une minute à l’autre: Remerciements anticipés à Anton !
Un grand merci pour cet article.
Comment se fait il que cet organisme arrive encore à se faire passer pour scientifique et à avoir autant de pouvoir?
Parce que cet organisme obéit aux directives étatiques. Il y a beaucoup d’argent en jeu pour ceux qui tiennent les rênes (placement dans les énergies renouvelables, etc.). Un bel exemple avec Al Gore qui s’est enrichi avec le mensonge du RCA.
En 2009, Le Giec a été accusé plusieurs fois de falsifier des données. En témoigne le « Climategate » : « En novembre 2009, quelques jours avant l’ouverture du sommet sur le climat à Copenhague, des milliers d’e-mails échangés entre des chercheurs britanniques et américains étaient hackés à partir du site des scientifiques de l’université de East Anglia, au Royaume-Uni, et diffusés massivement. Une très petite partie d’entre eux étaient immédiatement interprétés comme une tentative de manipuler des données pour étayer la thèse d’un réchauffement climatique dû à l’homme. Très largement repris par les médias anglo-saxons, beaucoup moins par les médias français, l’affaire fit grand bruit et continue d’alimenter le soupçon. »
Rapport qui sera comme d’habitude ignoré par les médias français… surtout pas de contradictoire, le réchaufissme ne s’en relèverait pas !
Mon passage préféré : “L’économiste canadien Ross McKitrick a souligné que tous les modèles climatiques mondiaux utilisés par le GIEC montrent trop de réchauffement dans la troposphère.”
C’est sur que clintel, eux, ne cherchent même pas a se faire pour des scientifiques haha.
@Maxah,
Les Dr Fritz Vahrenholt, Professeur honoraire de Chimie de l’Université de Hambourg et président de Deutsche Wildtier Stiftung (protection de la vie sauvage), Ole Humlum, chercheur danois, professeur en géographie physique à l’université d’Oslo, spécialiste en géomorphologie glaciaire et Nicola Scafetta, chercheur italien en statistiques théoriques et appliquées aux modèles non linéaires complexes sont parmi les contributeurs les plus éminents à ce rapport Clintel.
Lisez le, cela vous permettra de mieux connaitre leur expertise en climatologie internationalement reconnue et accessoirement de combler votre ignorance…
Pour votre information, vous trouverez ci-dessous les noms des 3 derniers présidents du GIEC et vous pourrez découvrir que leurs “compétences’ sur les questions climatiques sont au contraire assez limitées:
– L’actuel président Hoesung Lee est titulaire d’une licence universitaire en lettres en sciences économiques de l’université nationale de Séoul et d’un doctorat en économie de l’université Rutgers1.
– Son prédécesseur, président intérimaire du GIEC pendant 8 mois, Ismail Abdel Rahim El Gizouli est une personnalité soudanaise, spécialisée dans les domaines de l’énergie.
– Rajendra Kumar Pachauri est un ingénieur des chemins de fer indien, président du GIEC de 2002 à 2015.
On mentionnera discrètement que, euh… hemm… Mr Pachauri a figuré au conseil d’administration de l’Indian Oil Corporation, et aussi à celui GAIL (Gas Authority of India Ltd.) propriété du Ministère Indien du Pétrole et du Gaz naturel.
…Et encore plus discrètement qu’il a démissionné du GIEC à la suite d’un scandale de harcèlement.
C’est exactement le même sujet que celui du prix Nobel. Qu’il y ait une poignée de scientifiques ”crédibles” qui soient climato sceptiques vous ne m’apprenez rien. C’est juste que ça reste une fraction négligeable.
Des estimations existent, environ 30% de la population générale, 3% des scientifiques, et quand on regarde les Nobel on tombe sous le pourcent de climato sceptiques. Comme disait un commentaire dans l’autre article, au final plus on s’y connait en science moins on est climato sceptiques.
Vous citez les dirigeants du giec, ce qui compte sont les milliers de scientifiques qui produisent ces rapports, à mettre en regard de vos quelques noms.
Après c’est le principe de ce site de ne citer que les exceptions pour formuler une règle. C’est de bonne guerre et ça m’amusée. Il est dommage pour vous que cet article ne cite pas au moins un des scientifiques que vous nommez préférant un économiste. Ils font avec ce qu’ils ont j’imagine.
amuse*
Apprenez Maxah que la vérité n’est pas question de nombre et qu’une poignée de scientifiques peuvent très bien avoir raison contre le reste, le jugement de la majorité n’étant pas infaillible.
“Plus on s’y connait en science moins on est climato sceptiques” vous dîtes ? Et bien moi je dirais plutôt que plus on est lâche et carriéristes moins on a de chance de suivre l’exemple de John Clauser (il me semble que c’était l’article auquel vous faisiez référence) et de se déclarer climato-sceptique.
“Vous citez les dirigeants du giec, ce qui compte sont les milliers de scientifiques qui produisent ces rapports”. Elle est bien bonne celle là et qui d’après-vous sélectionne les scientifiques chargés de rédiger ces différents rapports ?
Sinon je suis navré de vous l’apprendre mais quand bien même vous compteriez également les personnes ayant participé à la rédaction du 3ème volet du dernier rapport du GIEC, qui pour rappel ne traite que des solutions à mettre en place pour tenter de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, vous n’atteignez pas les 800 individus. Ce qui, si je calcule bien, est à peu près inférieur de moitié au nombre de signataires de la Déclaration Clintel.
Une fois de plus, comme de nombreux “Réchauffistes” confiants dans leur nombre écrasant, Maxah confond science et démocratie : 1 seul scientifique peut avoir raison contre 1 million (ou plus), comme l’histoire le prouve…
Vous en reconnaissez 1% ? CQFD, merci.
Désolé, la vérité ne se vote pas à la majorité…
Mais comme le disait Heidegger, et l’on en a ici la parfaite illustration : “La science ne pense pas !”… elle n’est pas faite pour ça.
Ici elle serait plutôt l’expression d’une certaine volonté de puissance : science et pouvoir, tout est là !
C’est bien là que vous vous trompez.
La force du consensus est ce qui fait la force de la démarche scientifique depuis des siècles. Force qui fait qu’on sait faire décoller des fusées voler des avions, tourner des centrales nucléaires, modéliser l’univers, etc etc.
Les quelques exceptions que vous connaissez confirment la règle de la force du consensus scientifique. Et c’est rassurant sinon je ne vois pas sur quelle grille de lecture le commun des mortels peut juger de la pertinence de telle ou telle thèse. C’est une erreur en tant que non expert de rejeter le grand nombre. C’est le seul indicateur que vous pouvez suivre ne’ tant que non professionnel du domaine.
Non, Maxah.
La science n’est pas un tribunal politique où la majorité l’emporte. La science s’appuie sur des faits. Les faits sont des observations ou bien des preuves théoriques d’hypothèses. Ce n’est pas la force de la communication ou le marketing qui permet de mesurer la pertinence des travaux, ou encore de valider des hypothèses.
Encore moins “depuis des siècles”, bien au contraire ! l’histoire des sciences nous démontre de façon implacable qu’à chaque fois que l’on est tombé dans ce travers, la science s’est perdue.
Cette vision politique explique pourquoi des journalistes ayant suivi des études de sciences politiques, d’écoles de journalisme, ou encore des écoles généralistes comme polytechnique sans faire de thèse et post-doctorat derrière, s’imaginent aptes à vulgariser la science. La réalité est qu’il faut vingt ans de carrière scientifique dans un domaine hyper-spécialisé pour pouvoir vulgariser correctement une théorie.
La climatologie est, hélas, multi-disciplinaire par nature. Je pense que cela explique beaucoup de choses : des gens avec un vernis de science expérimentale mais dont le travail consiste surtout à manipuler des data-sets, en se basant des théories sur lesquelles ils n’ont jamais eu aucun recul, faute de bagage. D’où la bouée de sauvetage du fameux “consensus” : la meilleure façon de résoudre un problème est d’affirmer qu’il n’existe pas.
Vivre dans un monde de communication rapide et non raisonnée n’aide pas à corriger ce biais. Au moindre petit chiffre qui semble conforter la prétendue catastrophe climatique, les auteurs ont un flot de citations et leurs hypothèses sont reprises en boucle par des journalistes auto-proclamés “spécialistes du climat”, qui les transforment en conclusions prouvées en usant et abusant du confusionnisme.
@maxah
“La force du consensus est ce qui fait la force de la démarche scientifique depuis des siècles”
Non, c’est la démonstration scientifique !
Le consensus, qui n’existe pas du tout en matière climatique contrairement à ce que vous affirmez, ne prouve JAMAIS rien.
Une fois de plus vous démontrez à quel point vous ne comprenez rien à la science et à la démarche scientifique
Franchement, fermez là définitivement, vous dites n’importe quoi.
@Maxah
Je ne sais pas si votre propos est naïf ou si c’est de la mauvaise foi, dans le doute je me permets à nouveau d’entrer dans la conversation. Le deuxième point ci-dessous est le plus essentiel.
1) Vous écrivez : “Quand je parle du consensus je parle de celui des scientifiques pas de l’opinion publique”.
==> Mais quels scientifiques ? des climatologues ? Leurs recherches sont basées sur l’hypothèse d’un forçage anthropique, sans laquelle l’écrasante majorité des programmes disparaîtraient. Dans ce contexte, même s’il avait l moindre sens scientifique — ce qui n’est pas le cas –, le consensus serait un argument bien faiblard.
D’ailleurs, étonnamment, l’éthique scientifique de certains climatologues fait que ce consensus n’est pas aussi évident que ce qu’on raconte. Il faut effacer les nuances avec un gros pinceau bien large pour que ça marche. Or, certains climatologues nuancent largement leur propos, de plus en plus. Les cyniques diront que c’est peut-être parce qu’ils voient une réalité indiscutable les rattraper : il n’y a toujours pas eu la moindre catastrophe climatique, malgré les prières d’Aurelien Barrau ou du bon pote. Pire, plus le temps passe moins il est facile d’affirmer que les chiffres vont dans le sens souhaité. C’est ballot.
2) Vous parlez d’une “très grande liberté de pensée des scientifiques et universitaires en France”
==> La question n’est pas la pensée mais les financements !
La question porte sur les fonds, qu’il faut aller chercher sans relâche pour payer les salaires, le matériel, embaucher des techniciens, thésard ou post-doctorants.
Avez vous seulement jeté un œil aux appels a projet financés par l’Europe ou l’État, c’est-à-dire 95% des fonds permettant aux laboratoires de fonctionner ?
Il n’y a pas de politique ? Soyons sérieux…
Même dans des domaines n’ayant absolument rien à voir,en théorie, avec le climat, cela fait bien dix ans, voire plus, qu’un terme tel que “le développement durable” apparaît quasi systématiquement à un endroit ou à un autre dans les appels ; pour avoir une chance de financement il vaut mieux écrire le petit paragraphe qui va bien sur les applications futures des recherches, même si ces recherches n’ont rien à voir avec l’énergie ou le CO2. Le taux de projets acceptés étant faible, omettre de faire allégeance politiquement tue la proposition.
Vous n’ignorez pas que beaucoup de centres ont d’ailleurs une ou plusieurs personnes embauchées à plein temps pour relire les demandes de financement des projets et les reformuler, afin qu’ils cadrent parfaitement aux tendances de chaque vague d’appel à projet. C’est le cas de toutes les universités américaines, canadiennes, de la plupart des centres de recherche attaches aux grandes écoles françaises.
Il est courant de devoir re-soumettre le même projet plusieurs fois. Ce qui change d’une fois à la suivante est la forme, la politique ; utiliser les bons mots clés.
Ce constat a toujours été vrai, il est encore plus vrai en France depuis la réforme des universités du gouvernement Sarkozy, qui a en partie détruit la science ambitieuse au profit de projets avec des garanties d’application à court terme (deux, trois années), à la limite de l’ingénierie.
Verdir les soumissions est une technique efficace pour tout chercheur en sciences, donc imaginez une seconde un climatologue voulant remettre en cause la doxa dominante. Oui, c’est un problème grave. C’est un problème grave si la société change du tout au tout en fonction d’études scientifiques, sans laisser à la science le temps qu’il lui faut pour converger vers de vraies conclusions. Ce temps est de plusieurs décennies.
“C’est une erreur en tant que non expert de rejeter le grand nombre. C’est le seul indicateur que vous pouvez suivre ne’ tant que non professionnel du domaine”.
N’ayant pas de “droit de réponse” à votre propos ci-dessous, je me permets de vous répondre ici.
Je crois que vous n’avez pas compris : il ne s’agit pas d’être “expert” de telle ou telle science, mon propos se situe au niveau très général de l’épistémologie, bien au-delà de ladite petite “science du climat”, au niveau de règles générales qui président à la constitution de toute science.
Au passage vous confondez “thèse scientifique” et “applications pratiques”, ces dernières pouvant très bien se réaliser avant que la thèse soit totalement fondée scientifiquement et même sans qu’elle le soit jamais, ou alors comme explication logique humaine possible à l’instant “t” sans être assuré qu’il n’y en ait pas une autre plus satisfaisante qui soit découverte ultérieurement…
Il ne s’agit pas de “rejeter le grand nombre”, il s’agit de dire que la vérité ne peut pas se décréter à l’écrasante majorité des voix, que le “consensus” scientifique ne peut se décréter qu’à l’unanimité des pairs, que toute science est vraie jusqu’à ce que la preuve contraire lui soit apportée et qu’elle doit toujours rester ouverte à cette contradiction à partir du moment où il s’agit d’experts qui lui apportent cette contradiction (et votre compère Nestor reconnait lui-même, plus bas, la présence d’une minorité d’experts climato-réalistes, même s’il s’agit d’1% de Clintel) !
C’est cette contradiction vivante, et scientifique, qui peut aussi faire avancer la science, à partir du moment où elle n’est pas a priori bridée et condamnée au silence autoritairement ou par argument “ad hominem” et même “ad personam” (le fameux et magique “lobby pétrolier” qui joue le rôle de l’encre de la pieuvre) pour étouffer tout débat dans l’oeuf !
Les institutions scientifiques, universités, laboratoires etc. sont tributaires des subsides des Etats ou du GIEC dans leur recherche et sont en conséquence obligées d’hurler avec les loups… ou de disparaître… ce qui peut expliquer aussi, en partie du moins, le grand nombre des “suiveurs” : d’excellents articles ou témoignages de scientifiques (ou présentateurs de bulletins météo) victimes du “réchauffisme” dans ce site (qui s’adresse aussi, et peut-être avant tout, aux néophytes) pourront vous le démontrer…
Nous assistons partout dans la presse, à la radio, à la télévision, jusque dans les entreprises (et j’en sais quelque chose…) à un matraquage sans précédent de La Vérité “une et unique” assénée précisément à ces “non experts” qui gobent tout et que vous aimez bien avoir dans votre poche à double fond : selon que vous serez dans le sens ou non du courant officiel, vous serez “lanceur d’alertes” (sauvé) ou “complotiste” (damné), c’est bien connu, et il en est ainsi dans tous les domaines, bien au-delà de la petite “science du climat” !
Une science qui n’est pas “falsifiable” n’est pas une science mais une idéologie, c’est même à cela qu’on les reconnaît, et c’est le cas du “réchauffisme” dans son acception devenue majoritairement dorénavant, non plus “scientifique” mais bien “politique”.
J’entends votre propos mais ne serait que ce passage “il s’agit de dire que la vérité ne peut pas se décréter à l’écrasante majorité des voix, que le “consensus” scientifique ne peut se décréter qu’à l’unanimité des pairs” est un vœux pieux.
La rotondité de la terre est remise en cause par des “scientifiques”…
“Les institutions scientifiques, universités, laboratoires etc. sont tributaires des subsides des Etats ou du GIEC dans leur recherche et sont en conséquence obligées d’hurler avec les loups”
Je connais assez bien ce sujet pour travailler dans ces institutions : bien que le monde idéal n’existe évidement pas, ce propos est l’argument de bcp de détracteur mais il est très majoritairement faux, il y a une très grande liberté de pensée des scientifiques et universitaires en France (et globalement en Europe occidentale) même si les financements peuvent être étatique.
“et qu’elle doit toujours rester ouverte à cette contradiction à partir du moment où il s’agit d’experts qui lui apportent cette contradiction ” 100% en ligne avec ce propos.
“Nous assistons partout dans la presse, à la radio, à la télévision, jusque dans les entreprises (et j’en sais quelque chose…) à un matraquage”
Je suis assez d’accord, cet argument est souvent utilisé, mais sachez que je ne me base pas sur l’opinion des journalistes ou des entreprises (même s’ils soutiennent la même thèse que moi) pour me forger mon opinion et je n’invite pas les autres a le faire. Quand je parle du consensus je parle de celui des scientifiques pas de l’opinion publique.
Je pense que la “rotondité de la terre” est le mauvais exemple à donner à l’appui de votre thèse et le bon à l’appui de la mienne, comme “l’héliocentrisme” ou “l’existence du vide”, précisément parce qu’il y a unanimité sur le sujet pour tous les vrais scientifiques (sans guillemets, que vous avez d’ailleurs mis spontanément).
Vous me demandiez la “grille de lecture” pour reconnaître la validitié d’une thèse, et bien la voilà :
– l’unanimité des pairs experts de la question (vous voyez que je vais bien au-delà de vous dans la prise en compte du “grand nombre” et que l’exception qui vérifie la règle, vérifie la règle de l’unanimité : les chercheurs qui ont été seuls dans leur découverte, dans un premier temps, ont par la suite été suivi à l’unanimité des (vrais) savants) ;
– l’expérience ou, dans le cas de la climatologie où l’expérience en laboratoire n’est pas possible puisqu’il s’agit du “vaste monde”, l’observation… et c’est là que le bât blesse côté réchauffiste : les modélisations vont souvent à l’encontre de l’observation sur le terrain et l’on rattrape l’erreur par l’application d’un delta à la formule mathématique de manière à recoller à la réalité a posteriori !
Au nombre des écarts “réalité-thèses réchauffistes”, sans rentrer dans les détails qui sont exposés dans cet excellent site : le fait que le réchauffement a été plus fort dans la première moitié du XXème siècle que dans la seconde, après une période de refroidissement entre 1945 et 1975 (de mémoire) alors que l’émission des GES étaient beaucoup moins importants, le fait que l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère suit (et ne précède pas) de 500 à 600 ans l’augmentation de température (causalité ou corrélation ?) etc. et dans un tout autre domaine, les ours polaires se portent très bien aux dernières nouvelles, merci pour eux, déclaration iconoclaste qui a coûté son poste de professeur associé à l’université de Victoria en Colombie-Britannique à la spécialiste de la question : Susan Crawford etc.
“…l’émission des GES était beaucoup moins importante…”
Evidemment ces “critères” ne concèdent pas à ladite thèse une validité indéfinie “ne varietur” dans le temps : primo les “vérités” d’un moment évoluent dans le temps -ainsi en est-il pour la conception du “vide” depuis Pascal, à la suite de l’évolution de la conception de la matière et de la nature de la lumière- et, secundo, à tout moment une seule expérimentation contradictoire peut venir invalider la thèse, si bien que le caractère de scientificité d’une thèse ne réside pas tant dans sa “validation” à partir d’expériences ou d’observations (que l’on peut toujours trouver à l’appui d’une thèse), que dans une “réfutation” à laquelle elle doit toujours pouvoir être soumise… s’il n’y a pas de réfutation possible, il n’y a pas science : or il semble très difficile de “réfuter” les thèses réchauffistes qui ont réponse à tout, même devant l’évidence de leurs erreurs au regard de l’observation des faits qui ont la vie dure : nous sommes bien dans l’idéologie, ne vous en déplaise, car la climatologie scientifique, discipline encore toute jeune et en pleine gestation qui a droit pour cela à tout notre respect, s’est malheureusement commise avec des thèses politiques écologistes (et non écologiques) fort contestables qui la tiennent “par la barbichette”…
Bien à vous.
franchement, c’est tout ce que vous avez à dire? du ricanement! pour quelqu’un comme moi qui essaie de me faire une opinion ,car je ne me contente pas de faire comme trop de gens de me fier au GIEC, par paresse et facilitée considère d’autres sources….Vous dénigrez Clintel, soit… mais leur déclaration sur le climat a été signée par 1550 scientifiques… et ils seraient tous des chariots, c’est ça?
des chariots qui réclament un débat public et qui sont ignorés, de la même façon que pour la politique sanitaire élaborée au nom de la “science”….
nos dirigeants ont tellement menti que désormais, je serai plus que méfiant de la part de ceux qu’on présente comme ayant la bonne parole, ne laissant aucune place à la critique
personnellement je crains plus l’arrogance et la corruption de nos “élites”. que le CO2 !
Vous remarque n’a pas d’intérêt car les rapports du GIEC ne sont pas que scientifiques.
Ross McKitrick est un économiste canadien spécialisé dans l’économie environnementale et l’analyse des politiques.
On peut penser qu’il intervient surtout dans la partie économique… C’est assez simple à comprendre.
Lu sur sa fiche Wikipedia : “Ross McKitrick est l’organisateur et président du 1er atelier international sur les applications économétriques en climatologie”.
Vous n’ignorez certainement pas que beaucoup de climatologues travaillent principalement sur des statistiques et des modélisations mathématiques. Pourquoi refuseriez-vous à un spécialiste en mathématique appliquée à l’économie de porter un regard critique sur l’analyse statistique ? Le traitement statistique de données n’est pas propre à la climatologie.
Erratum : se faire passer*
Je répondais à Anne
@Maxah,
Le premier à avoir montré la dérive réchauffiste de tous les modèles climatiques (plus d’une centaine) est le Pr Christy de l’Université d’Alabama qui “manage” avec le Dr Roy Spencer après l’avoir développé, un programme satellitaire de plusieurs centaines de millions $ qui enregistre depuis des années l’évolution des températures terrestres à l’échelon global.
Il fut lui-même un temps un ancien rédacteur des rapports du GIEC :
« Je ne vois venir ni la catastrophe qu’on nous annonce, ni la preuve évidente que l’activité humaine doive être mise en cause dans le réchauffement que l’on peut observer. Je vois plutôt l’utilisation aveugle de modèles climatiques (utiles mais qui ne sont jamais des “preuves”) et la coïncidence entre augmentation de la concentration en CO2 et réchauffement qui fonctionne de moins en moins avec le temps ».
Il en a témoigné en décembre 2015 devant le Sénat américain (excusez du peu…) dans un rapport que vous pouvez lire ici:
https://www.commerce.senate.gov/services/files/fcbf4cb6-3128-4fdc-b524-7f2ad4944c1d
Le graphique en page 3 est très catégorique et révélateur à cet égard: Tous les modèles “surchauffent” d’un facteur 2 à 4 (!!!) par rapport à la réalité des températures observées depuis une trentaine d’années.
À pondérer quand même…
Les signataires de la Déclaration mondiale sur le climat de Clintel ne sont pas du tout des scientifiques, comme le dit @Maxah.
En 2022, lorsque 1107 signataires avaient “rejoins” Clintel, moins d’1% se décrivaient effectivement comme des climatologues. Le reste était assez éclectique, allant du journaliste à l’ancien employé de chez Shell, en passant par des ingénieurs de compagnies minières ou pétrolières, ou encore des pêcheurs, des pilotes de lignes, et bien sûr des lobbyistes du pétrole.
On repassera sur le niveau de compétence ou de rigueur de ce groupe…
Par exemple, l’existence de “l’Optimum Climatique de l’Holocène” n’est pas effacée par le rapport du GIEC… C’est juste que son existence même fait débat dans les milieux scientifique et qu’on se demande si les données qui ont mené à sa théorisation ne sont pas erronées ou bien ne sont pas simplement des artefacts mal interprétées de variabilité saisonnière.
Et puis bon écouter un économiste parler de sciences climatique, c’est comme écouter un informaticien parler de virologie.
Il parle peut être bien, mais son avis a pas plus de poids que le celui du premier quidam pris au pif dans la rue…
“Et puis bon écouter un économiste parler de sciences climatique, c’est comme écouter un informaticien parler de virologie”.
Si je suis votre logique, j’imagine donc Nestor que vous ne prenez pas réellement au sérieux les dires de l’actuel président du GIEC au sujet du climat ? Voilà qui est intéressant à savoir.
Bon Anton, je ne voudrais pas vous presser et que vous devez sans doute avoir des tas de choses plus urgentes à faire en ce moment, mais il serait peut-être temps que vous interveniez dans ce débat, histoire de filer un petit coup de main à vos camarades de jeu et d’éviter que ceux-ci ne se ridiculisent davantage.
S’il vous plaît ne mettez pas l’huile sur le feu. Ce site n’est pas une foire où l’on règle ses comptes
Pour rappel, la spécialité de climatologue n’existe pas. La climatologie est étudiée dans le cursus de la géologie, la paléontologie et plusieurs autres cursus, y compris dans l’économie environnementale.
Exactement, et c’est ça que les demeurés comme Nestor et Maxah ne comprennent pas, c’est que l’on est autant climatologue en étant physicien, qu’un glaciologue, ou un spécialiste de la météo, les 3 spécialités (parmi des dizaines) appartenant à ce qui constitue la climatologie. De la même façon, tous les modèles climatiques sont réalisés avec des mathématiciens, des statisticiens et des informaticiens. Et c’est ça qu’il faut bien comprendre, c’est qu’il n’y a pas de “climatologue”, mais seulement des spécialistes d’un domaine donné, partie intégrante de la climatologie, qui collaborent ensemble pour produire des rapports sur le réchauffement et le climat.
@Nestor
Instruisez-vous, au lieu de n’écouter que le GIEC:
– Zhou et al., South China Sea ~4°C warmer SST during the Middle Holocene…
– Nazarova et al., (full) East Russia 1.5°C warmer than present during Medieval Warm Period (750-1250 AD)
– Shuttleworth et al., Sub-Antarctic Atlantic ~2°C warmer ~4000 to ~5000 years ago
– Campbell-Heaton et al., Arctic Canada 6-8°C warmer than today during Early Holocene
– Myers et al. Antarctica “5 °C warmer than modern conditions” during the Early Holocene
– Hällberg et al., Indian Ocean “3°C warmer than today around 5 ky BP”
– Cheli et tal., Adriatic Sea (Italy) 4°C warmer than today 9,000 to 5,000 years ago
– Sjögren, Sub-Arctic Norway, Sweden, Finland, Russia 2.5°C to 7.0°C warmer than today during Early Holocene
Si ça ne vous suffit pas, j’en ai encore une bonne demi douzaine sous le coude…
Vous trouvez peut-être que l’actuel président du GIEC Hoesung Lee, titulaire d’une licence universitaire en lettres et sciences économiques de l’université nationale de Séoul et d’un doctorat en économie de l’université Rutgers1 est plus compétent que MM Scafetta, Humlum ou Vahrenholt climatologues patentés et contributeurs-signataires du rapport Clintel, pour nous parler du climat ???
Nestor ou la (fausse) voix de la raison : sous les apparences d’un discours scientifique apaisant et définitif (un peu sur le modèle du “vrai et du faux” du bien nommé France-Infox) Nestor distille son venin en insistant sur le lobby pétrolier chez les “réalistes” et en oubliant totalement les lobbies éoliens, photo-voltaiques, alter-mondialistes et autres ONG ecolos chez les ” Réchauffistes”, qui infestent le GIEC et autres instances de l’ONU (sans parler des réseaux Soros) et font la loi dans le monde, car, Nestor l’aurait-il oublié, ce sont les réchauffistes qui sont aux manettes et tiennent les cordons de la bourse notamment dans la recherche… Il n’est que d’écouter les bulletins météo-climatiques (tiens soudainement météo et climat sont associés : étrange…) pour apprécier le niveau éhonté de propagande officielle, du niveau de la politique vaccinale de Mckinsey (et on parle des Russes, la blague !).
Deux points positifs dans le bulletin militant de Nestor, néanmoins :
– 1% de 1100 font plus de 100 climatologues spécialistes à Clintel : la proportion au GIEC, non ?
– ne surtout pas écouter les économistes sur le climat, donc surtout éviter d’écouter le Président du GIEC !
Merci Nestor, on ne vous le fait pas dire !
“”””””Une analyse approfondie montre de graves erreurs dans le dernier rapport du GIEC »”””””””
Faudrait remplacer “””erreurs””” par “”””mensonges “”””dans le titre
Le GIEC est plus dangereux pour l’humanité que le réchauffement climatique.
Bien vu !
Nestor, vous pouvez dénigrer autant que vous voulez, les arguments exposés dans l’article sont tous recevables.
Pas besoin d’être climatologue.
D’ailleurs cela tombe bien puisqu’aucun membre du GIEC ne l’est.
Je parle bien des membres, pas les relecteurs bénévoles.
Ensuite l’optimum médiéval et celui de l’Holocène ne sortent pas du chapeau mais des reconstitutions des températures par des glaciologues aux pôles nord et sud, des géologues, et de l’analyse des cernes d’arbres.
Cela fait beaucoup d’indices, de preuves.
https://climatetverite.net/2023/05/11/nous-aurions-eu-pendant-4000-ans-des-temperatures-25c-plus-elevees-quaujourdhui/
Sans revenir à Galilée longtemps condamné pour ses erreurs (“et pourtant, elle tourne”), qui se souvient d’Alfred Wegener qui, en 1912, a trouvé la théorie de la dérive des continents.
Alfred Wegener n’était pas géologue. Il était astronome et météorologue.
Est-ce la raison pour laquelle sa théorie a été récusée pendant des décennies pour la quasi totalité des géologues ?
En 1960 la théorie de Wagner a été reconnue pour devenir la tectonique des plaques.
Pas géologue, seul dans ses convictions, ça peut rappeler des choses.
Par ailleurs, le GIEC serait plus crédible si on ne trouvait pas des différences notables entre le rapport scientifique (plus d’un millier de pages) et le résumé pour les décideurs.
Ainsi dans l’AR6 il est écrit qu’il est peu probablement que le réchauffement du climat se traduise par une augmentation du nombre et de l’intensité des cyclones. Rien dans le résumé pour les décideurs.
Dans le rapport du GIEC, il y plusieurs hypothèses ou scenarios sur l’augmentation future de la température.
Pourquoi ne retient-on que les plus catastrophiques dans le résumé pour les décideurs.
Pour revdenir à l’actualité, on parle beaucoup de Jean Jouzel. Ce n’est pas un climatologue .. Il a travaillé au CEA pour se spéciliser dans les l’étude des calottes glaciaires …
Hé, les réchauffistes, il arrive quand votre réchauffement ? Cela fait deux mois qu’on se gèle.
Serge , le rechauffement est là , depuis le PAG; jamais vu l’herbe aussi haute dans les prés et autant de ballons de fauche ; mais c’est vrai que bientôt le Lyonnais sera dans la météo de l’Espagne
EXCLUSIF. Comment la France se prépare à vivre avec + 4 degrés en 2100
“”””””””””Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, dévoile la façon dont le pays va s’adapter aux événements extrêmes. Dans un document soumis à concertation dès mardi, le gouvernement détaille les impacts sur les territoires”””””’
https://www.lejdd.fr/societe/exclusif-comment-la-france-se-prepare-vivre-avec-4-degres-en-2100-135958
Allons Serge , si vous avez des idées faut les transmettre
@FBL
ah je l’avais loupé , celle là
“””””En 1960 la théorie de Wagner a été reconnue pour devenir la tectonique des plaques”””””
Dommage que cette théorie n’a pas provoqué une grande faille et l’ouverture d’un océan qui isolait la Russie de l’Ukraine et de l’Europe
Article très intéressant mais il semble que nos gouvernants ne connaissent pas votre site et ignorent que le GIEC raconte des fadaises. Ils continuent les bêtises et le gaspillage financier. J’aime votre site mais il reste bien trop confidentiel et nos gouvernants n’y apportent aucun crédit. A quand la révolution ?