Le journal Ouest France a publié le 21 mai 2022 une interview de Stéphane Costa, professeur de géographie à l’université de Caen intitulé « Le littoral de plus en plus menacé : on ne pourra plus vivre comme avant en bord de mer ». Thierry Piou, sociétaire du Club d’astronomie « Pêcheurs d’étoiles » et membre de notre association lui répond.
Cher Monsieur,
J’ai lu avec intérêt votre entretien paru dans le journal Ouest-France du 21 mai 2022.
Je dois admettre que je suis surpris par la tenue de vos propos.
De la mer Baltique à la Méditerranée en passant par la mer du Nord et l’Atlantique, on constate que l’élévation du niveau marin est comprise entre 1 et 3 mm/an selon les différents observatoires comme vous pourrez le constater à la page 26 de ce document.
Mieux, en considérant le marégraphe de Brest, l’un des plus stable au monde, on remarque que l’accélération de l’élévation du niveau de la mer est plutôt décroissante, comme il est montré à l’annexe 2 page 30 du même document. L’annexe 3, page 35 indique que nous ne sommes en aucun cas sur la trajectoire projetée par le GIEC.
A ce stade de mon exposé, je me permets d’anticiper ; bien souvent pour illustrer l’élévation du niveau des mers, on publie des courbes telles que celle indiquée en annexe (1ère pièce jointe). Il est facile de les démonter. Les graphes de la 2ème pièce jointe proviennent de la série marégraphique de Brest et, pour chacun d’eux, sur une durée de 25 ans seulement. On constate que selon la période choisie, la vitesse d’élévation est positive ou négative : le signal marégraphique est noyé dans le bruit. Il est donc d’usage d’admettre que 100 ans d’enregistrements sont nécessaires pour filtrer les contributions cycliques (je pense ici au mouvement de précession de la ligne des nœuds lunaire dont la période est de 18,6 ans) et irrégulières (houle, variation de la pression atmosphérique).
Les durées d’enregistrements inférieures à 100 ans sont fallacieuses.
Je me permets de vous renvoyer vers un document relatif aux mesures satellitaires du niveau des mers qui mentionne les précautions qu’il convient de prendre lorsque l’on évoque ce sujet. Je reviens d’ailleurs longuement sur les mouvements du plan de l’orbite lunaire qui jouent un rôle essentiel dans les variations de l’élévation du niveau marin. Vous pouvez vous rendre directement à la page 6 paragraphe 3.1.
Tous les scientifiques sérieux qui étudient les séries marégraphiques aboutissent aux mêmes conclusions à savoir une élévation modérée du niveau des mers sans accélération notable depuis la fin du XIXème siècle ainsi que le montrent par exemple Ole Humlum professeur émérite de géographie physique de l’Université d’Oslo, et les données fournies par le site Climate4you.
Thierry Piou. Sociétaire du Club d’astronomie « Pêcheurs d’étoiles » La Baule
PS : Une archive INA de 1989 qui montre la « solidité » des projections du GIEC.
ANNEXES
Un autre élément peut être pris en compte, plus “libérale” dirons-nous…. :
Actuellement les meilleurs prévisionnistes en matière de risque lié à des catastrophes naturelles, dont la montée des eaux fait partie, se trouvent chez les grands cabinets d’assurance et de re-assurance.
Or, les primes couvrant ce type de risque n’ont pas augmenté (mis à part l’inflation) depuis plus de 20 ans. Les assureurs disposent de systèmes de projections très pointus leur permettant d’anticiper d’éventuelle hausse de sinistre. Hausse qu’ils répercutent de deux façons : comptablement en provisionnant (les provisions pour risques venant se déduire du résultat, et donc de l’impôt qui en découle…), et financièrement en révisant à la hausse les primes d’assurances des particuliers et des professionnels.
Et je puis vous dire qu’il n’y a rien de tel. Aucune provision comptable pour risque, ni d’augmentation sensible des primes.
Bref, pour les assureurs qui seront, financièrement parlant, les plus impactés par un éventuel scénario catastrophe, la mer ne va pas englober nos côtes. Du moins pas avant quelques milliers d’années !
Merci, c’est la réponse la plus imparable, connaissant la “philanthropie” (financière) bien connue des assureurs et ré-assureurs !
remarque pertinente et on peut faire confiance aux assureurs !
Quel est le rapport entre les enregistrements d’un seul marégraphe pour des périodes de 25 ans entre 1846 et 1924 et la courbe du niveau des mers global entre 1900 et aujourd’hui ? Aucun ou presque. La moindre des choses aurait été de montrer la courbe du niveau marin à Bret sur toute la période, non ? C’est simple à trouver : https://bretagne-environnement.fr/elevation-mer-bretagne-article. La courbe est très claire.
Citons cet article pour clarifier un peu la chose pour ceux qui n’auraient pas envie de suivre le lien, de peur de devoir lire quelque chose qui contredise leurs idées préconçues : ” 30 CM EN 300 ANS – L’eau monte en Bretagne. En témoigne le marégraphe de Brest, qui enregistre le niveau de la mer depuis 1711 dans le Finistère. Les mesures effectuées au cours des 300 dernières années par le SHOM indiquent une élévation d’environ 30 cm. C’est la plus ancienne série de mesures du niveau marin au monde ! Depuis 1950, cette élévation tend à s’accélérer. Elle était d’environ 0,88 mm/an au début du XVIIe siècle, et atteint aujourd’hui 2,75 mm/an. Ces chiffres suivent les tendances mondiales d’augmentation du niveau de la mer.”
On peut parfaitement être de l’avis que 2.75 mm/an n’est pas une tendance catastrophique. Mais c’est une autre chose de présenter les données de façon tronquée et trompeuse.
Il faut lire avant d’écrire….vous trouverez toutes les informations en suivant les liens inclus dans l’article.
ce document d’un organisme “officiel” est une honte à la fois scientifique et du système démocratique Français qui tente de tromper délibérément les citoyens
la courbe réelle de du marégraphe de Brest est celle-ci en diffusion Mondiale
https://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_station.shtml?id=190-091
celle de Marseille présente la même continuité et en aucun cas les “accélérations” frauduleuses … à 3.5 ou 4 mm/yr … fabriquées pour les mesures prétendument satellitaires
https://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_station.shtml?id=230-051
Jean-Claude : Le site de la NOAA est très faible, en effet. C’est la météo américaine. (Enfin, il y a bien quelques hurluberlus qui reprochent à la NOAA de fabriquer des données de réchauffement, mais il ne faut pas les prendre au sérieux, ces types-là). Mais encore faut-il s’en servir correctement. Si vous regardez seulement la tendance moyenne entre 1800 et aujourd’hui, c’est certain que vous allez rater l’accélération sur les dernières décennies…
Oups. Il fallait lire: “Le site de la NOAA est très fiable” (pas “faible”). Pardon !
faux !
https://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_station.shtml?id=230-051
les variations de niveau ne peuvent décemment s’analyser que sur 80 à 100 ans.
toutefois il est évident que cette possible accélération sur les dernières décennies est introuvable sur l’ensemble des marégraphes !
Il s’agit bien de variation et non de données brutes
https://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_station.shtml?id=230-051
https://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_station.shtml?plot=intannvar&id=840-011
Les inlandsis et glaciers continuent à contribuer à l’élévation du niveau des océans. Même là où ils ne fondent pas (températures bien trop basses), ils glissent vers la mer où ils sont mécaniquement brisés par les vagues et les marées. En plus, ils déposent tout comme les fleuves des matériaux qui contribuent à l’élévation du niveau. Mais en fait l’érosion générale des côtes est une constante qui tend à faire monter le niveau des mers tout en grignotant les continents. Mais il y a cette fameuse tectonique des plaques qui faussent tout. En parlant de tectonique. Aussi longtemps que les plaques resteront à peu près dans la configuration actuelle, les pôles resteront potentiellement froid et notre planète restera en période dite “glacière”. Peu importe le réchauffement atmosphérique, quand les océans, eux, auront atteint le niveau critique de température le phénomène d’enneigement des régions polaires reprendra son cours et rien ne pourra arrêter son extension. Même les plus hauts gratte-ciels de NY ne dépasseront pas de la glace.
Les variations du niveau des mers et océans est beaucoup plus subtile que vous ne pouvez le penser. Je vous recommande un site WEB : https://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/mslGlobalTrendsTable.html qui présente les enregistrements des niveaux des marées de tous les marégraphes du monde entier depuis leur création. J’ai pris au hasard dans différents lieux (sauf en France) une cinquantaine de sites dont les relevés retracent entre 200 et 60 ans la vie de ceux-ci. L’on constate que qu’il a des sites où le niveau est stable (variation moyenne = zéro, pour d’autres il y a décroissance comme Oslo (-3,12 mm), Stockholm (-3,77 mm), Helsinki (-2,22 mm), Kemi (Finlande -6,76 mm) ; d’autres lieux en croissance Toulon (1.06 mm), Nice pas très loin (2.88 mm)Calais (056 mm), Dieppe (1.32 mm), Charlotte Town (C)a ((3.24 mm), Tangung Geland Malaisie (3.34 mm), etc.
Si globalement l’on constate en moyenne un faible accroissement il y a des lieux où la décroissance est significative. Dans ce cas est-ce dû aux aménagements portuaires ou est-ce dû aux mouvements des plaques tectoniques ou encore à la modification des flux des courants marins. Sans doute tous à la fois !
Le bon sens montre que le climat et ses effets sont naturellement variables sans que l’homme puisse avoir quelconque influence majeure. Faut-il vous rappeler que l’éruption Hunga Tonga de janvier dernier est des phénomènes le plus spectaculaire qui soit avec des ondes de “marées” qui se sont propagées dans presque toutes les mers du monde et des éruptions qui ont probablement atteintes 60 km d’altitude ! Interrogeons les écolos, ils ont peut-être une solution humaine à ce problème !!
La position des assureurs et ré-assureurs est à considérer avec la plus grande précaution concernant le niveau des mers. La vérité est qu’ils n’en savent rien. La seule certitude qui impacte directement les assureurs, c’est que la population vivant près des côtes augmente dans le Monde, que le niveau de vie augmentant, les indeminités d’assurance sont de plus élevées. L’exemple le plus emblématique est celui du cyclone Katrina à La Nouvelle Oorléans : il y a deux siècles la population de la Nouvelle Orléans était très faible, le lac Pontchartrain n’existait pas, et le niveau de vie était bien plus bas. Les indemnités versées auraient été dérisoires … Et que dire de New York il y a trois siècles, de Los Angeles, de San Francisco ou de Miami pour ne parler que des grandes villes américaines les plus connues …
J’ajoute que les primes augmentent fortement depuis près d’un an …..
En ce qui concerne le post scriptum de cet article, notons que le premier rapport du GIEC date de 1990, donc d’un an après l’extrait du JT vers lequel notre auteur nous dirige ici. Le JT rapportait (de façon erronée) des propos du directeur de l’UNEP.
Si vous voulez vraiment évaluer les projections de montée du niveau de la mer par le GIEC de ce premier rapport de 1990, je vous conseille de le télécharger depuis le site du GIEC: https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/ipcc_far_wg_I_spm.pdf
Ensuite, regardez la figure 12 sur la page 30. La “best estimate” pour 2020 était environ 14 cm par rapport au niveau de 1990 (avec une gamme d’incertitudes entre environ 8 et 20 cm). 14 cm en 30 ans, c’est 4.7 mm par an, plus que les 3.3 mm par an observés sur cette période. MAIS les projections ont été faites pour le scénario “business as usual” qui supposait des émissions de gaz à effet de serre plus fortes que ce qui s’est réalisé (à votre grand regret sans doute). Bref, les projections du GIEC étaient correctes dans les limites des incertitudes. Et surtout, ils avaient prédit seulement quelques cm de montée du niveau des mers entre 1990 et 2000 (voir la même figure), donc absolument ce que dit le journaliste incompétent du JT qui n’a visiblement pas compris qu’il parlait de projections pour la fin du 21e siècle, pas pour la fin du 20e.
Moralités : 1) C’est facile de vérifier le projections du GIEC parce que les rapports sont disponibles, et quand on le fait pour le premier, maintenant avec 30 ans de recul, on voit bien que les projections étaient correctes; 2) Il vaut mieux aller à la source de la science. Le JT des grandes chaînes nationales, ça a des limites très étroites.
les projections du GIEC comme la totalité de ses prévisions étaient d’une abjecte mauvaise foi et sans aucune base scientifique crédible
la hausse depuis 1980 a été de moins de … 6 centimètres !
Le journaliste parle bien de la fin du XXème siécle dans cette célèbre (mais tabou) vidéo du journal de 20h00 de 1989…rien d’anormal, les médias télévisuels sont infestés et infectés par des écolocollapsos depuis belle lurette
Et mème à la fin du siécle actuel (le XXIéme), ni le Bengladesh, ni les Pays-Bas ne seront submergés
Rendez-vous en 2100 pour faire le bilan
Bon je sais, je sais, en 2100 on nous dira que le journaliste parlait en réalité du XXIIème siécle
à suivre…
Allez visiter les vrais sites qui font ou collationnent de vraies mesures. Pour affirmer que les projections du GIEC étaient correctes, je vous conseille une visite chez votre ophtalmo. Les données des marégraphes infirment vos propos
ah bon selon vous les donnes du marégraphe de Brest ne sont pas valables ? les projections du GIEC sont fausses et de plus Rappel le GIEC n’est pas un organisme scientifique mais un un organisme intergouvernemental comme le précise le nom en Anglais allez troller ailleurs
Encore une fois, comparez les chiffres. On parle du niveau global ici, pas de la rade de Brest (où le niveau monte aussi d’ailleurs). Téléchargez le premier rapport du GIEC (lien donné dans mon post initial) et comparez-le aux données sur des sites fiables (par exemple ici : https://sealevel.nasa.gov/). Le résultat ne vous plaira pas.
Le mieux est encore la littérature, par exemple Dangendorf 2017 (https://www.pnas.org/doi/pdf/10.1073/pnas.1616007114). Voir la figure 1B qui ne vous plaira pas.
Le taux de modification du niveau est la grandeur opportune pour juger d’un éventuel effet du CO2. Rien de spécial à signaler. Lent réchauffement multiséculaire en cours avec des variations naturelles multi-décennales.
Bonjour,
Excellente analyse.
Merci Phi. Citons donc Dangendorf et al., 2017, l’article dont vous parlez : “Our reconstructed GMSL trend of 1.1 ± 0.3 mm·y−1 (1σ) before 1990 falls below previous estimates, whereas our estimate of 3.1 ± 1.4 mm·y−1 from 1993 to 2012 is consistent with independent estimates from satellite altimetry, leading to overall acceleration larger than previously suggested”. Depuis 2017, il y a eu d’autres analyses plus récentes, qui donnent sensiblement la même chose : 3.25 mm par an (pour 1993-2018) et 3.69 mm par an (pour 2006-2018) (IPCC AR6 WGI, Chapitre 9).
Dans tous les cas, l’article de Dangendorf que vous citez parle de l’accélération récente. Donc je ne vois pas trop pourquoi vous pensez qu’il m’embêterait. Depuis le début, je parle ici de la période à partir de 1990. Et de toutes manières, ce qui m’embête, c’est la pseudo- et l’anti-science, pas la vraie. Si la vraie science montrait qu’il n’y avait pas de changement climatique, ou qu’il n’était pas dû à l’Homme, ça ne m’embêterait pas du tout. J’en serais même très heureux ! Malheureusement, ce n’est pas le cas.
La vraie science montre que le climat change tout le temps, la vraie science ne détecte pas le signal du CO2 dans le niveau des océans.
C’est la figure 1B qui résume le mieux l’étude parce qu’elle s’étend sur plus d’un siècle et que le taux est directement lié à la température par la composante massique. La courbe noire révèle l’allure de l’évolution des températures.
Du début du XXème au début du XXIème, la droite de tendance passe de 0 à 2.5 mm par an. C’est conforme à toutes les données physiques connues : il y a un léger réchauffement en cours depuis le XVIIIème et une importante variation pluri-décennale. Il n’y a donc aucun signe d’une modification de comportement du niveau marin consécutif à l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique. Pas de signe ne veut pas forcément dire qu’il n’y a pas d’impact du CO2 mais que celui-ci est nécessairement modeste. Bien plus modeste que ce qui est prétendu.
vous demeurez donc un “croyant” conformiste et refusant les réalités rappelées par de nombreux intervenants
AUCUN marégraphe ne montre la moindre accélération décelable !
https://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_station.shtml?plot=intannvar&id=840-011
Au risque de me répéter, toute durée d’enregistrement inférieure à 100 ans est fallacieuse pour les raisons indiquées dans le texte.
La plupart des marégraphes européens enregistrent une vitesse d’élévation comprise entre 1 et 3mm/an soit entre 10 et 30cm en un siècle.
Rappelons pour mémoire que le marnage sur la Presqu’île de Guérande dépasse 6 mètres lors des grandes marées voir davantage en cas de surcote et sans que cela ne pose de problèmes.
Une élévation de 30cm au maximum n’est donc pas un souci.
Affaire classée
Magnifique raisonnement mon cher Thierry ! Quand on ne connait pas la dynamique d’évolution des littoraux on ne se lance pas dans des comparaisons sans queue ni tête ! Comparer l’élévation (modeste) du niveau moyen de la mer aux amplitudes importantes du marnage des marées est particulièrement dépourvu de sens !. C’est exactement la même erreur que celle de Girondeau qui compare la hauteur des grandes vagues avec l’augmentation millimétrique du niveau moyen. Comme je le dis dans un autre commentaire, nous sommes, que nous le voulions ou non, dans une phase de transgression marine liée directement au réchauffement du climat (dilatation des océans à cause de la chaleur, fonte des glaces terrestres pour les même causes). Même si les valeurs peuvent sembler modestes, le trait de côte ne peut que reculer dans les parties meubles et à pente transversale faible du littoral. Plus la pente est faible plus quelques millimètres de hausse se transforment en mètres de recul , c’est tout bêtement géométrique. Le marnage des marées et la hauteur des vagues n’ont absolument rien à voir là dedans : les comparer au gradient de remontée du niveau moyen n’a absolument aucun sens, sauf pour impressionner les crédules. C’est d’ailleurs une technique éprouvée des complotistes pour faire avaler n’importe quoi aux gogos ! Mon cher Thierry, il y a un peu de remise à niveau (sic) à prévoir pour comprendre la dynamique du littoral…Mais rien n’est perdu d’avance
Je conseille particulièrement les ouvrages de Mr Roland Paskoff qui est LE spécialiste de la morphologie dynamique des littoraux. Tout ce qui peut être raconté d’autre, pour jouer au dissident ou à celui qui ne croit plus à la science de papa, n’a aucun intérêt puisque situé du côté du “fake”…
Le trait de côte de la Côte Sauvage ( Le Croisic , Baz sur Mer, Le Pouliguen ) n’a pratiquement pas bougé depuis la fin du XIXème siècle…Il suffit de comparer les cartes marines de l’époque avec celles d’aujourd’hui et 30 cm maximum sur un siècle n’est vraiment pas un problème.
Bonjour.
L’université de Caen n’en est hélas pas à sa première imbécillité sur les questions environnementales avec les Seralini et consorts.
Pathétique. Encore un site de fake news complotistes à signaler à la très objective Bibliothèque vigilantevigilante !
Quand on voit le niveau de raisonnement des climato réalistes on est quand même atterré ! ceux qui disent qu’il n’y a pas de relation entre le taux de CO2 et le niveau des mers ont bien entendu raison : pas de relation directe ! Mais qui conteste le rôle du CO2 dans le réchauffement global ? Et qui peut contester la relation entre l’élévation du niveau de la mer et la température croissante de l’eau (dilatation) ? même chose pour la fonte des glaces terrestres : où va l’eau qui provient de la fonte accélérée des calottes du Groenland et de l’Antarctique ? elle va bien dans la mer, et elle contribue bien à l’accroissement de la masse des océans !
Et quand on entend Gérondeau dire qu’un accroissement de 2 cm n’a pas d’influence sur des vagues de 10m, on a l’impression curieuse d’une discussion de bistro après un abus de pastis ! Il est peut-être bon en sécurité routière (encore que….), mais là le polytech est clairement en dehors de son domaine de compétence. On est depuis longtemps en phase de transgression marine qui se traduit, pou les littoraux meubles et à faible pente transversale, par une progression très sensible du trait de côte vers l’intérieur des terres. Le réchauffement global, dont personne ne met plus en cause la réalité (sans être d’accord sur les causes) ne peut que faire monter la mer plus et plus vite (dilatation et accroissement de la masse d’eau par fonte des glaces terrestres). La pression sur le trait de côte va donc également s’amplifier. De plus, le réchauffement accroit la fréquence et la force des tempêtes et donc la puissance érosive des vagues. Tout est donc réuni, monsieur le polytech pour que le trait de côte recule et que de plus en plus d’installations humaines “les pieds dans l’eau” soient inéluctablement détruites ! Ce n’est pas des élucubrations d’écolo, mais juste des lois physiques. Et si vous trouvez des exemples où le trait de côte avance, c’est logique : les vagues étant souvent obliques, ça induit un transport latéral de matériaux qui proviennent de l’érosion vers des zones de dépôt. Mais le bilan est globalement négatif. Arrêtez, je vous en prie vos raisonnements à 100 balles, vous déshonorez Polytechnique ! Et tous ces “poil de cutages” sur les courbes des marégraphes sont pathétiques, la mer monte, point barre. et si le groeland fond on va être vraiment mal, “on” étant nos enfants et petits enfants.
Pour revenir à des raisonnement spécieux dont notre polytech chéri semble être spécialiste, celui sur le stock et le flux du CO2 est un modèle du genre. Monsieur Gérondeau ne donne pas le niveau du stock avant l’ère industrielle et donc la quantité de stock responsable du réchauffement. Il ne montre aucunement la courbe de destruction naturelle de ce stock (séquestration dans la biosphère et les océans) qu’il pourrait comparer à la courbe des émissions pour faire le bilan. Il ne montre pas les limites du modèle “naturel” en indiquant le niveau au delà duquel l’absorbtion sera de plus en plus inefficace et il ne compare pas ces données avec les objectifs de réduction fixés par le GIEC pour rester dans une fourchette “vivable” du réchauffement. Bref, sous des apparences de “bon sens scientifique” ce cher Christian n’a de cesse que de pratiquer ce qu’il dénonce lui-même : des raisonnements tronqués tous plus complotistes les uns que les autres. Tout ça sous couvert de l’appartenance à l’élite de Polytechnique, c’est vraiment lamentable. je me demande d’ailleurs pourquoi l’amicale des anciens de l’école ne porte pas plainte pour mise en cause de la réputaion de cet établissement ? Ca vaudrait vraiment le coup !
“Mais qui conteste le rôle du CO2 dans le réchauffement global ?”
Posez la question différemment : qu’est-ce qui est cohérent avec un effet mesurable du CO2 sur les températures ?
Si vous trouvez quelque chose, je suis preneur.
Dans tous les cas, pas la peine de chercher du côté de l’élévation du niveau de la mer :
https://www.zupimages.net/up/20/50/t08h.png
Phi, je suis désolé, mais je ne suis pas assez au fait des autres théories, et ta réponse est trop sibylline pour moi. peux tu être un peu plus précis, merci
CDT Louis
Ce n’est nullement une question de théorie. Vous demandez qui conteste le rôle de CO2 dans le réchauffement global. Je vous réponds en substance : qui a une preuve de ce rôle ?
Vous n’en n’avez probablement pas et je n’en n’ai personnellement jamais vu la moindre trace.
Les observations disponibles, comme celles de l’évolution du niveau des mers, ne permettent aucune attribution au CO2 (le taux signalerait des températures globales plus élevées dans les années 1930 que dans les années 1990). Il y a peut-être un effet modeste sur les températures de surface mais il est apparemment trop faible être mis en évidence.
Phi
je pense que je ne vais pas me lancer dans ce genre de polémique avec vous, si vous en êtes encore là malheureusement, je ne peux rien pour vous…..
louis dubreuil,
Pourquoi ne pas très simplement répondre à ma question : qui a une preuve de l’effet du CO2 sur les températures de surface ?
Vous vous intéressez au niveau des océans et remarquez à juste titre que la vitesse d’élévation est liée à la température. Comment le CO2 peut-il avoir un effet notable sur les températures si le taux des années 1930 était supérieur à celui des années 1990 ?
Il ne s’agit pas de polémiquer mais d’être cohérent dans vos affirmations. Vos conclusions n’ont aucun intérêt si vous faites l’impasse sur les faits et vous contentez de profession de foi.
Si la chaleur n’était pas interceptée par le CO2, elle serait absorbée pat les nuages et en fin de course, majoritairement par les Océans. L’eau ou la vapeur d’eau sont bien plus efficace que le Co2 pour conserver la chaleur. On peut dire que sans le CO2 les océans se réchaufferaient plus vite. Les inlandsis polaires et des régions périphériques se forment grâce aux chutes de neige. Pour qu’il neige sur ces régions, il faut des océans chauds. On peut donc dire que le CO2 en freinant le réchauffement des océans, retarde la survenue du prochain épisode de glaciation, je préfèrerait que l’on dise “phase d’enneigement” des régions polaires. Ces régions sont extrêmement sensibles au phénomène d’albédo combiné aux variations d’altitudes dues à l’entassement des couches de neige. Les régions polaires se refroidissent alors brutalement alors que les océans sont au plus chaud… C’est la machine à inlandsis qui se met en marche. Ils gagnent du terrain et finissent en période dites glacières. Vous voyez, le Co2 est peut-être votre ami. Mais pas éternellement… Le retour glacière est inévitable et plus il est retardé et plus reviendra en force dans la violence des éléments et sa durée.
De toutes façons, nous sommes actuellement dans l’ère Quaternaire caractérisée par une succession de glaciations sévères et longues intercalées de périodes brèves de réchauffement appelées interglaciaires. Nous sommes actuellement dans un interglaciaire depuis 12000 ans qui fut lui-même précédé d’une forte glaciation qui a duré environ 100000 ans.
Notre interglaciaire actuel semble connaitre des températures moyennes devenant de plus en plus fraîches, même si nous actuellement dans une phase plutôt chaude (“optimum climatique”). La phase froide appelée à juste titre Petit Age Glaciaire, historiquement documentée du 16e siècle au milieu du 19e siècle, a été scientifiquement reconnue comme la période la plus froide jamais subie par la Terre depuis la fin de la dernière glaciation il y a 12000 ans. Ce qui semble aller dans le même sens que le déclin des températures dont je parle.
Si l’on rajoute en outre que le précédent interglaciaire Riss-Würm a duré environ 15000 ans et que l’interglaciaire actuel dure déjà depuis 12000 ans, on peut croire que la prochaine glaciation est plus proche de nous que la dernière, quoiqu’on puisse penser des prévisions de réchauffement alarmistes prétendument attribuées au CO2 d’origine humaine.
Yvent
je prends le risque de discuter avec vous de votre théorie. 1) la chaleur n’est pas “absorbée” par le CO2 : elle est piégée par la présence excessive de CO2, c’est la définition même de l’effet de serre. et dans une serre qui chauffe, tout chauffe. L’air de l’atmosphère chauffe, la terre chauffe, les océans chauffent, les glaces fondent. Je ne vois pas comment on peut prétendre que le CO2 protège les océans d’une élévation de température ? 2) les océans se réchauffent et se dilatent, les glaces fondent et la masse d’eau augmente, d’où la remontée du niveau des océans. Mais on est peut-être sauvés, car selon vous des océans chauds vont provoquer un épisode glaciaire qui va tout remettre en ordre ! Tout ça me semble un peu confus ……Jusqu’à présent on savait que les les glaciations étaient avant tout liées à des cycles d’éloignement relatifs de la terre et du soleil, vous avez donc une nouvelle théorie, c’est intéressant, peut-être un Nobel en vue…..Y a encore un peu de boulot néanmoins….
CDT Louis