Communiqué de l’Association des Climato-Réalistes
Paris le 23 novembre 2020
Dans un communiqué de presse paru aujourd’hui, l’Organisation Météorologique Mondiale (dont émane notamment le GIEC) reconnaît que la réduction des émissions de CO2 due au confinement d’une bonne partie de l’humanité en 2020 n’aura aucun effet significatif sur la tendance à la hausse de la concentration atmosphérique en gaz carbonique. Les chiffres provisoires évoquent une baisse pourtant considérable de 17 % des émissions quotidiennes au plus fort de la pandémie.
Et donc, malgré cette chute dramatique accompagnant un ralentissement massif de l’économie mondiale, principalement au dépens des plus vulnérables, le ralentissement occasionné de la hausse du CO2 restera, selon les propres termes du communiqué, « largement inférieur à la variabilité naturelle inter-annuelle ». Si même les réductions drastiques des activités humaines occasionnées par la pandémie n’ont servi à rien, quel monde de misère et de privation faudrait-il mettre en place pour satisfaire les alarmistes du climat ?
Bien loin de servir de « tremplin » pour un monde « plus sobre », la crise du coronavirus montre au contraire le caractère profondément insoutenable du modèle de réduction des émissions initié par l’Accord de Paris arraché lors de la COP21.
L’Association des Climato-Réalistes demande que les vraies leçons soient tirées de cette impossibilité manifeste d’atteindre les objectifs de réduction. Elle appelle nos dirigeants à la raison, qui consiste ici à cesser de croire en des chimères et à se focaliser sur le seul objectif véritablement censé, celui qui a toujours été suivi par l’humanité : l’adaptation rationnelle aux inévitables oscillations climatiques.