Seul 5,5% du CO₂ a pour origine les combustibles fossiles ; tout le reste vient des dégazages naturels.

Par Camille Veyres, ingénieur polytechnicien

Résumé

(Le texte intégral de l’article est accessible en format .pdf en cliquant sur ce lien)

Il suffit de comprendre que le cycle du carbone du GIEC est une fraude
délibérée… et tout le château de cartes du réchauffement climatique dû aux
combustibles fossiles s’effondre.

Il n’y a actuellement dans l’atmosphère que 5,5% de dioxyde de carbone (23 ppm en 2023 ; en 1959 : 1.6% et 5 ppm) venu directement des combustibles fossiles et des cimenteries ; tout le reste (400 ppm en 2023, 310 ppm en 1959) vient des dégazages naturels des océans intertropicaux et des sols.

Ni les océans ni la végétation ne discriminent les molécules de CO2 selon leur origine. Les flux entrant dans le réservoir atmosphère sont actuellement (fin 2023) de l’ordre de 10,1 milliards de tonnes de carbone par an (4,8 ppm/an, 37 Gt-CO2/an) pour les combustibles fossiles et les cimenteries et de 176 milliards de tonnes de carbone par an (83 ppm/an, 645 Gt-CO2/an) pour les dégazages naturels.

Entre les dates 1959.0 et 2024.0 le stock correspondant aux dégazages naturels, stock noté X naturel(t), a cru de 89 ppm, ce qui en fait les cinq sixièmes de la croissance totale de 107 ppm vue au Mauna Loa entre ces dates.

L’essentiel, les cinq sixièmes, (89 / 107) de la croissance observée depuis 65 ans du CO2 de l’air vient des dégazages naturels et est une simple conséquence des températures de la zone intertropicale où a lieu le gros du dégazage océanique.

Ces faits montrent l’absurdité des politiques « zéro carbone » qui ne peuvent avoir d’effet que sur les 23 ppm venus des combustibles fossiles encore dans l’atmosphère fin 2023.

Même si on admettait la sensibilité climatique ECS dite par le GIEC entre 1,5°C et 4,5°C pour un doublement des ppm, la disparition des nations occidentales qui contribuent le quart des émissions mondiales et donc aussi le quart du stock atmosphérique X fossiles(t) correspondant aux combustibles fossiles et aux cimenteries amènerait (à long terme) une réduction des températures entre 0,03°C et 0,09°C.

La teneur de l’air en dioxyde de carbone est pour l’essentiel une conséquence des températures : une conséquence ne peut être sa propre cause ce qui, au passage, invalide les divagations sur l’effet réchauffant de certains gaz-traces. La température de surface découle de l’insolation et du mouvement de l’air.

Les nuages et la vapeur d’eau assurent, par le mouvement turbulent des fluides air et eau impulsé par les différences de température et d’insolation variables avec la latitude et la saison, l’égalité sur une année, au millième près, entre ce que le globe a absorbé du flux solaire et ce qu’il a rayonné en infrarouge thermique.

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51 réflexions au sujet de « Seul 5,5% du CO₂ a pour origine les combustibles fossiles ; tout le reste vient des dégazages naturels. »

  1. Très bel article qui remet l”église au milieu du village. Sous forme de vapeur, H2O est LE gaz à effet de serre de notre planète. Seul remède efficace, assécher les océans qui s’évaporent en permanence. Vaste programme ! Il n’est pas sûr que les éponges y suffisent (cf F. Raynaud).

  2. Ce billet est-il sérieux ?
    Entre glaciaire et interglaciaire, la variation est de 100 ppm (0,01%), manifestement due au dégazage en interglaciaire du CO2 dissous dans l’océan pdt les périodes froides glaciaires (rappel: solubilité du CO2 à 30°C = 1,26 g/l, à 10°C = 2,3 g/l). Et avec un effet retard dû à la lenteur relative de l’homogénéisation de la masse océanique via les courants de surface et profonds au cours des déglaciations.
    Depuis la révolution industrielle, la croissance du CO2 est la même, de l’ordre de 100 ppm, pour une variation de température globale quasi-nulle (il y aurait paraît-il un léger réchauffement récent, mais qu’on a du mal à voir sur les enregistrements météo à terre non frelatés par leur position à côté du béton).
    La première phrase de ce billet est un avis à l’emporte-pièce. D’où vient ce ridicule 5,5 % dû aux combustibles ? Quant aux 95 % restants, d’où vient donc cette augmentation faramineuse des dégazages naturels puisque la température des océans au cours du dernier siècle est quasi stationnaire si on la compare aux changements drastiques glaciaire–interglaciaire ?
    Autant je suis convaincu que le CO2 n’a strictement aucune action sur le climat, notamment d’après les données géologiques, autant les chiffres donnés dans ce billet me paraissent farfelus. D’où est-ce que ça sort ?
    Si les 5,5 % sont sérieux, et si les 95 restants ne peuvent pas être dû dégazage naturel (réchauffement relatif ridicule), alors d’où viendraient-ils ? D’une recrudescence du dégazage du manteau aux dorsales océaniques (il y en a 70.000 km qui courent sous les océans) ? Cela voudrait dire qu’il se prépare qqch de costaud en tectonique globale. Mais il faudrait des preuves… Pas un avis sorti du chapeau comme ici.

    • Monsieur Serge savez vous qu’il y a des mesures qui sont faites pendant les années 1800 de plus de 400 ppm ?
      elles sont totalement cachées par le GIEC

      • je renvoie aux travaux de Lenny Kouwenberg qui trouve entre 320 et 400 ppm entre 800 et 1900
        https://www.researchgate.net/scientific-contributions/LLR-Kouwenberg-47164306
        par exemple
        Stomatal frequency analysis of leaves of land plants preserved in peat and lake deposits can provide a proxy record of pre-industrial atmospheric CO2 concentration complementary to measurements in Antarctic ice cores. Stomatal frequency based CO2 trends from the USA and NW European support the presence of significant CO2 variability during the first half of the last millennium (Kouwenberg et al., 2005; Wagner et al., 2004; van Hoof et al., 2008). The timing of the most significant perturbation in the stomata records (1200 AD) is in agreement with an observed CO2 fluctuation in the D47 Antarctic ice-core record (Barnola et al., 1995; van Hoof et al., 2005). The amplitude of the stomatal frequency based CO2 changes (> 34 ppmv) exceeds the maximum amplitude of CO2 variability in the D47 ice core (< 10 ppmv). A modelling experiment taking into account firn-densification based smoothing processes in the D47 ice core proved, however, that the amplitude difference between the stomata record and the D47 ice-core can be explained by natural smoothing processes in the ice (van Hoof et al., 2005). This observation gives credence to the existence of high-amplitude CO2 fluctuations during the last millennium and suggests that high resolution ice core CO2 records should be regarded as a smoothed representation of the atmospheric CO2 signal. In the present study, potential marine and terrestrial sources and sinks associated with the observed atmospheric CO2 perturbation will be discussed. …

        Wagner, F.; Kouwenberg, L.L.R.; Hoof, T.B. van; Visscher, H. Reproducibility of Holocene atmospheric CO2 records based on stomatal frequency analysis (2004) Quaternary Science Reviews, volume 23, pp. 1947 – 1954 https://dspace.library.uu.nl/handle/1874/20766

        je signale que les mesures tirées des glaces sont suspectes;
        (1) elles sont lissées sur des millénaires
        (2) la technique employée pour faire sortir le carbone des moreaux de glace consiste à broyer la glace pour ne récupérer que ce qui a été concentré dans les bulles de gaz qui se sont formées lors de la remontée de l'échantillon de par exemple 100 bar à 1 bar (méthode dite froide dont se vantent Lorius, Raynaud et Delmas) et ils rejettent des analyses faites par d'autres méthodes ( entre autres au Groenland) parce que "contaminées par des dépôts de carbone" qui augmentent la quantité mesurée

        par ailleurs voir
        https://www.researchgate.net/publication/223504148_Do_glaciers_tell_a_true_atmospheric_CO2_story
        et nombreux autres papiers de Zbigniew Jaworowski et de Tom Segalstad

    • Je suis plutôt d’accord avec vous.
      Il n’y a pas de doute que les océans et la végétation absorbent aussi bien le CO2 émis naturellement que celui émis par la combustion des hydrocarbures, mais les molécules de CO2 anthropique absorbées prennent la place de molécules de CO2 “naturelles”. Au bout du compte la présence des molécules de CO2 “naturelles” comptées dans l’augmentation du taux de CO2 résulte de l’émission des molécules “anthropiques”.

    • Ce billet est-il sérieux ?
      Entre glaciaire et interglaciaire, la variation est de 100 ppm (0,01%), manifestement due au dégazage en interglaciaire du CO2 dissous dans l’océan pdt les périodes froides glaciaires (rappel: solubilité du CO2 à 30°C = 1,26 g/l, à 10°C = 2,3 g/l). Et avec un effet retard dû à la lenteur relative de l’homogénéisation de la masse océanique via les courants de surface et profonds au cours des déglaciations.
      Réponse
      Comme expliqué, en détail au fait n°3 notes 6 et 7 la pression partielle du CO2 dans l’eau d mer est bien approchée en µatm est pour une salinité S=35, avec T en K, DIC et TAlk en µmole/kg par
      400 (T/299)12.5 (DIC/2000)10.4 (2328/TAlk)10.3
      Quand il y a plus de CO2 qi dégaze l’atmosphère et les plantes voient leur stock croître (faits n°5, 6 et 7)
      Les variations mentionnées entre glaciaire et interglaciaire ?
      Ce n’est pas la température « moyenne globale » ( et encore moins les températures sur l’inlandsis antarctique !) qui joue mais la température de la zone de dégazage du moins depuis 1870 (fait n°5)

      https://www.researchgate.net/scientific-contributions/LLR-Kouwenberg-47164306
      par exemple
      Stomatal frequency analysis of leaves of land plants preserved in peat and lake deposits can provide a proxy record of pre-industrial atmospheric CO2 concentration complementary to measurements in Antarctic ice cores. Stomatal frequency based CO2 trends from the USA and NW European support the presence of significant CO2 variability during the first half of the last millennium (Kouwenberg et al., 2005; Wagner et al., 2004; van Hoof et al., 2008). The timing of the most significant perturbation in the stomata records (1200 AD) is in agreement with an observed CO2 fluctuation in the D47 Antarctic ice-core record (Barnola et al., 1995; van Hoof et al., 2005). The amplitude of the stomatal frequency based CO2 changes (> 34 ppmv) exceeds the maximum amplitude of CO2 variability in the D47 ice core (< 10 ppmv). A modelling experiment taking into account firn-densification based smoothing processes in the D47 ice core proved, however, that the amplitude difference between the stomata record and the D47 ice-core can be explained by natural smoothing processes in the ice (van Hoof et al., 2005). This observation gives credence to the existence of high-amplitude CO2 fluctuations during the last millennium and suggests that high resolution ice core CO2 records should be regarded as a smoothed representation of the atmospheric CO2 signal. In the present study, potential marine and terrestrial sources and sinks associated with the observed atmospheric CO2 perturbation will be discussed. …

      Wagner, F.; Kouwenberg, L.L.R.; Hoof, T.B. van; Visscher, H. Reproducibility of Holocene atmospheric CO2 records based on stomatal frequency analysis (2004) Quaternary Science Reviews, volume 23, pp. 1947 – 1954 https://dspace.library.uu.nl/handle/1874/20766

      Depuis la révolution industrielle, la croissance du CO2 est la même, de l’ordre de 100 ppm, pour une variation de température globale quasi-nulle (il y aurait paraît-il un léger réchauffement récent, mais qu’on a du mal à voir sur les enregistrements météo à terre non frelatés par leur position à côté du béton).
      Réponse
      Voir figures F5-1, F5.2, F5.3 on n’a rien à faire de la température globale ; le dégazage est un phénomène local

      Les fluctuations des températures
      La première phrase de ce billet est un avis à l’emporte-pièce. D’où vient ce ridicule 5,5 % dû aux combustibles ?
      Réponse
      A l’année t c’est la somme des émissions des années précédentes m pondérées par exp(-(t-m)/5)

      Quant aux 95 % restants, d’où vient donc cette augmentation faramineuse des dégazages naturels puisque la température des océans au cours du dernier siècle est quasi stationnaire si on la compare aux changements drastiques glaciaire–interglaciaire ?
      Réponse
      Voir fait n°5

      Autant je suis convaincu que le CO2 n’a strictement aucune action sur le climat, notamment d’après les données géologiques, autant les chiffres donnés dans ce billet me paraissent farfelus. D’où est-ce que ça sort ?
      Réponse
      Pour un réservoir, que ce soit une bouteille, un tonneau, un compte en banque ou l’atmosphère, la variation du contenu sur douze mois est la différence entre ce qui est entré dans le réservoir pendant ces 12 mois et ce qui en est sorti.
      Ce qui est entré sur 12 mois est donc la somme de ce qui est sorti et de la variation du stock sur ces 12 mois.
      L’atmosphère est un réservoir de CO2 alimenté par le flux de CO2 du dégazage des océans intertropicaux et de la végétation et des sols et par le flux venant des combustibles charbon pétrole et gaz naturel.
      Ce réservoir atmosphère perd chaque année le cinquième de son contenu absorbé par la végétation et par les mers des moyennes et hautes latitudes (démonstration en annexe A1).
      Ce n’est pas bien compliqué

      Si les 5,5 % sont sérieux, et si les 95 restants ne peuvent pas être dû dégazage naturel (réchauffement relatif ridicule), alors d’où viendraient-ils ?
      Réponse
      Le dégazage naturel ne dépend pas pour les océans de valeurs globales des températures et moins encore de valeur sur terre (enregistrements météo à terre non frelatés par leur position à côté du béton !)
      L’évolution des dégazages naturels calculés par X naturel (t) /5 + (3.18 ATSST (°C) + 0.78) est tracée figure 5.3 ci-dessous en bleu à partir de la série économique f fossil(t) et d’une approximation simple de Xtotal Mauna Loa (t) par une logistique 280.6 +389.7/ (1+ exp(0.0271 (2045-t))).
      F5.3

      D’une recrudescence du dégazage du manteau aux dorsales océaniques (il y en a 70.000 km qui courent sous les océans) ? Cela voudrait dire qu’il se prépare qqch de costaud en tectonique globale. Mais il faudrait des preuves… Pas un avis sorti du chapeau comme ici.
      Réponse
      Ce qui est entré sur 12 mois dans un réservoir quel qu’il soit est donc la somme de ce qui est sorti de ce réservoir et de la variation du stock sur ces 12 mois.
      Ce n’est pas bien compliqué !
      Et de pco2 eau de mer = 400 (T/299)12.5 (DIC/2000)10.4 (2328/TAlk)10.3 en µatm

  3. Tout est clair, c’est parfaitement bien expliqué, merci….Et que dit l’Académie des Sciences sur ce sujet? elle se tait car elle a peur de contrarier le GIEC
    à suivre…

  4. Sans rapport mais intéressant :
    Voilà qu’on apprend que juillet 2024 enregistre un maximum d’activité solaire (nb de taches), juste à la fin d’El Nino, ce qui normalement devait nous renvoyer à des températures plus fraiches. Le cycle solaire 25 était prévu d’activité faible et annonciateur d’une tendance décroissante à plus long terme (refroidissement), selon Zharkova et autres. Raté. La nature n’en fait vraiment qu’à sa tête.

    • Dans un ouvrage de vulgarisation sur l’astronomie datant de la fin des des années 50*, l’auteur évoquait comme fin possible du monde (ou plus exactement de NOTRE monde à nous, à peine décelable depuis Sirius) une augmentation importante de l’activité solaire.
      Une idée prémonitoire ? En tout cas, il avait prévu au jour près l’éclipse totale d’août 1999 que j’ai vue de mes propres yeux.

      * “Tout ce qu’il faut savoir sur l’astronomie” par Pierre Rousseau

  5. Suite de ce qui précède, après je file au génépi :
    Il y a peu, Brigitte VanVliet Lanoe avait, ici sur le site de l’ACR, attiré l’attention sur les cornets polaires, c’est à dire ce qui se passe dans la très haute atmosphère sous l’effet du vent solaire. Avec les répercussions météo assez désordonnées au niveau des basses couches. Eh bien nous y sommes, avec inondations cata ici, canicules et feux de forêt incontrôlables là. Malgré la fin d’El Nino.
    Pendant ce temps, nous calculons, extrapolons, avec ou sans à-priori (convictions) et pondons des articles (peer-reviewés à donf of course) qui affolent les politiques, qui pondent en retour (il faut bien être réélu) des lois et règlements à la kon, pour finalement emmerder jusqu’au trognon (le scandale à venir de la bagnole électrique, par exemple) ceux qui les élisent.
    Franchement, la chansonnette du CO2, ça commence à devenir ringard. Ouvrons les fenêtres, pensons librement. La fête dans le gazon (calculs diptérosodomiques style la raie-à-je-sais-plus-combien-de-microns du CO2), on ne comprendra pas la forêt (climat). De l’imagination. Libre pensée obligatoire.
    Hop, je file.

  6. @ Serge
    C’est vrai que ce papier devrait être supprimé par les climato réalistes; 5% , c’est ce que représente la combustion des fossiles par rapport aux échanges naturels annuels qui , comme tu dis, ceux ci n’ont guère changé entre glaciaire et interglaciaire par rapport à ce qu’on observe depuis le début de l’ ére industrielle ; alors arrêtons de dire que l’homme n’est pas responsable de l’augmentation récente du CO2 atmosphérique et arrêtons de dire que c’est le CO2 qui est responsable de l’augmentation des quelques dixièmes de degrés qu’on observe depuis la sortie du petit äge glaciaire

    • les échanges naturels annuels n’ont guère changé depuis le préindustriel ?
      Réponse
      voir les graphiques du GIEC pour les océans (mon annexe A1 deux pages de graphiques ! ) ert les indications de Haverd 2020 pour la végétation (GGPP passée de 100 Gt-Cen 1900 à 146 en 2016 et plus depuis (figures F6-1 et F7.1)

      Fait n°1
      Pour un réservoir, que ce soit une bouteille, un tonneau, un compte en banque ou l’atmosphère, la variation du contenu sur douze mois est la différence entre ce qui est entré dans le réservoir pendant ces 12 mois et ce qui en est sorti. Ce qui est entré sur 12 mois est donc la somme de ce qui est sorti et de la variation du stock sur ces 12 mois.
      L’atmosphère est un réservoir de CO2 alimenté par le flux de CO2 du dégazage des océans intertropicaux et de la végétation et des sols et par le flux venant des combustibles charbon pétrole et gaz naturel. Ce réservoir atmosphère perd chaque année le cinquième de son contenu absorbé par la végétation et par les mers des moyennes et hautes latitudes (démonstration en annexe A1).
      Le flux venu des dégazages naturels était, en 1959, 63 fois supérieur au flux venu des combustibles fossiles et est encore, en 2023, presque 18 fois supérieur. La croissance du flux des dégazages naturels (+20 ppm en 65 ans) est plus de cinq fois supérieure à celle des émissions venues des combustibles fossiles (+3,8 ppm en 65 ans).La croissance du flux des dégazages naturels a fait les cinq sixièmes de la croissance observée depuis 1958. L’effet des émissions « anthropiques » est donc « presque » négligeable.

  7. Monsieur Camille Veyres
    Si je comprends bien , cela fait neuf ans que vos idées sur l”origine du CO2 et sa relation avec les températures n’ont pas changé;en effet lors de la COP21 on a échangé pas mal de mails et si vous voulez et si les gestionnaires de l’ACR sont d’accord , je peux en remettre en ligne pour animer les discussions

  8. @Serge Ferry
    Effectivement, l’augmentation de plus en plus rapide de la teneur en CO2 de l’atmosphère est un phénomène inédit dans l’histoire de la terre. La courbe de Keeling au Mauna Loa est une MESURE du CO2, donc sans ambiguïté. A mon niveau, cela se traduit par la tonte de plus en plus fréquente de ma pelouse de 1200 m2. Mais le plus troublant, c’est que le ralentissement important de l’activité des pays développés au printemps 2020 à cause de la pandémie n’a eu aucun effet visible sur cette courbe, alors que la pousse de la végétation à cette période dans l’hémisphère nord est systématique (diminution d’environ 6 ppm chaque année). Qu’en pensez-vous ?

    • Etonnant la référence à la tonte de la pelouse.
      La croissance de l’herbe dépend plus des pluies que de la teneur en CO2. Cette année en est un bel exemple.
      Quant aux effets de la teneur en CO2, l’apport sur une seule année ne peut avoir que peu d’effet. Il ne faut pas confondre le flux et le stock. Et le flux annuel est très faible pra rapport au stock.
      Et même sur une longue période, la varaiation du stock est faible. La composition de l’atmosphère par le CO2 n’a été modifiée que de 14 millième depuis 174 ans (1850-2024). Le GIEC affirme que cette modeste viriation a eu un effet majeur sur la température du globe (+1,1°). Et c’est là tout le débat.

      • S’il n’y avait que la pelouse ! Mais j’expédie de plus en plus de branchages aux déchets verts en grands sacs plastique au fond de mon coffre (et même sur le siège arrière).

    • Et après tondu la pelouse, vous fumez l’herbe ?… 😉
      Bon blague à part, le fait de n’avoir effectivement vu ne serait-ce qu’une très légère inflexion dans la courbe haussière du taux de CO2 atmosphérique montre que le cycle du CO2 est loin d’être simple. Affirmer qu’on comprend suffisamment le fonctionnement du système complexe qu’est notre planète pour prédire son évolution future est une sacrée imposture.

    • Une tondeuse thermique tractée, évidemment, pour une telle superficie (sauf le dimanche à cause du bruit). Mais, mea culpa, j’ai effectué environ 300 heures de vols long-courrier en tant qu’ingénieur sidérurgiste (avec deux fois le tour du monde dans les sens est-ouest, c’est à dire un passage de la ligne de changement de date au milieu du Pacifique à l’aller mais pas au retour dans l’autre sens). Et les convertisseurs de 90 tonnes d’acier liquide que je pilotais dégageaient dans l’atmosphère 90 m3 de CO2 à la minute. Mais tout çà, c’était avant le RCA. Aujourd’hui, retraité de 80 ans, il ne me reste que ma voiture thermique (8000 km/an) et bien entendu ma tondeuse (un fois par semaine toute l’année).
      Bien à vous

  9. je vous renvoie à https://1drv.ms/w/s!Agk3YBF8dMbdt2mscIhSsP1FDcmk?e=sbFB2a
    Résumé :
    La durée de vie d’une molécule de CO2 dans l’air est d’environ cinq ans : 6% du CO2 dans l’atmosphère provient des combustibles fossiles restés dans l’air, 94% provient du dégazage naturel des océans et les sols. L’augmentation de près de 40 % de la productivité de la végétation depuis 1900 est une conséquence majeure de l’augmentation de la masse de CO2 dans l’air.
    La corrélation mois par mois, depuis 1959, de la dérivée par rapport au temps de la série MLO (Mauna Loa Observatory) du CO2 dans l’air et de l’anomalie de température de surface de la mer (SST) de la zone intertropicale de dégazage naturel océanique prouve que 94 % du CO2 dans l’air est l’intégrale sur le temps des températures passées, une conséquence de ces températures passées.
    Mathématiquement, la série temporelle du CO2 au MLO est de type ARIMA avec I=1, ce qui signifie qu’elle doit être dérivée une fois par rapport au temps avant d’être corrélée avec la série SST.
    Il n’y a pas de corrélation (R² = 0,01) entre les émissions venues des combustibles fossiles et les accroissements du CO2 dans l’air.
    Les quatre cinquièmes de la variation depuis 1959, -idem depuis 1870- de la teneur de l’air en CO2 est une simple fonction linéaire de l’addition depuis 1959 -ou depuis 1870- des anomalies mensuelles des températures de surface des mers sur 20°S-20°N.
    Les rapports isotopiques δ13C au MLO confirment les 6% de “carbone fossile” dans l’air.
    Des modèles simples des flux de carbone entre les trois réservoirs océans, atmosphère, et végétation & sols, avec un dégazage océanique simplement croissant ou calculé à partir de la SST intertropicale reproduisent à la fois les séries observées au MLO et les reconstructions de la productivité de la végétation.
    Les théories et les modèles fondés sur la Airborne Fraction, la fonction de Bern, le temps d’ajustement, la rémanence dans l’air de 15% à 40% des émissions fossiles après 1000 ans, un goulot d’étranglement entre l’air et l’océan, un faible échange de carbone entre la surface et l’océan profond, la relation de Revelle … se révèlent n’être que des leurres.
    Le CO2 dans l’air est essentiellement l’intégrale sur le temps des températures passées, une conséquence des températures qui pilotent le dégazage de l’océan et ne peut donc pas être la cause des températures.

  10. Au total, les hauts fourneaux dans le monde entier ont fondu quelque 1,888 milliard de tonnes d’acier en 2023, chiffre équivalent à celui de 2022, selon l’association Worldsteel qui compile les données mensuelles de 71 grands pays producteurs.

    La production de ciment a d’ailleurs été multipliée par 4 depuis le début des années 1990 et elle était évaluée en 2019 par le CEMBUREAU (fédération européenne des industries cimentières) à 4,1 milliards de tonnes.

    Source Wikipedia

    Ces deux produits de base de l’industrie moderne sont émetteurs d’énormes quantités de CO2, dont la captation totale est une utopie dans l’état actuel de la technique, foi d’ancien sidérurgiste.

  11. Je fais tout en bloc après avoir lu les réponses qui précédent à la question que je posais.

    Massinissa, je n’ai pas trouvé la source des mesures (s’il s’agit bien de mesures) montrant des valeurs de 400 ppm avant la révolution industrielle, c’est à dire des valeurs très élevées de type 2010, donc qui interpellent.

    Avant 1959 (départ Mauna Loa), sauf preuve du contraire, on n’a pas de valeurs mesurées mais des estimations à partir d’indicateurs (”proxies”). L’un des indicateurs, d’ailleurs cité par M. Veyres ici, est la densité stomatale. J’ai demandé son avis sur le sujet à un collègue paleobotaniste. On s’est excité là-dessus il y a quelques années puis plus rien. Et pour cause. La signification de la densité stomatale est à manier avec précaution. Entre autres, il faut choisir les bonnes feuilles d’arbres car celles exposées au soleil n’ont pas la même densité stomatale que celles à l’ombre, etc., etc, la liste des précautions à prendre est longue, surtout si on travaille sur des feuilles extraites de remplissages lacustres comme aux Pays-bas (les papiers cités). On manque d’autres études ailleurs pour confirmer.
    Dans les papiers cités (PNAS 2008 de van Hoof et al.), on constate qu’il existe des différences de teneur en CO2 (estimées) de l’ordre de 20 à 30 ppm (je dirais plutot proches de 20 que de 30 étant donné les marges d’erreur) notamment vers l’an 1200, non retrouvées d’ailleurs sur d’autres courbes. Bref pas de quoi casser trois pattes à un canard si on compare aux 100 ppm rajoutés depuis les années 60. En outre, une autre étude, toujours de Van Hoof et al. (Plant Ecology, 2005) montre que la réaction stomatale au CO2 semble limitée à des valeurs encore faibles, inférieures à 320 ppm. Au-delà de 320 ppm, plus de réponse stomatale visible. Or 320 ppm c’est le début des mesures à Mauna Loa (années 60).
    Les siècles passés ont vu des changements climatiques (exple: les fluctuations des glaciers alpins) assez prononcés par rapport au réchauffement minuscule constaté sur les thermomètres depuis une trentaine d’années. On ne voit aucune réponse sur les différentes reconstitutions CO2 publiées jusqu’ici. Si tant est qu’il existe, je le répète. M. Veynes, quand je parle des thermomètres frelatés à cause de leur position près du béton, c’est une image. Si vous préférez on peut parler de dôme thermique urbain ou d’UHI (Urban Heat Island).
    Donc on peut grossièrement en conclure que, sauf indication contraire prouvée, le CO2 n’a guère varié avant la révolution industrielle malgré des changements climatiques certains, bien que n’atteignant pas la rudesse des fluctuations glaciaires quaternaires.

    M. Veyres maintenant.
    A ma question pourtant bien simple, comment expliquer que l’augmentation du CO2 depuis 1959 (Mauna Loa) soit à 90 % naturelle ? Quel mécanisme, compte renu de ce que j’écris plus haut, peut-il expliquer l’augmentation soudaine des dégazages naturels pour atteindre en qq dizaines d’années la valeur colossale (relative bien entendu) du CO2 rajouté ?
    Là, M. Veynes me ressort ses briques de raisonnement toutes faites, qualifiées de Faits (numéro 1, 2, 3…). M. Veynes il ne s’agit pas de Faits mais de raisonnements. Un fait est irréfragable, un raisonnement est réfutable. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe en cosmologie par exemple. Je n’ai pas eu le temps de me plonger dans vos raisonnements pour trouver la faille, je dois m’absenter une semaine, on verra au retour, si j’y pense et si j’ai le temps.
    Les lecteurs de l’ACR ont un cerveau après tout. Que chacun se fasse son opinion.
    Quant à moi, je trouve que l’ACR ferait bien d’y regarder à deux fois avant de publier des trucs pareils. A moins que ce soit pour taquiner et susciter la réflexion.

    Si j’étais un fan inconditionnel du peer-reviewing, ce que je ne suis pas du tout, je suggèrerais à M. Veyres de tenter de publier ses pdfs confidentiels dans une revue à grand tirage (Citation Index). Rien que pour voir la réaction des reviewers. S’ils font leur boulot correctement car depuis que la publication scientifique s’est transformée en business juteux pour les éditeurs, c’est devenu un vrai foutoir, une censure quand on en a besoin, etc. etc.

    • vous avez sur le cycle du carbone neuf faits et leurs démonstations et des annexes en particlier les annexe historiques

      Veuillez les lire et me dire ce qui vous parait inexact.

      Faut-il insister sur le fait que la variation du niveau d’un réservoir est la différence entre ce qui y entre ce qui en sort ? Avec une durée de vie (espérance de vie dans le réservoir) de 5 ans admise dans les shémas du GIEC, il est facile de voir que les dégazages naturels sont en 65 ans
      passés de 63 ppm/an à 83 ppm/an
      et que les émissions “fossiles et cimenteries” sont passées de 1 ppm/an 4,7 ppm/an
      et que le passage des dégazages naturels de 63 ppm/an à 83 ppm/an est une conséquence des températures
      Et tout ça est confirmé par les rapports isotopiques !

      tout ça est assez élémentaire
      L’annexe B vous permet de voir les fraudes commises despuis 1958 .

  12. @Serge qui a dit
    “”””A ma question pourtant bien simple, comment expliquer que l’augmentation du CO2 depuis 1959 (Mauna Loa) soit à 90 % naturelle ?”””””””
    Serge , Camille Vert est payé par les pétroliers pour affirmer cela en accusant les agriculteurs de détruire les forêts et les sols

  13. Vous avez sur le cycle du carbone neuf faits et leurs demonstrations et des annexes en particulier les annexe historiques

    Veuillez les lire et me dire ce qui vous parait inexact.

    Faut-il insister sur le fait que la variation du niveau d’un réservoir est la différence entre ce qui y entre ce qui en sort ?
    Avec une durée de vie (espérance de vie dans le réservoir) de 5 ans admise dans les schémas du GIEC il est facile de voir :
    que les dégazages naturels sont en 65 ans passés de 63 ppm/an à 83 ppm/an,
    et que les émissions “fossiles et cimenteries” sont passées de 1 ppm/an à 4,7 ppm/an,
    et que le passage des dégazages naturels de 63 ppm/an à 83 ppm/an est une conséquence des températures.
    Et tout ça est confirmé par les rapports isotopiques !

    Tout ça est assez élémentaire
    L’annexe B vous permet de voir les fraudes commises depuis 1958.

  14. Il faudra aussi que M. Veyres explique le fait que le delta 13C du CO2 suit une courbe décroissante inverse de la courbe de son augmentation dans l’atmosphère. Les combustibles fossiles ont un delta 3C faible. La correspondance inverse des courbes montre que l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est due à la combustion des réserves carbonées fossiles.

    • Veuillez lire les pages 9 à11 de Château de cartes Fait n°8 qui traite des rapports isotopiques

      Le texte intégral de l’article est accessible en format .pdf en cliquant sur le lien donné en tête de cette page

      Le lent changement du delta 13C des dégazages naturels y est expliqué.

  15. Il faut avouer que la rhétorique est assez sophistiquée. Dissimuler des erreurs de logique formelle élémentaire sous l’apparente présentation détaillée de ses choix de fonctions de modélisation est plus abouti que certaines approches plus frontales. Malheureusement, les erreurs les plus grossières reviennent facilement à la surface.

    – Vous affirmez qu’il n’y a pas de corrélation entre les émissions de CO2 et l’accroissement des concentrations dans l’air. C’est inexact. On peut dire qu’on n’a pas trouvé de corrélation linéaire entre deux paramètres, ce qui n’est pas une preuve que cette corrélation n’existe pas ni qu’on ne pourrait pas trouver une corrélation non-linéaire… l’argument est donc fallacieux
    – La cause d’un phénomène peut aussi être sa conséquence…le célèbre exemple de la poule et de l’œuf. « Basique » comme dirait un célèbre rappeur. Les biologistes seraient heureux d’apprendre que les rétroactions positives n’existent pas grâce à ce billet. Argument ouvertement fallacieux.
    – Ainsi quand bien même nous n’émettrions quantitativement qu’une quantité « faible » (la notion de « que X% » renvoie à une notion arbitraire et subjective de ce qui est élevé ou pas, donc à de la rhétorique et pas à la discussion sur les conséquences d’un phénomène que le chiffre qu’on lui impute ait « l’air petit » ou non), la question est de savoir quelles sont les conséquences: dans un équilibre instable, un simple grain de riz peut faire pencher la balance et précipiter un rocher du haut de sa colline.

    Cet article ne démontre nullement que les « faibles « quantités émises calculées n’ont pas des conséquences favorisant d’autres émissions. Si l’on émet du méthane et que ces émissions favorisent un dégazage massif, allons-nous dire que nos émissions ne sont pas la cause du problème?
    Là encore, une rhétorique séduisante, une logique absente. Tout aussi fallacieux.

    Quant au choix délibéré de se fier à une analyse de concentrations dans des stomates, je renvoie à ce qui a été dit plus haut. La différence de variabilité n’est pas critiquée et il n’y a pas d’explication pertinente du choix arbitraire d’une méthode plutôt qu’une autre. A ce compte-là, autant chercher d’autres méthodes plus « exotiques «  comme une analyse d’air alvéolaire piégé ante mortem sur des cadavres piégés dans la glace et non autolysés histoire de complexifier la situation si la conclusion nous arrange.

    SI j’étais reviewer, je prendrais un peu de camomille après être tombé sur des contresens logiques que je n’aurais pas tolérés chez un première année de CPGE, avant de poursuivre.

    • – Vous affirmez qu’il n’y a pas de corrélation entre les émissions de CO2 et l’accroissement des concentrations dans l’air. C’est inexact.

      Réponse Voir page 3 Fait n°3
      On ne peut corréler que deux séries stationnaires : il est facile de calculer mois par mois les incréments des ppm (les incréments tracés en noir sur la figure F3.1 sont les incréments naturels peu différents des incréments totaux).
      Cette série des incréments des ppm calculée comme dit au fait n°3, page 3 est ARMA stationnaire et le reste même après un lissage en moyenne mobile sur 3 mois.
      La série des émissions est, elle, croissante à peu près de 118 Mt-C/an depuis 1945 et sujette à des cycles économiques.
      Les fonctions d’autocorrélation des incréments et des émissions sont complètement différentes.
      Pour le détail voir https://1drv.ms/w/s!Agk3YBF8dMbdtX7piIWw-U8dluc_?e=09vnuA pages 3 à 6.

      On peut dire qu’on n’a pas trouvé de corrélation linéaire entre deux paramètres, ce qui n’est pas une preuve que cette corrélation n’existe pas ni qu’on ne pourrait pas trouver une corrélation non-linéaire… l’argument est donc fallacieux

      Réponse Voir Fait n°3 à Fait n°8
      Je dis qu’on a une bonne corrélation et fondée sur la physico-chimie : celle entre les incréments des ppm et les températures.
      Et que cette corrélation redonne au ppm près l’évolution observée depuis 1958 Fait n°5 figure F5.2
      Il est donc inutile de faire de l’enfumage et des suppositions.

      – La cause d’un phénomène peut aussi être sa conséquence…le célèbre exemple de la poule et de l’œuf. « Basique » comme dirait un célèbre rappeur. Les biologistes seraient heureux d’apprendre que les rétroactions positives n’existent pas grâce à ce billet. Argument ouvertement fallacieux.

      Réponse
      Encore de l’enfumage !
      Une relation comme dX/dt = (3.18 ATSST (°C) + 0.78) ne laisse pas de toute sur le sens de la causalité ;
      Le trajet parcouru entre deux heures ou deux dates et simplement l’intégrale sur le temps de la vitesse de déplacement entre ces deux heures ou ces deux dates. Voir figures F5.2 et F5.3
      Si il y avait une auto-amplification du réchauffement climatique elle aurait eu le temps de se produire depuis 4 milliards d’années. Et ça serait contraire au principe de Le Chatelier.

      – Ainsi quand bien même nous n’émettrions quantitativement qu’une quantité « faible » (la notion de « que X% » renvoie à une notion arbitraire et subjective de ce qui est élevé ou pas, donc à de la rhétorique et pas à la discussion sur les conséquences d’un phénomène que le chiffre qu’on lui impute ait « l’air petit » ou non), la question est de savoir quelles sont les conséquences: dans un équilibre instable, un simple grain de riz peut faire pencher la balance et précipiter un rocher du haut de sa colline.

      Réponse
      Les 23 ppm anthropiques correspondant à des émissions de CO2 par emploi de combustibles fossiles encore dans l’air, même avec les formules délirantes du GIEC, ne font un réchauffement de long terme que de dixièmes de °C : 3°C Log[2, 423/400] = 0,24°C voilà pour les conséquences (selon le GIEC !)

      Cet article ne démontre nullement que les « faibles « quantités émises calculées n’ont pas des conséquences favorisant d’autres émissions. Si l’on émet du méthane et que ces émissions favorisent un dégazage massif, allons-nous dire que nos émissions ne sont pas la cause du problème?
      Là encore, une rhétorique séduisante, une logique absente. Tout aussi fallacieux.

      Réponse
      Je vous invite à lire les Faits 9 à 12 et l’annexe A3 ; la température de l’air proche de la surface découle surtout de l’insolation en surface. Les fables ineptes sur le réchauffement par le CO2 ou par le méthane ignorent le rôle essentiel de la vapeur d’eau et des nuages.
      Ce qui importe est le transfert de chaleur des tropiques vers les pôles
      Voir les livres de Javier Vinos
      https://www.amazon.fr/climat-pass%C3%A9-pr%C3%A9sent-futur-scientifique-ebook/dp/B0BRJ94Z2H
      Résoudre le puzzle du climat: Le rôle surprenant du soleil de Javier Vinós
      et aussi
      https://www.researchgate.net/publication/234038734_The_second_law_of_thermodynamics_and_the_global_climate_system_A_review_of_the_maximum_entropy_production_principle
      et bien d’autres

      Quant au choix délibéré de se fier à une analyse de concentrations dans des stomates, je renvoie à ce qui a été dit plus haut. La différence de variabilité n’est pas critiquée et il n’y a pas d’explication pertinente du choix arbitraire d’une méthode plutôt qu’une autre. A ce compte-là, autant chercher d’autres méthodes plus « exotiques « comme une analyse d’air alvéolaire piégé ante mortem sur des cadavres piégés dans la glace et non autolysés histoire de complexifier la situation si la conclusion nous arrange.

      Réponse
      Je renvoie aux articles de Lenny Kouwenberg
      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4242229/
      Et à
      https://sciencedatabase.strategian.com/?p=6169
      https://bg.copernicus.org/preprints/5/S2043/2008/bgd-5-S2043-2008.pdf

      SI j’étais reviewer, je prendrais un peu de camomille après être tombé sur des contresens logiques que je n’aurais pas tolérés chez un première année de CPGE, avant de poursuivre.

      Réponse
      Les faits sont têtus et résistent fort bien aux enfumages !
      veuillez lire les quelque 40 pages du document Château de cartes.

      • – Concernant ma première objection, vous dites qu’elle est non-fondée parce que j’aurais sous-entendu que vous ne corrélez pas les concentrations en CO2 et la température.
        C’est faux, prenez le temps de relire votre réponse du 05/08 à 18h 55 où vous affirmez qu’il n’y a pas de corrélation linéaire entre les émissions anthropiques de CO2 et leur concentration atmosphérique. Votre réponse hors sujet est donc sans doute l’enfumage que vous cherchiez

        – Ainsi donc, pour reprendre ma première objection à laquelle vous n’avez pas répondu (et pour cause), vous expliquez qu’on ne peut dresser de corrélation entre les émissions anthropiques de CO2 et l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère. Reprenons dans ce cas vos sources bibliographiques au moins postérieurement aux mesures de carottages, donc avec les données de Mauna Loa d’un côté et de l’autre les données du CDIAC 1751-2007, estimant à 337 gigatonnes de carbone émises dont environ 287 depuis 1950, soit environ 1053 gigatonnes de CO2 en équivalent massique. On ne compte que les fossiles, pas les émissions autres (environ 180 gigatonnes de carbone en plus selon le GIEC avec l’usage des sols).
        https://web.archive.org/web/20170310065836/http://cdiac.ornl.gov/trends/emis/graphics/cumulative_global_1751_2007.jpg

        Et de l’autre côté nous avons une concentration atmosphérique en C02 mesurée, au Mauna Loa, en augmentation d’environ 100 ppm depuis 1959, soit environ 780 gigatonnes de CO2 supplémentaires de stock environ selon les tables de conversion d’Oak Ridge.
        https://gml.noaa.gov/ccgg/trends/mlo.html

        Ces ordres de grandeur montrent bien que la quantité totale de carbone et d’équivalent CO2 émise dans l’atmosphère par la combustion des fossiles est loin d’être anecdotique quand on la compare à l’augmentation de la quantité nette de CO2 mesurée.
        C’est cohérent avec les résultats de W. Knorr 2009
        http://web-static-aws.seas.harvard.edu/climate/seminars/pdfs/knorr.grl.2009.pdf

        – Concernant ma seconde objection à vos hypothèses (ce ne sont pas des faits, mais des interprétations des faits, nuance), la notion de rétroaction positive est un concept qui existe bel et bien en biologie et a fortiori dans des systèmes complexes. L’auto-entretien et l’auto-aggravation d’un processus climatique tel qu’une augmentation de CO2 ne sont donc nullement réfutés par la loi de Chatelier et n’impliquent pas que cette amplification soit infinie. Il suffit de reprendre ses cours. D’autre part votre rhétorique à ce sujet est fallacieuse puisque vous mettez dans le même sac des évènements sur 4 milliards d’années sans différencier les conditions initiales avant et après révolution industrielles ce qui est précisément l’objet du débat que vous tentez d’escamoter.

        – Concernant ma troisième objection, votre réponse renvoie à votre document de 40 pages davantage conçu pour noyer des présupposés non démontrés dans des calculs mathématiquement cohérents mais qui ne démontrent pas la cohérence de leurs présupposés (je vous renvoie à ce bon vieux Gödel).

        Votre choix de turnover de 5 ans pour chaque molécule de CO2 conduit à poser avantageusement les équations avec des unités en PPM plutôt que d’aborder les quantités massiques pourtant présentées sur les courbes d’émission (je m’interroge sur ce choix mais mes opinions n’engagent que moi).
        On en vient donc à écrire séparément le flux issu des énergies fossiles et les flux entrants “naturels” (quand un feu de forêt démarre j’ai du mal à le considérer comme arbitrairement “naturel” mais bon), mais sans ré-écrire les flux sortants. Vos 84,4 ppm de CO2 soit environ 658 gigatonnes de CO2 sortent, contre 37 gigatonnes de CO2 en 2023 par les fossiles et 647 gigatonnes de CO2 (soit 83 ppm donc justement moins que le flux sortant) émises du reste hors combustion d’énergies fossiles et encore (dans un système où l’on suppose de façon très artificielle et donc honteusement simpliste que les émissions d’énergies fossiles n’ont même pas d’influence sur les causes de relargage comme les feux de forêt…).

        Bref, quand on pose les choses en quantités totales au lieu de les rapporter à une concentration, et que l’on ne se contente pas de dire “regardez, ce qui entre hors combustion de fossiles est beaucoup plus grand” c’est aussi à mettre en perspective avec le fait que l’absorption est immense et que même un “petit” excédent constant voire exponentiel finit par provoquer une accumulation nette.
        Comment justifiez-vous que vos flux “naturels” entrants, inférieurs aux flux sortants annuels que vous calculez justifient une augmentation de concentration atmosphérique?

        Vous utilisez l’excuse de la température responsable du dégazage de CO2 qui conduirait à l’augmentation de concentration dans l’atmosphère alors que vous démontrez vous-même dès le début avec une formule simplifiée…que le flux sortant que vous calculez est inférieur à vos “dégazages naturels” dans les années calculées. Donc même en admettant que le CO2 n’entre dans l’atmosphère que secondairement à une augmentation de température non imputable aux émissions humaines que vous dites être “presque négligeables”, vous ne pourriez justement pas justifier qu’elles augmentent puisque votre formule montre un dégazage “naturel” dans cette logique, inférieur au flux sortant…ce qui peut difficilement augmenter le stock non??? il y a un léger grain de sable entre les belles intégrales et exponentielles en base 0,8.
        Vous démontrez donc vous-même l’incohérence de votre raisonnement dès la première page!!!

        La conclusion comparant les deux flux convertis en PPM pour prétendre que l’influence humaine est négligeable est donc complètement ridicule.

        Dès la première page, on assiste donc à une rhétorique trompeuse qui n’est en aucun cas une démonstration.

        Pour les autres qui lirons, prenons une métaphore:
        Si l’on est de mauvaise foi, on peut toujours dire dans une entreprise de 1000 personnes initialement, qui recrute 50 personnes par an en candidature spontanée et les 950 autres en allant les débaucher, et où le turnover (temps passé dans la boîte pour chaque employé) moyen dû aux licenciements et démissions est de 384 jours soit 1,05 an, à T0 que “notre nombre d’employés se développe uniquement grâce à notre recherche active, les candidatures spontanées c’est seulement une cinquantaine de tondus cette année, alors qu’on va en chercher 950, donc les candidatures spontanées n’ont pas d’importance dans la croissance de notre effectif”. Dit comme ça l’idée est séduisante. Sauf que si l’on vire aussi 950 personnes la même année, finalement, l’augmentation nette du nombre d’employés pourra être attribuée au “petit” chiffre des 50 employés supplémentaires en candidature spontanée, et ainsi de suite. Sinon, on ne pourrait pas dire que la boîte s’agrandit grâce aux recrutement par le débauchage qui ne compense que pile les pertes.

        Toute quantité, si faible soit-elle, peut par définition se cumuler par dessus un stock qui est la résultante de flux très important mais équilibrés entre eux.

        “Encore de l’enfumage!” je ne vous le fais pas dire

        – Quant à votre extrapolation soi-disant imputée aux rapports du GIEC sur les conséquences actuelles des émissions, nous mettrons cela sur le compte d’une tentative désespérée pour démontrer un soi-disant “délire” du GIEC…qui débouche sur la démonstration flagrante de votre incohérence.
        Vous mentionnez, selon la solution de l’équation différentielle, en prenant un turnover de 5 ans pour chaque molécule de CO2, un stock de CO2 d’origine fossile passé de 4,6 ppm à 23 ppm en équivalent concentration atmosphérique, depuis le début des mesures (je n’invente rien c’est dans votre “château de cartes” qui s’écroule sur vous et pas sur le GIEC).
        Ceci représente donc une différence de 18,4 ppm, soit 143,52 gigatonnes de CO2 stockées depuis 1959 d’origine fossile dans cette logique. Je reprends vos chiffres.
        Puis vous extrapolez ensuite à 32 ppm en 2050 en vous basant sur des émissions de moins de 15 gigatonnes de carbone par an à savoir moins de 55 gigatonnes de CO2 c’est à dire une hypothèse conservatrice qui correspond à un scénario intermédiaire entre les scénarios d’émissions conduisant à 4,5°C de réchauffement par rapport au début de la révolution industrielle et les scénarios plus émetteurs à 7°C d’après le GIEC.

        Je vous cite, c’est assez cocasse ” Les 23 ppm anthropiques correspondant à des émissions de CO2 par emploi de combustibles fossiles encore dans l’air, même avec les formules délirantes du GIEC, ne font un réchauffement de long terme que de dixièmes de °C : 3°C Log[2, 423/400] = 0,24°C voilà pour les conséquences (selon le GIEC !)”

        Votre calcul de “0,24 degrés” de réchauffement se base sur 23 ppm en relation logarithmique avec une référence au dénominateur de 400 ppm!! D’où sort donc ce 400 ppm de CO2?. Est-ce le début de la révolution industrielle? Que nenni, c’est 2013.

        Une référence que nous avons atteinte en 2013. Donc vos 0,24 degrés de réchauffement ne seraient pas “à terme” c’est à dire en 2050 et 2100, ni par rapport au début de l’ère industrielle, en se basant sur cette formule mais un réchauffement par rapport à 2013, avec une augmentation de CO2 de 23 ppm en plus c’est à dire précisément ce qui s’est passé depuis 2013! Donc vous ne faites que rappeler qu’une relation logarithmique soi-disant fantaisiste, reflète ce qui s’est déjà produit… “votre manque de foi me consterne” comme dirait Dark Vador.

        Effectivement, ça tombe bien, on estime que le climat s’est réchauffé de cet ordre de grandeur…depuis 2013!! pas depuis 1900 ou le début de la révolution industrielle, et ce n’est pas non plus la projection de réchauffement prévue à terme puisque les émissions ne se sont pas arrêtées en 2023.

        Là encore, nous sommes dans le registre de “l’enfumage” terme que vous appréciez.
        Ainsi la relation prétendument “délirante” du GIEC illustre ni plus ni moins le changement climatique qui s’est effectivement produit sur une dizaine d’années.

        De plus vos scénarios de prévisions de stock de CO2 , que vous utilisez pour dire que nos émissions auraient un impact négligeable à l’avenir, se basent justement sur des politiques de réduction des émissions, qui sont déjà à l’oeuvre!!

        Dire qu’il est stupide de penser que nos émissions sont importantes et qu’il est risible de tenter de les réduire parce que dans un monde où l’on ferait justement ce qu’il faut pour les réduire, les conséquences seraient faibles…c’est pas mal comme rhétorique bidon.

        Il ne faut pas résoudre un problème car son impact est négligeable quand on agit justement pour l’éliminer??? celle-ci est collector, vous devriez la sortir en comedy club.

        Alors que toute votre prétendue démonstration a pour but de soi-disant prouver que notre influence est négligeable, en laissant entendre que si nous continuions selon un scénario “business as usual” voire un scénario mettant fin à toutes les politiques de réduction des émissions, il ne se passerait rien de significativement différent… vous montrez le contraire en vous basant sur une diminution de l’impact dans un scénario de réduction des émissions et en prenant une soi-disant absence de différence significative de température calculée sur une courte période passée, illustrant la rapidité d’évolution au contraire!!!

        En clair vous nous expliquez que si l’on réduit les émissions de gaz à effet de serre, les changements dans 30 ans seront fortement réduits…la belle surprise!! ne serait-ce pas ce que disent les rapports du GIEC censés être contredits par vos magnifiques graphes et équations différentielles?

        Et ce n’est pas fini malheureusement mais cela illustre mon dernier point précédent. Quand on voit autant d’erreurs de logique formelle, on a besoin de camomille avant d’attaquer la suite.
        Ce serait drôle si cela n’était pas aussi navrant mais

        “Les faits sont têtus et résistent fort bien aux enfumages !” en effet

        • – Concernant ma première objection, vous dites qu’elle est non-fondée parce que j’aurais sous-entendu que vous ne corrélez pas les concentrations en CO2 et la température.
          C’est faux, prenez le temps de relire votre réponse du 05/08 à 18h 55 où vous affirmez qu’il n’y a pas de corrélation linéaire entre les émissions anthropiques de CO2 et leur concentration atmosphérique. Votre réponse hors sujet est donc sans doute l’enfumage que vous cherchiez

          Réponse

          La dérivée par rapport au temps des ppm, (dX/dt) corrèle bien avec une fonction 3.18 ATSST(t) +.78 des température de surface des mers de la zone intertropicale
          (dX/dt) qui fluctue entre disons -0.5 ppm/12 mois et 3.5 ppm/12 mois ne corrèle pas du tout avec les émissions elles en croissance lente et quasi-linéaire de 118 Mt-C/an depuis 1945
          Vous avez le calcul détaillé dans la référence https://1drv.ms/w/s!Agk3YBF8dMbdtX7piIWw-U8dluc_?e=09vnuA figure 7.

          *************

          – Ainsi donc, pour reprendre ma première objection à laquelle vous n’avez pas répondu (et pour cause), vous expliquez qu’on ne peut dresser de corrélation entre les émissions anthropiques de CO2 et l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère. Reprenons dans ce cas vos sources bibliographiques au moins postérieurement aux mesures de carottages, donc avec les données de Mauna Loa d’un côté et de l’autre les données du CDIAC 1751-2007, estimant à 337 gigatonnes de carbone émises dont environ 287 depuis 1950, soit environ 1053 gigatonnes de CO2 en équivalent massique. On ne compte que les fossiles, pas les émissions autres (environ 180 gigatonnes de carbone en plus selon le GIEC avec l’usage des sols).
          https://web.archive.org/web/20170310065836/http://cdiac.ornl.gov/trends/emis/graphics/cumulative_global_1751_2007.jpg
          Et de l’autre côté nous avons une concentration atmosphérique en C02 mesurée, au Mauna Loa, en augmentation d’environ 100 ppm depuis 1959, soit environ 780 gigatonnes de CO2 supplémentaires de stock environ selon les tables de conversion d’Oak Ridge.
          https://gml.noaa.gov/ccgg/trends/mlo.html
          Ces ordres de grandeur montrent bien que la quantité totale de carbone et d’équivalent CO2 émise dans l’atmosphère par la combustion des fossiles est loin d’être anecdotique quand on la compare à l’augmentation de la quantité nette de CO2 mesurée.

          Réponse

          la quantité totale de carbone émise par les dégazages naturels est disons trente fois supérieure au cumul des émissions voir Château de cartes Fait n°5
          Plus précisément : le cumul des dégazages naturels entre 1900 et fin 2023 (date 2024.0) est 8101 ppm (17174 Gt-C, 62973 Gt-CO2) ; c’est presque 36 fois le cumul entre les mêmes dates des émissions venues des combustibles fossiles (225 ppm, 477 Gt-C, 1750 Gt-CO2).
          Entre 1900 et 2024 les dégazages naturels sont passés de 58 ppm/an à 83 ppm/an (soit +25 ppm/an) et les émissions des combustibles fossiles de 0,24 ppm/an à 4,8 ppm/an (soit +4,5 ppm/an) .

          Depuis 1959 les chiffres sont 410 Gt-C (194 ppm) pour le cumul des émissions fossiles et 4584 ppm pour le cumul des dégazages naturels (9718 Gt-C)

          Je ne puis que vous renvoyer au Fait n°1 de Château de cartes (lire le pdf SVP !)

          *************

          C’est cohérent avec les résultats de W. Knorr 2009
          http://web-static-aws.seas.harvard.edu/climate/seminars/pdfs/knorr.grl.2009.pdf

          réponse
          Ce papier grotesque ignore superbement et complètement l’existence des dégazages naturels ! Je ne puis que vous renvoyer au Fait n°1 de Château de cartes (lire le pdf SVP !)
          Si on « oublie » les dégazages naturels on peut raconter n’importe quoi !

          *************

          – Concernant ma seconde objection à vos hypothèses (ce ne sont pas des faits, mais des interprétations des faits, nuance), la notion de rétroaction positive est un concept qui existe bel et bien en biologie et a fortiori dans des systèmes complexes. L’auto-entretien et l’auto-aggravation d’un processus climatique tel qu’une augmentation de CO2 ne sont donc nullement réfutés par la loi de Chatelier et n’impliquent pas que cette amplification soit infinie. Il suffit de reprendre ses cours. D’autre part votre rhétorique à ce sujet est fallacieuse puisque vous mettez dans le même sac des évènements sur 4 milliards d’années sans différencier les conditions initiales avant et après révolution industrielles ce qui est précisément l’objet du débat que vous tentez d’escamoter.

          Réponse

          il est admis même par le haut clergé du réchauffement anthropique (annexe A3, page 26 de Château de cartes) que seule l’insolation fait la température de surface car seul le flux solaire UVA et visible pénètre dans l’océan.
          Pour une analyse montrant l’idiotie des histoires de « backradiation » (la vitre de la serre) voir entre autres
          Lightfoot H. Douglas and Orval A. Mamer Back radiation versus CO2 as the cause of climate change Energy & Environment · July 2017 https://www.researchgate.net/publication/318758720_Back_radiation_versus_CO_2_as_the_cause_of_climate_change

          L’auto-entretien et l’auto-aggravation d’un processus climatique tel qu’une augmentation de CO2 ???
          Les flux entre les trois réservoirs (Château de cartes, Figure F7.1) montrent très bien les conséquences des températures et le transfert de carbone de l’océan vers l’atmosphère et à travers elle vers la végétation et les sols grâce à la sortie du petit âge de glace depuis 1830 -1850 et l’immense bénéfice de presque 40% de plus à manger pour tout ce qui vit sur Terre (Château de cartes, Figure F6.1)

          *************

          – Concernant ma troisième objection, votre réponse renvoie à votre document de 40 pages davantage conçu pour noyer des présupposés non démontrés dans des calculs mathématiquement cohérents mais qui ne démontrent pas la cohérence de leurs présupposés (je vous renvoie à ce bon vieux Gödel).
          Votre choix de turnover de 5 ans pour chaque molécule de CO2 conduit à poser avantageusement les équations avec des unités en PPM plutôt que d’aborder les quantités massiques pourtant présentées sur les courbes d’émission (je m’interroge sur ce choix mais mes opinions n’engagent que moi).
          On en vient donc à écrire séparément le flux issu des énergies fossiles et les flux entrants “naturels” (quand un feu de forêt démarre j’ai du mal à le considérer comme arbitrairement “naturel” mais bon), mais sans réécrire les flux sortants. Vos 84,4 ppm de CO2 soit environ 658 gigatonnes de CO2 sortent, contre 37 gigatonnes de CO2 en 2023 par les fossiles et 647 gigatonnes de CO2 (soit 83 ppm donc justement moins que le flux sortant) émises du reste hors combustion d’énergies fossiles et encore (dans un système où l’on suppose de façon très artificielle et donc honteusement simpliste que les émissions d’énergies fossiles n’ont même pas d’influence sur les causes de relargage comme les feux de forêt…).
          Bref, quand on pose les choses en quantités totales au lieu de les rapporter à une concentration, et que l’on ne se contente pas de dire “regardez, ce qui entre hors combustion de fossiles est beaucoup plus grand” c’est aussi à mettre en perspective avec le fait que l’absorption est immense et que même un “petit” excédent constant voire exponentiel finit par provoquer une accumulation nette.
          Comment justifiez-vous que vos flux “naturels” entrants, inférieurs aux flux sortants annuels que vous calculez justifient une augmentation de concentration atmosphérique?

          Réponse

          si le flux entrant est supérieur au flux sortant la masse contenue dans le réservoir augmente !
          Les flux sortants calculés sont 63 ppm en 1959 et 84.4 ppm en 2023

          fin 1959 : flux entrant = 315 ppm/5 ans + 1 ppm/an = 64 ppm/an =
          combustibles fossiles 1 ppm/an + dégazages naturels 63 ppm/an
          fin 2023 : flux entrant = 422 ppm/5 ans + 3.4 ppm/an = 88 ppm/an =
          combustibles fossiles 4.8 ppm/an + dégazages naturels 83 ppm/an.
          Le stock correspondant aux dégazages naturels est passé en gros de 96% x 5 x 63 = 302 ppm à 96% x 5 x 83 = 399 ppm voir Château de cartes, en haut de la page 3.

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          Vous utilisez l’excuse de la température responsable du dégazage de CO2 qui conduirait à l’augmentation de concentration dans l’atmosphère alors que vous démontrez vous-même dès le début avec une formule simplifiée…que le flux sortant que vous calculez est inférieur à vos “dégazages naturels” dans les années calculées. Donc même en admettant que le CO2 n’entre dans l’atmosphère que secondairement à une augmentation de température non imputable aux émissions humaines que vous dites être “presque négligeables”, vous ne pourriez justement pas justifier qu’elles augmentent puisque votre formule montre un dégazage “naturel” dans cette logique, inférieur au flux sortant…ce qui peut difficilement augmenter le stock non??? il y a un léger grain de sable entre les belles intégrales et exponentielles en base 0,8.
          Vous démontrez donc vous-même l’incohérence de votre raisonnement dès la première page!!!
          La conclusion comparant les deux flux convertis en PPM pour prétendre que l’influence humaine est négligeable est donc complètement ridicule.
          Dès la première page, on assiste donc à une rhétorique trompeuse qui n’est en aucun cas une démonstration.

          Réponse

          Les flux sortants calculés sont 63 ppm/an en 1959 et 84.4 ppm/an en 2023
          Les dégazages naturels calculés sont 63 ppm/an en 1959 et 83 ppm/an en 2023
          L’intégrale de exp(-(t- m) /5) flux(m) sur les flux naturels de 1959 à 2024 fait 400 ppm dans l’air à la date 2024.0
          L’intégrale sur les incréments naturels fait 89 ppm ce qui a fait passer le stock naturel de 310 ppm en 1959 à 399 ppm en 2023
          L’intégrale de exp(-(t- m) /5) flux(m) sur les émissions venues des combustibles fossiles et des cimenteries fait 23 ppm entre 1751 et 2024.0 contre 4.6 ppm entre 1751 et 1959.0
          On a donc au Mauna Loa +18 ppm pour les combustibles « fossiles » et +89 ppm pour l’effet des dégazages naturels
          Les combustibles fossiles ont donc fait 18/(18+89) = 16.8% ou 1/6ème de la croissance observée.

          Vous pouvez refaire vous-même ces calculs élémentaires.
          Comme dit les politiques « Net Zero » ne peuvent avoir d’effet que sur les 23 ppm et pour les pays occidentaux mener à moins 0,1°C selon les formules (ineptes) du GIEC.

          *************

          Pour les autres qui lirons, prenons une métaphore:
          Si l’on est de mauvaise foi, on peut toujours dire dans une entreprise de 1000 personnes initialement, qui recrute 50 personnes par an en candidature spontanée et les 950 autres en allant les débaucher, et où le turnover (temps passé dans la boîte pour chaque employé) moyen dû aux licenciements et démissions est de 384 jours soit 1,05 an, à T0 que “notre nombre d’employés se développe uniquement grâce à notre recherche active, les candidatures spontanées c’est seulement une cinquantaine de tondus cette année, alors qu’on va en chercher 950, donc les candidatures spontanées n’ont pas d’importance dans la croissance de notre effectif”. Dit comme ça l’idée est séduisante. Sauf que si l’on vire aussi 950 personnes la même année, finalement, l’augmentation nette du nombre d’employés pourra être attribuée au “petit” chiffre des 50 employés supplémentaires en candidature spontanée, et ainsi de suite. Sinon, on ne pourrait pas dire que la boîte s’agrandit grâce aux recrutement par le débauchage qui ne compense que pile les pertes.
          Toute quantité, si faible soit-elle, peut par définition se cumuler par dessus un stock qui est la résultante de flux très important mais équilibrés entre eux.
          “Encore de l’enfumage!” je ne vous le fais pas dire

          Réponse

          En effet que voilà du baratin et de l’enfumage …au lieu de faire des calculs très simples sur les ppm de CO2

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          – Quant à votre extrapolation soi-disant imputée aux rapports du GIEC sur les conséquences actuelles des émissions, nous mettrons cela sur le compte d’une tentative désespérée pour démontrer un soi-disant “délire” du GIEC…qui débouche sur la démonstration flagrante de votre incohérence.
          Vous mentionnez, selon la solution de l’équation différentielle, en prenant un turnover de 5 ans pour chaque molécule de CO2, un stock de CO2 d’origine fossile passé de 4,6 ppm à 23 ppm en équivalent concentration atmosphérique, depuis le début des mesures (je n’invente rien c’est dans votre “château de cartes” qui s’écroule sur vous et pas sur le GIEC).
          Ceci représente donc une différence de 18,4 ppm, soit 143,52 gigatonnes de CO2 stockées depuis 1959 d’origine fossile dans cette logique. Je reprends vos chiffres.
          Puis vous extrapolez ensuite à 32 ppm en 2050 en vous basant sur des émissions de moins de 15 gigatonnes de carbone par an à savoir moins de 55 gigatonnes de CO2 c’est à dire une hypothèse conservatrice qui correspond à un scénario intermédiaire entre les scénarios d’émissions conduisant à 4,5°C de réchauffement par rapport au début de la révolution industrielle et les scénarios plus émetteurs à 7°C d’après le GIEC.

          Réponse

          La meilleure approximation en logistique des émissions historiques passe de 10.8 Gt-C /an en 2023 (10.2 Gt-C/an pour l’IEA sans cimenteries) à 14.3 Gt-C/an en 2050.
          Le GIEC AR6 dit +0.45°C pour +1000 Gt-CO2 cumulé d’émissions ou +273 Gt-C ou +129 ppm d’émissions cumulées.
          La logistique dit des émissions cumulée de 156 ppm entre 2024 et 2050.0 ce qui, avec +0.45°C pour 129 ppm, ferait +0.54°C en 2050 par rapport à 2024.

          Je ne discuterai pas de scénarios qui dépendent largement de l’industrialisation de l’Inde du Pakistan de l’Indonésie de l’Afrique et de l’Amérique du Sud.
          Le scénario SSP 8.5 les voit sortis de la misère en 2100 avec un GDP par tête de l’ordre de celui de la Suisse actuelle (93000 $/tête) : moyenne mondiale vers 130 000 $/tête (contre 15 000 actuellement selon https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378016300711).
          Mais ce scénario « tout charbon après 2040 » ignore le développement possible de réacteurs à fusion et de surgénérateurs d’ici 2035-2040.

          Vos +4,5°C et +7°C supposent que la moitié des émissions anthropiques restent dans l’air perpétuellement et ignorent totalement les dégazages naturels ce qui est un postulat religieux totalement surnaturel !
          Credo quia absurdum ou Credibile est quia ineptum est

          Des émissions cumulées de (3.5°C / 0.45°) x 0.273 Gt-C/°C ou (6°C / 0.45°) x 0.273 Gt-C/°C
          demandent, selon la formule +0,45°C/273 Gt-C du GIEC , en cumulé depuis maintenant, 2123 Gt-C ou 3640 Gt-C soit vers les années 2157 et 2241 où le cumul des émissions venues de combustibles fossiles, selon la prévision logistique de développement des émissions (figure F2.2 de Château de cartes) atteindrait ces valeurs qui sont le double ou le triple des réserves actuellement admises.

          J’espère que d’ici 2100 la grosse fraude du réchauffement climatique anthropique aura été terminée.

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          Je vous cite, c’est assez cocasse ” Les 23 ppm anthropiques correspondant à des émissions de CO2 par emploi de combustibles fossiles encore dans l’air, même avec les formules délirantes du GIEC, ne font un réchauffement de long terme que de dixièmes de °C : 3°C Log[2, 423/400] = 0,24°C voilà pour les conséquences (selon le GIEC !)”
          Votre calcul de “0,24 degrés” de réchauffement se base sur 23 ppm en relation logarithmique avec une référence au dénominateur de 400 ppm!! D’où sort donc ce 400 ppm de CO2?. Est-ce le début de la révolution industrielle? Que nenni, c’est 2013.
          Une référence que nous avons atteinte en 2013. Donc vos 0,24 degrés de réchauffement ne seraient pas “à terme” c’est à dire en 2050 et 2100, ni par rapport au début de l’ère industrielle, en se basant sur cette formule mais un réchauffement par rapport à 2013, avec une augmentation de CO2 de 23 ppm en plus c’est à dire précisément ce qui s’est passé depuis 2013! Donc vous ne faites que rappeler qu’une relation logarithmique soi-disant fantaisiste, reflète ce qui s’est déjà produit… “votre manque de foi me consterne” comme dirait Dark Vador.

          Réponse

          Vous devez rapporter les 23 ppm anthropiques actuels aux 423 ppm actuels : le Net Zéro immédiat amènerait dans un siècle – 0,24°C puisque la formule logarithmique vaut pour l’Equilibrium Climate Sensitivity que le GIEC dit être entre +1,5°C et +4,5°C pour un doublement des ppm.
          400 ppm = actuel 423 ppm moins ppm anthropiques.
          Pour vous faire plaisir écrivons : 3°C Log[2, 400/423] = – 0,24°C

          *************

          Effectivement, ça tombe bien, on estime que le climat s’est réchauffé de cet ordre de grandeur…depuis 2013!! pas depuis 1900 ou le début de la révolution industrielle, et ce n’est pas non plus la projection de réchauffement prévue à terme puisque les émissions ne se sont pas arrêtées en 2023.
          Là encore, nous sommes dans le registre de “l’enfumage” terme que vous appréciez.
          Ainsi la relation prétendument “délirante” du GIEC illustre ni plus ni moins le changement climatique qui s’est effectivement produit sur une dizaine d’années.
          De plus vos scénarios de prévisions de stock de CO2 , que vous utilisez pour dire que nos émissions auraient un impact négligeable à l’avenir, se basent justement sur des politiques de réduction des émissions, qui sont déjà à l’œuvre!!
          Dire qu’il est stupide de penser que nos émissions sont importantes et qu’il est risible de tenter de les réduire parce que dans un monde où l’on ferait justement ce qu’il faut pour les réduire, les conséquences seraient faibles…c’est pas mal comme rhétorique bidon.
          Il ne faut pas résoudre un problème car son impact est négligeable quand on agit justement pour l’éliminer??? celle-ci est collector, vous devriez la sortir en comedy club.

          Réponse

          Je ne fais que des extrapolations des émissions anthropiques passées selon la méthode la plus simple qui marche bien en économétrie et marketing.
          Prévoir le stock de CO2 dans l’atmosphère suppose la prédiction des températures de surface des océans intertropicaux qui font le dégazage naturel, donc la prédiction de la couverture nuageuse des prochaines décennies. Vous consulterez utilement les mânes de Madame Soleil !

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          Alors que toute votre prétendue démonstration a pour but de soi-disant prouver que notre influence est négligeable, en laissant entendre que si nous continuions selon un scénario “business as usual” voire un scénario mettant fin à toutes les politiques de réduction des émissions, il ne se passerait rien de significativement différent… vous montrez le contraire en vous basant sur une diminution de l’impact dans un scénario de réduction des émissions et en prenant une soi-disant absence de différence significative de température calculée sur une courte période passée, illustrant la rapidité d’évolution au contraire!!!

          Réponse
          Le NetZero immédiat et mondial ferait -20 ppm au bout de dix ans laissant 3 ppm = 23 ppm exp(-10/5))

          Si maintenant on suit la logistique des émissions – qui ne suppose absolument rien sur la réduction des émissions – on arrive à 40 ppm en 2100 ce qui selon le GIEC amènerait quelques décennies plus tard (on est en ECS !) un épouvantable réchauffement de
          3°C Log[2, 1 + (40-23)/423] = 0.17°C
          soit un cinquante-huitième des 10°C de réchauffement que l’on voit presque tous les jours entre la fin de la nuit et le milieu de l’après-midi !

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          En clair vous nous expliquez que si l’on réduit les émissions de gaz à effet de serre, les changements dans 30 ans seront fortement réduits…la belle surprise!! ne serait-ce pas ce que disent les rapports du GIEC censés être contredits par vos magnifiques graphes et équations différentielles?

          Réponse

          La logistique des émissions ne suppose absolument rien sur la réduction des émissions !
          Les émissions anthropiques (10.4 Gt-C maintenant) étant petites (6%) par rapport aux dégazages naturels (83 ppm/an ou 176 Gt-C/an) ne contribuent que fort peu à l’accroissement des ppm qui est essentiellement une conséquence des températures donc de l’insolation donc de la couverture nuageuse des zones de dégazage.
          Si on supprime maintenant totalement les émissions anthropiques on aura selon le GIEC (son ECS !) environ – 0.17°C au bout de quelques décennies, soit un cinquante-huitième des 10°C de réchauffement que l’on voit presque tous les jours entre la fin de la nuit et le milieu de l’après-midi !
          Voilà ce que vous appelez « fortement réduit ».

          *************

          Et ce n’est pas fini malheureusement mais cela illustre mon dernier point précédent. Quand on voit autant d’erreurs de logique formelle, on a besoin de camomille avant d’attaquer la suite.
          Ce serait drôle si cela n’était pas aussi navrant mais
          “Les faits sont têtus et résistent fort bien aux enfumages !” en effet

          Réponse
          Vous semblez dans l’état d’esprit qui convient à une religion révélée
          Credo quia absurdum ou Credibile est quia ineptum est

          • Encore une fois, on assiste à une répétition des mêmes arguments, qui ne sont pas plus valables en les répétant…

            Réponse

            la quantité totale de carbone émise par les dégazages naturels est disons trente fois supérieure au cumul des émissions voir Château de cartes Fait n°5
            Plus précisément : le cumul des dégazages naturels entre 1900 et fin 2023 (date 2024.0) est 8101 ppm (17174 Gt-C, 62973 Gt-CO2) ; c’est presque 36 fois le cumul entre les mêmes dates des émissions venues des combustibles fossiles (225 ppm, 477 Gt-C, 1750 Gt-CO2).
            Entre 1900 et 2024 les dégazages naturels sont passés de 58 ppm/an à 83 ppm/an (soit +25 ppm/an) et les émissions des combustibles fossiles de 0,24 ppm/an à 4,8 ppm/an (soit +4,5 ppm/an) .

            Depuis 1959 les chiffres sont 410 Gt-C (194 ppm) pour le cumul des émissions fossiles et 4584 ppm pour le cumul des dégazages naturels (9718 Gt-C)

            Je ne puis que vous renvoyer au Fait n°1 de Château de cartes (lire le pdf SVP !)

            Réponse: je ne puis que vous renvoyer…à l’arithmétique enseignée à l’école primaire “reprenez vos cours SVP”.

            La réponse qui démontre votre incohérence est contenue dans votre réponse
            Quand on gagne 6000 euros par mois et qu’on en dépense aussi 6000 et que nos parents nous versent 100 euros sur un livret A, au bout de 20 ans notre richesse ne vient pas du compte courant même si nos revenus sont passés à 100 000 euros par mois si l’on en dépense 100000 aussi.

            Donc répéter “mais enfin, tout ce que j’ai gagné depuis 20 ans est sans commune mesure avec les versements de mes parents, j’ai des sous uniquement par mon travail” est risible puisqu’on ne s’enrichit pas en dépensant autant que ce que l’on gagne.

            Vous persistez à ne jamais compter les flux sortants et à ne comparer que les flux entrants. Vous pouvez le répéter et renvoyer à un torchon pseudo-scientifique non-publié dans une revue à comité de lecture, cela n’en fera pas une parole d’évangile pour autant.

            Du reste pas grand chose de plus à dire. Les équations différentielles ne sont pas pertinentes quand bien même leur solution serait vraie.

            Le CO2 de l’atmosphère n’est pas éliminé au bout de 5 ans simplement parce que le temps moyen de résidence d’une molécule dans l’atmosphère est de 5 ans pour des raisons que j’ai déjà détaillées et qui sont une confusion entre le turnover et ce qu’on appelle le temps d’ajustement. Vous pouvez avoir une grande quantité d’argent qui entre et qui sort sans cesse d’un compte en banque, avec un compte épargne à côté, le temps de séjour moyen d’un euro sera faible (vite sorti et remplacé par un autre) mais l’argent du compte épargne s’accumulera lentement mais sûrement avec des sorties très rares et des rentrées régulières.

            Je m’attends encore à la même réponse remplie de négation ouverte de l’arithmétique de base et de confusions entre les grandeurs et leurs dérivées comme dans votre “château de cartes”.

            Je sais bien qu’enseigner c’est répéter mais vos professeurs ont dû avoir beaucoup de mérite.

  16. @Rolland et Veyres
    Je crois que c’est inutile de vouloir remettre Camille dans le droit chemin
    – Concernant la responsabilité de l’augmentation du CO2 atmosphérique je rappelle un mail de Serge Ferry que je pense que personne ne pourra contredire , post qui concerne l’évolution du delta C13 qui varie en sens contraire du taux du CO2 atmosphérique et qui montre que l’ajout du CO2 provient de la combustion des fossiles
    – Après on pourra toujours discuter sur l’effet de serre de l’ajout des ppm de CO2 par rapport à celui de la vapeur d’eau , à celui des évenements Nino Nina et a celui des cycles solaires
    frederic dit fritz

  17. je vous invite à lire le Fait n°8 du pdf Château de cartes
    les pages 9 à11 de Château de cartes Fait n°8 qui traitent des rapports isotopiques

    Le texte intégral de l’article est accessible en format .pdf en cliquant sur le lien donné en tête de cette page

    Le lent changement du delta 13C des dégazages naturels y est expliqué.

    • @camille ,
      vous vous enfoncez de plus en plus
      Si le delta C13 du Co2 atmosphérique diminue, il n’y a qu’une solution , c’est la combustion des fossiles ;sinon, faudra nous prouver que les feux de forêts et la destruction des sols par les agriculteurs devancent la combustion des fossiles
      Mes respects
      fritz

      • Fritz

        Je pense que c’est peine perdue comme vous le rappelez. Au point où l’on en est, il ne cesserait de répéter des choses comme “1+1 =11” si ‘était écrit dans son “château de cartes”

        Pour les ratios isotopiques il a même trouvé le moyen de déformer les faits en confondant le turnover des molécules de CO2 dans l’atmosphère et la durée de vie d’une quantité émise.
        Il en a déduit une exponentielle sur laquelle toute la pseudo-argumentation repose, qui veut que 20% du CO2 atmosphérique soit éliminé par an, comme si des cycles de rythme divers ne pouvaient se superposer (ce qui est décrit par le GIEC) comme un compte courant où des flux énormes entrent et sortent sans qu’il ne reste jamais rien, et un compte épargne à côté avec des flux petits, très lents et une accumulation conséquente avec le temps sans que le temps moyen de séjour d’un billet ne change. Bref il tient un raisonnement par l’absurde de type “si ce que le GIEC dit est vrai on aurait cela, et on ne l’observe pas donc c’est faux” sauf qu’en truquant les calculs pour que l’hypothèse “absurde” ne corresponde pas à la réalité, c’est une tromperie, pas un raisonnement.

        Il vaut peut-être mieux laisser les poissons rouges tourner en rond…

        cela aura au moins eu le mérite de montrer aux lecteurs que derrière cette apparente sophistication mathématique faite pour appâter le chaland, des erreurs grossières et simples ont été glissées, ce qui fait que l’ensemble ne vaut certainement pas le temps que l’on peut passer à le lire…

    • Mr Veyres: je me demande comment vous faites pour ne pas rougir de honte devant votre production. On pourrait y voir de l’incompétence, mais vu la littérature sur le sujet et plusieurs papiers qui ont tenté de passer le stade de la publication en détournant les outils mathématiques pour prétendre prouver des résultats aberrants, j’ai du mal à y voir autre chose qu’une tentative délibérée de tromperie.
      Déjà quand vous écrivez “Une relation comme dX/dt = (3.18 ATSST (°C) + 0.78) ne laisse pas de toute sur le sens de la causalité”, on aurait envie d’écrire à l’X pour qu’ils vous remboursent votre diplôme pour en arriver à confondre corrélation et causalité comme un journaliste de presse grand public.

      Mais en ce qui concerne les diverses élucubrations dans votre “château de cartes” qui n’a pas dû passer le stade de la relecture dans sa version anglaise selon toute probabilité, on enchaîne les perles.
      Vos histoires de fluctuations de températures corrélées à une dérivée plutôt qu’au stock, ce qui est un outil de traitement statistique justement conçu pour supprimer la tendance de long terme justement censée montrer l’effet des combustibles fossiles en sont le parfait exemple, aussi risible que la confusion entre les facteurs influençant la météo et le climat;

      On serait indulgent avec l’erreur si elle n’était répétée et calquée sur d’autres tentatives similaires identiques par le passé, d’auteurs peu scrupuleux.
      Errare humanum est…perseverare diabolicum

      Mais là encore, vous avez trouvé une belle pirouette pour faire dire aux ratios isotopiques exactement le contraire de ce qu’ils démontrent.
      Vous mélangez ouvertement là encore (et je le pense, délibérément) le turnover des molécules de CO2 (arrondi à 5 ans) et la durée de vie totale d’une quantité émise, un peu comme quelqu’un qui vous expliquerait que puisque le temps de séjour moyen sur un compte courant et un compte épargne réunis, d’un dollar qui peut être échangé contre des euros, est de 5 jours, alors forcément tous les comptes suivent la même dynamique comme si l’on ne pouvait pas avoir un compte épargne qui ne se vide que lentement avec une accumulation sur des décennies, petit à petit tandis que des gros volumes entrent et sortent du compte courant si bien qu’un euro ne reste jamais longtemps et finit rapidement échangé contre un autre en moyenne.

      De ce fait vous en profitez pour détourner les données du GIEC en prétendant que si le carbone fossile s’accumulait, la diminution du delta 13C serait plus rapide mais vous le faites comme si les molécules de carbone émises n’étaient pas échangées alors que par définition c’est le cas et que leur turnover est bien plus rapide sans que le stock total lui, n’en soit affecté.

      Là encore un bel exemple de tromperie qui prétend en dénoncer une autre…

      Comme dit “Fritz” vous vous enfoncez encore.

      • Quand on gagne 6000 euros par mois et qu’on en dépense aussi 6000 et que nos parents nous versent 100 euros sur un livret A, au bout de 20 ans notre richesse ne vient pas du compte courant même si nos revenus sont passés à 100 000 euros par mois si l’on en dépense 100000 aussi

        Réponse

        Vous posez, comme le GIEC et ses auteurs (voir Partie B Annexe historique) a priori la constance des dégazages naturels depuis 1751 (vos 60000 et 6000 et 100 000 et 100 000). C’est évidemment absurde.
        Et de plus vous voulez ignorer que les flux entrants s’intègrent à un stock et ne sont pas en correspondance directe avec un flux sortant qui dépend de la voracité des plantes (qui suit assez précisément la teneur de l’air en CO2) et de la pression partielle du CO2 dans l’eau et des vents là où la surface de l’océan est relativement froide.

        *****

        Le CO2 de l’atmosphère n’est pas éliminé au bout de 5 ans simplement parce que le temps moyen de résidence d’une molécule dans l’atmosphère est de 5 ans pour des raisons que j’ai déjà détaillées et qui sont une confusion entre le turnover et ce qu’on appelle le temps d’ajustement.

        Réponse
        https://1drv.ms/b/s!Agk3YBF8dMbdtVU-gxDPQnwoC82x?e=5SWQ5t paragraphe 9.3
        montre l’ineptie de ce concept de temps d’ajustement
        Je recopie :
        9.3. Un “Adjustment time” ou “atmospheric lifetime” entre 50 ans et 200 ans
        Cette théorie rappelle The streetlight effect, or the drunkard’s search principle : en effet dans
        dyair(t)/dt – ffossil(t) = degaz(t) – absorb(t)
        seul le terme de gauche est connu avec précision (la zone bien éclairée par le réverbère), alors que les flux dégazage naturel et absorption sont estimés avec une incertitude considérable (20% selon la légende de la figure 6.1 de [IPCC, 2013]). dyair(t)/dt – ffossil(t) en ppm/an régresse (mal) sur
        – ( yair(t) – 291.5 ppm ) / 50.8,
        donc d (yair(t) – 291.5) / dt + (yair(t) – 291.5) / 50.8 = ffossil(t) ; 291.5 ppm = yair(1914)
        yair(t) – 291.5 = exp(- (t – 1750) / 50.8) (yair(1750) – 291.5 + ∫1750t exp((t’-1750) / 50.8) ffossil(t’) dt’).
        Par construction cet yair(t) redonne assez bien les ppm observés au MLO.

        Si pour ne pas invalider la figure politiquement essentielle [IPCC, 2018] SR15, figure 2.A.3,
        T(t) -T(t0) = A z(t) où z(t) est le cumul des émissions anthropiques depuis 1876 on suppose la constance des dégazages depuis 1876, degaz(t) = degaz(1876) = absorb(1876), il vient
        absorb(t) – absorb (1876) = absorb(t) – degaz(t) = (yair(t) – 291.5) / 50.8
        soit en 2020, un supplément d’absorption de (413 -291) / 51 = 2.4 ppm/an ou +5 Gt-C/an par rapport au préindustriel, dix fois moins que ce que dit la figure 13 et cinq fois moins que ce que dit la figure 6.1 de [IPCC, 2013].
        La notion d’ajustement time est donc aussi bizarre que AF(t) ou Bern1(t).
        [Harde, 2019] fait remarquer qu’un soudain passage de l’absorption de yair(t)/5, à la fin de l’année 1751, début de l’industrialisation, à degaz(1751) + (yair(t) – 291.5) / 50.8 est difficile à croire.

        *****

        de confusions entre les grandeurs et leurs dérivées comme dans votre “château de cartes”.

        Réponse

        Posez donc les équations et on verra !
        Je recopie une précédente réponse :
        La dérivée par rapport au temps des ppm, (dX/dt) corrèle bien avec une fonction 3.18 ATSST(t) +.78 des température de surface des mers de la zone intertropicale
        (dX/dt) qui fluctue entre disons -0.5 ppm/12 mois et 3.5 ppm/12 mois ne corrèle pas du tout avec les émissions elles en croissance lente et quasi-linéaire de 118 Mt-C/an depuis 1945.

        Vous avez le calcul détaillé dans la référence https://1drv.ms/w/s!Agk3YBF8dMbdtX7piIWw-U8dluc_?e=09vnuA figure 7.

        **********
        Rolland
        2 septembre 2024 at 8 h 29 min
        Mr Veyres: je me demande comment vous faites pour ne pas rougir de honte devant votre production. On pourrait y voir de l’incompétence, mais vu la littérature sur le sujet et plusieurs papiers qui ont tenté de passer le stade de la publication en détournant les outils mathématiques pour prétendre prouver des résultats aberrants, j’ai du mal à y voir autre chose qu’une tentative délibérée de tromperie.
        Déjà quand vous écrivez “Une relation comme dX/dt = (3.18 ATSST (°C) + 0.78) ne laisse pas de toute sur le sens de la causalité”, on aurait envie d’écrire à l’X pour qu’ils vous remboursent votre diplôme pour en arriver à confondre corrélation et causalité comme un journaliste de presse grand public.

        Réponse
        Comme la longueur du trajet parcouru dépend de l’historique de la vitesse du mobile, X le stock naturel au Mauna Loa dépend de l’historique de la température.
        La flèche de temps impose la causalité … Vos enfumages et vos injures n’y peuvent rien !

        *******

        Mais en ce qui concerne les diverses élucubrations dans votre “château de cartes” qui n’a pas dû passer le stade de la relecture dans sa version anglaise selon toute probabilité, on enchaîne les perles.
        Vos histoires de fluctuations de températures corrélées à une dérivée plutôt qu’au stock, ce qui est un outil de traitement statistique justement conçu pour supprimer la tendance de long terme justement censée montrer l’effet des combustibles fossiles en sont le parfait exemple, aussi risible que la confusion entre les facteurs influençant la météo et le climat;

        Réponse

        De grâce posez les équations et on verra bien
        Le paragraphe 9 de https://1drv.ms/b/s!Agk3YBF8dMbdtVU-gxDPQnwoC82x?e=5SWQ5t montre l’absence de crédibilité de vos prédécesseurs discutant par exemple les papiers de Hermann Harde.

        *******

        On serait indulgent avec l’erreur si elle n’était répétée et calquée sur d’autres tentatives similaires identiques par le passé, d’auteurs peu scrupuleux.
        Errare humanum est…perseverare diabolicum
        Mais là encore, vous avez trouvé une belle pirouette pour faire dire aux ratios isotopiques exactement le contraire de ce qu’ils démontrent.
        Vous mélangez ouvertement là encore (et je le pense, délibérément) le turnover des molécules de CO2 (arrondi à 5 ans) et la durée de vie totale d’une quantité émise, un peu comme quelqu’un qui vous expliquerait que puisque le temps de séjour moyen sur un compte courant et un compte épargne réunis, d’un dollar qui peut être échangé contre des euros, est de 5 jours, alors forcément tous les comptes suivent la même dynamique comme si l’on ne pouvait pas avoir un compte épargne qui ne se vide que lentement avec une accumulation sur des décennies, petit à petit tandis que des gros volumes entrent et sortent du compte courant si bien qu’un euro ne reste jamais longtemps et finit rapidement échangé contre un autre en moyenne.
        De ce fait vous en profitez pour détourner les données du GIEC en prétendant que si le carbone fossile s’accumulait, la diminution du delta 13C serait plus rapide mais vous le faites comme si les molécules de carbone émises n’étaient pas échangées alors que par définition c’est le cas et que leur turnover est bien plus rapide sans que le stock total lui, n’en soit affecté.
        Là encore un bel exemple de tromperie qui prétend en dénoncer une autre…
        Comme dit “Fritz” vous vous enfoncez encore.

        Réponse

        Merci d’admettre (enfin ! ?) que le carbone des molécules de CO2 circule entre les trois réservoirs comme le montre la figure F7.1 . C’est tout à fait contraire aux écritures du GIEC qui assure effrontément que les molécules anthropiques restent perpétuellement dans l’air avec sa Airborne Fraction (voir Château de cartes, figures F7.3).
        La réponse impulsionnelle des trois réservoirs à une impulsion de CO2 dans l’air est donnée à la Figure F7.2.
        Je vous laisse vérifier que le delta13C de la courbe verte des figures F8.1 et F8.2 rend compte de l’effet des molécules « fossiles » encore dans l’air (23 ppm, 5.5%) et de celles revenues à l’air après des transits dans les deux autres réservoirs comme dit aux pages 10 et 11 de Château de cartes.

  18. @fritz et Rolland

    Chaque année au printemps, la concentration en CO2 de l’atmosphère baisse très nettement (courbe de Keeling croissante mais en dents de scie. C’est un fait expérimental bien expliqué.
    Au printemps 2020, la pandémie n’a eu strictement aucun effet sur l”évolution instantanée de la courbe de Keeling. C’est aussi un fait expérimental, mais mal expliqué.
    Les 28 COP précédentes n’ont eu aucun effet non plus. Qu’en sera-il dans 25 ans, date fixée pour la neutralité carbone ? Dommage que je ne serais plus là pour la constater (j’ai 80 ans).

  19. @Rolland
    Rolland ,
    petit résumé ; il y a les climato négationistes , les climato sceptiques, les climato réalistes et les climato réchauffistes
    – Les climato rechauffistes pensent et prêchent que l’augmentation du CO2 atmosphérique est 100 % humaine et que l’augmentation de la température terrestre depuis le petit âge glaciaire est 100 % liée à cette augmentation de CO2 ; pour leur premier sermon , ils ont entièrement raison ; pour le second qui est complètement faux , il y a plein d’idéologistes , de politiques et d’économistes qui leur payent la pub pour leur sermon
    – les climato sceptiques et les climato réalistes ( sceptique c’était pas bon , réaliste c’est mieux ) sont d’accord sur le premier point pour dire que l’augmentation du CO2 est 100 % liée à la combustion des fossiles ; par contre la responsabilité du CO2, gaz à effet de serre minime par rapport aux autres , ne peut avoir qu’une responsabilité limitée à l’augmentation des températures depuis un siècle ou deux
    – les climato négationistes , dont je pense que Camille Veyres en fait partie , refusent aussi bien la responsabilité des hommes dans l’augmentation actuelle du CO2, comme ils refusent toute participation même minime , de celui ci dans l’élévation des températures
    Ces gens font beaucoup de mal à la respectabilité scientifique et intellectuelle des climato sceptiques et climato réalistes ce qui permet aux climato réchauffistes de faire l’amalgame de tout le monde qui n’est pas d’accord avec leurs principes
    Fritz

    • Quos perdere vult, Jupiter amentat
      Pour retrouver vos esprits trois faits:
      (1) la variation du contenu d’un réservoir est la différence entre ce qui y entre et ce qui en sort
      (2) ni la végétation ni les surfaces d’eau ne discriminent les molécules de CO2 selon leur origine dégazages naturels ou combustibles fossiles
      (3) si le changement d’une quantité X(t) sur un petit intervalle de temps est égal à une autre quantité T(t) alors X(2024) – X (1959) = somme des changements sur les 780 mois = somme des T(t) sur les 780 mois et X(t) est une conséquence de T(t) ; la flèche du temps fait la causalité !

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