Lettre d’information n°168

Nos actions

Conférence le 28 juin à Illkirch avec François Gervais

L’antenne alsacienne de l’Association des Climato-réalistes organise une conférence-débat sur le thème « Climat : et si le carbone était innocent ? ». Cette conférence sera animée par François Gervais, physicien, professeur émérite à l’Université de Tours et membre du comité scientifique de notre association.

Trois scientifiques de réputation mondiale s’expriment sur le climat

 John Clauser, sur le rôle des nuages

Lors d’une conférence organisée par l’Irish Climate Science Forum le 8 mai, le prix Nobel de physique 2022 a montré que les modèles du GIEC présentent de graves lacunes et que l’interprétation des données d’observation est erronée. Il a ensuite présenté ses recherches originales sur le mécanisme du thermostat des nuages, qui, selon lui, est le mécanisme de rétroaction dominant qui contrôle le climat. Cliquez ci-dessous pour accéder aux slides traduites en français par Camille Veyres.

Richard Lindzen, sur le consensus   

Invité à Bruxelles les 22 et 23 mai au Mathias Corvinus Collegium par nos amis climato-réalistes belges, Richard Lindzen professeur émérite au MIT et membre du comité scientifique de notre association, a montré le caractère politique du consensus sur le changement climatique. Il y a eu des précédents dans l’histoire moderne, de l’eugénisme (aux États-Unis après la Première Guerre mondiale) à l’idéologie raciale (dans l’Allemagne hitlérienne) en passant par le lyssenkoïsme (sous Staline).    

Judith Curry sur l’incertitude et les risques climatiques 

Invitée à la Conférence annuelle du GWPF, la climatologue américaine Judith Curry, ancienne présidente de la School of Earth and Atmospheric Sciences du Georgia Institute of Technology, s’est exprimée sur son thème favori : la prise de décision en contexte d’incertitude. Alors que nous sommes prétendument confrontés à une menace existentielle, nous cherchons à mettre en oeuvre des solutions qui sont à la fois impopulaires et irréalisables. En résumé estime-t-elle, nous avons mis la charrue politique avant les bœufs scientifiques.

Au fil de l’actualité

La guerre de l’eau aura-t-elle lieu ?

En construisant le grand barrage hydroélectrique « Renaissance » sur le Nil bleu, les Ethiopiens ne vont pas « assécher » le Nil ni tuer l’Egypte, rappelle Henri Voron, membre du comité scientifique de notre association. L’opinion commune selon laquelle si un fleuve est « barré » ll n’y a plus une goutte d’eau qui coule en aval, et que tout barrage est un crime vis à vis des usagers à l’aval, est totalement fausse. 

Chercheurs militants : une science sous influence de l’idéologie écologiste

Un dossier d’Agriculture et Environnement dénonce la politisation de la science. Que des scientifiques aient des engagements politiques est tout à fait légitime. Ce qui, en revanche, pose problème, c’est quand la frontière entre science et idéologie devient floue. Abusant de leur autorité de scientifique et se voulant « lanceurs d’alerte indépendants », ces chercheurs militants avancent des « vérités scientifiques »… qui n’ont rien de scientifique. 

L’audiovisuel public français est-il pluraliste s’interroge l’Institut Thomas More ?  

Dans un rapport que fait du bruit, le centre de réflexion a analysé les biais dans les thèmes abordés sur l’audiovisuel public, et constate notamment une surreprésentation de la promotion de l’idéologie de la décroissance.

Les limites de la transition agroécologique et alimentaire  

Directeur de recherches honoraire à l’INRAE et membre émérite de l’Académie d’agriculture de France Léon Guéguen s’interroge sur les ambiguïtés, les contradictions et les verrous de la transition agroécologique et alimentaire. Une analyse qui selon l’auteur se veut au-dessus de toute forme d’idéologie.

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Cette lettre vous est offerte par l’association des climato-réalistes, qui promeut un débat libre et ouvert sur les questions climatiques, énergétiques et environnementales. Vous pouvez nous contacter en cliquant ici. 

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