Par Edwin X Berry (PhD)
Edwin Berry est physicien et météorologiste. Titulaire d’un doctorat de l’Université du Nevada, il est spécialisé en physique des nuages et modélisation numérique. Sa biographie et ses publications peuvent être consultés ici. Il a publié le 15 janvier 2021 (en pre-print) un article intitulé True human carbon cycle shows nature causes most CO2 increase.
La traduction en français de cet article (22 pages accessible ici en format .pdf) a été réalisée par Camille Veyres qui, pour une meilleure compréhension du papier de Berry, a bien voulu nous fournir également une note sur le cycle du carbone.
Ci-dessous les points clés et le résumé de l’article d’Edwin Berry.
Points clés :
- Le CO2 humain joue un rôle mineur dans l’augmentation du CO2 depuis 1750.
- Les émissions naturelles de carbone dominent l’augmentation du CO2.
- Nous devons rejeter la théorie fondamentale du GIEC pour expliquer les données [d’observation] modernes sur le CO2.
Résumé
La théorie centrale du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies est que les émissions de CO2 par l’homme ont causé toute l’augmentation du CO2 atmosphérique au-dessus de 280 ppm. Toutes les affirmations et tous les modèles climatiques du GIEC supposent que cette théorie centrale est vraie. Cependant, les données et la physique simple prouvent que la théorie centrale du GIEC est fausse et que la nature, et non le CO2 humain, est la cause dominante de l’augmentation du CO2. Ce document présente un modèle de cycle du carbone qui reproduit le cycle naturel du carbone du GIEC. Ce modèle montre que les émissions humaines ont ajouté environ 33 ppm au CO2 atmosphérique et que la nature a ajouté 100 ppm (état de 2020). Si les émissions humaines de CO2 devaient cesser, l’augmentation causée par l’homme diminuerait de 50 % en 20 ans [NdT : en réalité plus vite]. Il n’y a pas d’urgence climatique d’origine humaine. Il n’existe aucune base scientifique permettant de limiter les émissions de carbone d’origine humaine. Ces résultats apportent une perspective nouvelle et précieuse qui profitera à la recherche future sur le climat.