Le Pas-de-Calais et le département voisin du Nord ont subi des inondations exceptionnelles pendant plusieurs jours. Dans ces deux département, 205 communes ont été reconnues en état de catastrophe naturelle (181 dans Le Pas-de-Calais, 24 dans le Nord).
Il s’agit selon Vigicrues des crues les plus intenses depuis 2002, année durant laquelle des inondations exceptionnelles avaient frappé le Pas-de-Calais.
Cet épisode hors norme a été favorisé par les tempêtes, l’intensité des précipitations mais aussi par la topographie de la zone.
Des précipitations exceptionnelles
Selon Météo France, depuis le 18 octobre dernier, le cumul de pluie à l’échelle du département a dépassé 280 mm, un niveau sensiblement supérieur à la référence climatologique pour les mois d’octobre et novembre (89 et 99 mm respectivement). Après des semaines de pluies abondantes, les sols ont été totalement saturés et les cours d’eau ont débordé.
Une zone exposée au passage des dépressions et des tempêtes durant la saison froide
Le quart nord-est de la France, et principalement les côtes, sont les zones les plus exposées au passage des dépressions et des tempêtes durant la saison froide. Depuis le début du mois de novembre, le Pas-de-Calais a connu des passages pluvieux actifs, avec la succession des deux dépressions Ciarán, puis Domingos qui ont engendré des phénomènes de vagues submersion avec de forts vents d’ouest qui couplés à des coefficients de marée élevés ont conduit une hausse du niveau de la mer. Empêchés de se déverser normalement dans la Manche, les fleuves ont débordé. C’est notamment le cas de l’Aa et de La Liane où des niveaux records ont été recensés. Selon le ministère de l’Intérieur, les niveaux atteints correspondent à une période de retour égale ou supérieure à 10 ans.
Le Pas-de-Calais : 1 000 km2 de terres situées sous le niveau de la mer
La région située entre Calais, Dunkerque et Saint-Omer est un polder, une étendue artificielle de terre gagnée sur l’eau qui recouvre environ 100.000 hectares de terres situées sous le niveau de la mer dans un triangle Calais-Dunkerque-Saint-Omer dont la pointe est à Saint-Omer. Il suit la morphologie de l’Aa, fleuve côtier qui prend sa source dans les collines de l’Artois et se jette à Gravelines.
La zone est ainsi exposée à un double risque d’inondation: de l’intérieur par les pluies, et de l’extérieur par les tempêtes. Selon une source gouvernementale, ces 30 dernières années, deux tiers des communes du Nord-Pas de Calais ont fait l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle suite à une inondation.
En temps normal, les terres marécageuses restent asséchées grâce à un réseau de fossés et de canaux, équipés de pompes et d’écluses, les « wateringues » qui permettent de réguler les crues en évacuant l’eau vers la mer. Sur le littoral, dunes et digues sont censées faire barrage aux vagues.
Des infrastructures vieillissantes
Après l’épisode de pluie exceptionnel de 2002, des mesures ont été prises pour prévenir de futures crues. Un syndicat mixte d’aménagement et de gestion des eaux (Smage) de l’Aa a été créé à la fin de l’année 2003. Des travaux d’amélioration ont été entrepris. Parmi les grosses infrastructures construites, il y a eu notamment la création de dix champs d’inondations contrôlées sur la commune de Verchocq et les communes environnantes». Quatre pompes mobiles à grande puissance ont été rajoutées à celles existantes, deux à Dunkerque, deux à Calais.
Pour autant, ces aménagements se sont avérés insuffisants. Les agriculteurs du Pas-de-Calais ont manifesté à Calais pour dénoncer le manque d’entretien des « wateringues » dont les premières datent du Moyen Age.
Christian Durlin, président de la chambre d’agriculture du Nord-Pas-de-Calais, a dénoncé la vétusté des pompes (dont certaines sont tombées en panne à Calais). Il a mis aussi en cause l’artificialisation croissante de la côte et de l’intérieur des terres. Malgré les risques avérés, les fonds de vallée ont continué à être urbanisés et aménagés, perturbant l’écoulement des eaux.
Le réchauffement climatique n’augmente pas la pluviométrie
Interrogé sur ce sujet par Libération, Simon Mittelberger de Météo-France a indiqué : « Le changement climatique ne va pas bouleverser le régime des pluies, une saison ne va pas devenir plus pluvieuse qu’une autre. Le nord de la France restera une région plus arrosée en hiver avec le passage des tempêtes et en été avec les orages.»
A l’échelle du pays, le cumul annuel moyen à est passé de 934,8 mm sur la période 1981-2010 à 934,7 mm sur la période 1991-2020, soit une baisse d’un dixième de millimètre. On peut donc considérer que, après avoir augmenté à la fin du siècle dernier, la pluviométrie en France est stable.
Localement, la situation est plus complexe à analyser.
L’exposition aux vents dominants d’ouest ou du sud-ouest chargés d‘humidité, la distance au domaine marin, la variabilité du relief (collines, changement de pentes, obstacles aux courants nuageux) sont des facteurs déterminants.
Selon le SIGES (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas de Calais), les précipitations moyennes de la région du bassin Artois-Picardie, calculées à partir des cinq stations météorologiques sur la longue durée (30 à 40 ans), sont de l’ordre de 775 mm/an sans tendance à l’augmentation mais avec une grande variabilité naturelle, parfois du simple au double. Ces précipitations varient tout au long de l’année, avec un maximum en novembre et des minima en février et avril.
Les précipitations sont aussi inégalement réparties géographiquement. Elles dépendent à la fois de la distance du littoral, mais aussi du relief, si faible soit-il : plus de 1 000 mm dans le Haut Artois et 800 à 900 mm dans l’Avesnois, entre 600 et 650 mm dans les plaines des Flandres et de la Lys, comme dans le Douaisis et le Cambrésis. Le rôle du relief est capital dans la répartition pluviométrique et permet d’expliquer la variabilité locale.
Conclusions
Malgré une grande variabilité, et des épisodes extrêmes qui surviennent périodiquement, il n’y a pas de tendances à l’augmentation de ce type d’événements sur le long terme.
Pour autant, les inondations représentent le premier risque naturel en France. Entre 1970 et 2019, elles ont représenté 44 % de toutes les catastrophes et 31 % des pertes économiques. Une réalité que l’on a eu tendance à oublier.
« La pluviométrie est stable en France » peut-on lire dans l’article. Pourtant les médias nous abreuvent en permanence de sempiternelles expressions telles que « les phénomènes naturels sont amplifiés par le réchauffement climatique généré par les activités humaines ». Se peut-il que la vérité se situe entre les deux ? Si l’on sait que l’activité humaine, en tout cas via les « émissions », n’a pas d’influence sur le climat, il n’en reste pas moins vrai qu’un réchauffement s’accompagne par définition d’une accélération du cycle de l’eau, donc de davantage de précipitations. A moins que cette loi globale ne s’accompagne d’exceptions locales, comme en France , le climat (ou les climats) étant un phénomène bien complexe…?
Parce ce que vous appelez génériquement l'”article” ne reprend qu’une partie de la source qu’elle cite
(https://www.meteo-paris.com/actualites/nouvelles-normales-climatiques-quelle-evolution-en-france#:~:text=Le%20cumul%20annuel%20moyen%20%C3%A0,la%20fin%20du%20si%C3%A8cle%20dernier)
Cette source dit en effet aussi.
“Malgré tout, dire que la pluviométrie est parfaitement stable en France n’est pas tout à fait exact car il existe des disparités saisonnières et régionales.”
Un conseil d’amie, M.Zagros: méfiez du cherry–picking des climato-sceptiques.
C’est une de leur très mauvaise habitude.
Vérifiez toujours les sources.
Est-ce que des “disparités saisonnières et régionales” changent quelque chose au fait que globalement la pluviométrie est stable ?
Fallait-il recopier tout l’article de Paris-Météo pour préciser cette évidence ?
Ah !? Il existe des disparités saisonnières et régionales ?
Ben ça alors ! Quel scoop !
Il faudra que je le ressorte un de ces jours à l’apéro, je vais faire sensation.
Ohmdeboi, vous vous épuisez à répondre à Brionne-la-science-qui-l’arrange.
Comme tous les convaincus de son acabit, il vous battra par son expérience du cherry-picking, que pourtant il reproche aux autres.
La religion est la culture de la foi, la science la culture du doute. Brionne ne doute pas, il est en mission.
Je vois bien que vous avez hélas raison…
J’utilise une calculatrice en ligne à l’usage des électroniciens pour calculer les filtres. C’est super pratique, ça évite de torturer les formules sur une calculette scientifique.
J’indique par exemple une fréquence, une valeur standard de condensateur, et le calculateur me donne une valeur de résistance avec… 12 décimales ! Sachant que mon condensateur standard a une tolérance de fabrication de +/-20%… Que croyez-vous que je fais avec ce résultat ?
Les Réchauffistes, eux, ont une foi aveugle en des résultats de simulations prédictives issues de calculs effectués à partir de données à la fois floues et incomplètes, de mesures qui ont forcément leur marge d’erreur, à propos d’un système d’une complexité qui nous échappe encore.
Je les trouve vraiment fascinants.
@Ohm de bois
vous avez dit
“”””””””Il faudra que je le ressorte un de ces jours à l’apéro, je vais faire sensation.””””””
surtout s’il est de bois ; mais je pense que vous avez utilisé “”le ” à la place de “la “
Ben non, Ohmdebois a écrit juste : scoop est masculin.
Bien à vous,
Rire… Il ne se passe pas un jour sans que les médias nous assomment avec le RCA ! Je lis beaucoup la presse (je suis journaliste) et ce travail de sape fait grandement penser à la propagande soviétique, voire nazie : marteler un message, à la source douteuse, pour que cela rentre dans le crâne des gens. C’est le principe de la pub. Ah, la belle voiture.e, avec la famille parfaite, dents bien blanches, qui roule dans un paysage enchanté qui n’existe que dans l’imagination d’autrui… pendant que défile à toute vitesse en bas de l’écran la petite phrase illisible qui dit la “vérité”. Croire en ce que l’on voie, le reste n’est que supposition !
Conduites par des débiles qui dansent bêtement.
Pensez à covoiturer, se déplacer moins polluer, préférez la marche ou le vélo, blabla blabla blabla…
Quant au cherry-picking de Brionne, alias MLA, il est autrement plus fouillé. Pour aller chercher les crottes de mouche qui l’arrangent dans la littérature qui l’arrange, il est très fort. En gros, il pratique ce qu’il reproche aux ”septiques”.
Bonjour,
Qui vous paye pour troller ce site ?
Cordialement
Vous n’êtes pas mon “amie”, et je n’ai pas de “conseils” à recevoir de pseudo-scientifiques insolents au cerveau lavé (brainwashing si vous préférez).
Soyez honnête !
Bien sûr il y a des glissements dans les saisons, mais cela depuis la fin du XV èm siècle,et peut-être avant ! Ce cas là c’est au sujet des sécheresses mais c’est pareil pour la pluviométrie !
https://www.researchgate.net/publication/46484537_Bassesses_extraordinaires_et_grandes_chaleurs_500_ans_de_secheresses_et_de_chaleurs_en_France_et_dans_les_pays_limitrophes
De toute façon, quel que soit le temps, les « réchauffistes » trouvent à redire. Si on les écoutait, il faudrait que le climat soit serein et linéaire.
1/ Un printemps doux et légèrement arrosé.
2/ Un été chaud mais pas trop, avec juste ce qu’il faut de pluie pour satisfaire les cultures et ne pas trop gêner les estivants.
3/ Un automne frais avec de la pluie, disons tous les trois jours pour ne pas inonder les régions de façon trop dramatique.
4/ Un hiver froid, avec une fourchette entre – 5° et 10° pour être dans la « norme ».
Le problème, c’est que cette météo de conte de fée n’a jamais existé !
Vous avez oublié…
Une T° moyenne planétaire stabilisée à 13.8 °C ne devant varier de plus de 1/10e de °C en plus ou en moins, un taux de CO2 atmosphérique stabilisé à 320ppm, pas un de plus, pas un de moins,
une surface de banquise parfaitement stable au m2 près, année après année,
et un niveau moyen des océans parfaitement constant au 1/100e de mm près.
Et là, ils nous ficheront la paix… peut-être… peut-être…
Un “expert” fonctionnaire répondait récemment à un internaute qui demandait si on ne pouvait pas déplacer une partie des masses d’eaux depuis les nappes phréatiques excédentaires vers les nappes déficitaires que cela coûterait trop cher. On se demande comment diable les Romains ont pu faire pour alimenter en eau sur des centaines de kilomètres des villes jusqu’à un million d’habitants, villes où à l’évidence les sources locales étaient insuffisantes. 2000 ans plus tard, en France, les hauts fonctionnaires prétendent ne plus savoir faire. Ils prétendent s’occuper de tout mais ne font rien d’utile et se réfugient dans des arrêtés d’interdiction, seul domaine d’excellence des incompétents prétentieux. Lamentable collectivisme écolo-socialiste qui n’existe que par la pénurie qu’il s’acharne à créer continuellement ! En dehors de situations exceptionnelles apparaissant une fois par siècle, oser parler de sècheresse en France, l’un des pays les mieux pourvus au monde en eau, est une insulte au bon sens. Rien que le titre du site “info-secheresse.fr” est en soi un scandale mais il résume à lui seul la nullité abyssale de nos prétendus “responsables”.
Oui, les Romains ont fait des trucs fabuleux, mais à l’époque, il n’y avait pas d’écologistes pour leur casser les pieds.
Bon, ok. S’il y en avait eu, ils auraient pris un coup de spartiate au derrière pour finir dans la fosse aux lions.
…J’oubliais : il est vrai que la culture de la peur développée par le Covid est ce qui a permis très efficacement de faire rentrer les Gilets Jaunes dans les rangs : rien de plus efficace que le culte de la peur artificiellement entretenu en politique, aussi bien en s’appuyant sur la pluviométrie (voir l’article) que sur la santé, à partir de données préalablement “arrangées”, beaucoup plus efficace que des compagnies entières de CRS…
Le pont du Gard, par exemple, qui n’était pas un pont routier pour chars romains, mais un aqueduc.
“Ils sont fous, ces Romains” – R. Goscinny
Eh oui, quand on veut pas, on veut pas !
Tout est bon pour faire peur surtout, et crier au loup dès qu’on aperçoit un caniche : “On est perdu, on est déjà mort, vite l’écologisme au pouvoir pour nous sauver : retournez vivre dans la forêt, faites du survivalisme, mangez des racines et surtout alimentez votre compost, ne taillez plus vos haies, n’arrachez plus les mauvaises herbes, ne ramassez pas les feuilles mortes (on le voit déjà dans les villes écolos)” !
C’est le matraquage habituel tous les jours à la télé et la radio, et “surtout scannez bien le QR code pour être bien repérés et (dés)informés personnellement”, comme de bons moutons !
Et l’on ne parle pas de l’enseignement (de la propagande plutôt) en classe !
Vous parlez avec raison du site “info-secheresses.fr” comme d’un pur scandale, mais le bulletin “météo-climat” qui est une contradiction dans les termes, ce que nous répètent à l’envi les météorologues d’ailleurs, ne vaut pas mieux : mais les réchauffistes ont tous les droits à Radio-France et ailleurs, on le sait (la fin justifie les moyens), et ils se permettent ce qu’ils interdisent aux autres.
Le “mur vers lequel on fonce(rait)” et dont parle ailleurs notre grand trouillard idéologue narcissique “Eloi-Marie-Laure” ou “Marie-Laure-Eloi”ou “Marie-Eloi-Laure”, je ne sais plus très bien, à propos de l’appauvrissement inéluctable des ressources fossiles (la grande nouvelle), mais sûrement pas à marche forcée à l’échéance de 20 ans, entraînant des mesures d’un autoritarisme inédit et qui est le propre de toutes les idéologies révolutionnaires par nature dictactoriales, est surtout dans sa tête et celle de ses “amis”. Et je pense qu’ils n’y croient évidemment pas eux-mêmes : tout n’est que moyen pour faire peur au “troupeau” et imposer leur loi régressive et misanthropique au détriment des faibles, des pauvres, déjà premières victimes de cette folie “écologiste”.
La guerre d’Ukraine a bon dos : faudrait voir aussi à creuser du côté de l’écologisme bruxellois forcené et des COP que bien heureusement les BRICS n’écoutent pas mais dont l’Europe fait (et paie) les frais…
On a connu ce culte de la peur avec le Covid, étonnant similitude, et après nous avoir empêchés de sortir sans Ausweiss, même sans être malade, sous peine d’amende, et avec des masques qui ne servaient à rien, maintenant ils ne vous accordent même plus automatiquement un arrêt maladie quand vous l’êtes réellement (et sérieusement) : fini le cirque, “finita la comedia”, ce n’est plus la priorité du moment, à l’époque il fallait rentabiliser McKinsey et le faramineux (et toujours mystérieux) contrat avec Pfizer, sans doute…
O tempora…
Très bonne description de l’éco-fascisme montant.
Un détail sur les composts, ça sent mauvais et ça attire les rats.
Quant aux trolleurs militants, non contents de n’avoir pas su résister au lavage de cerveau, plus ils sont dans l’erreur, plus ils sont sûrs d’eux et insolents. Et de plus ces décérébrés prétendent nous donner des leçons !
Et encore, j’ai oublié le meilleur : les figuiers qui défoncent les tombes dans les cimetières et que l’on n’arrache plus, comme je l’ai vu, de mes yeux vu, en croyant que c’était du laisser-aller : mais non, de l’écologisme “pur et dur”, et j’ai eu du mal à l’admettre !
On est chez les fous : les écolos-intellos-bobos à la sauce “Sandrine Rousseau” et consorts, qui ne connaissent rien à la dureté de la nature contre laquelle il faut se prémunir avec sagesse, et qui la rêvent tout au contraire “peace and love”, “tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil”, toujours victime de l’homme, jamais dangereuse et agressive à son égard, à travers leur idéologie “rationnelle” d’inadaptés profonds pouvant se montrer très violents et intolérants quand ils sont contrariés dans leur rêves, quand ils n’arrivent pas à plier la réalité à leurs fantasmes profondément misanthropes et pour la satisfaction desquels les plus radicaux n’hésiteraient pas à éradiquer l’humanité entière de la terre pour “sauver la planète”, comme là aussi je l’ai entendu de certains !
Toute “rationalité” portée au bout de sa logique devient monstrueuse et destructrice, car la vie n’est pas “rationnelle”, et l’on ne peut l’enfermer dans la “logique” : cette dérive meurtrière est le propre de toutes les révolutions “purificatrices”, de la française à la cubaine, en passant par la russe, la chinoise, la cambodgienne, et tant d’autres qui ont viré “logiquement” à la Terreur et aux pires génocides de l’histoire, en amenant la dictature à sa suite comme le front chaud est suivi du front froid…
“La révolution est glacée”, disait si justement Saint-Just.
Place Catalogne à Paris, création d’une forêt urbaine sur le rond point… Genre, on va en forêt en ville avec des voitures qui tournent autour. Oui, oui… Et ça va faire trois ans qu’ils sont dessus, toujours pas terminé.
Il y a des forêts magnifiques à moins d’une heure de Paris en train.
En plus on ne voit plus les commerces à cause de l’énorme tas de terre qu’il ont mis.
— “Dans une trentaine d’années, les métaséquoias, chênes verts et autres frênes d’Amérique plantés place de Catalogne tutoieront le faîte des colonnes ornant les Echelles du Baroque, l’ensemble monumental imaginé par Ricardo Bofill en 1985. “/ https://www.lemoniteur.fr/article/paris-au-milieu-du-rond-point-poussera-une-foret.2252266
Pourquoi ne pas y mettre des ours et des loups ?
@Roger : Où comment prendre encore une fois ses désirs pour des réalités.
La très grande majorité des aqueducs romains faisaient moins de 100km de long et non “pas des centaines”. De plus, à part Rome, et encore, les villes étaient très loin de comprendre un million d’habitants, quand elles arrivaient à peine à 100 000 pour les plus peuplées. Pour rappel l’Empire romain c’est très certainement moins d’habitants que la France actuelle pour une superficie 6 fois supérieure.
Quant à parler de déplacer les masses d’eau depuis les nappes phréatiques il faut n’y rien connaitre à ce qu’est une nappe. On fait quoi, on presse avec nos petits bras pour extraire l’eau des aquifères ? on s’attaque aux nappes réactives, aux nappes inertielles ?
Bref très facile à dire avec de grandes envolées lyriques beaucoup moins à faire.
Les inondations dans le Pas-de-Calais, ce n’est pas nouveau. Souvenez-vous de Jospin allant visiter les sinistrés en chaussures vernies. A l’époque, l’exaspération des habitants leur faisait croire que l’Etat utilisait le Pas de Calais comme déversoir des pluies parisiennes. C’est dire.
Les inondations à l’époque ont surtout touché la Somme, un fleuve qui cette fois n’a pas débordé, semble-t-il (l’Authie non plus d’ailleurs) . Grâce soit rendue à Emmanuel Macron qui a agi pour son département d’origine.
Cette année est vraiment l’illustration de la variabilité naturelle à l’échelle du pays. Fin octobre, début novembre, soit sur environ 3 semaines, il est tombé en moyenne 30 à 35 cm de pluie dans les Alpes du sud (Briançonnais et alentours), soit près de la moitié de la pluie annuelle. Assez exceptionnel, il faut le reconnaître, et d’ailleurs souligné par MeteoFrance pour l’ensemble du pays. Le max de pluies s’est ensuite déplacé vers le nord (Pas-de-Calais), alors qu’ici, il ne pleut plus.
Bon, et alors ? Les pluies exceptionnelles, de même que les sécheresses du même acabit, sont une constante historique en Europe (et ailleurs, comme aux US, rappel du Dust Bowl dans les années 30). Il suffit de lire les chroniques historiques. Et on peut encore remonter dans le temps, via les études géologiques qui montrent que bien des ”civilisations” se sont éteintes pour des dérèglements climatiques court terme locaux, le plus souvent des sécheresses persistant sur plusieurs années consécutives.
Une preuve parmi d’autres que l’entretien des cours d’eau est fondamental, que j’ai pu constater de visu le vendredi 17 novembre, donc au plus fort des pluies.
Sur la côte d’Opale, entre le Touquet “arrosé” par la Canche et Boulogne sur mer par la Liane, toutes deux en crue, il existe un tout petit fleuve côtier qui débouche à Hardelot-plage. Ce n’est habituellement qu’un petit ruisseau long de quelques kilomètres. Nommé la Becque, il prend sa source au château d’Hardelot, longe une très belle avenue bordée de villas avant de serpenter entre les dunes pour se jeter dans la Manche juste au nord de la station. Il n’y a qu’un seul petit pont, au lieudit le Pré catelan, muni de DEUX grosses buses. Cet après-midi-là, elles était pleines et l’eau grondait. J’ai pris une courte vidéo en souvenir, l’écoulement limpide habituel s’était transformé en torrent turbide. Que serait-il advenu si ce pont n’avait été équipé que d’une seule buse ordinaire, type fossé ?
( En réponse à “Lebigre” ; le 20-11 à 18h19′ )
Vous nous décrivez là un climat réglé.
D’après nos climatophobes, le climat est déréglé.
C’est facile à le re-régler, il suffit d’ajouter ou de retrancher du CO2 de l’atmosphère, au bon moment et au bon endroit, pour optimiser le règlement climatique que vous préconisez. [ ça ne doit pas être compliqué à réaliser, quand on sait que l’atmosphère contient jusqu’à 420 ppm de CO2, et que celle-ci n’occupe que quelques kilomètres d’épaisseur sur toute la surface de la planète ; et sachant aussi que nos réchauffistes prétendent en plus que nos propres rejets, si on venait à les supprimer à l’échelle de la planète, ne suffiraient pas à re-régler ce maudit climat ! ]
Il faut croire en la Science des réchauffistes ! Chez eux, on appelle ça : Idéologie !
climatiquement vôtre. JEAN
Ah cela marche encore ce blog????