La lettre des climato-réalistes n°181

Toute l’équipe des climato-réalistes vous souhaite de passer de joyeuses fêtes, et vous donne rendez-vous en 2025.

Pour finir l’année, retrouvez ci-dessous quelques unes des nouvelles marquantes de l’année écoulée.

Déclaration mondiale sur le climat 

Il n’y a pas d’urgence climatique

Initiée par CLINTEL (Climate Intelligence), la déclaration mondiale sur le climat a recueilli 1961 signatures de scientifiques et professionnels, dont 2 prix Nobel. CLINTEL réaffirme qu’il n’y a pas d’urgence climatique et que « La science du climat devrait être moins politique, tandis que les politiques climatiques devraient être plus scientifiques ». Traduite en français par Camille Veyres, la déclaration peut être téléchargée en cliquant sur le lien ci-dessous.

John F. Clauser, lauréat du prix Nobel, signe la Déclaration mondiale sur le climat de Clintel

Signataire de la déclaration CLINTEL, John F. Clauser, lauréat du prix Nobel de physique 2022, avait dès 2023 rendu public son opposition au récit catastrophiste du GIEC, qui est selon lui « une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes ».

C’est à lire

Judith Curry : « Le changement climatique n’est plus ce qu’il était »

Les éditions de l’Artilleur publient une traduction française du livre de la climatologue américaine Judith Curry,  repentie de l’alarmisme climatique, après la fameuse affaire du Climategate de 2009 qui lui ouvrit les yeux sur les pratiques de certains scientifiques du climat.

Le site de l’ACR en 2024 : florilège

 Une approche objective de la contribution énergétique solaire

La géologue Brigitte Van Vliet-Lanoë, directrice de recherche au CNRS (émérite) et membre du comité scientifique de notre association, montre dans cet article que l’océan est le radiateur cumulatif de l’énergie reçue par notre planète, la nébulosité étant un facteur tampon pour la restitution énergétique à l’espace.

 Le CO₂ ne peut pas expliquer le pic de chaleur de 2023

Gavin A. Schmidt, directeur du GISS (Goddard Institut of space studies) de la NASA,  l’affirme dans un article paru dans Nature le 19 mars 2024: les modèles climatiques ne peuvent expliquer le pic de température de l’année 2023 qui s’est poursuivi en 2024. Après avoir évoqué plusieurs hypothèses (El Niño, éruption du volcan Hunga Tonga, accélération de l’activité solaire, réduction des émissions de soufre), Gavin Schmidt conclut : « Des données plus nombreuses et de meilleure qualité sont nécessaires et urgentes. »

L’incertitude sur l’effet réel du CO₂ sur le climat n’a pas été réduite en 45 ans

Depuis 45 ans on spécule sur la valeur de la sensibilité climatique, c’est à dire sur l’augmentation de la température qui résulterait d’un doublement de la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Pourtant, après 45 années de recherche, non seulement cette incertitude n’a pas été réduite, mais elle est désormais plus grande que dans les rapports précédents du GIEC.

 Catastrophes naturelles mondiales : état des lieux

Rien ne permet d’affirmer que les catastrophes naturelles deviennent de plus en plus fréquentes et de plus en plus graves. Aucune tendance n’est discernable sur ce quart de siècle. Les écarts interannuels parfois considérables s’apparentent plutôt à des tirages au hasard, même si le hasard frappe plus fréquemment certaines régions du monde plus exposées du fait de leur géographie ou de leur géologie.

COP29 : trois cents milliards, c’est si peu de choses

Avant la COP29 de Bakou, le financement des politiques climatiques était fixé à cent milliards de dollars par an. Désormais, il a été décidé que ce serait trois cents milliards. Mais qui va payer, et quand ? La lecture de l’article 8 du volet « finances » qui traite de ces question fait irrésistiblement songer à l’adage selon lequel quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup.

 1 000 milliards pour la transition écologique en 2030

Calculés par Rémy Prud’homme, les coûts économiques et sociaux engendrés par les décisions prises dans le cadre de la transition écologique s’élèveront à environ 250 milliards pour la seule année 2030. Le coût cumulé sur la période 2024-2030 sera de 1 000 milliards d’euros.

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