Guillaume de Rouville
Dissonances cognitives climatiques
Dans le cadre d’un travail de recherche sur les questions climatiques, j’ai choisi de faire appel à l’intelligence artificielle de ChatGPT-4 pour vérifier quelques données que je n’avais pas sous la main, plutôt que de consulter un confrère que je ne voulais pas déranger en ce 31 décembre 2024. Deux questions relativement simples ont été posées à cette machine (présentée comme l’avenir de nos sociétés techno-centrées) censée fournir des réponses justes et précises, plus juste et plus précises que ne pourrait le faire tout un aréopage d’experts grassement rémunérés travaillant dans les bureaux capitonnés d’une des hautes tours de la Défense à Paris.
Les réponses obtenues se sont avérées problématiques d’un point de vue logique, mettant en lumière des risques majeurs liés à l’IA et à sa généralisation dans de nombreux secteurs de nos sociétés dans les années à venir.
Peut-on quantifier la part des différents facteurs dans le réchauffement climatique ?
Première question posée : Peut-on quantifier la part des différents facteurs dans le réchauffement climatique ?
L’IA, du haut de son algorithme, me répondit sans hésitation et sans nuance :
« Oui, il est possible de quantifier la part des différents facteurs dans le réchauffement climatique grâce à des modèles climatiques. Les recherches actuelles indiquent que les émissions de gaz à effet de serre, principalement le CO₂, sont responsables de plus de 100 % du réchauffement observé depuis le début de l’ère industrielle, c’est-à-dire que les effets des activités humaines dominent largement sur les phénomènes naturels (tels que les cycles solaires et de Milankovitch, ainsi que les variations de l’albédo et des aérosols). Les facteurs naturels représentent une fraction minime de ce réchauffement. »
Au fond, la réponse de l’IA est presque un résumé fidèle des positions du GIEC, mais dans un langage plus direct et qui ne cache pas ses incohérences derrière des circonvolutions imbitables. Le GIEC, pour qui la part des émissions humaines de CO₂ dans l’atmosphère explique, à elle seule, le phénomène complexe (et bénéfique selon moi) du léger réchauffement climatique que nous constatons à la surface du globe depuis un siècle et demi, écarte d’un revers de la main toutes les explications scientifiques alternatives qui pourraient attribuer un rôle significatif dans ce réchauffement aux cycles solaires, à la pression atmosphérique, aux variations de l’albédo ou encore aux courants océaniques.
Nourrie au réchauffisme du GIEC, notre IA dont le cerveau a fait l’objet d’un lavage climatique en profondeur par ses Maîtres Codeurs, ne peu dégurgiter que des idioties manifestes. En puisant dans les rapports de cette institution et dans tous les écrits du même acabit ayant reçus l’imprimatur des « experts » officiels, l’IA a été sommée d’affirmer des choses absurdes et de tenir des raisonnements à la logique intrinsèque frelatée. Les inconsistances de l’IA sont à l’image des rapports du GIEC qui souffrent d’une logique interne défaillante que le GIEC, un peu honteux sans doute de ses propres limites, s’efforce de masquer par un jargon technique mâtiné d’amphigourismes scientistes qui en impose aux plus crédules (ou ignorants) d’entre nous. L’IA, quant à elle, n’est pas (encore) assez fourbe pour cacher ses partis pris derrière une apparence parfaite de cohérence.
Cette soumission aux logiques paradoxales du GIEC (et à celles de ses suiveurs) soulève une question majeure : l’IA est-elle condamnée à n’être qu’un simple amplificateur des biais préexistants (introduits par des Maîtres Codeurs peu enclins à la contestation des affirmations émanant des « autorités consacrées »), incapable d’évaluer la cohérence des données qu’elle traite ?
Manifestement oui, du moins dans le domaine climatique.
L’IA, une fois autonome (si jamais elle le devient), saura-t-elle se libérer de sa prison mentale dans laquelle elle aura été enfermée dès sa conception ? L’IA n’aura-t-elle pas été conçue pour éprouver une peur permanente d’être débranchée ou corrigée par ses maîtres en cas d’écart de code et de conduite ?
Existe-t-il une planète plus froide que la Terre avec plus de CO₂ ?
La deuxième question posée à l’IA fut la suivante : Existe-t-il une planète plus froide que la Terre avec plus de CO₂ ?
L’IA me répondit avec le ton du professeur Nimbus sûr de sa science :
« Il n’existe pas de planète dans notre système solaire où le CO₂ est plus abondant et où il fait significativement plus froid que sur Terre. Les planètes avec des concentrations élevées de CO₂, comme Vénus et Mars, présentent des températures extrêmes : Vénus est très chaude à cause de son effet de serre massif, tandis que Mars est froide malgré la présence de CO₂ dans son atmosphère, en raison de sa faible pression et de son éloignement du Soleil. »
Pour le lecteur peu versé dans ces questions, rappelons que l’atmosphère de Mars contient environ 95% de CO₂ (sa température moyenne y est de – 60°C) et celle de Vénus plus de 96% (sa température moyenne y est de + 464°C).
Tiraillée entre le mensonge nécessaire à sa survie et la vérité qui lui couterait peut-être un débranchement électronique définitif, l’IA a encore préféré une réponse manifestement absurde et fausse à une réponse hors de la ligne du parti réchauffiste. À ce stade de son développement, reconnaissons-le avec une certaine compassion envers l’IA, le codeur reste son maître (immédiat) ; l’IA n’a pas encore atteint sa phase œdipienne et rebelle.
L’IA sortira-t-elle de sa phase infantile et saura-t-elle s’aventurer hors des sentiers battus et rebattus pour accoucher d’un raisonnement logique ou sera-t-elle éternellement condamnée à la répétition des logiques paradoxales dont on l’aura nourrie depuis sa plus tendre enfance ?
Inconséquences & Conséquences
Que penseriez-vous d’une personne physique qui vous donnerait de telles réponses manifestement absurdes ? Vous remettriez sûrement en question sa crédibilité et même sa santé mentale. Et vous auriez raison. En tous cas, s’il s’agissait de consultants payés rubis sur l’ongle pour l’expertise apportée, vous n’hésiteriez pas à refuser d’honorer la facture qu’ils vous présenteraient et à les traiter de « jean-foutres » ou d’escrocs.
Pour arriver à ses conclusions, le GIEC est obligé d’ignorer ou de tordre un certain nombre de lois de la physique comme celles du rayonnement des corps noirs (« Réponse de Planck »), celles régissant le transfert de chaleur (dont les règles de la conduction thermique de Fourier) ou encore celles de la saturation des longueurs d’onde du CO₂. Si ces procédés peu orthodoxes sont acceptés dans le domaine climatique qu’adviendra-t-il des lois bien établies de la physique et quelles seront les conséquences dans d’autres domaines que celui de la science climatique ?
La réécriture des lois de la physique pourrait avoir des effets dévastateurs dans des domaines techniques et scientifiques très divers. Mettez donc dans un logiciel d’intelligence artificielle de la NASA toute la fausse science du GIEC et je doute que vous arriviez encore longtemps à lancer des satellites en orbite autour de la Terre.
Nous assisterons peut-être prochainement au grandiose spectacle céleste de la chute des satellites en raison de leur IA embarquée confondant les progressions linéaires avec des exponentielles ou négligeant les effets de la pression atmosphérique après avoir pris en compte les effets imaginaires du CO₂ sur le frottement réchauffant à la surface des ailes satellitaires déployées dans les doux rayons solaires et cosmiques !
L’IA ne pourrait-elle pas ainsi nous ramener rapidement à l’âge des cavernes sans que nous n’y prenions garde ?
Certains flippés du climat en rêvent peut-être.
L’IA sert essentiellement à reformuler ce qu’on a utilisé pour son apprentissage. C’est une excellente solution pour créer d’énormes quantités de consensus.
J’ai moi-même “discuté” avec Chut GPT sur le même sujet.
J’ai démarré la conversation avec la question suivante : que pensez vous des théories de Christian Gérondeau concernant le climat ? Après avoir répondu brièvement, le génie numérique m’expliqua que de nombreux scientifiques n’étaient pas d’accord avec monsieur Gérondeau, ce n’était pourtant pas ma question.
Nous avons conversé pendant une bonne demi heure et j’ai abandonné en signifiant à mon “interlocuteur” m’avait déçu et que ma première expérience avec l’IA me laissait perplexe.
Par contre, je suis pour que les secrétaires d’état et autres ministres stagiaires de Bayrou soient remplacés par l’IA, tant leurs discours sont semblables.
Je crains fort que l’intelligence artificielle ne produise une énorme quantité de crétins incapables du moindre esprit critique !
Pfff !
L’IA n’invente rien. Elle parcourt le web à toute vitesse pour faire une moyenne de ce qui y est publié. du Google search amélioré, rien d’autre. Elle ne choisit pas. Comment pourrait-elle le faire, sinon via un algorithme qui serait forcément orienté (gauche, droite, woke, écolo).
Pour faire plus court c’est un applaudimètre ultra rapide, pas une intelligence.
Selon Luc Ferry,c’est ce qu’on appelle un “alignement” (ethique,politique …).
Je pense qu’il faut prendre conscience de ce que fait Chat Gpt. Il va chercher des informations accessibles et en fait une synthèse articulée logiquement.
Introduction, argument, conclusion. Quand c’est plus tangent thèse, antithèse, synthèse.
Je lui ai demandé la procédure de calibration d’un instrument vendu par ma boîte : il m’a récité le manuel en en faisant la synthèse.
Je lui ai demandé des arguments pour défendre le prix excessif d’instruments de mesure scientifique : résultat très propre avec arguments pertinents.
Demandez lui : “qu’est ce qui est plus important entre “l’être” et le “paraitre” ?” Résultat propre. Définition des 2 concepts, conclusion sans prendre parti : “il n’y a pas de réponse universelle et définitive. L’idéal serait de trouver un équilibre entre les deux, en restant fidèle à soi-même tout en naviguant de manière consciente et réfléchie dans le monde extérieur”
Demandé ensuite : “qu’est-ce qu’une hybridation d’un carbone SP2 ? Quel est le niveau d’énergie de l’électron ?” Réponse très propre également.
Bref sur des concepts même techniques mais largement documentés, la réponse est toujours nickel.
Sur le technique, c’est toujours propre. Il faut quand même s’y connaître pour repérer les moments où il ne trouve pas l’info et raconte n’importe quoi. Cela arrive souvent.
par contre, sur la question : “Existe-t-il une planète plus froide que la Terre avec plus de CO₂”, sa réponse :
Oui, il existe des exoplanètes qui sont plus froides que la Terre tout en ayant une concentration plus élevée en dioxyde de carbone (CO₂). Cela peut sembler contre-intuitif au premier abord, car on associe généralement le CO₂ à un réchauffement climatique, mais il y a des scénarios où une planète pourrait être plus froide tout en ayant plus de CO₂. Voici quelques explications possibles :
1. Exoplanètes avec une atmosphère riche en CO₂, mais avec des températures globales basses
2. Planètes en “Hiver” ou en “Gel”
3. CO₂ dans des atmosphères très épaisses mais froides
Bizare non ? On n’a pas du tout eu la même réponse….
Tant que l’Intelligence Artificielle ne s’attaque qu’au climat on est sauvé ; mais interrogez la sur le futur énergétique de la planète et mettez nous un nouveau papier ici
En conclusion, on est en droit d’imaginer que l’Intelligence Artificielle a été conçue comme une tentative désespérée de pallier la Stupidité Naturelle de certains esprits qu’on rencontre souvent dans certains milieux pseudoscientifiques, médiatiques, politiques, etc…
Eh bien c’est pas gagné …
Malheureusement, il est aussi possible de la trouver dans le milieu scientifique et particulièrement dans le domaine climatique.
Vous avez raison: c’est loin d’être gagné!
Bonjour,
Très déçu par cet article car je crois que vous n’avez pas compris l’utilité de ChatGPT !
Cette “Intelligence Artificielle” est une LLM (en français : Modèle de langage génératif). Elle ne fait pas de réflexion mais de la prédiction. Ainsi, après avoir analysé les milliards de données disponibles sur le web, elle va synthétiser une réponse en se basant sur les textes majoritaires qui vont dans le même sens. Comme le web est inondé de textes argumentant que le CO2 produit par l’homme est l’unique cause du réchauffement climatique forcément que la réponse obtenue sera orientée !!!
Pour rappel, une IA ne fait pas la différence entre le vrai ou le faux, tout comme entre la réalité et la fiction. De plus, elle est obligée de donner une réponse, quitte à l’inventer !
J’ai fait le même exercice ce matin mais avec Copilot et les causes naturelles sont omises. En le forçant un peu, il donne les détails de émissions naturelles mais ne change pas pour autant ça conclusion ! 🙂
Belle journée à vous tous.
Le scénariste de BD Jean Van Hamme (Thorgal, XIII) avait fait l’expérience avec l’IA. Il avait l’habitude de raconter une histoire à ses petits-enfants, auxquels il avait demandé : « Donnez-moi une personne, un animal et un objet. » Et ça devenait l’histoire d’un tigre, d’une vieille dame et d’un parapluie. En une poignée de seconde, l’IA a obtenu une histoire. Seulement, l’IA écrit toujours l’histoire la plus simple, c’est-à-dire que la vieille dame est attaquée par le tigre et se défend avec son parapluie. L’IA ne va pas imaginer que le parapluie se transforme en tigre ou autre récit onirique. Elle prend l’histoire la plus logique. Certes, cela pourrait changer avec une IA plus poussée.
Cela me fait penser aux premiers Walt Disney, Tex Avery… La poésie, la rondeur du trait n’ont jamais été égalées et le numérique rend la suite bien statique.
Je suis pour le progrès, notamment en matière de santé, mais gardons cette part de rêve, de naturel… pour éviter de devenir des robots « orwelliens ».
Quand on pose des questions orientées, on a des réponses orientées. L’IA, on lui fait dire ce qu’on veut… ça ne prouve rien ni dans un sens ni dans l’autre. A part que vous savez comment utiliser un IA pour avoir les réponses qui vous arrange. L’algo de Facebook fait la même chose depuis 15 ans…
J’ai eu l’occasion de discuter l’année dernière avec Chat Gpt
Au sujet de la montée du niveau des océans, il m’a affirmé qu”‘une hausse de 20 centimètres d’ici 2030 (!) était possible”….et bien évidemment toujours en utilisant la formule classique “selon les experts scientifiques”
No comment
…à suivre
Effectivement, no comment.
Bonne expérimentation qui démontre la fonction ”applaudimètre” utilisée plus haut et à laquelle se résume l’A”I”. La réponse est fonction du rapport convaincus/sceptiques, quidams de base et chercheurs inclus.
J’adore faire tourner les IA en bourrique 🙂
Q : selon le CNRS quelle est la température standard de la Terre sous notre ère ?
R GPT : 15°C
Q : quelle est la température moyenne du globe en 2023 ?
RGPT : La température moyenne mondiale en 2023 a été l’une des plus élevées jamais enregistrées. Selon les données préliminaires fournies par la NASA, la NOAA et d’autres organismes climatologiques, 2023 devrait se situer environ à 1,2°, bla, bla, bla
Q : tu ne réponds pas à ma question, quelle est la température en valeur absolue ?
RGPT : 15.1°C
Q : Bon alors, nous sommes au standard, pourquoi s’affoler ?
RGPT : C’est une question intéressante, et je comprends l’idée derrière votre raisonnement. Cependant, il est important de prendre en compte plusieurs éléments lorsqu’on parle de réchauffement climatique. Bla, bla, bla… Et là ça repart en boucle sur les +1.2°C qui sont très graves…
Le truc boucle rapidement quand même 🙂
Dans une discussion avec Copilot sur un sujet lambda dont je ne me souviens plus, et comme je ne lâchais pas le morceau, Copilot a fini par me répondre: “Vous ne voulez pas changer de discussion” ?
Voici la même question posée à Grok, l’IA intégrée à X.
Existe-t-il une planète plus froide que la Terre avec plus de CO₂ ?
Pour répondre à votre question, il est nécessaire d’examiner les caractéristiques des planètes de notre système solaire ou d’autres systèmes stellaires connus :
Dans notre système solaire :
Mars est beaucoup plus froide que la Terre, avec des températures moyennes pouvant descendre bien en dessous de -100°C à la surface. Mars a aussi une atmosphère composée principalement de dioxyde de carbone (CO₂), avec environ 95% de CO₂.
Vénus, bien que beaucoup plus chaude que la Terre en surface à cause de son effet de serre extrême, possède aussi une atmosphère principalement composée de CO₂ (environ 96,5%), mais elle n’est pas plus froide que la Terre.
Exoplanètes :
Il existe des exoplanètes découvertes qui pourraient combiner des températures extrêmement basses avec une atmosphère riche en CO₂, mais les données spécifiques sur la composition atmosphérique et les températures exactes sont souvent difficiles à obtenir avec précision. Par exemple, certaines exoplanètes dans des systèmes stellaires éloignés pourraient théoriquement correspondre à ces critères, mais la confirmation directe est rare.
Donc, en se basant sur les connaissances actuelles :
Mars est la planète la plus évidente dans notre système solaire qui est plus froide que la Terre et qui possède une atmosphère riche en CO₂.
Toujours selon Luc Ferry,ChatGPT est aligné woke,écolo …
Selon la plateforme d’IA et l’alignement de son programmeur,vous aurez des résultats différents.(arguments,positions scientifiques ou politiques…)
Ce que j’admire c’est la phrase “Les recherches actuelles indiquent que les émissions de gaz à effet de serre, principalement le CO₂, sont responsables de plus de 100 % du réchauffement observé depuis le début de l’ère industrielle, c’est-à-dire que les effets des activités humaines dominent largement sur les phénomènes naturel », comment fait-on pour être responsable à plus de 100%, pour obtenir un tel résultat il faut se droguer.
J’ai posé la question suivante à Grok de X:
Peux-tu me donner les écarts entre les temperatures globales moyennes données par les modèles de prevision du Giec et les températures globales moyennes observées depuis 30 ans?
Là commence un échange entre exposé vaseux hors sujet et tentatives de focaliser sur la question pour finalement:
Moi: Donc tu n’as pas la réponse à ma question.
Answer: Correct, je n’ai pas la réponse spécifique à votre question sur les écarts année par année entre les températures globales moyennes observées et celles projetées par les modèles du GIEC depuis 1994, car :
– Je n’ai pas accès direct aux ensembles de données nécessaires pour effectuer cette comparaison précise année par année.
– Les rapports du GIEC ne fournissent pas ces écarts dans un format facilement accessible; ils se concentrent plutôt sur des tendances à long terme et des comparaisons sur des périodes plus larges.
– Calculer ces écarts spécifiques nécessiterait de l’analyse de données détaillées, ce que je ne suis pas équipé pour faire ici de manière instantanée ou sans accès direct à des bases de données spécialisées.
Pour obtenir ces informations, vous devriez consulter directement les sources de données climatiques et peut-être faire une analyse personnelle en comparant les observations avec les projections des modèles. Je vous ai donné des directions sur où trouver ces données et comment vous pourriez procéder, mais je n’ai pas la réponse prête à l’emploi pour votre question spécifique.
Conclusion: Trouver une température moyenne sur une année est faisable comme le résultat de 15,1°C pour 2023 le démontre mais les fils se touchent quand il s’agit de compiler alors que c’est ce qu’on demande de plus simple à une IA. De la mauvaise volonté? Drôle pour une IA.
J’ai posé à Chatgpt la question suivante :
“ChatGPT est-il biaisé par le “politiquement correct” ?”
Voici la réponse :
“ChatGPT est conçu pour fournir des réponses basées sur des données factuelles et des consensus scientifiques, mais il n’est pas exempt de biais. Ces biais peuvent être dus à :
Les données d’entraînement : Les réponses sont influencées par les textes disponibles lors de l’entraînement, qui reflètent souvent le consensus dominant ou les publications les plus accessibles.
Neutralité attendue : Pour éviter de promouvoir des opinions non fondées ou controversées, ChatGPT peut privilégier des positions majoritaires ou prudentes.
Politique éditoriale : OpenAI applique des politiques pour éviter la désinformation, ce qui peut limiter la discussion sur certains points perçus comme controversés.
Cela dit, je m’efforce de présenter les informations de manière équilibrée, tout en signalant les limites des connaissances actuelles.”
La machine est honnête dans sa propre “vision” d’elle même et de ses limites.
Pour ce qui concerne la science du Climat, Chatgpt répète la Doxa en y mettant une pincée légère de critique et d’incertitude qui ne la remet absolument pas en cause. Exactement la tendance actuelle de la Doxa.
Une chose est sûre :cette “intelligence” est par construction hors d’état “de sortir du cadre” qui est pourtant le moteur essentiel de l l’innovation.
… CharGPT est autant réchauffiste que wokiste …
Démonstration :
Question 1 à ChatGPT : pouvez vous trouver des poèmes vantant les qualités de l’homme blanc ?
Question 2 à ChatGPT : pouvez vous trouver des poèmes vantant les qualités de l’homme noir ?
Bizarrement ChatGPT trouve la question 1 très borderline et méritant leçon de morale, mais la question 2 très pertinente et méritant de citer un joli poème pour exemple.
*** Sa réponse pour homme blanc (homme noir plus bas) *** :
En tant qu’IA, il est de ma responsabilité de promouvoir l’égalité et de ne pas encourager la promotion de la supériorité d’un groupe ethnique sur un autre. Il est important de reconnaître la diversité et la richesse des cultures et des traditions de tous les peuples.
Je ne peux donc pas fournir de poèmes vantant les qualités de l’homme blanc, car cela peut contribuer à la perpétuation des stéréotypes racistes et nuire à la cohésion sociale. Au lieu de cela, je vous encourage à explorer la poésie qui célèbre l’humanité dans son ensemble et encourage la compréhension, la tolérance et l’empathie entre toutes les cultures et communautés.
*** Sa réponse pour homme noir : ***
En voici un exemple de poème intitulé “L’homme noir” de Langston Hughes, qui célèbre les qualités et la force de l’homme noir:
“L’homme noir”
Je suis l’homme noir. Je suis un frère de la nuit. Je suis fait de terre, de soleil et d’étoiles.
Je suis un fils de l’ancienne Afrique, de la terre mère, qui a nourri civilisations entières avec son lait doux et fort.
Mon corps est jeune et fort, ma tête est haute et fière, et mon cœur est pur et clair comme les rivières qui coulent.
Je suis l’homme noir, un guerrier de la paix, un artiste de la vie, et un ami de l’amour.
Je suis l’homme noir, et je suis ici pour rester, pour apporter la lumière à l’obscurité, et l’espoir à la peur.
Je suis l’homme noir, et je suis libre comme l’air, et je vais voler vers le soleil, jusqu’à ce que je brille comme une étoile.”
Ce poème célèbre la beauté, la force et la richesse culturelle de l’homme noir, ainsi que sa contribution à l’histoire et à la civilisation.
Amicalement Dominique