Par Samuel Furfari (membre du comité scientifique de l’association des climato-réalistes)
Article initialement publié par le magazine en ligne Factuel le 19 septembre 2023
La Pologne se rebelle contre l’interdiction par l’UE des véhicules à combustion interne en 2035. Elle vient de déposer une plainte auprès de la Cour européenne de justice pour tenter de sauver son industrie automobile et ses mines de charbon. Cela aura-t-il une influence sur les élections européennes de juin prochain et sur la nomination du président de la Commission européenne ?
Selon Ursula von der Leyen, dans son discours sur l’état de l’Union devant le Parlement européen le 13 septembre, grâce au Pacte vert, tout va bien dans l’Union Européenne (UE). Pourtant, des millions de personnes n’ont plus les moyens de payer leur énergie. Mais avant de revenir sur l’énergie, quelques mots sur la question migratoire européenne. Alors que la petite île italienne de Lampedusa a dû prendre en charge 7.000 migrants en 48 heures – et non des réfugiés climatiques, comme me l’a fait remarquer un collègue – la Pologne a déploré que la présidente de la Commission ne veuille pas voir la réalité du problème. Réagissant à ce discours, Szymon Szynkowski vel Sęk, le ministre polonais des Affaires européennes, a déclaré : « Je suis convaincu qu’il y a une certaine réticence de la part des dirigeants européens et des institutions européennes à remarquer les problèmes qui affligent l’UE aujourd’hui. Il ne fait aucun doute que les questions migratoires constituent aujourd’hui un problème majeur qui préoccupe de nombreux pays de l’UE de l’Ouest. »
On sait que les relations entre le gouvernement polonais et la Commission européenne ne sont pas harmonieuses, tant les différences idéologiques s’entrechoquent. Sur la migration, il est clair que la Pologne n’a pas l’intention d’obéir aux injonctions de Bruxelles de prendre des migrants. Mais dans le domaine de l’énergie aussi, des tensions se manifestent depuis un certain temps.
L’atelier polonais détruit par l’alchimie
La Pologne peut être considérée comme le principal atelier de l’UE pour la production de composants automobiles, que les grands constructeurs assemblent ensuite dans leurs usines de montage. Une multitude de PME du secteur de la construction mécanique se sont spécialisées dans la fabrication des composants de nos voitures. La voiture électrique représente une menace sérieuse pour l’industrie manufacturière polonaise. Un moteur électrique est infiniment plus simple qu’un moteur à combustion interne et nécessite moins de travail pour être produit ; de plus, les véhicules électriques n’ont besoin ni de boîte de vitesses ni d’embrayage, et même le freinage est plus simple, car le frein moteur est puissant. Il est compréhensible que les Polonais soient fortement opposés à l’obligation de ne plus pouvoir vendre de véhicules à moteur à combustion interne d’ici 2035, car cela jetterait à la rue des milliers de travailleurs qui avaient des emplois sûrs et bien rémunérés dans le secteur de l’automobile.
Pendant un temps, l’Allemagne s’est jointe à l’Italie et à la Pologne pour s’opposer à cette étrange décision. Puis, le premier vice-président de la Commission européenne, le Néerlandais Frans Timmermans, a sorti de son chapeau vert de magicien écologiste une solution pour convaincre l’Allemagne : « ne vous inquiétez pas, nous allons autoriser les véhicules à combustion interne fonctionnant avec des E-carburants. Des E-carburants qui n’existent pas et ne seront jamais économiques, car ils doivent être fabriqués à partir d’hydrogène produit à partir d’énergie éolienne et solaire photovoltaïque et de CO₂. Pour l’instant, l’énergie éolienne ne produit que 2,2 % de l’énergie primaire consommée dans l’UE, mais on promet qu’il y en aura tellement qu’elle suffira à produire 100 % d’électricité verte et, en complément, des carburants synthétiques… d’ici à 2035 ». La chimie interdit de telles utopies, mais à Bruxelles-Strasbourg, on s’en moque. Berlin non plus, et c’est d’autant plus étrange dans le pays qui a vu naître l’industrie chimique. Bref, l’alchimiste vert qui veut transformer l’échappement de la vie en énergie – le CO₂ – a réussi à convaincre Berlin. Laissées à elles-mêmes, l’Italie et la Pologne n’ont donc pas pu s’opposer à l’erreur qui va détruire le secteur automobile, ce secteur que les États-Unis et la Chine nous enviaient.
La Pologne se rebiffe
Après l’échec du socialisme soviétique, idéologie imposée par la force aux pays d’Europe centrale et orientale, ces derniers ont adopté sans réserve l’économie de marché. La Pologne en est un bon exemple. Depuis son adhésion à l’UE, les données d’Eurostat montrent que le taux de croissance de la Pologne oscille autour de 5 %, soit près du double de celui de l’UE-27.
Dans le secteur automobile, bien sûr, il n’y avait aucun espoir de vendre la Polski, la voiture sous licence Fiat, produite en Pologne. La Pologne a donc habilement choisi de devenir un sous-traitant des grandes entreprises de l’ouest de l’UE. Elle a réussi à s’organiser pour que ses travailleurs spécialisés produisent les pièces que les entreprises allemandes, italiennes et françaises assemblent dans leur propre pays ou ailleurs. Selon PZPM (l’association polonaise de l’industrie automobile), en 2019, 153.900 personnes travaillaient dans ce secteur. Mais la pression exercée par l’UE sur le secteur automobile a réduit ce nombre à 141.400 travailleurs. De même, en 2019, la Pologne a produit 434.700 moteurs, mais seulement 255.100 en 2022. Ces baisses de 41 % de la production de moteurs et de 8 % de l’emploi sont inquiétantes, et il est compréhensible que le gouvernement polonais soit très attentif et tente d’inverser cette tendance.
Cependant, la Pologne n’a pas baissé les bras et nous venons d’apprendre que le 17 juillet, elle a déposé un recours auprès de la Cour de justice de l’UE (affaire C-444/23). La République de Pologne demande l’annulation totale du règlement n° 2023/851 du Parlement européen et du Conseil du 19 avril 2023, en ce qui concerne le renforcement des normes de performance en matière d’émissions de CO₂ pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers neufs, conformément à l’ambition climatique de l’Union. À titre subsidiaire, elle demande l’annulation partielle de ce règlement, en ce qui concerne les dispositions applicables à partir du 1er janvier 2035, relatives aux objectifs d’émissions pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers neufs, dans l’hypothèse où la Cour estimerait que les moyens soulevés ne justifient pas l’annulation de ce règlement dans son intégralité.
Selon la Pologne, le législateur de l’UE – le Parlement européen et le Conseil de l’UE – a enfreint l’article 192, 2c du traité de Lisbonne, qui exige l’unanimité au sein du Conseil, parce que la décision contestée « affecte de manière significative le choix d’un État membre entre différentes sources d’énergie et la structure générale de son approvisionnement énergétique ».
La Pologne entend défendre le bien-être de sa population
La Pologne considère que ce règlement aura un impact significatif sur l’industrie automobile, ainsi que sur les entreprises des secteurs économiques connexes, et que le législateur européen a donc manqué à son obligation de promouvoir le bien-être des peuples de l’Union, son obligation de promouvoir la justice sociale, d’œuvrer pour un développement économique durable et de promouvoir la cohésion économique, sociale et territoriale, ainsi que la solidarité entre les États membres. Varsovie considère également que le législateur a manqué à son obligation de prendre en compte les exigences de la promotion d’un niveau d’emploi élevé, et de la lutte contre l’exclusion sociale (article 9 du traité), ainsi que l’interdiction de la discrimination fondée sur la richesse. L’argument est logique, car le développement durable ne consiste pas seulement à promouvoir l’écologie, mais aussi à assurer le bien-être de la société et la croissance économique. En fait, « durable » est le qualificatif de « développement », même si les écologistes ont réussi à effacer le mot « développement », remplaçant l’expression « développement durable » par le substantif « durabilité ». Le gouvernement polonais ne l’entend pas ainsi.
La politique verte est disproportionnée
Elle estime que le principe de proportionnalité n’a pas été pris en compte, les inconvénients qui en découlent, notamment les coûts, étant manifestement disproportionnés par rapport aux objectifs poursuivis. Selon la Pologne, les coûts d’adaptation des économies et des sociétés de l’Union, aux normes plus strictes de réduction des émissions de CO₂ prévues par le règlement attaqué, sont nettement plus élevés que les avantages qui en résultent. Pour la Pologne, en raison de la transition vers une mobilité sans émissions, le règlement attaqué fait peser une charge disproportionnée sur les citoyens européens, en particulier les plus défavorisés, et sur l’industrie automobile européenne. Le règlement contesté risque d’avoir des effets négatifs graves sur l’industrie automobile européenne, l’exclusion sociale, l’exclusion des plus pauvres des moyens de transport, ainsi qu’une augmentation des différences de niveau de vie entre les citoyens.
Manipulation du marché du carbone
La Pologne accuse également le Conseil et le Parlement européen de ne pas avoir présenté une évaluation suffisante des effets de ce règlement (une obligation pour tous les textes législatifs présentés par la Commission européenne). Elle estime que l’évaluation est fondamentalement erronée en ce qui concerne l’impact des obligations et des objectifs énoncés dans le règlement sur les différents États membres. En outre, Varsovie estime qu’il n’a pas été suffisamment tenu compte des données scientifiques et techniques disponibles, des avantages et des coûts potentiels liés à une activité ou à l’abandon d’une activité, ainsi que du développement économique et social de l’Union dans son ensemble et du développement équilibré de ses régions. En bref, ce règlement a été adopté sur une base idéologique que la Pologne rejette.
Parallèlement, le gouvernement polonais s’attaque au nombre de quotas de CO₂ à placer dans la réserve de stabilité du marché du carbone jusqu’en 2030, afin d’augmenter artificiellement le prix de la tonne de CO₂. Ici aussi, l’affaire est basée, selon le gouvernement polonais, sur une violation de l’article 192.2 C. Il affirme que cette réserve manipulant le marché du carbone pourrait supprimer des emplois dans le secteur minier, conduisant à « une plus grande inégalité sociale entre les États membres et à une augmentation de l’exclusion sociale. » Non seulement le secteur automobile de la Pologne est crucial, mais son charbon, et donc son secteur minier, le sont encore plus, puisque le pays génère environ 70 % de son électricité à partir du charbon, qu’il produit principalement en Silésie.
Il est peu probable qu’un tel imbroglio institutionnel sur le non-respect de la base juridique de ce règlement soit résolu avant les élections européennes du 9 juin 2024. Mais que la Pologne perde le procès ou non, il ne fait aucun doute que des Polonais en prendront compte dans leur vote.
La presse spécialisée de Bruxelles-Strasbourg a décrypté le discours de la Présidente de la Commission européenne devant le Parlement européen comme étant son acte de candidature à sa réélection. Mais la désignation de la Présidence de la Commission européenne est décidée par les États membres. Le gouvernement italien, laissé seul face aux migrants, et le gouvernement polonais, qui n’accepte pas la destruction de son industrie automobile, sauront pour qui ne pas voter.
Quand ça touche le porte-monnaie, la raison revient au galop.
La Pologne, combien de divisions ?
L’UE, pardon l’Allemagne, se fout de la Pologne comme elle se fout de tous les pays de l’UE…
L’Allemagne n’est plus tout à fait la grande puissance économique de l’Europe.
Les petites industries, qui ont fait sa force, ferment les unes après les autres, pour cause d’énergie trop chère, on sait pourquoi… Ces industries déménagent en Europe de l’Est majoritairement.
Les programmes écologiques drastiques sont en train de ruiner une agriculture et un élevage jusque là plutôt prospère.
Les ingénieurs, pressurés d’impôts, mais aussi parfois dégoutés par les contraintes environnementales pour ceux qui travaillent sur des programmes d’innovation, sont nombreux à partir travailler à l’étranger, notamment en Suisse mais également dans les pays d’Europe de l’Est ou sur d’autres continents.
Et même si les Allemands ont un peu plus que nous, français, choisi leurs migrants, il semblerait que le vivre ensemble ne se passe pas si bien que cela non plus.
@Xris
Vous avez raison, l’Allemagne est en net recul, cependant elle reste encore bien plus industrialisée que la France et continue de mener la danse dans l’UE. Macron se met à genoux face à l’Allemagne, c’est flagrant dans l’accord sur l’électricité…
@Sébastien,
Oui, l’UE tremble devant la Chine, et donc supplie les USA de la protéger… En définitif on aura la guerre et le déshonneur….
Pas sûr en revanche qu’elle se foute de la Chine : https://www.caradisiac.com/les-allemands-ont-tres-peur-des-sanctions-europeennes-sur-les-voitures-electriques-chinoises-204545.htm
Voici ce qu’on peut lire en conclusion de l’article : “Bref, l’industrie automobile européenne pourrait bientôt se déchirer sur les mesures à adopter face à la Chine entre des groupes français bien décidés à mettre des bâtons dans les roues de ces nouveaux concurrents et des Allemands qui veulent garder leurs parts de marché là-bas.”
Et puis il ne faut pas oublier que l’Allemagne avait tout même opposé son véto à cette fameuse interdisant la vente de véhicules à moteur thermique au sein de l’UE, obtenant ainsi le droit de pouvoir continuer à en vendre si ceux-ci utilisent des carburants de synthèse neutre en CO².
Aussi je pense que devant le risque d’implosion, l’UE sera forcée de faire machine arrière sur cette loi.
En tout cas on a là une preuve magistrale que tout ne déroule pas toujours selon les plans de l’oligarchie.
l’Allemagne a réussi à casser la chaîne autonome du nucléaire en France.
Pendant ce temps ils vendaient des BMW, Mercedes, Audi et VW avec de gros moteurs partout dans le monde.
Sans scrupules.
plus que l’Allemagne c’est sur bientôt premier armée européenne
Il y a 30 ans, on nous a vendu une Europe de la sécurité et de la prospérité.
Finalement, on n’a ni l’une, ni l’autre, grâce à la pression des écolo-gauchistes.
Avec un tel résultat, c’est à se demander comment ils ont réussi à faire gober cette histoire insensée de climato-catastrophisme. Et manifestement, ils n’ont pas fini de sévir.
Les transitions énergétiques du passé ont toujours été dues à une découverte, une innovation apportant le progrès.
Cette fois, c’est parti pour la régression, pour remplacer ce que nous avons par des trucs moins efficaces et (beaucoup) plus chers. Effectivement, la résistance s’organise, mais est-ce que cela sera suffisant ?
L’avenir paraît bien sombre.
Si vous ouvrez un bouquin d’histoire, vous observerez que c’est le lot commun de chaque époque d’avoir eu à faire face à un avenir sombre. Pourtant, à chaque étape de l’histoire, l’humanité a trouvé les ressources nécessaires pour s’en sortir.
Notre temps ne sera pas différent. L’espérance est une vertu à raison. L’avenir n’est pas sombre car les malfaisants n’auront jamais le dernier mot.
100 % d’accord, Roger.
L’opacité des négociations pour l’achat de centaines de millions de doses de vaccins menées par Mme Von der Leyen ne devrait pas non plus aider à sa réélection.
Mme Von der Leyen n’est pas élue, elle est désignée par les chefs d’Etats.
Les e-carburants sont plombés artificiellement, car on lie leur fabrication à l’hydrogène vert et aux énergies éoliennes et photovoltaïques.
On sait que la chimie (ou plutôt l’électrochimie) peut obtenir (pour le moment, les rendements sont faibles mais améliorables.) directement des hydrocarbures par électrolyse de sels fondus de carbonates sans passer par l’étape “hydrogène isolé” .
Mais évidemment, il faut une quantité appréciable d’électricité et, de plus, celle-ci doit être pilotable. Ce qui exclut les “renouvelables”. Sans nucléaire associé, c’est peine perdue et les e-carburants ne seront pas en masse au rendez-vous !
On trouve beaucoup de publications qui font mention de cette possibilité.
En voici une au hasard :
https://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acssuschemeng.0c03314
Mais comme on a coutume de dire : qui veut abattre son chien…
Si produire des carburants synthétiques VERTS nécessite des quantités d’énergie telles que ces carburants ne pourront restituer en énergie motrice au mieux que seulement 1/3 ou 1/4 de l’énergie VERTE engloutie pour les fabriquer, mieux vaut cesser immédiatement cette gabegie et charger des batteries Li/Ion qui elles vont restituer entre 85 et 90% de leur énergie de charge !
La densité énergétique des batteries est extrêmement faible et probablement limitée (la force ionique -celle des batteries- est infiniment plus faible que la force nucléaire).
Le poids des batteries nécessaire pour stocker l’énergie pour produire ces e-carburant sera énorme.
Quelques ordres de grandeur :
Densité énergétique des batteries 36000 à 900000 J/kg
Densité énergétique uranium 235: 3900000 MJ/kg
Bien-sûr il faut prendre en compte le poids de l’infrastructure nécessaires: bâtiments pour le nucléaire et éoliennes et /ou surface pour le photovoltaïque.
Il faudrait surtout que la France, l’Allemagne et autres pays « dirigeants » se mettent dans la tête que le colonialisme de papa, c’est terminé !
En témoigne les pays « émergeants » qui vont extraire jusqu’au bout leurs énergies fossiles, comment l’Occident et les USA l’ont fait au XXe siècle. « De quels droits vous donnez-nous des leçons, c’est vous qui avez abimé la planète ? »
On peut le déplorer, mais tant que ce sera l’argent (et le capitalisme car, aux yeux de certains, « on n’a rien trouvé de mieux ») qui mènera le monde, la planète le payera.
Le Giec, l’ONU, les multinationales et les États savent très bien que cette nouvelle économie qu’ils défendent sera tout aussi polluante que la précédente, mais ils ne font rien pour nous dissuader de consommer. A contrario, ils nous encouragent, avec une publicité omniprésente.
S’ils croient au CO2 qui réchauffe la Terre, pourquoi les véhicules sont-ils de plus en plus bardés d’électronique inutile ?
Pourquoi construire des maisons connectées ?
Pourquoi faire tondre sa pelouse par un robot ?
Pourquoi sortir un iPhone tous les deux ans (ah, les gens qui se battent pour avoir le dernier joujou !) ?
Pourquoi des applications pour nous dire comment dormir, manger, courir, maigrir, être un « vert » irréprochable (le summum étant atteint avec l’application « téléchargez pour connaître votre empreinte carbone ») ?
Pourquoi continuer à lancer davantage de satellites ?
Pourquoi délocaliser à l’autre bout du monde les entreprises alors que l’on sait que cela pollue ?
Tout simplement parce que c’est économique.
Chercher où va l’argent, vous comprendrez le problème.
L’électricité augmente, on nous chante ses louanges. La messe est dite.
Pour rajouter à votre liste:
Pourquoi accepter en Europe des centaines de milliers de migrants chaque année, sachant qu’un immigrant dont l’empreinte carbone est voisine de zéro dans son pays d’origine devient en quelques années un “pollueur” au CO2 aussi nocif qu’un français de souche puisqu’il adopte joyeusement et avec empressement en quelques mois les mêmes comportements “dangereux pour la planète” des français de souche: Appart’ chauffé, électricité et eau sans restrictions, nourriture abondante et souvent superflue, équipements domestiques, voiture individuelle ou scooter, transports publics pour aller au boulot, loisirs le week-end, voyages en France, et même retour au pays une fois par an !
C’est incontestable: L’immigration massive, légale ou illégale, augmente l’empreinte carbone de l’Europe et de la France !