De récents travaux effectués par des chercheurs de l’Université Technique du Danemark (DTU) et de l’Université hébraïque de Jérusalem, montrent que les éruptions solaires ont une influence substantielle sur les nuages et donc sur le bilan radiatif de la Terre. Les résultats de l’étude intitulée Atmospheric ionization and cloud radiative forcing ont été publiés le 11 octobre dans la revue Nature’s Scientific Reports.
L’hypothèse étudiée par les scientifiques (Henri Svensmark, Nir Shaviv et leurs collègues) est la suivante : lorsque les explosions solaires réduisent le flux de rayons cosmiques atteignant la Terre, elles réduisent temporairement la production de petits aérosols (les aérosols sont des amas moléculaires dans l’air qui ensemencent les gouttelettes d’eau pour former des nuages). Il en résulte une réduction de la couverture nuageuse, qui est connue pour affecter le climat. C’est sur la base de ces hypothèses que l’expérience CLOUD avait vu le jour.
On s’attend à observer une corrélation entre les fluctuations de la couverture nuageuse terrestre et la variabilité de l’activité solaire . De plus, comme les nuages bas composés de gouttes d’eau liquide sont de très bons réflecteurs du rayonnement solaire, ils ont un effet sur la température.
Quelle est influence des éruptions solaires sur le bilan radiatif de la Terre ?
Dans leur étude, les chercheurs annoncent avoir trouvé dans les données satellitaires acquises par le programme CERES (Clouds and the Earth’s Radiant Energy System) de la NASA une preuve solide de ce qu’ils avancent.
Nous montrons ici à l’aide des observations satellitaires CERES, que la moyenne des cinq plus fortes diminutions de l’ionisation atmosphérique (d’une durée de 7 jours consécutifs) coïncide avec des changements dans le bilan radiatif net moyen de 1,7 W/m2 (valeur médiane : 1,2 W/m2) .
Les observations satellitaires simultanées des nuages montrent que ces variations sont principalement causées par des changements dans le rayonnement à ondes courtes des nuages bas composés de gouttes d’eau liquide en même temps que de petits changements dans le rayonnement à ondes longues, et que ces variations se produisent presque exclusivement dans des zones environnementalement vierges des océans.
Ces changements observés de rayonnement et de nébulosité sont cohérents avec une relation par laquelle l’ionisation atmosphérique module la formation et la croissance des aérosols, qui survivent aux noyaux de condensation des nuages affectant finalement la formation des nuages, et temporairement, l’équilibre radiatif de la Terre.
« Les effets solaires considérés dans cette étude sont de trop courte durée pour avoir un effet durable sur le climat. Cependant, ils mettent en évidence le mécanisme faisant interagir les rayons cosmiques et les nuages qui est à l’œuvre sur des échelles de temps plus longues. Notre espoir est que ce résultat aidera à repenser l’effet à long terme de l’activité solaire et des rayons cosmiques sur le climat. »
Henrik Svensmark auteur principal de l’étude
« Nous disposons maintenant d’observations sur la diminution simultanée des rayons cosmiques, des aérosols, des nuages et du bilan énergétique, ce qui est assez surprenant »
Nir Shaviv, un des coauteurs impliqués dans ces travaux
Donc avec le cycle solaire de faible intensité qui commence il va y avoir beaucoup de nuages et de précipitations et une baisse des températures.J ai bon ?
Et il va beaucoup pleuvoir et cela sera le “dérèglement” ou “changement” climatique du au méchant CO2 !?j ai bon ?Il va falloir en balancer des tonnes et des tonnes d aérosols aquaphobes dans la stratosphère pour créer une sécheresse artificielle ducoup ?j ai bon ?
Ou alors ensemencer les nuages a certains endroits pour créer des cumuls allucinants signes du “changement”climatique?j ai bon ?
Si il fait plus froid et plus pluvieux investissez dans des pneus neiges parceque vu l état des infrastructures françaises en cas d épisode de neige on va se poêler lol.On voit déjà chaque hiver depuis quelques années de grosses tempêtes de neige aux Etats Unis et ce n’ est donc appriori que le début jusqu en 2050 sortez vos gants et vos luges on va se marrer aller les pneus neiges et en avant!!D ailleurs l’état français doit avoir quelques infos vu qu il a rendu obligatoire les équipements spéciaux dans les régions les plus enneigées de France lol.
A suivre sortez le pic corn pour assister au dark winter ou votre linky va vous couper votre électricité par manque d approvisionnement pour sauver la planète ptdr.
Les écolos eux même sont pris dans un piège d’un côté ils disent le CO2 est dangereux de l’autre ils disent que les ordures éoliennes ne sont pas éfficaces donc la solution c’est le suicide , huit milliards de personnes se suicident et il restera seulement quelques centaines de personnes (l’oligarchie) , quelques centaines de personnes c’est beaucoup moins dangereux que 8 milliards
Bonne nouvelle. Svensmark a mis du temps à émerger, enquiquiné au début de sa carrière si ma mémoire est bonne par le fameux peer-reviewing, la forme moderne de la censure scientifique. pratiquée par les scientifiques carboréchauffistes.
Par curiosité, j’ai lu le paragraphe Wikipedia le concernant. Le ton est mesuré mais on sent dans les citations (principalement des opposants à ses travaux) une volonté de ce site d’info de minimiser ses résultats, telles que les phrases sont tournées. D’ailleurs si on lit le paragraphe consacré au réchauffement climatique en général, il est sûr que Wikipedia ne recevra jamais un kopeck de soutien de ma part pour son entreprise (voir le bandeau de demande de soutien financier en première page affichée). Wikipedia est partial en ce domaine du climat. Donc ouste ! De la même manière j’ai supprimé la quasi-totalité de mes abonnements aux média traditionnels car trop partiaux, pour ne pas dire stupides sur la question du réchauffement climatique. On en apprend plus sur les nouveaux média internet.
Il faudra bien un jour trouver une explication aux événements de Heinrich qui sont des réchauffements brutaux et de courte durée qui apparaissent au cours du dernier maximum glaciaire. Ils échappent à la théorie de Milankovitch (qui d’ailleurs n’explique pas les grandes périodes glaciaires) en raison de leur durée très courte. Inversement, les interglaciaires quaternaires peuvent présenter des refroidissements brutaux et de courte durée (infra-millénaire) mis en évidence par exemple dans les courbes polliniques des remplissages lacustres bien stratifiés (en effet, dans les vases marines, la bioturbation par les organismes du fond mélange et brouille le signal). Les explications habituelles de ces événements de Heinrich font intervenir des mécanismes terrestres mais pourquoi pas une action solaire directe, le soleil étant une étoile instable. Les mécanismes envisagés par Svensmark pour l’actuel sont peut-être extrapolables dans le passé récent ou plus ancien.
Nous verrons. En tout cas, la science avance malgré les religions (s.l.) qui freinent. C’est dans sa dynamique propre (les faits, les faits, les faits). C’est réconfortant.
Pour parler de Wikipedia
C’est vrai que les élections Françaises sont proches ! Et donc :
Manuel Valls ….homme d’état Franco-Espagnol….
Anne Hidalgo ….femme politique Française possédant également la nationalité Espagnole….
J’avoue mon ignorance sur ceci : “lorsque les explosions solaires réduisent le flux de rayons cosmiques atteignant la Terre”. J’aurais une tendance naturelle à penser l’inverse : une “explosion” solaire envoie un flux important de particules vers la Terre… Si quelqu’un pouvait m’éclairer…
Votre raisonnement est sensé, mais vous faites confusion entre le rayonnement solaire et le rayonnement cosmique provenant de l’ espace intergalactique.
Le vent solaire dévie en partie le rayonnement cosmique. Comme un bouclier.
Le rayonnement cosmique qui atteint la Terre fluctue donc en fonction de l’intensité du vent solaire.
Exact, donc selon cette théorie, le rayonnement cosmique lui favoriserait la condensation de H2O en gouttelettes qui forment les nuages.
Il est tout de même bien reconnu qu’il y a une relation entre l’activité solaire et le climat. Certes, comme nous avons affaire à des phénomènes très complexes et en grande interactivité, ces relations sont certainement complexes à analyser et peuvent être en partie occulter à certaine période.
A ma connaissance, seule la théorie de Svensmark offre un début d’explication à des phénomènes qui ont bel et bien été observés tout au long de notre histoire récente. Il est en particulier que le minimum de Maunder s’est accompagnée d’une activité solaire (nombre de tâches solaire quasi nul) très faible.
Dans la théorie de Svensmark, il y a l’activité solaire d’une part mais aussi la présence ou non de rayonnement cosmique. Hors le système solaire fait un tour complet de la galaxie en 250 millions d’années. Durant ce périple, la terre doit être plongée dans un rayonnement cosmique probablement très changeant. A t-on des mesures du rayonnement cosmique reçu durant les dernières décennies par exemple? Si oui peut-on établir des courbes de superposition de l’activité solaire d’une part et de l’intensité du rayonnement cosmique reçu d’autre part? cela permettrait peut-être d’avancer vis à vis de la théorie de Svensmark-Shaviv.
L’expérience CLOUD au CERN avait donné quelques résultats: qu’en est-il aujourd’hui? A t-elle été poursuivie ou a t-elle été mise au placard sous la pression des bien-pensants climatiques?
3 récentes études dont wattsupwiththat.com s’est fait l’écho il y a 2 semaines vont bien dans le sens des théories de Svensmark:
“Three new studies affirm the increase in absorbed solar radiation associated with decreased reflection by clouds (albedo) has been the “root cause” of the positive Earth Energy Imbalance and global warming since the early 2000s.”
https://wattsupwiththat.com/2021/10/20/2001-2019-warming-driven-by-increases-in-absorbed-solar-radiation-not-human-emissions/
Concernant l’évolution du rayonnement cosmique à l’échelle temporelle galactique, j’ai entendu une fois V. Courtillot émettre l’hypothèse qu’il puisse y avoir des variations d’intensité du rayonnement cosmique suivant la position du soleil dans ou en dehors de tel ou tel “bras” galactique. Mais je ne me souviens plus si c’était en relation avec la théorie de Svensmark.
Justement, l’auteur de cette théorie Nir Shaviv travaille en collaboration avec Henri Svensmark. Il est signataire avec lui de l’étude dont il est question ici.
Un papier de Jimenez-Moreno et al. vient de sortir (Earth and Planetary Sci. Letters, 2021, 576, 117217) qui analyse via l’enregistrement pollinique du pin pignon dans les dépôts des Rocheuses américaines méridionales la succession de périodes sèches et humides au cours de l’Holocène (-11.000 ans à aujourd’hui). La conclusion est que les alternances millénaires constatées sont sous la dépendance de l’activité solaire. Par extrapolation, les auteurs prévoient ainsi que le futur proche va vers une sécheresse prolongée dans le SW des USA. Reste à comprendre les mécanismes.
“Dérèglement climatique“ que les réchauffistes, incluant les climatologues modélisateurs, vont mettre sur le compte de ce fichu CO2. Forcément.
Ils ne lisent pas.
@Serge
“””ce fichu CO2.””””
Qu’on veut stocker en Islande dans le ventre des volcans
On rigole
Bonjour,
Je sais que la question est très tabou, c’est assez frustrant d’ailleurs surtout quand on a l’habitude d’observer le ciel ( je me suis même rendu à l’observatoire du Mont Aigoual dans les Cévennes ), que spontanément le terme complotisme surgit mais : qu’en est -il des trainées des avions. Peu de luminosité, fatigue et maux de têtes, particules sur les parebrises des voitures le matin etc… Convention d’Enmod ?