Un adhérent de l’association des climato-réalistes s’est vu sanctionné par Facebook pour avoir partagé sur son groupe une publication de notre site portant sur la Déclaration de 500 scientifiques contre l’alarmisme climatique qui a été adressée au Secrétaire Général des Nations unies.
Lors du partage, Facebook a qualifié cette publication de fausse information, comme cela apparaît sur l’image suivante :
Les conséquences pour le groupe de cet adhérent peuvent être graves : la distribution du contenu trompeur peut être réduite. De plus prévient facebook, un groupe persistant à partager de fausses informations pourrait voir sa diffusion réduite ou être rendu moins visible, voire ne plus être proposé aux visiteurs.
Facebook explique que c’est un media de vérification indépendant qui a évalué comme faux ou trompeur le contenu partagé par notre adhérent.
Ce media indépendant n’est autre que le journal Le Monde :
La phrase tronquée « Pourquoi la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique n’a..» renvoie à un article des décodeurs du Monde dont le titre complet est :
« Pourquoi la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique n’a rien d’un « canular », contrairement à ce que soutient Donald Trump ? »
On ne voit pas le rapport entre l’information que notre association diffusait dans sa publication ( 500 scientifiques écrivent au secrétaire général des Nations unies pour dénoncer l’alarmisme climatique ), et le fameux tweet de Donald Trump.
En préambule de son article, le journaliste décodeur indique que « L’immense majorité des spécialistes du sujet s’accorde sur ce constat, établi dans le dernier rapport GIEC ». Sans doute fait-il allusion à l’assertion selon laquelle 97% des scientifiques sont d’accord sur l’idée que le réchauffement climatique est du aux activités humaines, un consensus dont le caractère mensonger a été maintes fois démontré, notamment dans ce récent article publié sur le site des climato-réalistes.
Le journaliste se focalise ensuite sur une déclaration de Patrick Moore sur le site américain Breitbart dans laquelle ce dernier est présenté comme « co-fondateur de Greenpeace ».
Le décodeur du Monde poursuit son argumentaire par ce titre comminatoire :
Sa démonstration s’articule en trois propositions :
- Patrick Moore n’est pas un « fondateur » de Greenpeace
- Le réchauffement climatique est une réalité
- La responsabilité de l’homme dans ce bouleversement est étayée par les faits.
1. Patrick Moore n’est pas un « fondateur » de Greenpeace
Selon les décodeurs du journal Le Monde Patrick Moore n’est pas un « fondateur » de l’organisation. Pour preuve, sa lettre de candidature qui date de 1971, alors que Greenpeace a été créée en 1970.
On relève d’abord que la lettre de candidature de Patrick Moore était adressée à l’association Don’t Make a Wave Committee qui a précédé Greenpeace. En tout état de cause, que Patrick Moore ait été « fondateur », ou « co-fondateur » de Greenpeace, quelle importance ? Il nous suffit de savoir que selon Wikipedia il a été président de Greenpeace Canada pendant neuf ans puis directeur de Greenpeace International pendant sept ans. Auditionné par la chambre des représentants en mai 2019, lui même se présentait ainsi :
« En 1971, alors que j’étais doctorant en écologie, je me suis joint à un groupe d’activistes dans un sous-sol d’église à Vancouver, au Canada, et j’ai traversé le Pacifique à bord d’un petit bateau pour protester contre les essais américains de bombes à hydrogène en Alaska. Nous sommes devenus Greenpeace. Après 15 ans au sein du comité directeur, j’ai dû quitter Greenpeace, qui commençait à adopter des politiques que je ne pouvais accepter d’un point de vue scientifique.»
2. Le réchauffement climatique est une réalité
« A l’échelle mondiale, la hausse de température est ainsi de 0,87 °C au cours de la période 2006-2015 par rapport à l’ère préindustrielle, selon le GIEC » nous dit le décodeur du Monde. Qu’il se rassure : personne ne conteste ce réchauffement, même si nous somme fondés à le trouver modeste et témoigner d’une faible sensibilité de la température aux émissions de gaz à effet de serre.
3. La responsabilité de l’homme dans ce bouleversement est étayée par les faits
Le décodeur de l’info poursuit son implacable raisonnement :
La concentration de CO2 dans l’atmosphère a explosé depuis le XIXe siècle, par l’action humaine ; or ce gaz à effet de serre contribue au changement climatique. Donc le faible réchauffement observé depuis le début de l’ère industrielle est due aux activités humaines, fermez le ban. Exit les facteurs naturels qui selon lui « ne tiennent guère la route ».
L’épilogue de cette histoire est plutôt rassurant : une requête auprès de Facebook a suffi pour que l’interdit sur notre article soit levé. L’éditeur du site Science et politique n’a pas bénéficié de la même mansuétude. Censuré pour avoir partagé un article de Dreuz dans lequel il était également question de Patrick Moore, il a obtenu du décodeur de l’info l’explication suivante :
>>> « SENECAT, Adrien » 2019-03-25 08:46 >>>
Bonjour Christian,
Nous avons effectivement publié un article qui explique pourquoi Patrick Moore n’est pas fondateur de Greenpeace, et pourquoi sa négation de la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique est contredite par les faits. Facebook tient compte de nos conclusions pour avertir les lecteurs des articles qui relaient cette rumeur. A aucun moment il n’y a « censure » comme vous l’affirmez.
Si ce n’est pas de la censure cela y ressemble bougrement. Ce qui est sûr en revanche c’est que Le Monde met à l’index un scientifique reconnu en raison de ses prises de positions climato-réalistes.