Feux de Los Angeles : une focalisation sur le réchauffement climatique trompeuse

Depuis le 7 janvier 2025, une série d’incendies touche la région métropolitaine de Los Angeles et les régions environnantes en Californie du Sud, notamment à Pacific Palisades, Eaton, Hurst et Sunset.

Si on ne sait pas avec exactitude ce qui a pu déclencher cette catastrophe (feux d’artifices, dysfonctionnement des réseaux électriques, etc.), mais le bilan sera lourd. Mercredi 15 janvier, on déplorait 27 morts, plus de 12 300 habitations détruites et 16 000 hectares brûlés.

Plusieurs facteurs se sont combinés pour conduire ce désastre : le vent, la sécheresse, les carences dans la gestion des incendies, et une concentration croissante de la population dans les régions à risques.

Les vents de Santa Anna : un phénomène météorologique récurrent

L’un des facteurs déterminants des incendies de forêt de Los Angeles est le rôle des vents dits de Santa Ana, qui ne sont ni nouveaux ni liés au changement climatique. Ces vents secs et violents sont un phénomène météorologique récurrent qui surviennent lorsque de l’air froid s’accumule dans les États voisins de la Californie (le Nevada et l’Utah). À mesure que cette masse d’air se dirige vers l’ouest puis dévale les montagnes californiennes, elle se réchauffe et s’assèche. Les vents de Santa Ana créent d’abord des conditions favorables à des incendies de forêt, puis les attisent une fois qu’ils font rage en asséchant la végétation. Lors des feux de janvier 2025 ces vents ont atteint une vitesse dépassant 160 kilomètres par heure dans les zones d’incendie.

Mécanismes des vents de Santa Ana © La chaîne météo

La sécheresse, conséquence d’un climat méditerranéen

La Californie a un climat méditerranéen sur la quasi-totalité de son territoire qui est recouvert de gigantesques forêts très inflammables. La chaîne côtière autour de Los Angeles et de San Diego est revêtue d’une végétation très fine appelée « chaparral » (l’équivalent du maquis ou de la garrigue en France), qui sèche très vite en dégageant des huiles essentielles, un écosystème qui favorise une combustion rapide.

En Californie, les étés sont longs et très secs, mais les hivers peuvent y être très humides, permettant ainsi à l’herbe et à divers combustibles de pousser. C’est ce qui s’est passé après les hivers 2023 et 2024 très pluvieux qui ont favorisé la croissance de la végétation. Ces hivers pluvieux ont été suivi d’une sécheresse sévère qui a sévi du 1er juillet 2024 au 5 janvier 2025.

Ce type de sécheresse débordant jusqu’en début de saison humide n’est pas sans précédent. On l’a également observé en 1990, 1991 en 2000 et plus récemment en 2020. L’humidité a permis à la végétation de se développer. Celle-ci s’est ensuite asséchée en raison du manque de pluie et des vagues de chaleur successives. Ces conditions météorologiques ont favorisé la formation de « combustible s» disponibles pour de potentiels incendies.

Il est également intéressant de constater que sur la longue période, malgré son climat méditerranée, la Californie ne connait pas de déficit de précipitations comme le montre le graphique suivant.

Précipitations annuelles à l’échelle de l’État (1895-2023). Source : Etat de Californie. Précipitations totales sont exprimées en pouces et suivies par « année hydrologique », du début de la saison des pluies, le 1er octobre, jusqu’au 30 septembre suivant.

Enfin, le climat de la Californie est très influencé par les variations de températures de surface de l’océan Pacifique équatorial. Cette relation entre l’ENSO (El Niño Southern Oscillation ) est bien documentée depuis les travaux précurseurs de Ropelewski and Halpert (1986). Le grand événement El Niño de 2015-2016 a conduit à une succession  d’années chaudes et sèches en Californie.

L’étalement urbain

Au-delà des conditions climatiques, la manière dont les sols sont utilisés exerce une influence décisive sur la propagation des feux.

L’étalement urbain dans les zones exposées aux incendies aggrave le problème. Cal Fire estime que deux millions de foyers  (soit 14,5% de toutes les maisons en Californie) habitent dans des zones sujettes à des incendies de forêt à cause de la crise du logement qui pousse de nombreux californiens à s’installer dans des zones en périphérie des villes, à la lisière des forêts et dans des zones dont la végétation est inflammable. Selon Thomas Curt, Directeur de recherche à l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), des milliers de maisons sont construites dans les collines situées au-dessus de Los Angeles potentiellement dangereuses.

Ajoutons que, pour des raisons historiques les Américains construisent des maisons en bois car il y a 4 siècles, ils n’avaient pas de béton, mais du bois à profusion. Des immeubles construits en dur n’auraient pas autant brûlé, limitant ainsi la propagation de l’incendie.

L’accès à l’eau

L’un des problèmes signalés par les pompiers qui luttent contre les flammes est le système d’approvisionnement en eau.

Le vent et la mauvaise visibilité empêchent l’utilisation de moyens aériens pour lutter contre les incendies. Les pompiers sont donc contraints d’utiliser uniquement le système de bouches d’incendie urbaines pour contrôler la progression des flammes. Or, explique Mark Pestrella, directeur des travaux publics du comté de Los Angeles, lors d’une conférence de presse, « combattre les incendies avec plusieurs bouches d’incendie extrayant l’eau de l’aqueduc pendant plusieurs heures n’est pas soutenable ».

Les bouches d’incendie sèches ont suscité une vague de critiques sur les réseaux sociaux, notamment de la part du président élu Donald Trump, contre les politiques de gestion de l’eau de la maire de Los Angeles, Karen Bass, et du gouverneur de Californie démocrate, Gavin Newsom. De plus remarque Jay Lund, professeur d’ingénierie environnementale à l’Université de Californie, les réservoirs d’eau de Los Angeles sont conçus pour lutter contre les incendies situés dans les maisons et non dans les espaces ouverts.

« Le problème n’est pas qu’il n’y a pas assez d’eau dans le sud de la Californie, le problème est qu’il n’y a pas assez d’eau dans cette région particulière du sud de la Californie pendant les quelques heures nécessaires pour lutter contre les incendies », a déclaré Jay Lund à l’agence de presse Reuters.

La focalisation sur le réchauffement climatique est contre-productive

Si les feux en Europe sont en diminution constante comme le montrent sans équivoques les statistiques de l’EFFIS (European Forest Fire Information System) commentées dans cet article, en Californie la situation est différente.

La relation de la Californie avec le feu est antérieure à la révolution industrielle et certainement aux discussions modernes sur le climat. Les archives et études historiques montrent que les grands incendies de forêt font partie intégrante de l’écosystème de l’État depuis des millénaires. Selon l’US Geological Survey, la fréquence des grands incendies de forêt en Californie du Sud est restée relativement constante au cours du siècle dernier, les établissements humains et la gestion des terres jouant un rôle bien plus important que les tendances mondiales en matière de température.

Imputer systématiquement la responsabilité des incendies de forêt au changement climatique conduit à ignorer les problèmes plus immédiats comme la gestion des terres, l’urbanisme et la prévention des incendies. Améliorer la gestion des forêts, faire respecter les exigences en matière d’espaces défendables et lutter contre l’étalement urbain dans les zones sujettes aux incendies sont des mesures qui  peuvent être prises dès aujourd’hui.

Il est essentiel de distinguer le battage médiatique de la réalité. Ces incendies ne sont pas la preuve d’une crise climatique, mais un rappel de l’importance d’une gestion réfléchie des terres et de la préparation aux catastrophes. Concentrons-nous sur des solutions fondées sur la science, l’histoire et le pragmatisme, et non sur la peur.

Partager

14 réflexions au sujet de « Feux de Los Angeles : une focalisation sur le réchauffement climatique trompeuse »

  1. Dans les facteurs combinés ayant abouti au désastre, il en est un oublié : pour des raisons diverses (coûts, séismes, habitudes), ils construisent en bois.

    • Les maisons en bois brûlent aussi bien que celles en parpaings ou en briques, même les bateaux de croisière en métal brûlent entièrement !!

    • Effectivement,
      c’est pourquoi le plâtre est devenue obligatoire à Paris en 1667 ! (voir wiki) Cela suite au Grand incendie de Londres.

      J’étais tombé là dessus en me renseignant sur le plâtre pour mes travaux de rénovation.

      Ils vont peut-être s’y mettre en Californie !

      Fondamentalement, c’est une roche sédimentaire à base de calcium, donc pas de raison que ça brûle.
      Le plâtre une fois qu’on lui redonne de l’eau, ça devient du gypse à nouveau !

  2. Bonsoir,
    Nathalie Cabrol était sur France Inter ce matin. En soutenant le rôle du CO2 dans le réchauffement climatique, elle soutient que l’isotope du CO2 provenant de la combustion du pétrole et du charbon était différent du CO2 émis par la nature. Et c’est donc pour cela que nous sommes certain du rôle de l’activité humaine dans le réchauffement climatique..
    Comme je ne comprend pas du tout de quoi il s’agit, y aurait il quelqu’un qui puisse m’expliquer cela?
    Merci beaucoup.

    • Si vous permettez.
      Je ne connaissais pas Nathalie Cabrol, donc j’ai fait une petite recherche (Wikipedia, Scholar Google, Research Gate) pour découvrir l’oiseau et l’institut Carl Sagan de l’Université Cornell dans l’Etat de New York où elle officie. D’après ce qu’elle a raconté à France Inter, et aussi en lisant ses interventions ailleurs, cette dame fait à l’évidence partie des ces scientifiques possédés par une sorte de mysticisme. Jugez-en : dans son interview, tel que rapporté sur le site Radio France, elle qualifie carrément l’humanité de cancer pour la planète. En gros, l’homme est mauvais et fait du mal à Gaïa. Pas moinsse. Ça devrait suffire, je crois. Elle me fait penser à l’illuminé de l’album de Tintin (l’Etoile mystérieuse) qui, l’entonnoir sur la tête, crie partout repentez-vous, la fin du monde est proche. Bien qu’ils puissent par ailleurs produire une science correcte, les gens de cet acabit sont les mêmes qui veulent empêcher les promeneurs de se balader librement en pleine nature comme n’importe quel animal (cf les parcs nationaux, voire les parcs régionaux, comme certains Saint-Just voudraient l’appliquer). Ils oublient simplement que l’homme fait partie intégrante du système écologique et que l’écarter est une hérésie de dimension religieuse, totalement anti-scientifique.
      Il est intéressant de constater la connivence entre la radio nationale et la chercheuse. Tous deux sont possédés par la même dérive anti-homme, anti CO2, anti tout ce qui ne correspond pas à leurs délires, qui caractérise ce qu’on pourraît appeler le monde occidental actuel. Ailleurs, ils s’en foutent et construisent les BRICS multipolaires en développant l’exploration des hydrocarbures. Après, on verra. Transition ménagée. En cancérologie, lorsqu’une tumeur disparaît subitement sans traitement (ça arrive !) on parle d’apoptose. Donald Trump, avec ses gros sabots, représente la réponse de l’immunité naturelle de l’humanité. L’élite woke du monde occidental est stupéfiée par cette réponse immunitaire et voit arriver son apoptose. Espérons. Perso, j’en ai par dessus la casquette de cette catégorie de gens qui ont réussi à pervertir la jeunesse et la plonger dans un désarroi totalement injustifié au point qu’ils refusent de faire des gosses pour sauver la planète.

      Pour les isotopes du carbone, on peut développer mais ça va être un peu long, notamment en ce qui concerne la responsabilité ou non de l’homme.
      Il vaudrait mieux faire jouer son bon sens inné.
      L’augmentation rapide du CO2 dans l’air coïncide exactement avec l’activité industrielle humaine. Si vous n’êtes pas convaincu de la relation directe, alors citez-moi un mécanisme naturel (indépendant de l’homme) qui pourrait expliquer cette augmentation faramineuse et qui est – sacré non de non – pil poil coïncidente. L’augmentation du CO2 est due à l’activité humaine, c’est une évidence crasse. Qu’il n’y ait pas coïncidence entre les volumes produits et les teneurs constatées dans l’air provient d’une absorption lente par l’océan global. La question maintenant est de savoir si elle a une action sur le climat. Ne demandez pas à madame Nathalie Cabrol, cherchez par vous même sur le net. Et vous serez sans doute étonné de la résistance au fameux ”consensus à 97%” dont les journalistes incultes se gargarisent.

    • L’isotope 12C est plus léger que l’isotope 13C.
      Les réactions chimiques du vivant préfèrent le 12C.
      Les mesures dans l’atmosphère (davantage de 12C en proportion) montrent que l’on a brûlé des combustibles fossiles composés d’anciens êtres vivants.

      Ceci dit, les questions restent.
      Quelle est l’importance relative des autres causes, humaines (aérosols) ou naturelles, en particulier ces toutes dernières années ?
      L’augmentation de la concentration du gaz carbonique dans l’atmosphère est bénéfique pour l’être humain (végétation, alimentation), c’est sa diminution qui pourrait être dramatique.
      La doxa du RCA repose, d’une part, sur le concept du forçage radiatif, et, d’autre part, sur la modélisation pour prédire à 30 ans, donc sur l’utilisation de l’informatique, sans loi physique.
      Le GIEC lui-même est prudent et s’en remet à l’attribution des évènements extrêmes, dit autrement au lancer de dés.

  3. Impliquer le réchauffement climatique est absurde quand on sait que 85% des incendies de forêt ont une origine humaine accidentelle ou criminelle aux USA comme en Europe et que cet incendie aux proportions gigantesques s’est produit dans une zone dense d’habitations urbaines.
    Qu’il fasse chaud, sec avec du vent importe peu s’il n’y a pas un incident, une imprudence ou une allumette craquée intentionnellement au départ.
    Supprimez toute habitation dans ces 16000 hectares incendiés, replantez-y une forêt et interdisez TOUTE présence humaine pédestre ou mécanisée et vous y diminuerez les incendies de manière spectaculaire !

  4. @Jean Marie Charlot
    Ci dessous un petit passage de mon manuscrit jamais publié datant de 2003
    ————————————

    Les réservoirs de carbone

    Il y a l’atmosphère avec 720 gigatonnes (Gt) de Carbone ; les estimations vont de 635 à 770 Gt ; c’est le CO2 de l’atmosphère.avec un delta C13 de moins 7 pour mille
    Il y a la biomasse, matière organique vivante, principalement les végétaux terrestres, les algues et planctons marins, les animaux. On estime entre 500 et 800 Gt le carbone lié à ces êtres vivants.;delta C13 varie entre -15 et -25 pour mille
    Il y a la matière organique morte dans les sols ; 1500 à 1600 Gt de carbone se trouvent ainsi immobilisées à la surface de la Terre.
    Les océans contiennent de très grosses quantités de carbone sous forme d’ions HCO3-. On estime que 35000 à 39000 Gt de carbone se trouvent sous cette forme dans l’hydrosphère.delta C13 est de 0 pour mille

    Mais les deux principaux réservoirs de Carbone sont les suivants :

    Le carbone organique fossile : charbon (4000 Gt), pétrole (500 Gt), gaz (500 Gt) mais surtout le Kérogène, matière organique fossile disséminée dans les roches sédimentaires et qu’on estime à 13 000 000 de gigatonnes ; ce kérogène lorsqu’il dépasse 1 à 2 % dans ces roches sédimentaires permet à celles-ci de devenir des roches mères pour le pétrole ou le gaz naturel.Delta C13 en moyenne de -25 pour mille
    Le carbone minéral des carbonates, calcaires et dolomies, forme de loin le réservoir le plus important : 50 000 000 de gigatonnes sans fourchette d’estimation : plus les chiffres sont grands et imprécis, et plus les divers auteurs s’accordent sur un même chiffre.Delta C13 de 0 pour mille
    Et le manteau ? JF Minster indique qu’il resterait 90 000 000 de gigatonnes de carbone juvénile piégé dans le manteau. Quant à son delta 13C, on suppose qu’il est le même que celui de la croûte, à savoir -7 ‰ (G. Faure, Isotope Geology, p. 503)
    ———————————————————–
    En conséquence , comme la planète reverdit (et même JC Maurin sur SCE admet cela ) le CO2 additionnel dans l’atmosphère ne peut provenir que de la combustion des fossiles ( charbon , gaz , pétrole); si la mer se réchauffe et largue du CO2 atmosphérique dissout , cela ne changerait pas le delta C13
    Lire à ce propos les commentaires de Negynas et Sommer dans cet article
    https://www.science-climat-energie.be/2025/01/10/une-comparaison-absente-du-rapport-du-giec-emissions-anthropiques-vs-croissance-du-co2/#comments

  5. Nous ne sommes pas au bout de nos peines. L’Occident en mal d’Apocalypse a trouvé dans la sauvegarde de la Planète, l’anthropomorphisme qui lui faisait défaut depuis sa déchristianisation, tant il est vrai qu’aucune civilisation ne peut survivre sans transcendance. Les sectateurs de cette nouvelle
    « religion » auront beau jeu au gré des événements d’invoquer soit le dérèglement climatique, soit le changement climatique, soit, de façon plus scientifique, le réchauffement du même nom. L’incendie est la conséquence du « ce que bon vous semblera » climatique de la même manière, en vertu du parallélisme des formes, que l’accident est la conséquence de la vitesse. Poussé à l’extrémité, le raisonnement conclut qu’à la vitesse zéro, il n’y a plus d’accidents… de la même manière, sans « …. » climatique, il n’y a plus d’incendies. CQFD
    Si l’on regarde de près l’histoire des incendies en Corse, qui ont longtemps au XXième siècle défrayé les chroniques estivales, tant par leur ampleur que par leurs drames humains, on conviendra sans hésiter que le « truc » climatique n’a rien à y voir…

    • Les incendies ne sont ni plus ni moins que la manifestation de la colère de Gaïa, au même titre que nous avions la foudre, les tremblements de terre ou les épidémies qui caractérisent la colère de Dieu. On est dans le même cadre. Ce n’est que de la croyance et de la superstition, il n’y a rien de scientifique, et vous ne pouvez pas faire changer d’avis ce genre de personnes comme vous pouvez discuter 2h avec un témoin de Jehovah, il gardera son avis, même avec des preuves scientifiques à l’appui qui démontent le créationnisme.

  6. Serge Ferry20 janvier 2025 at 11 h 19 min
    “””””” Qu’il n’y ait pas coïncidence entre les volumes produits et les teneurs constatées dans l’air provient d’une absorption lente par l’océan global.””””””
    On est d’accord , mais par la biosphère terrestre aussi
    Comme j’ai dit plus haut , si l’océan se réchauffe il libère du CO2 dissout mais qui a le même delta C13 que l’atmosphère , par contre dans l’océan il n’y a pas que les gaz dissouts ; il y a les algues , les planctons , les coquillages , coraux etc… ; et pendant ces périodes chaudes dans le passé de la Terre on fossilisait beaucoup de matière organique pour fabriquer du pétrole , et les bébêtes carbonatées prospéraient pour fabriquer des calcaires pendant ces périodes
    Des mesures du delta C13 dans les coraux qui pompent les ions HCO3- dans l’océan pour grandir montrent clairement une diminution de ce delta C13 depuis le début de l’ ère industrielle
    Donc , on est d’accord
    “””””L’augmentation du CO2 est due à l’activité humaine, c’est une évidence crasse.””””””

    • Certes, Frédéric, mais si on veut entrer dans les détails, on n’a pas fini. On va laisser cela aux amateurs de tetracapillotomie longitudinale.

      • “””””L’augmentation du CO2 est due à l’activité humaine, c’est une évidence crasse.””””””
        Pourquoi “CRASSE” ? Et ne donnez pas une réponse tetracapillotomique , même transversale

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

captcha