La société d’assurance AON vient de publier son rapport 2016 : on y relève que le nombre d’événements extrêmes (tremblements de terre inclus) est resté remarquablement stable sur la période 2000-2016.
L’Agence européenne de l’environnement (AEE) choisit de présenter les désastres naturels sous l’angle de leur coût économique. Selon son dernier rapport quadriennal, les événements climatiques extrêmes ont coûté 400 milliards d’euros à l’Europe (33 pays) entre 1980 et 2013 et seraient en forte augmentation.
S’appuyant sur le rapport de l’AEE, Libération conclut que “Les vagues de chaleur ont causé des dizaines de milliers de morts prématurées en Europe, depuis 2000”. Comparons les dizaines de milliers de morts prématurées en Europe relevées par Libération au bilan des été étés caniculaires du XVIIIe siècle établi par l’historien du climat Emmanuel Le Roy Ladurie : 500 000 morts lors de l’été 1705, 700 000 lors des étés 1718-1719, avec l’apparition de nuées de sauterelles et une forme de climat saharien sur l’Ile-de-France.
Y a-t-il vraiment du nouveau sous le soleil ?…
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