Un article de Judith Curry publié le 6 octobre 2021 par le site WUWT
J’ai lu en profondeur le 6° rapport du GIEC (AR6 WG1) et je félicite les auteurs pour la qualité de ce document qui est beaucoup plus sophistiqué intellectuellement que les précédents. Des sujets tels que « l’incertitude profonde », les modèles « prêts à l’emploi » (des sujets que je traite sur mon site Climate Etc.) sont en fait mentionnés de manière significative dans le 6° rapport. De plus, la variabilité interne naturelle reçoit beaucoup d’attention, de même que les volcans (mais pas le solaire en revanche).
Dans le 4° rapport GIEC (2007), les modèles climatiques mondiaux dominaient, comme en témoigne cette citation :
« Il existe une grande confiance dans le fait que les modèles climatiques fournissent des estimations quantitatives crédibles des futurs changements climatiques, en particulier à l’échelle continentale et au-dessus. »
Le 4° rapport du GIEC avait déterminé sa gamme probable de valeurs de la sensibilité climatique presque exclusivement à partir de simulations de modèles climatiques. Et ses projections pour le 21e siècle ont été déterminées directement à partir de simulations de modèles climatiques basées uniquement sur des scénarios d’émissions.
Quelques nuances de doute quant à ce que produisent les modèles climatiques mondiaux sont apparus dans le 5° rapport. S’agissant de la sensibilité climatique, le rapport avait inclus dans une note de bas de page du SPM (rapport à l’intention des décideurs) la déclaration suivante :
« Aucune meilleure estimation de la sensibilité climatique à l’équilibre ne peut désormais être donnée en raison d’absence d’accord sur les valeurs émanant des sources de preuves et des études évaluées. »
Plus précisément, les estimations de l’ECS (Equilibrium Climate Sensitivity) basées sur les observations étaient considérablement inférieures à celles résultant des modèles climatiques.
Peut-être plus important encore, la figure 11.25 du 5° rapport incluait une zone hachurée en rouge subjectivement déterminée à partir d’un « jugement d’expert » selon laquelle les modèles climatiques surchauffent. Il est à noter que les projections au-delà de 2035 n’ont pas été ajustées de la même manière.
Le rapport AR6 du GIEC va bien au-delà du travail commencé dans l’AR5.
En ce qui concerne la sensibilité climatique à l’équilibre, l’AR6 rompt avec la plage (admise de longue date) de 1,5 à 4,5 °C , et réduit la plage « probable » à 2,5-4,0 °C. Voici comment cette plage se compare aux estimations précédentes et aux modèles CMIP6 (comme analysé par Mark Zelinka) :
L’analyse de l’ECS AR6 a été fortement influencée par Sherwood et al. (2020). Je suis d’accord avec la baisse de la valeur supérieure de 4,5 à 4,0°C. mais pas avec les arguments donnés pour justifier l’augmentation de la valeur inférieure de 1,5 à 2,5°C. Sans entrer ici dans le détail de mes propres arguments, je note que Nic Lewis fait un travail d’analyse de cette question. Mais la principale signification du rétrécissement de la plage de valeurs de l’ECS est le manque d’influence des valeurs fournies par la modélisation CMIP6.
Un nombre important de modèles CMIP6 chauffent beaucoup trop, cela a été relevé par de nombreuses publications. Dans ses projections des températures de surface moyennes mondiales du 21e siècle, l’AR6 fournit des projections « contraintes » (y compris des modèles climatiques avec des valeurs raisonnables de sensibilité climatique qui simulent raisonnablement le 20e siècle). La figure 4.11 de l’AR6 montre l’ampleur de ces contraintes. Pour le scénario SSP5-8.5, l’amplitude de la contrainte par rapport à la modélisation CMIP6 sans contrainte est de 20 %.
Pour la première fois, la modélisation CMIP6 inclut des scénarios réels d’activité volcanique et de variabilité solaire. Elle inclut un niveau de fond d’activité volcanique (pas d’éruptions majeures) et une projection réelle de la variabilité solaire du 21e siècle de Matthes (2017) (discutée précédemment ici ), bien que peu de modèles soient capables de gérer de manière crédible les effets solaires indirects. L’AR6 ne considère que ces scénarios solaires et volcaniques de référence ; les autres scénarios volcaniques (illustrés à la figure 1, encadré 4.1 du rapport AR6) et le scénario minimum de Maunder de Matthes (2017) sont sûrement plus plausibles que le scénario SSP5-8.5 et auraient donc dû être inclus dans les projections. [NDT pour la définition des scénarios d’émission SSP, voir ce site].
Le rapport AR6 reconnaît également l’importance de la variabilité interne naturelle dans de nombreux chapitres. Les modèles CMIP6 incluaient le Single Model Initial Condition Large Ensembles (SMILEs ; section 6.1.3). Cependant, il existe des disparités importantes entre la variabilité de la circulation à grande échelle dans les observations par rapport à la plupart des modèles (GIEC AR6 Chapitre 3) : variabilité décennale trop forte et variabilité multi-décennale et centenaire trop faible. Quelques modèles semblent faire du très bon travail, notamment le GFDL.
Voici les prévisions d’ensemble pour SSP2-4.5, y compris les projections des modèles individuels, la plage de 90 % « contrainte » par rapport à celle « non contrainte » et la meilleure estimation du rapport AR6 (notez que cette image a été extraite d’un article de CarbonBrief). La meilleure estimation de l’AR6 se situe près de l’extrémité inférieure de l’ensemble de la fourchette ; ce biais ne laisse pas beaucoup de place à la variabilité naturelle (en particulier de la variété multi décennale) à l’extrémité inférieure de la plage du modèle pour vraiment illustrer une plage de temps réaliste quant au moment où nous pourrions dépasser les seuils de « danger » de 1,5 et 2°C.
Pour minimiser certains des problèmes liés à la mise sous contrainte des projections, l’accent est mis sur l’évaluation des impacts à différents niveaux de réchauffement climatique, par exemple 2,4 °C.
Projections régionales
Le rapport AR6 du GIEC met l’accent sur le changement climatique régional (chapitres 10, 12). L’accent est mis sur une distillation de diverses sources d’information et d’éléments de preuve, et une reconnaissance indirecte que les modèles climatiques mondiaux ne sont pas d’une grande utilité pour les projections régionales.
Émulateurs climatiques
Depuis le rapport spécial sur le réchauffement planétaire de 1,5°C, le GIEC a de plus en plus mis l’accent sur l’utilisation d’émulateurs climatiques, qui sont des modèles climatiques très simplifiés (voir cet article de CarbonBrief pour plus d’explications) qui sont réglés sur les résultats du modèle de circulation générale global. Ces modèles permettant à quiconque d’exécuter de nombreux scénarios différents sont très pratiques pour analyser des politiques.
Et il n’y a aucune raison pour que ce cadre général ne puisse pas être étendu pour inclure de futurs scénarios de réchauffement/refroidissement liés au volcanisme et au soleil, ainsi que la variabilité interne multi décennale. Ce cadre pourrait être très utile pour les projections climatiques régionales.
Cependant, les émulateurs climatiques ne sont pas des modèles basés sur la physique.
Les modèles climatiques mondiaux sont-ils les meilleurs outils ?
Voici le texte d’un essai que je suis en train d’écrire :
Dans les années 1990, l’urgence politique perçue exigeait une confirmation rapide que le changement climatique causé par l’homme est dangereux. Les modèles climatiques ont été investis de ce rôle par les décideurs politiques désireux d’appuyer leurs politiques sur une base scientifique (Shackley et al.). Cependant, les défis scientifiques et politiques du changement climatique sont beaucoup plus complexes qu’on ne l’imaginait dans les années 1990. Le résultat final est que la modélisation climatique a exploré un large éventail d’applications motivées par les besoins des décideurs politiques, en utilisant des modèles qui ne sont pas adaptés à cet objectif.
Les simulations informatiques complexes en sont venues à dominer la science du climat et ses domaines connexes, au détriment de l’utilisation de sources de connaissances traditionnelles, de l’analyse théorique et de la validation de la théorie par les observations. Dans un article intitulé à juste titre « Les dangers de trop de calcul et de trop peu de réflexion », Kerry Emanuel, scientifique spécialiste de l’atmosphère de LINK, s’est dit préoccupé par le fait que l’inattention portée à la théorie produisait des chercheurs en climatologie qui utilisent ces vastes ressources de manière inefficace, et que la chance de véritables percées dans la compréhension et la prédiction s’en trouve diminuée.
La complexité de la représentation des modèles est devenue un principe normatif central dans l’évaluation des modèles climatiques et de leur utilité politique. Cependant, non seulement les MCG (Modèles de Circulation Générale) sont gourmands en ressources et difficiles à interpréter, mais ils sont de plus pollués par une paramétrisation excessive et une attention insuffisante portée à l’incertitude.
Les nombreux problèmes avec les MCG et la crainte que ces problèmes ne soient pas résolus dans un proche avenir étant donné la voie de développement actuelle empruntée par ces modèles, suggèrent que des cadres de modélisation alternatifs devraient être explorés. Nous avons besoin d’une pluralité de modèles climatiques qui sont développés et utilisés de différentes manières à des fins différentes. Pour de nombreuses questions relatives à l’aide à la décision, l’approche centrée MCG pourrait ne pas être la meilleure approche. Cependant, un défi majeur est que presque toutes les ressources sont consacrées aux MCG et aux cycles de production du GIEC, laissant peu de temps et de financement disponibles pour des innovations dans la modélisation.
L’impératif politique de la prévision climatique a entraîné un excès de pouvoir et d’autorité aux MCG (Shackley), sur la base de la promesse que ces MCG seront utilisés pour fixer des objectifs de réduction des émissions et pour les prévisions régionales du changement climatique. Cependant, le GIEC s’appuie de plus en plus sur des modèles beaucoup plus simples pour fixer des objectifs d’émissions. L’espoir de prévisions régionales utiles du changement climatique à l’aide de MCG est peu susceptible de se réaliser sur la base de la voie actuellement empruntée par la modélisation.
En ce qui concerne l’adéquation aux objectifs des modèles climatiques mondiaux/régionaux pour la prise de décision en matière d’adaptation au climat, un excellent résumé est fourni par une équipe de scientifiques de l’Earth Institute et du Red Cross Climate Center de l’Université de Columbia :
Les projections des modèles climatiques sont capables de capturer de nombreux aspects du système climatique et sont donc utilisables pour orienter les plans d’atténuation et les stratégies d’adaptation générales, mais l’utilisation de ces modèles pour guider des actions d’adaptation locales et pratiques n’est pas justifiée. Les modèles climatiques sont incapables de représenter les conditions futures au degré de précision spatiale, temporelle et probabiliste avec lequel les projections sont souvent fournies, ce qui donne une fausse impression de confiance aux utilisateurs d’informations sur le changement climatique.
(Nissan et al.)
Les MCG ont clairement un rôle important à jouer notamment dans la recherche scientifique. Cependant, poussés par les besoins urgents des décideurs politiques, les progrès de la science du climat sont sans doute ralentis par la concentration des ressources sur cette seule voie de la modélisation climatique. Les nombreux problèmes avec les GCM et les craintes que ces problèmes ne soient pas résolus dans un avenir proche étant donné la voie de développement actuelle, suggèrent que des cadres alternatifs devraient être explorés . Ceci est particulièrement important pour l’interface science-politique.
Quelques réflexions de Judith Curry
Dans le rapport AR5, l’accent était mis sur les modèles des systèmes terrestres et leur complexification toujours croissante au fur et à mesure de l’ajout de chimie et de dynamique de la calotte glaciaire.
Dans l’AR6, ces modèles climatiques complexes sont révélés pour ce qu’ils sont : des jouets très compliqués et gourmands en calculs, dont les principaux résultats dépendent de processus de rétroaction thermodynamique rapides (vapeur d’eau, taux de chute, nuages) qui sont déterminés par des paramétrisations à l’échelle de la sous-grille et par l’inévitable réglage du modèle.
Avec la très large gamme de valeurs de sensibilité climatique fournies par les modèles CMIP6, nous sommes sans doute dans une période d’apprentissage négatif. Et ce, en dépit du rapport AR6 du GIEC qui réduit substantiellement la fourchette de l’ECS de 1,5 à 4,5°C à 2,5 à 4°C (rappel : je ne crois pas à cette réduction de la valeur basse de la fourchette, et je reviendrai bientôt sur cette question).
Alors que nous reste t-il ?
- Les modèles climatiques mondiaux (ESM) restent un outil important pour comprendre le fonctionnement du système climatique. Cependant, nous avons atteint le point de rendements décroissants à moins que l’accent soit davantage mis sur l’amélioration de la simulation des modes de variabilité climatique interne et qu’il y ait des avancées dans le traitement des effets solaires indirects.
- Nous devrions abandonner l’ECS [NDT : Sensibilité climatique à l’équilibre] en tant que mesure pertinente pour les politiques et travailler à une meilleure compréhension et évaluation du TCR [NDT : Réponse climatique transitoire] et du TCRE [NDT Réponse climatique transitoire aux émissions cumulées de dioxyde de carbone] à partir des données historiques.
- Dans le contexte du point 1, je me demande si les modèles CMIP6 sont d’une quelconque utilité dans les études d’attribution.
- Les ESM (modèles climatiques mondiaux) ont perdu leur utilité pour les décisions politiques. Les modèles d’émulateurs climatiques sont beaucoup plus utiles pour les décisions politiques. Cependant, l’utilisation d’émulateurs climatiques éloigne l’élaboration des politiques d’une base physique. Ceci est particulièrement vrai pour le statut juridique des projections climatiques dans les diverses actions climatiques du 21e siècle.
Bien que cela soit caché dans le résumé pour décideurs, il est important de noter :
« A.1.3 La fourchette probable d’augmentation totale de la température de surface mondiale causée par l’homme de 1850-1900 à 2010-2019 est de 0,8°C à 1,3°C, avec une meilleure estimation de 1,07°C. Il est probable que des GES (gaz à effet de serre) bien mélangés ont contribué à un réchauffement de 1,0 °C à 2,0 °C, d’autres facteurs humains (principalement des aérosols) ont contribué à un refroidissement de 0,0 °C à 0,8 °C, les facteurs naturels ont modifié la température de surface globale de –0,1 °C à 0,1°C, et la variabilité interne l’a modifié de –0,2°C à 0,2°C. Il est très probable que des GES bien mélangés aient été le principal moteur du réchauffement troposphérique depuis 1979, et il est extrêmement probable que l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique d’origine humaine ait été le principal moteur du refroidissement de la basse stratosphère entre 1979 et le milieu des années 1990.
Comparez cela aux déclarations du résumé pour décideurs du rapport AR5 :
« Il est extrêmement probable que plus de la moitié de l’augmentation observée de la température de surface moyenne mondiale de 1951 à 2010 ait été causée par l’augmentation anthropique des concentrations de gaz à effet de serre combinée à d’autres forçages anthropiques. La meilleure estimation de la contribution anthropique au réchauffement est similaire au réchauffement observé au cours de cette période. »
Dans l’ensemble, le rapport du WG1 (groupe de travail n°1) de l’AR6 est de bien meilleure qualité que l’AR5, bien que je reste dubitative sur leur confiance accrue dans une plage d’ECS plus resserrée.
L’essentiel, c’est que l’AR6 a brisé l’hégémonie des modèles climatiques mondiaux. L’importance des financements consacrés à ces modèles pour éclairer les décisions politiques est devenu de plus en plus difficile à justifier.
Ce que nous dit en somme le nouveau rapport du GIEC, c’est que leurs prévisions étaient toutes fausses sauf celles qui étaient justes (:-))
Oui, bon, c’est déjà mieux que la soupe ordinaire.
Mais dans le dernier graphique, on voit toujours les températures monter au cours des années 2000 sur la courbe dite “observations“. Ce qui contredit bon nombre d’autres observations.
Mais c’est déjà mieux.
On attend avec une certaine délectation les hivers plus rigoureux des prochaines années prédits par les astronomes (activité solaire en baisse). Et aussi la réaction du quidam moyen lorsqu’il va comprendre qu’on s’est moqué de lui avec les taxes climatiques, l’horrible CO2, etc.
Et aussi le nombre de chapeaux que les “climatologues“ vont devoir avaler.
A force de pousser du pied dans le fossé les “faits inconvenants“ comme le recul plus accentué qu’aujourd’hui de la Mer de Glace avant le Petit Age de Glace. Et j’en passe.
Oui, on peut faire confiance aux scientifiques sérieux de concéder qu’ils se seront trompés si un jour l’évidence montrera qu’ils ont eu tort – donc si la température moyenne globale baisse durablement (sur 10, 20 ans) malgré une forte augmentation des concentrations de gaz à effet de serre et en absence d’autres facteurs évidents comme une suite d’éruptions volcaniques majeures ou une baisse très forte [et très improbable] de l’activité solaire.
Mais est-ce que vous êtes prêt à faire de même ? Si dans les prochaines décennies la température continue à augmenter malgré une petite baisse de l’activité solaire la température moyenne globale continue à augmenter, allez-vous envisager la possibilité de vous être trompé ?
Ou si des climatologues vous prédisent que le climat va se réchauffer, et 50 ans plus tard vous voyez que ce qui a été prédit est la réalité malgré une baisse de l’activité solaire ? Et si, en plus, ils obtiennent le Prix Nobel de Physique pour ça ? – Oups, c’est déjà le cas… donc il n’est peut-être pas complètement sûr que vous ayez l’honnêteté que vous attendez des autres ?
Beaucoup de “si” qui ne semblent guère corroborés par les observations, pour l’instant…
Hé bien, disons qu’il y a beaucoup de “si“. Tenons nous en aux faits.
L’article que nous commentons fait état d’une certaine méfiance à l’égard de ces modèles qui “chauffent“ trop,
Thomas Stocker (Université de Berne, Ecole Polythechnique de Zürich) est un modélisateur du climat, évidemment convaincu que ses modèles sont pertinents. Il néglige ce qui, dans les archives géologiques, pourrait aller contre. Dans son labo, il s’est entouré de gens qui travaillent et pensent comme lui. Thomas Stocker est vice-président de la commission des experts au GIEC.
Dans la même université de Berne, le glaciologue Christian Schlüchter étudie les troncs d’arbres recrachés en altitude au front des glaciers alpins (qui reculent). Les troncs ne remontant pas la pente, ils proviennent d’étages supérieurs autrefois forestiers. Les troncs charriés datent de quelques siècles pendant lequel la limite supérieure de la forêt était par conséquent plus haute qu’aujourd’hui. Le géologue allemand Sebastian Lüning a fait une compilation mondiale des articles scientifiques sur l’optimum médiéval qui était général à toute la planète. Plusieurs articles récents de diverses universités dans le monde estiment que la température moyenne était plus élevée de 1 à 2°C pendant cet optimum. Et des optima climatiques, il y en a d’autres antérieurs, l’optimum romain par exemple. Tous séparés par des coups de froid. Les archéologues montrent que les disparitions des civilations plus anciennes sont pour beaucoup liées à des accidents climatiques (sécheresses prolongées). Les causes en sont forcément naurelles (bien que mal comprises) puisque l’action maléfique du CO2 n’existait pas.
Aujourdhui, on nous culpabilise pour une augmentation soit disant observée de 0,5°C au mieux. Les nombreux biais méthodologiques ne sont pas pris en compte comme l’effet du dôme thermique urbain sur les stations météo. Mais il y en a d’autres qui – plus grave – résultent parfois tout simplement du tri des données qui arrangent, dans un but purement militant. L’Office météo australien a été obligé de faire deux corrections pour faire rentrer dans le rang des enregistements “inconvenants“ provenant de stations du bled.
Réchauffement soit disant de la faute à l’homme car maintenant on a un coupable facile. Le reste, c’est de l’extrapolation qui dépend des prémisses des modèles. On est convaincu ou réticent, c’est selon.
Alors, qui croire, le manitou flamboyant du GIEC ou le géologue plus réservé qu’est Schlüchter, dont les mauvaises langues disent qu’il a été poussé vers la sortie par le premier ?
Pour continuer avec les “si“ : et si l’hystérie du moment s’avérait dans les quelques années qui viennent être une pure foutaise, avec les températures qui dégringolent à la fin du cycle climatique actuel, peut-être d’origine totalement naturelle mais mal expliquée ? Comment réagirait le peuple modeste (et même les moins modestes) face aux exigences financières démesurées qu’on va lui imposer avec cette transition énergétique soit-disant de la dernière chance ? Sera-t-il enclin à toujours faire confiance aux scientifiques ? Pensez au berger qui doit utiliser un 4×4 pourri, pas cher, fonctionnant au diesel, pour suivre son troupeau dans les alpages. Un 4×4 électrique à 60.000 euros ? La chaudière au fioul à changer pour une truc écolo qui coûtera la peau des fesses ? Sans les aides gouvernementale, of course, car l’Etat ne pourra plus subventionner tout le monde.
On peut craindre que les ronds-points rejaunissent. Quant aux politiques qui savent (même la reine d’Angleterre et le Pape s’en mèlent, c’est dire), ils devraient faire un peu attention à leur arrière-train (je parle des politiques). Simple précaution.
PS : je vous prie de ne pas douter de mon honnêteté, je ne doute pas de la vôtre.
Ce que j’attends des autres ? Mais rien du tout. Seuls les faits et observations comptent.
Cordialement,
Si j’ ai bien compris la baisse de nébulosité fait augmenter la température.Donc si on arrivait a détruire ou éclater ou desecher les nuages on ferait monter la température a la surface du globe n est il pas ?En plus d assécher les terres.Il ne resterait plus ensuite qu a vendre le packaging rechauffiste alarmiste en adéquation.Il existe des substances aquaphobes.La Chine et la Russie et d autres on déjà pratiqué des ependages de ces sites substances pour éviter des averses sur certains événements (JO en Chine;commémorations en Russie)et les états Unis ont pratiqué la méthode inverse au Vietnam pour faire tomber des trombes d eau …les solutions d ependages aéroportés de modification du climat local existent bel et bien et sont documentées dans des utilisations militaires de guerre climatique ou civile dites de confort ou pour l agriculture.Une organisation mondiale voulant vendre un rechauffisme mondial et tout ce qui se en suit derrière n aurait elle pas les moyens via avions militaires ou civiles d ependre des substances en haute altitude;prenant pour aspect des strato Cyrus donnant un ciel voilé a laiteux;qui auraient pour utilité de détruire les nuages de pluies depressionnaires et réduire ainsi la couverture nuageuse et les précipitations et augmenter les températures et les sécheresses et coller ainsi au discours de fin du monde pondu dans le début des années 80 aux Etats Unis lors d un été chaud a New York ?…
Attention on touche au complotisme et si on se approche de trop prêt de certaines thèses et que l on remet en cause la version officielle on est viré mis au banc des accusés decredibilisé voir pire…ma foi au vu des tonnes de mensonges qu on nous a déjà vendu pour cette cause mondialiste de sauvetage de la planète qui dure depuis bientôt 45 ans mais dont on a toujours pas vu l ombre du début d un commencement et bien pourquoi pas cette thèse ma fois !
Connaissez vous d autres techniques pour détruire ou éparpiller les nuages de pluie façon puzzle d ailleurs ?
Merci les scientifiques véritables qui semblent plus nombreux ici que sur les plateaux TV et autres cop……
Si on va à l’essentiel, la science n’est pas une question de morale, d’honnêteté donc, seulement la mise en oeuvre d’une démarche scientifique, cette démarche pouvant être remise en cause à tout moment par n’importe qui, ce n’importe qui respectant lui-même la démarche scientifique.
C’est exactement ce qui est fait par l’association des climato-réalistes.
Dénoncer l’immoralité, la malhonnêteté à venir, n’a rien à voir avec la démarche scientifique qui elle ne s’appuie que sur des faits, c’est juste créer de la polémique là où il n’y en a déjà que trop.
“En Fait”, Le biais est précisément l’a priori que vous donnez concernant les intentions des personnes présentes sur ce forum. Je suis moi même scientifique et, croyez moi, il n’y a pas chez moi d’objectif obscur, pas de non dit. Je ne passe pas mes dimanches matins a trader des barils de pétrole et je suis le premier a me désoler du manque de prise en compte concrète de certaines causes écologiques etablies, liées à l’urbanisation, à la pollution issue des déchets plastique par exemple.
Le CO2 n’est en revanche pas un polluant : rien dans les données existantes ne peut contredire ce fait, certainement pas des modèles prédictifs dont l’hypothèse principale est issue de la corrélation entre deux courbes, sans élément pour déterminer le sens du lien de causalité. Qui donc a pu mettre dans la tête des gens une idée aussi saugrenue que celle de la nocivité de 400ppm de CO2 dans l’air ? Cela vous parait évident, cela me parait absurde. D’où la difficulté a communiquer, sans doute.
Le point de départ à pour moi été surtout de constater que l’interprétation politique alarmiste et erronée des travaux des climatologues, par des médias ignorants ou bien orientés politiquement, ridiculise la science.
S’ils réussissent a atteindre leurs objectifs en convaincant les dirigeants politiques, certes ils auront trouvé un moyen efficace pour imposer des idéaux anti-capitalistes, antilibéraux. Nous connaîtrons peut-être un monde nouveau qui n’aura rien a envier a la bonne vieille URSS du siècle dernier… mais a quel prix ?
Le retour de bâton pourrait être terrible si les prochaines générations n’ont plus confiance dans le rationnel, plus confiance en une quelconque vérité scientifique ; surtout si les gens ont faim parce qu’on a détruit ce qui fonctionnait a peu près. Je pense que, dans un tel monde, préserver l’environnement sera le cadet des soucis de ceux qui détiennent le pouvoir.
En m’excusant pour les typos liées aux accents, j’utilise un clavier américain.
Ca me rappelle la blague :
« – Docteur, j’ai vu votre confrère, il n’a pas le même diagnostic que vous !
« – Et bien on verra qui avait raison à l’autopsie.
Pour le climat aussi, les faits trancheront. Patience, ça ne va pas tarder car le climat est sinusoïdal et rarement stable longtemps.
Mais si on va vers un refroidissement dont on entrevoit quelques prémices, gageons que les écolo-religieux trouveront bien autre chose pour nous casser les pieds : une taxe sur la frigorie… ?
Un hiver très froid sera présenté comme un simple phénomène météo ponctuel dû au dérèglement climatique. Et le moindre coup de chaud comme une preuve que le réchauffement se poursuit.
La campagne présidentielle s’annonce “chaude” sans jeu de mots, avec un Yannick Jadot qui a annoncé vouloir être le président du climat. Rien que ça !
C’est une très bonne interrogation!
Personnellement, je pense qu’il y a trop de lacunes, trop d’anomalies et de contradictions parfois flagrantes pour ne pas avoir, ne serait qu’ un doute, sur les conclusions émises par le GIEC. Il faut d’ailleurs remarquer que la prudence qui reste de mise dans le document complet contraste avec les conclusions massues mises en avant par le résumé pour décideurs et les annonces fracassantes que l’on trouve dans de nombreux journaux ‘main stream’ ou dans les avertissements apocalyptiques de l’ONU.
Mais le problème étant extrêmement complexe, et n’ayant de véritables compétences que dans le domaine de l’optique, je veux bien admettre que ma vision des choses est limitée et que mon scepticisme peut-être sujet à question.
Au delà de ce constat lucide, la propagande éhontée qui entoure les informations concernant le réchauffement climatique anthropique aurait plutôt tendance à accroitre mon scepticisme, surtout quand elle est faîte par des individus d’une incompétence scientifique crasse et qui la plupart du temps ne connaisse rien au problème dont il parle.
Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’à ma connaissance la théorie selon laquelle l’ennemi n°1 dans cette affaire est le CO2, n’a jamais eu le moindre début de vérification expérimentale. Cette théorie qui prétend prédire avec succès notre misérable futur semble par contre très embarrassée pour expliquer les observations passées. Les efforts entrepris pour gommer les épisodes gênants chauds ou froids (optimum médiéval, optimum romain, minimum de Maunder..) me renforce dans ma suspicion et, à mes yeux, constitue une des plus grandes forfaitures scientifiques de notre époque
Ceci dit , mon existence n’étant pour l’instant pas directement liée aux conclusions actuelles de cette théorie, je n’aurais pas trop de mal à faire machine arrière dans mes analyses climato-sceptiques ou plutôt climato-réaliste.
Par contre, je conçois que pour certains scientifiques dont la brillante carrière est plus liée à la vogue médiatique de la thématique qu’à la qualité de leur travaux, le retour en arrière s’il devait avoir lieu risquerait d’être délicat.
Qui vivra verra!
Al Gore et le Giec ont obtenu le prix Nobel alors que rien n’est n’était sûr et que leurs prévisions ne se sont pas réalisées!
Il s’agissait du prix Nobel de la Paix !
Monsieur “En Fait” drôle de nom ? fait des projections sur 50 ans qu’un individu lamda pourra difficilement faire.
La complexité de tous ces phénomènes est telle que des projections basées sur des modèles relève plus, à mon avis, non pas de la science mais de la science fiction.
Les décideurs politiques sont prêts , sur la base de ces projections , à envisager des mesures (voir les propositions avancées aujourd’hui par les Ecolos Français) folles et dangereuses .
Les pays en voie de développement notamment , et les pauvres dans les pays riches vont être, tout de suite et non dans un siècle, les premiers à trinquer de ces mesures qui en découlent.
Par ailleurs au nom de cette doxa (on a déjà vu ce que ça a donné pour le Covid), Il faut s’attendre à des mesures de plus en plus liberticides ….malheureusement on n’a pas pas besoin de modèles pour prévoir cela !!
De coûteuses voitures à piles incapables de vraiment prendre la route…
De coûteuses pompes à chaleur qui ne pompent plus grand chose quand il fait froid.
De coûteux kWh disponibles en quantité limitée et uniquement s’il y a du vent et/ou du soleil.
Bienvenue dans un monde meilleur, un monde plus vert… Bienvenue dans le monde des écologistes.
Climato-realistes pourrait- il jeter un œil critique et objectif sur cet article et nous faire part de ses observations ? Merci d’avance.
Le site qui publie cet article est plutôt sérieux mais il lui arrive de sortir des conneries.
Il s’agit de cet article :
https://www.dreuz.info/2021/10/vous-navez-rien-compris-le-froid-record-dans-lhemisphere-nord-est-la-preuve-du-rechauffement-253826.html
J’ajoute que si les informations de cet article sont vérifiées, elles vont dans le sens des thèses des climato-réalistes.
Il est difficile d’interpréter (déceler une tendance long terme fiable) dans les données disponibles.
Le géologue Briffa (Briffa et al., Global and Planetary Change, 2004, 40, 11-26) avait fait une compilation des données climatiques tirées des cernes de croissance des arbres dans tout l’hémisphère nord. On y voit très bien l’effet du Petit Age de Glace (fin 16°-17° siècle). La période suivante jusqu’à l’actuel est globalement homogène mais on discerne localement (Russie) des cycles décennaux qui ne se suivent pas ailleurs, et même des oscillations décennales de sens opposé dans des régions proches. Le réchauffement récent de la Sibérie nord-orientale n’est pas sensible ailleurs d’après l’indicateur utilisé.
Tout cela fait partie de la variabilité climatique court terme, qui paraît assez chaotique.
Quant aux événements extrèmes utilisés sans vergogne par la presse pour jurer que nous sommes fichus, deux exemples : le coup de chaud enregistré cette année sur l’ouest américain est tout simplement dû à un méandre du courant jet d’altitude qui a bloqué l’air chaud. Le même coup s’est produit en 2019 sur l’Europe occidentale avec la canicule de fin juin-début juillet. La presse en a fait ses choux gras en omettant de préciser qu’inversement au même moment l’Europe centrale se pelait de froid sous les eaux.
Quant aux données météo, là encore faire attention. Les stations situées près des villes et des aéroports bétonnés et goudronnés (parkings) sont suspectes avec leurs tendances haussières récentes qu’on ne retrouve pas ailleurs dans la cambrousse. A la station du Mont Aigoual, depuis 1935, on voit trois plateaux dans les maxima moyen mensuels, un plateau chaud jusque vers 1955, ensuite un plateau plus frais jusque vers 1985, enfin un nouveau plateau plus chaud jusqu’à maintenant mais parfaitement régulier, sans augmentation récente. Les minimas moyens mensuels ne présentent aucune tendance, sauf à la décroissance depuis 1990. Ce patron se retrouve dans d’autres stations.
Dans la station Dumont d’Urville (Antarctique), il ne se passe rien du tout de significatif depuis 1956, sauf peut-être une tendance moyenne au refroidissement dans les mois d’hiver depuis le début des années 2000.
Les indices que vous citez sont réels mais il est encore trop tôt pour y déceler une tendance décroissante lourde. Attendons quelques années.
En revanche, l’hystérie politique actuelle sur la nécessité d’une décarbonisation de l’économie est soit stupide soit ignoble selon le point de vue duquel on se place. Il est abondamment prouvé que le CO2 n’a aucun effet climatique mais qu’il est nécessaire à la bonne pousse de la végétation. Comment les énormes dinosaures herbivores jurassiques et crétacés auraient-ils pu survivre sans une atmosphère un peu plus riche en CO2 que maintenant (géochimie dixit) et qui favorisait la pousse des plantes ? L’étude des assemblages polliniques dans les lacs montre que la végétation a radicalement changé au cours des stades glaciaires quaternaires. La forêt équatoriale, réfugiée dans des ilots d’altitude plus arrosés, a laissé place à la savane (le désert africain s’est étendu). Pour réenvahir les plaines lors des déglaciations.
L’article dit que les chutes de neige ont augmenté. C’est normal car après le réchauffement climatique qui a eu lieu de 1970 à 2016, le cycle de l’eau s’est accéléré et le hold up atmosphérique (eau en circulation et donc chutes de neige) est en ce moment à un niveau élevé. Pour autant, il est prématuré de se prononcer en faveur du début du refroidissement, il faut attendre le printemps pour voir si les glaciers se rechargent. Ceci étant, la température est stable depuis le dernier pic de 2016 et si la couverture neigeuse s’étend, l’albédo croissant devrait entraîner une baisse des températures…
J’ai lu l’article en question, il relate des faits observés, manifestement. Et que l’on se garde bien de répercuter dans les médias mainstream. Que l’hiver prochain s’annonce très froid semble cohérent avec certains indicateurs. Notamment en ce qui concerne l’activité solaire.
Par ailleurs, le Président Vladimir Poutine vient d’annoncer qu’il ne se rendrait pas à la COP-26… Il a manifestement autre chose à faire, ce que l’on peut parfaitement imaginer à la lecture de cet article.
J’ai déjà vu dans une émission “scientifique”, sur une chaîne du service public, une explication assez étrange selon laquelle le réchauffement climatique était responsable de la baisse des températures hivernales et de l’augmentation de l’enneigement en Amérique du Nord. Tous les gens qui m’ont affirmé que cette explication leur semblait cohérente ont un point commun: une culture scientifique proche de zéro. Mais beaucoup de gens également réagissent à ces propos par des moqueries, simplement parce qu’elle défie leur bon sens. Ce qui est plutôt rassurant.
Si la Nature refuse, finalement, de se plier aux injonctions du GIEC et des réchauffistes, on voit bien que ça va finir par poser un problème…
Il ne serait pas étonnant que le prochain confinement soit climatique et que le port de lunette de soleil et de chapeau de paille soit obligatoire dans les lieux public. La seule vraie question sur ce sujet comme bien d autre est de savoir jusqu ou peuvent ils aller dans la manipulation . Ils sont inventifs les bougres, les memes qui nous filaient des primes pour acheter des diesels et te donnait des gauloises sans filtre lors du service militaire.
Et à quand le pass climatique, basé sur l’émission individuelle de CO2 ?…
On y viens ne vous inquiétez pas..a quoi sert le lynky a votre avis..une foi votre forfait électricité dépassé…pouf..on coupe.attendez le lendemain pour consommer.comme les forfait téléphoniques.il y aura un forfait illimité pour les riches a n en pas douter ptdrr
Si l’idiot ignorant qui nous gouverne est réélu c’est sûr que l’on y aura droit !