Article initialement publié par Atlantico.
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Quatorze personnes et associations viennent d’attaquer l’État en justice pour inaction climatique. Pourtant, personne ne pense aux victimes des blocages liés à la mobilisation de militants environnementaux et écologistes, ni aux victimes des réglementations abusives. Ne serait-il pas temps de porter le combat contre ces dérives également ?
Samuel Furfari et Philippe Charlez sont tour à tour interrogés par Atlantico.
Atlantico : Quatorze personnes et associations ont attaqué cette semaine l’État pour inaction climatique. Ils se disent touchés par l’évolution du climat et réclament une meilleure adaptation. Combien coûte aujourd’hui la mise en œuvre des politiques climatiques françaises, en grande partie adoptées par suite des revendications des écologistes ou de militants anticapitalistes ?
Philippe Charlez : Déposer plainte pour inaction climatique contre des Etats ou des grandes entreprises est devenu pour certaines association un sport lucratif. Ainsi rappelons que la France avait été condamnée par l’Affaire du Siècle et que la Suisse avait perdu un procès intenté par un groupe de Mamies Helvètes. Dans les deux cas l’action avait été instrumentalisée et financée par des ONG comme Oxfam, Les Amis de la terre ou encore Greenpeace. Comme par hasard dans ce groupe des quatorze figure Cécile Duflot figure de proue d’Oxfam France. Cherchez l’erreur ! Le concept d’inaction climatique repose sur l’inversion de la charge de la preuve : le fait, l’évènement en référence (par exemple l’inondation d’une commune) n’est pas lié à ce que vous avez fait mais à ce que vous n’avez pas fait. Mais pire, dans certains cas l’inversion de la charge de la preuve ne repose même plus sur un fait mais sur l’extrapolation d’un avenir invérifiable : ce que vous n’avez pas fait (i.e. décarboner suffisamment vite l’économie) entraînera dans l’avenir des inondations et des vagues de chaleur responsables de milliers de victimes potentielles et c’est à ce titre que vous devez être condamné.
Cette mécanique bien huilée utilisée avec délectation par des ONGs militantes semble séduire certains tribunaux dont l’orientation idéologique et l’intégrité est très questionnable. Elle pousse également certains Etats à mettre en œuvre des politiques climatiques aberrantes reposant dans bien des cas sur des agendas totalement irréalistes. Ainsi, le Green Deal européen qui impose à la France de réduire ses émissions de 55% à l’horizon 2030 a été imposé par l’entremise d’ONG qui auraient fait pression sur (voire soudoyé) des parlementaires européens. Selon le dernier rapport SPAFTE, ce Green Deal pourrait coûter aux Français la bagatelle de 200 milliards par an soit plus de 6% du PIB. Un investissement démesuré sans aucun impact sur la réduction mondiale des GES et donc sur le réchauffement climatique.
Atlantico : Il y a en France une montée des accusations d’inaction climatique contre l’État par certaines figures de la mouvance écologiste. Quatorze personnes et associations viennent d’attaquer l’État en justice pour inaction climatique, comme l’expliquait Le Parisien. N’est-il pas temps de « faire changer la peur de camp » ? Personne ne pense aux victimes des blocages anticapitalistes, ni aux victimes des réglementations abusives, fondées sur un principe de précaution dont les bénéfices environnementaux ou climatiques sont finalement très limités. Ne serait-il pas temps de porter le combat contre ces dérives également ?
Samuel Furfari : Vous avez tout à fait raison. Un exemple illustre parfaitement cela. Donald Trump a voulu supprimer la limitation du débit des pommeaux de douche. Il se plaignait de ne pas pouvoir prendre une douche correctement, notamment à cause de ses « beaux cheveux ». Narcissique comme il est, le président américain en fait toute une histoire. Je ne doute pas qu’il dispose de toute l’eau qu’il souhaite, mais c’est un exemple typique de l’intromission de l’écologie dans la vie quotidienne. La réglementation et les injonctions des écologistes conduisent à interdire des choses aussi banales que le réglage du débit de sa douche. Il y a des cas parfois bien pires en France et en Europe, à travers des réglementations abusives. Toutes ces intrusions dans la vie quotidienne deviennent des contraintes qui n’apportent rien à la lutte contre le changement climatique. En plus, cela génère une bureaucratie épouvantable. Des restrictions de liberté sont imposées pour des raisons inutiles, sans efficacité réelle et elles génèrent des structures administratives lourdes et oppressantes.
Les fonctionnaires doivent alors, dans les administrations, gérer une masse croissante de législations devenues ingérables. Et au niveau européen, c’est encore pire. Une directive européenne, une fois adoptée, doit être transposée dans le droit des États membres, dans leur langue. Cela est transmis à la Commission européenne, qui doit le traduire dans une langue véhiculaire afin que les fonctionnaires puissent comprendre la nouvelle législation. Il s’agit essentiellement de l’anglais. Il y a donc une armée de traducteurs chargés de traduire ces textes, qui sont éminemment techniques. La directive est généraliste, mais la transposition par les États est extrêmement tatillonne, complexe, technique. Il faut des spécialistes pour traduire tout cela.
Ce contexte a contribué à créer un monstre. Un monstre qui n’apporte rien, si ce n’est des contraintes et des coûts supplémentaires. Cela représente un poids financier, non seulement pour l’administration, mais aussi un coût macroéconomique généralisé.
Atlantico : Peut-on dire que certaines lois ou réglementations environnementales ont été adoptées pour des raisons politiques et idéologiques sans évaluation sérieuse de leur efficacité réelle ? Le principe de précaution est-il, selon vous, mal utilisé dans certaines décisions politiques françaises ? A-t-il été instrumentalisé ?
Philippe Charlez : Avant d’être écologistes, ces ONG sont d’abord et avant tout anticapitalistes. Elles instrumentalisent le climato catastrophisme pour essayer de mettre en péril la société de croissance et son « démon » capitaliste qu’elles abhorrent : sans changement radical de société (à savoir évoluer vers une société marxiste a-productiviste et décroisssantiste) l’espèce humaine courrait à sa perte. Face à ce catastrophisme d’ambiance les Gouvernements à s’abritent derrière le principe de précaution en imposant aux populations des politiques climatiques irréfléchies sans en évaluer les impacts économiques et sociétaux. Si certains objectifs sont souhaitables, leur application à travers des agendas inversés (on se donne un objectif regarder ni les moyens ni les conséquences) totalement irréalistes peut s’avérer catastrophique. Ainsi, la pollution atmosphérique des grandes villes est une source de mortalité majeure et de ce fait un incontestable problème de santé publique. Mais, compte tenu de l’aménagement de nos grandes villes qui date de plusieurs siècles, il est illusoire de vouloir résoudre ce problème en un coup de cuillère à pot. Telles qu’imaginées, les ZFE qui interdisent dorénavant les voitures Crit’Air 3 & 4 dans les grandes villes est une mesure profondément injuste qui pénalise de façon honteuse les classes moyennes et populaires. De même si l’interdiction à la location des passoires énergétiques EFG est à priori une bonne chose, cette mesure va assécher un marché locatif déjà exsangue et faire exploser le prix des loyers. Ne pouvant bénéficier de logements sociaux, les classes moyennes inférieures en seront à nouveau les inexorables victimes.
Atlantico : Le Green Deal européen et le poids des normes freinent-ils la compétitivité des entreprises françaises ?
Philippe Charlez : Le Green Deal s’il est appliqué dans sa mouture actuelle sera un frein majeur à la réindustrialisation du pays ainsi qu’à son réarmement. Il pourrait même être le bourreau de ce qui nous reste d’industrie notamment la construction automobile. Depuis plus d’un siècle l’Europe possédait un avantage technologique sur les moteurs thermiques, avantage que la Chine n’a jamais été capable de contester. Anticipant que l’insouciant Vieux Continent allait promouvoir dans l’avenir le tout électrique, le visionnaire Empire du Milieu s’est spécialisé dans le VE à vitesse supersonique. Résultat la Chine possède aujourd’hui 15 ans d’avance sur l’Europe. Avance à la fois technologique (modèles très bien équipés et performants), économique (les VE chinois grâce au faible coût de la main d’œuvre sont 30% à 40% moins chers que ses équivalents européens) et géostratégique (les Chinois ont un quasi-monopole mondial sur les batteries et les métaux critiques). L’interdiction à la vente des voitures thermiques neuves en 2035 « offre donc sur un plateau » le marché automobile européen aux constructeurs chinois et suicide par construction les motoristes européens. Le vice est aujourd’hui poussé à son paroxysme en imposant aux constructeurs de voitures thermiques européennes des pénalités monstrueuses pour non-respect de nouvelles normes quasi inatteignables. L’UE et son Green Deal seront à terme responsables de la destruction de 15 millions d’emplois sur le Vieux Continent.
Atlantico : Peut-on imaginer que des citoyens ou des entreprises intentent des actions en justice contre des mesures “écologiques” ayant nui à leurs conditions de vie ou leur réussite économique sans réel bénéfice environnemental ?
Philippe Charlez : Action en justice pour le citoyen signifie frais d’avocat. Aussi, les actions citoyennes individuelles resteront marginales. Les entreprises restent quant à elles très timides craignant pour leur image d’être traitées sur la place publique et les réseaux sociaux de climato-sceptiques ou même de négationnistes. Les grands énergéticiens en font tous les jours les frais. En revanche des mouvements sociaux type Gilets jaunes ou manifestations d’agriculteurs restent possibles. Le problème est que ces mouvements seront rapidement phagocytés par ceux qui en sont responsables notamment la Gauche, les ONG et les mouvements syndicaux qui essayeront de ramener le droit de leur côté. Il ne faut pas oublier que plus on se déplace vers la gauche de l’échiquier politique plus on rencontre de catastrophistes décroissantistes et plus on se déplace vers la droite des climatosceptiques. Aussi je pense que c’est par le vote voire par le référendum que les Français trancheront de façon démocratique. La bonne nouvelle est qu’au cours des dernières élections les écologistes se sont effondrés un peu partout en Europe. Bien que n’étant plus qu’un nain politique leur force de frappe idéologique reste forte. Je pense que les sujet climat et leur rapport étroit avec pouvoir d’achat, industrialisation et souveraineté sera majeur lors des prochaines présidentielles dans un monde ou la nouvelle logique de blocs s’est définitivement imposée face au multilatéralisme.
Atlantico : Est-il possible de chiffrer le gain écologique apporté par certaines mesures comme le Green Deal et d’autres initiatives industrielles ? Quel est également leur coût concret ? Est-ce que le rapport coût/bénéfice est satisfaisant ?
Samuel Furfari : Lorsque l’on compte, on compte mal, parce qu’on ne compte pas tout. Parfois, ce qui compte le plus n’est pas pris en compte. La plupart des études servent désormais à démontrer ce que le commanditaire souhaite prouver. L’objectivité tend à disparaître. Le monde est tellement complexe qu’il suffit d’ajouter ou d’omettre un paramètre pour transformer les résultats d’une étude.
Il est assez difficile de quantifier le bénéfice du Green Deal car trop de paramètres viennent tout perturber. Lorsque le Green Deal a été lancé, la guerre en Ukraine n’avait pas encore commencé. Il est évident en revanche que cet accord a engendré une bureaucratie insupportable et des contraintes financières qui pressurisent la population. Richard Lindzen, l’un des grands climatologues, ancien membre du GIEC, a démissionné après avoir observé de l’intérieur son fonctionnement. Il a écrit un jour : « Quand on contrôle le carbone, c’est-à-dire les émissions de CO₂, on contrôle la vie des gens. » Et c’est ce qui se passe actuellement.
À force de nous dire qu’il faut réduire notre consommation d’énergie pour limiter les émissions de CO₂, on en arrive à contrôler nos modes de vie. En France, la réglementation sur la performance énergétique des bâtiments est au coeur de l’actualité et fait l’objet de nombreux débats. Cela conduit à s’interroger sur la transposition tatillonne d’une directive européenne. Il s’agit, au fond, d’une imposition. Cela oblige les gens à isoler leur maison.
Cela correspond à une forme de privation de liberté.
Pour cela, il faut investir dans l’isolation, c’est-à-dire faire intervenir des corps de métiers pour isoler votre maison avec des matériaux adéquats : de la laine de roche ou des matières plastiques isolantes. Mais toutes ces matières plastiques ont un coût, et la rentabilité de l’isolation d’une maison n’est quasiment jamais atteinte. Parfois, il faut compter vingt à trente ans pour un retour sur investissement.
En revanche, lorsqu’on construit une maison neuve, il est évident qu’il faut respecter les normes actuelles. Cela va de soi. Mais contraindre les anciennes maisons à devenir énergétiquement étanches, voire à atteindre une émission nulle, c’est une folie. Cela ne permettra pas de réduire les émissions, car cela coûtera trop cher. Le plastique utilisé et la main-d’œuvre nécessaire pour ces travaux ne sont pas sans émission.
Cela fait longtemps que je dénonce cette situation. Aujourd’hui, on commence enfin à en parler plus ouvertement, et je m’en réjouis. Mais depuis longtemps, je dénonce cette emprise sur la liberté des individus pour des raisons futiles.
Finalement, ce qui importe, si l’on considère que la décarbonation est censée résoudre le problème climatique mondial, c’est bien que ce problème est mondial. Dans des pays comme l’Azerbaïdjan, on y développe massivement le pétrole et le gaz, et c’est même l’Europe qui demande à ce pays de produire davantage de gaz. L’UE demande à l’Azerbaïdjan d’augmenter sa production de gaz, alors qu’ici, on nous explique qu’il ne faut plus en utiliser. Le vrai problème est là.
Concernant les coûts, j’ai moi-même réalisé des études, je sais comment cela fonctionne. Il suffit de modifier un paramètre, parfois à la marge, avec une seule décimale que personne ne remarque, pour obtenir un résultat différent. Toutes les études produites aujourd’hui sont commanditées par des acteurs qui ont un intérêt à obtenir un résultat précis.
Atlantico : En examinant le ratio coût-bénéfice, il semble devenir évident que nous étions perdants dans le cadre des efforts liés à la transition énergétique et aux normes environnementales ?
Samuel Furfari : Cela fait longtemps que je suis convaincu que tout cela n’a pas beaucoup de sens. Imposer aux personnes qui vivent dans leur maison depuis vingt ou trente ans de se conformer aux normes d’aujourd’hui est une folie. Cela ne peut pas fonctionner, car tout cela a un coût. Le paramètre le plus pertinent pour évaluer si l’on suit la bonne direction est ce qu’on appelle l’intensité énergétique. Cela représente la quantité d’énergie consommée par unité de PIB. Si vous voulez isoler votre maison, vous devrez investir. Donc, si cela coûte trop cher et que vous n’économisez presque rien, cela devient absurde. L’intensité énergétique a atteint une asymptote. On est arrivé à la limite. Nous n’arrivons plus à réaliser d’économies significatives. Il est possible encore d’investir mais cela ne générera pas d’économies, car tout ce qui était faisable depuis une vingtaine d’années a déjà été mis en œuvre. Aujourd’hui, ce n’est plus rentable.
Atlantico : Quelle serait une stratégie efficace, économiquement soutenable et politiquement réaliste, pour sortir du blocage actuel entre inaction, sur-prudence et radicalisme ?
Philippe Charlez : Comme je l’ai déjà fait remarquer, le climat est devenu davantage un marqueur idéologique qu’un marqueur environnemental. Sans changer les grands objectifs il faut d’abord et avant tout desserrer le rythme de la décarbonation dont la facture insoutenable pour les Français se traduirait par un accroissement démesuré de la dette publique, de la fiscalité et du déficit de la balance commerciale. Ramener l’ambition 2030 à 40%, supprimer nombre de normes beaucoup trop contraignantes (ZFE, interdiction de location des E/F/G, arrêt des chaudières au gaz, pénalités touchant l’industrie automobile…) et reporter de 10 ans l’arrêt des ventes de voitures thermiques neuves sont des idées simples que l’on peut rapidement mettre en œuvre. Sans aucun impact sur le climat elles permettraient de réduire sensiblement le niveau délirant des investissements.
Le second est de repenser des aides publiques beaucoup trop centrées sur les ENR et de les réorienter vers le nucléaire, la récupération de la chaleur fatale et la géothermie moyenne température. Cette stratégie permettrait à la France de recouvrer une partie de sa souveraineté énergétique et de mieux contrôler les prix de l’énergie dont l’impact est déterminant sur le pouvoir d’achat et la compétitivité des entreprises.
Enfin, le rythme très lent de la décarbonation mondiale nous conduit inexorablement vers un monde à 2,7°, monde face auquel il faudra s’adapter. Gestion de l’eau, moyens de prévention contre les inondations, sécheresses, vagues de chaleur et feux de forêt, désartificialisation des sols ou encore ajustement du modèle agricole, la tâche est immense. Elle nécessitera de rediriger vers l’adaptation une partie conséquente des fonds aujourd’hui exclusivement dédiés à l’atténuation. Car, par rapport à l’atténuation qui pour être efficace se doit d’être mondiale, l’adaptation a un avantage compétitif déterminant : elle est territoriale.
Sans mettre en œuvre rapidement ces trois leviers l’Europe risque de se retrouver à terme dans une double impasse : elle se sera ruinée à mettre en œuvre une décarbonation inutile tout en oubliant de s’adapter au réchauffement climatique.
Samuel Furfari est professeur en géopolitique de l’énergie depuis 20 ans, docteur en Sciences appliquées (ULB), ingénieur polytechnicien (ULB). Il a été durant trente-six ans haut fonctionnaire à la Direction générale de l’énergie de la Commission européenne.
Philippe Charlez est ingénieur des Mines de l’École Polytechnique de Mons (Belgique) et Docteur en Physique de l’Institut de Physique du Globe de Paris.
Bravo pour créer interview, mais…
Sérieusement, la pollution dans les villes est un problème de santé publique ??
C’est documenté ? Les gens meurent plus de maladies ORL dans les villes ?
Bravo pour *cette » interview…
Bonjour, et pourquoi pas porter plainte pour escroquerie ?
A partir d’une théorie de l’effet de serre du CO2 qui ne respecte pas des lois de base de la physique, voir le délirant graphe bilan radiatif du GIEC avec son aller et retour de chaleur entre le sol et les GES, et qui donc ne peut-être que fausse, on nous impose des taxes et contraintes inutiles.
Sans compter que les variations du CO2 n’ont jamais précédé les variations de température, que les prévisions faites depuis près de 40 ans en application de la théorie s’avèrent fausses au fil du temps, et que le débat scientifique sur le sujet est interdit. On peu aussi évoquer les pressions sur les contestataires (voir Philippe Verdier viré de France Télévision).
Bref, il y a de quoi faire non ?
Manifestement vous ne devez pas connaître grand chose aux lois de la physique.
Ah bon ? pourquoi ? Parce que je ne suis pas politiquement correct ?
<Parce que vous n'est pas scientifique.
Ester ? Halte au feu !
Premièrement, un juge suffisamment compétent en science pour porter un jugement sur le sujet, cette denrée existe-t-elle ?
Plus généralement, inviter la justice à dire quelle science est la bonne est un peu risqué, non ? Par exemple, la justice du mur des cons devrait suivre les écolos, je suppose.
Le chemin judiciaire me paraît donc bien risqué.
Non, rabâcher encore et encore les incohérences, c’est la seule solution.
@Pimpin
D’autant que l’Intelligence Artificielle vient de se ranger dans le camp des climatosceptiques.
Il faut absolument lire:
« Une réévaluation critique de l’hypothèse du réchauffement global anthropique par le CO2: Les évidences empiriques contredisent les modèles du GIEC et les hypothèses de forçage solaire »
https://scienceofclimatechange.org/wp-content/uploads/SCC-Grok-3-Review-V5-1.pdf
Le moteur d’I.A. « Grock 3 Beta » est cité en tête des auteurs de cette étude !
La contre-attaque aura lieu l’année prochaine en 2026 lors des municipales. Les écolos auront beaucoup de mal à conserver les nombreuses mairies gagnées 6 ans plus tôt. Et c’est bien normal, les Français n’en peuvent plus de leur politique
Ci-après une lettre que j’ai écrite au Pèlerin.
Madame, Monsieur,
Le dossier de Pèlerin n°7429, « Avoir des enfants malgré la crise écologique », me fait réagir tellement il est ubuesque.
Excusez-moi d’employer cet adjectif, mais comment en est-on arrivé là, alors que « le réchauffement climatique anthropique (RCA) est l’un des plus grands mensonges de l’histoire » ?
Je vous ai déjà écrit, mais vous ne répondez jamais. Peut-être parce que vous n’avez pas les arguments scientifiques ?
Ceux du Giec ne valent rien car ils sont politiques, soumis à des intérêts financiers.
Tel Al Gore, qui s’est enrichi sur la crédulité d’autrui.
Son film, Une vérité qui dérange, est plutôt « un mensonge qui m’arrange ».
On invite sur les plateaux de télévision uniquement les partisans du RCA car on craint
que les vrais scientifiques démontent leur théorie.
On se souvient de la pression exercée sur Philippe Verdier, chef du service météo
de France Télévisions, licencié pour avoir émis des réserves sur le RCA.
Les préoccupations climatiques des pays riches ne sont que des enfantillages, amplifiés
par les médias. Il ne se passe pas un jour sans que ceux-ci ne mettent en avant le RCA,
toujours de façon catastrophique.
Ma mère est née en 1942, alors que les bombes tombaient, traumatisme bien plus grand
que quelques degrés de plus !
Le problème de notre époque est que le moindre coup de vent, le moindre fait divers, est relayé 24 h sur 24. L’anxiété des jeunes vient de l’accès continu qu’ils ont à l’information avec leur portable, pas des maux de la planète, qui ont toujours existé (et pires avant, avec des guerres en permanence et des aléas climatiques auxquels les gens devaient faire face avec les moyens de l’époque – l’humanité ne s’est pas arrêtée).
S’il y avait eu Internet au xixe siècle et avant, la moitié de la population se serait suicidée !
Je vous invite à lire le livre Les dérangements du temps : 500 ans de chaud et de froid en Europe, d’Emmanuel Garnier, qui montre, preuves à l’appui (il est plus facile d’étudier le passé que de spéculer sur l’avenir), que jamais le temps n’a été linéaire et que sur une année, on pouvait passer d’un extrême à l’autre.
https://www.cultura.com/p-les-derangements-du-temps-500-ans-de-chaud-et-de-froid-en-europe-9782259208987.html
Les Français ont peur de faire des enfants à cause du climat ?
Nos amis africains apprécieront, eux qui ont dû (et su) dompter une nature hostile.
Cela ne les empêche pas d’avoir des enfants et de sourire à l’avenir.
À l’échelle d’une vie, un ou deux degrés de plus est insignifiant, tout comme la montée des eaux qui est infime.
Pourquoi déprimer, alors que les glaciers des Alpes fondent ? À l’Antiquité, ils étaient plus bas.
Et ils ont fluctué au fil des siècles, sans que la population ne s’en alarme.
À partir d’une théorie de l’effet de serre du CO² qui ne respecte pas des lois de base de la physique, on nous impose des taxes et des contraintes inutiles (voir PDF Clintel que je joins).
Si les politiciens, économistes, scientifiques pensent que le CO² est responsable du RCA, pourquoi le silence quand un milliardaire s’envole dans l’espace ? Alors que la vignette Crit’air 3 est interdite dans certaines villes. Tout est économique : il faut avoir une longueur d’avance sur les pays émergents pour leur vendre notre industrie. Lesquels pays s’en contrefichent et continueront à utiliser les énergies fossiles pour se développer, comme l’Occident l’a fait au xxe siècle.
Il est dommage que Le Pèlerin, dont j’apprécie le contenu, suive la voie de la propagande étatique.
Un jour, la vérité éclatera. Car la Nature, elle, ne ment pas.
Je vous remercie pour l’attention que vous porterez à ma lettre.
Avec mes cordiales salutations,
Les années 2030 / 2050 vont etre le couperet … en ultra minima solaire annoncé
Nous devrions avoir un climat plus frais et humide .. si c’est le cas … toute leur histoire tombe de haut
Mais déjà maintenant
Des leur premier axiome … La T° de 1850 ou 1900/1850 comme reference .. L’Arnaque totale
1850…
– La plus grande crue glaciaire de nos mini cycles sinusoidaux de l Holocene … le PAG
– La fin du mini cycle de 20 ans de froid tous les 65 ans .. 1835 / 1855 ..1900 / 1920 ..1965 / 1985 .. 2030/2050 ?
– Avec un rechauffement depuis le Pic de froid acté de 1700 …
Il faisait encore plus frais et humide qu’en 1850 …. La Seine gelait 2 mois a Paris
Tout cela correlé à l’activité solaire …
de la meme facon que le CO2 a la retro T° … mdr
La Courbe de MLA depuis 1850 est une farce dans son argumentaire
Leur carte plus ancienne des artefacts lisse ridiculement le PAG et les anciens Maximum Medievaux et Romain … c’est une blague .. comme leur lissage des années 1965 / 1985 .. une honte à la memoire
Sur mythe-anciens … je ne peux plus lui poster l ‘Histoire des Arbres retrouvés … vous comprenez pourquoi ?
N’oublier pas ca reveil n’importe qui
– On n’est pas encore a l’etiage medieval,
– les arbres glaciaires medievaux etaient plus vieux et plus haut
– le pic de chaud prevu pour 2100 +/- 50 ans … le prochain pc froid vers 2500
– Dans 20Kans on doit fuir les Alpes Geneve et Lyon pour 100 000 ans
Pour les fanatisés de la $cience
j ‘aime bien demander « aux grands physiciens du CO2 » qui me montre la montée de T° / CO2 depuis 1940 … Quel est l »effet de toutes les bombes atomiques sur le climat ?
C’est imparable sur la tartufferie
Courage
retour sur la plainte des « mamies helvètes » citée par M. Charlez
J’ai entendu comme beaucoup, à travers les grands média, que les mamies avaient gagné leur procès
Mais j’ai lu aussi, dans un autre media (écrit) que ces mamies avaient été déboutées, car leur plainte, relative à des préjudices personnels était irrecevable. mais les juges avaient aussi déclaré qu’elles avaient eu raison de porter plainte, car il faut prendre soin de la planète et sensibiliser les décideurs.Ou quelque chose comme ça Je n’ai plus les termes exacts.
J’ai épinglé dans d’autres domaines que les juges peuvent aussi débouter des plaignant(e)s tout en faisant savoir qu’ils/ elles ont eu raison de porter plainte.
Du droit et de la comm, en même temps. L’air (ou l’ère) du (en même) temps
En fait, tout ce programme concocté par des incompétents, ou pire, n’est destiné qu’à ruiner les économies Européennes, et particulièrement celle de la France. On sait bien qu’il ne s’agit pas de science mais d’idéologie. Rien que les modèles du GIEC qui divergent de 500% (!) pour une variation minuscule des conditions initiales devraient montrer à tout esprit logique qu’ils sont bons pour un seul lieu: la poubelle.
Il s’agit en fait d’une des armes développées pour réduire les populations à une pauvreté soumise.
Je mets une nuance au sujet de l’utilisation des modèles. certains scientifiques disent qu’ils sont utiles pour la connaissance scientifique, et à ce titre il faut continuer à travailler pour les améliorer. Je pense qu’ils ont raison. C’est d’ailleurs ce qui se passe avec en particulier des explorations terrestres, sous marines et spatiales.
Mais ils déclarent également que ces modèles sont totalement impropres à toute orientation politique, économique ou sociétale. Là nous sommes bien en ligne.
Le scientifiques continuent à chercher, tandis que les décideurs (politiques notamment) savent déjà depuis longtemps….Il n’y a pas que ce domaine de la connaissance où ça se vit.
Un historien actuellement bien connu a écrit: Les décideurs politiques sont souvent moins bien informés que vous (les citoyens), car ceux qui les « informent » ne sont pas des gens neutres
Tout à fait d’accord
On pourrait ajouter qu’à peut de choses près, les politiques mentent aux journalistes, mais ils croient ce que racontent les médias. Société schizophrène ?
@Scaltrans qui a écrit
« » » »Il s’agit en fait d’une des armes développées pour réduire les populations à une pauvreté soumise » » » » » »
Pas toutes les populations , la majeure partie certes , mais pour celles qui restent de continuer à vivre comme avant
Les liens a faire lire et relire … pour soigner les eco anxieux
L’Histoire de la Mer de Glace ..; tous les artefacts du clilmat
https://www.glaciers-climat.com/gp/mer-de-glace/
http://glaciers-climat.fr/Glaciations_1/Periodes_glaciaires.html
Les arbres recoupent chaque optimum / pessimum depuis le debut de l ‘Holocene … Notre interglaciaire
les traces geomorphiques glaciaires demontrent l’Etiage point sec haut du glacier aux Optimums
et les points de crues aux pessimums .. le PAG etait le plus important de notre IG
– le Venerable de l Holocene .. 650 cernes et 6000 ans au compteur C14
retrouvé 500m plus haut que la foret actuelle, soit les pics extremes chaud post glaciation du WURM
– les villageois medievaux ont construits des hameaux tres haut sans imaginer un lit glaciaire
il faisait doux tres doux les Arbres morainiques etaient plus haut et vieux que maintenant
le glacier encore plus sec et haut que maintenant
leur recit des differentes crues de la Renaissance du PAG qui effaca ces villages de la carte actuelle est tres important et materialise les mini cycles de poussée plus frais humide dans ce cycle froid
Au passage … on les cherche encore ces villages .. mdr
Les glaciers recyclent bien …
Depuis 1850 les glaciers fondent et se retirent sans l ‘Homme
En 1900 le glacier a deja perdu 400 m d’altitude et 3km de langue
Mieux que cela … les periodes frois de 20 ans tous les 65 ans sont actées dans les 2 mini poussees glaciaire du XX eme siecle.. les seules periodes de freinage du recul depuis 1850
Les pretres du PAG ont exorcisé trop fort …
On est dans le paradis climatique de l’Hemisphere Nord ..
le cycle du paradis paysans et de l’autosuffisance depuis tout le temps des peiode humaines dans nos regions
En periode frais humide c’est une toute autre histoire soit 90 % du temps de notre millionaire en glaciation
et 40% du dernier millenaire en PAG
Mais dorenavent on veut exorciser pour profiter de la Haute Montagne et faire revenir le froid et les glaciers
C’est Sociologique de la schyzophrenie humaine … entretenue bien sur
Partagez l’Histoire c’est trop important