Énergie : le match Saint-Brieuc-Flamanville

Rémy Prud’homme, professeur des universités (émérite)

Le réacteur nucléaire de Flamanville est, de notoriété publique, un désastre industriel. Le parc éolien de Saint-Brieuc est, selon ses promoteurs, un triomphe industriel (voir par exemple l’article dithyrambique du Figaro du 20 septembre 2024). Il nous faut donc moins de nucléaire et davantage d’éolien en mer. Un rapide coup d’œi sur les chiffres de coûts, de production, de durée, de disponibilité et d’origine de ces deux gros investissements récents de génération d’électricité suggère pourtant une autre conclusion. Le tableau ci-après présente ces données.

                                 Notes : Le parc éolien considéré est celui de la baie de Saint-Brieuc, l’EPR considéré est celui de Flamanville. L’investissement du parc éolien est donné par le promoteur ; celui de l’EPR provient de la Cour des Comptes. Les taux de charge (le pourcentage des heures de fonctionnement) sont des estimations. Les heures de production par an sont le produit de 8760 heures annuelles par les taux de charge.

Le coût de Flamanville a été huit fois plus élevé que celui de Saint-Brieuc, pour une puissance trois fois plus grande. Le taux de charge du nucléaire est 2,4 fois plus grand que celui de l’éolien, en sorte que la production annuelle de Flamanville sera huit fois celle de Saint Brieuc. La durée de vie (et de production) du réacteur est 2,4 fois celle des éoliennes, en sorte que la production totale d’électricité de Flamanville sera 19 fois celle de Saint-Brieuc. Dans les deux cas, les coûts de capital sont l’essentiel des coûts de production. On voit qu’un milliard investi dans un EPR produit environ 2,5 fois plus d’électricité qu’un milliard investi dans un parc éolien. Ou, si l’on préfère, que l’électricité nucléaire a un coût de production 2,5 fois moindre que l’électricité éolienne.

Cette conclusion de supériorité économique du nucléaire est renforcée par cinq considérations. La première est que le coût du parc éolien de Saint Brieuc est apparemment représentatif du coût de tous les parcs éoliens en mer, alors qu’il y des raisons d’espérer, et même de croire, que le coût des prochains EPR sera bien inférieur au coût de Flamanville. Le tableau 1 compare ne compare pas seulement deux technologies, mais une technologie mal mise en œuvre (un échec industriel) avec une technologie bien mise en œuvre (un succès industriel). Il sous-estime donc fortement l’intérêt économique de la technologie nucléaire.

Deuxièmement les TWh éoliens sont de moins bonne « qualité » que les TWh nucléaires, parce qu’ils sont intermittents et surtout aléatoires. Ils sont seulement disponibles lorsque le vent souffle, et il peut souffler lorsque l’on n’a pas besoin d’électricité, et ne pas souffler lorsqu’on a grand besoin d’électricité. Dire (comme le fait la propagande reproduite par la presse) que ce parc éolien produira « de quoi alimenter en électricité 835 000 personnes » est absurde : si ces malheureuses 835 000 personnes s’éclairaient uniquement avec ledit parc éolien, elles n’auraient pas d’électricité deux jours sur trois. Cet investissement doit donc être complété ou épaulé par des sources d’électricité « pilotables » susceptibles d’être rapidement mises en marche pour pallier les insuffisances imprévisibles du vent – et cela se fait à un coût.

Troisièmement, l’électricité éolienne bénéficie d’une « obligation d’achat ». Tout ce qui sera produit sera, de par la loi, acheté par le réseau à un prix élevé fixé à l’avance (196 euros le MWh). Tout, y compris ce qui est produit à un moment où la France n’a pas besoin d’électricité. Comme l’électricité ne se stocke pas, le réseau doit immédiatement réduire la production des autres sources d’électricité, et en particulier le nucléaire, ce qui a pour effet d’augmenter le coût unitaire de ces sources (coûts fixes inchangés plus production réduite égale coûts de production augmentés).

Quatrièmement, le tableau 1 ignore les coûts externes. Ceux du parc éolien sont à peu près certainement plus élevés que ceux du réacteur. Le mot de « parc », avec sa connotation bucolique, est un joli coup de com qui maquille la réalité de 60 monstres d’acier de 200 mètres de hauteur enracinés au fond de la mer dans des cubes de béton et d’acier de plus de 2000 tonnes (chacun), qui détériorent les paysages, déchiquettent les oiseaux, bouleversent les fonds marins, menacent les bateaux de pêche et de transport, etc.

Une cinquième touche au tableau comparatif est que le réacteur de Flamanville est français, alors que les éoliennes de Saint-Brieuc sont espagnoles. Elles ont été construites, et seront exploitées par Iberdrola, une multinationale espagnole. Les bénéfices, s’il y en a (on peut je crois rassurer le lecteur sur ce point), sortiront de France, contribuant à la détérioration de notre balance des paiements. On peut ne pas ignorer les bienfaits potentiels du commerce international, et cependant se soucier de notre balance des paiements.

Au total, la comparaison de ces deux cas concrets d’investissements dans la production d’électricité tourne largement à l’avantage du nucléaire. Cette semaine, pourtant, la présidente de la Commission Européenne a choisi comme Commissaire à l’Energie (et au Logement) M. Dan Jorgensen, un politicien danois qui a consacré sa vie à combattre le nucléaire et à promouvoir l’éolien maritime.

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60 réflexions au sujet de « Énergie : le match Saint-Brieuc-Flamanville »

  1. Belle démonstration du coût et de l’inefficacité de l’éolien versus le nucléaire.
    Avec le retour de Pannier Runacher au ministère de la transition écologique, c’est pas gagné……..

  2. “… menacent les bateaux de pêche et de transport, etc … ” n’en rajoutez pas trop ! ces gros machins se verront de loin et aucun chalutier ne pourra les rater. Quant aux zozios, les moins cons sauront les éviter, nous vivons dans un monde darwinien.

    • Oui et après les verdâtres vont pleurer sur la biodiversité.

      Il faudrait que je vous retrouve un compte-rendu sur la construction d’un parc éolien qui assume de flinguer des milliers d’espèces, des oiseaux au plus petit ver de terre.

      Ah elle est belle l’écologie!

  3. L’EPR de Flamanville est en cours de démarrage, et le processus se déroule normalement, selon les règles de sécurité. La construction de cet EPR a connu des surcoûts car la France n’en avait pas construit depuis 25 ans, et avait perdu les filières et les métiers qui vont avec. Gageons que dès 2025 l’EPR de Flamanville rivalisera avec l’EPR de Taisha 2, qui avec ses 1660 GigaWatt de puissance, son coeff de charge de 88,6 a produit près de 13 TéraWattHeures en 2023. Taisha1 arrive juste derrière, et l’EPR finlandais Okliluolo n’est pas loin nons plus. Hinckley Point démarre également. D’ailleurs, dans 80 ans qui se souviendra des péripéties de jeunesse?
    Ne nous laissons pas abuser par la puissance installée des éoliennes. L’Allemagne a installé près près 160GigaWatt heures de puissance nominale … alors que sa consommantion crête ne dépasse pas les 65 gigaWatt!!!! Et pourtant l’Allemangne achète cher de l’électricité au charbon de Pologne et de Tchéquie, qui provoquent un nuage de fûmées toxiques tuant des milliers d’européens chaque année, et aggravant le réchauffement. De plus les allemands ont une très lourde facture d’électricité.
    Pour vous convaincre, s’il en est encore besoin, de la vanité des éoliennes, vous aurez sûrement noté que le tout nouveau parc de Saint-Nazaire, inauguré récemment en grande pompes, a été déconnecté du réseau ce dernier mois d’août, car on n’avait pas besoin à cette saison de cette électricité là.
    En effet l’éolien est non-pilotable, intermittent, et son coeff de charge peine à atteindre les 25%. Hors on ne sait pas stocker de très grandes quantités d’électricité. faut-il ajouter qu’on ne sait aps quoi faire des éoliennes après 20 ans d’utilisation et qu’une seule machine tue en moyenne 20 oiseaux par an???
    Les déchets, me direz-vous? Ben il faut relancer les prototypes de transmutation, et convertir nos déchets en carburant nucléaire. Surtout pas enterrer, ni fermer les centrales nucléaires existantes, car cela revient très cher et est dangereux

    • @Lou Becarut
      Puisque “Rue Lepic” parle d’enterrement… En France nous sommes les spécialistes du torpillage des projets industriels prometteurs. Après “Phénix” enterré par Jospin, nous avons eu droit à une messe de Requiem pour “Astrid” enterré par Macron. Les ingénieurs en charge de ces projets furent recrutés à prix d’or par des pays étrangers enchantés d’économiser des années de recherche sur le retraitement des combustibles nucléaires usagés aux fins de remploi à nouveau en combustibles.
      Phénix et Astrid promettaient une indépendance énergétique à la France pour plusieurs siècles…

      • 50?
        une suffit à produire de façon pérenne et à moindre coût, autant de production que tous vos champs d’éoliennes, mais ici, 24/24 7/7
        je propose que la bretagne soit déconnectée du réseau et s’approvisionne uniquement avec les éoliennes et le solaire, bretagne pays du soleil bien connu

  4. Quel dommage de voir cette guéguerre Nucléaire/Eolien perdurer.
    Les chiffres donnés par M. Prud’homme sont “tirés” à toutes les lignes pour donner un avantage au nucléaire, et certains commentaires complémentaires sont franchement de mauvaise foi.
    Un anti-nucléaire aurait tiré les chiffres dans l’autre sens pour donner un avantage à l’éolien.
    En réalité ces deux sources sont complémentaires et le solaire aussi, et pourraient donner à la France un avantage considérable si les filières industrielles faisaient l’objet d’un volontarisme national ce qui n’est plus le cas après 30 ans de désindustrialisation.
    Reprenons-nous

    • Sources complémentaires?
      Absolument pas.
      le nucléaire doit moduler sa production pour s’adapter aux productions irrégulières des sources éoliennes. C’est un casse tête et met en danger toute la distribution d’électricité.
      Sans compter que ces modulations de production du nucléaire font vieillir prématurément le parc, qui n’est pas conçu pour ça.
      Des spécialistes le confirmeront.

    • Bonjour Courade,
      L’éolien et le solaire ont du sens lorsqu’ils viennent remplacer ou soulager des centrales thermiques au charbon ou au gaz (et qui restent, malgré tout indispensable l’hiver : l’exemple de l’Allemagne est probant).
      Mais faire baisser la puissance produite par un réacteur nucléaire pour laisser la priorité aux ENRI, ce n’est ni économique ni écologique.
      Par ailleurs, lorsqu’il faut passer les pics de consommation les soirs d’hiver. Les historiques disponibles nous confirment que les ENRI ne sont d’aucun secours.

      • Réponses à Douar et Milan avec un peu de retard.
        Face aux productions intermittentes :
        – Vous négligez les capacités de régulation que peuvent potentiellement offrir les tranches nucléaires. Actuellement elles ne sont pas utilisées ni prévues pour ça mais songez aux GV des sous-marins nucléaires.
        – Vous négligez les capacités de régulation que pourraient offrir les centrales gaz, fioul et charbon reconverties en centrales biogaz et combustibles verts
        – Vous négligez les capacités de régulation que pourraient fournir divers systèmes de stockage (Batteries, STEP, hydrogène, etc ..) déjà partiellement utilisés
        – Vous négligez les capacités de régulation que pourraient offrir un basculement dans certains cas vers une consommation pilotée par la production (actuellement c’est 100 % l’inverse)
        Vous raisonnez à technologie et mode d’utilisation figés. C’est dommage.
        Donc je le maintiens, avec de l’imagination, et de la transpiration, les ENR et le nucléaire sont complémentaires

        • Bonjour Courade,
          S’il s’agit de baisser la production d’électricité nucléaire pour laisser passer des MWh issus des ENRI, on a déjà vu que c’est un non-sens économique (diminuer la production revient à augmenter le coût unitaire de chaque kWh nucléaire en plus de payer les kWh ENRI) et écologique (53 gCO2/kWh pour le PV, 15 g pour l’éolien et 4 g pour le nucléaire).
          Vous suggérez qu’un stockage de masse pourrait rendre les ENRI plus pertinentes et vous avez raison. Sauf qu’en pratique, il n’existe, actuellement et à moyen terme, aucune solution de stockage de masse. La solution la plus pertinente aujourd’hui est le parc de STEP mais en France, la capacité de stockage est d’environ 100 GWh, de quoi alimenter la consommation entre 1h ou 2h un soir d’hiver. Les autres solutions (batteries, hydrogène) sont actuellement purement théoriques : il faudrait environ 500 millions de tonnes de batteries pour stocker 100 GWh (2h de consommation).
          Vous raisonnez sans tenir compte des ordres de grandeur qui sont en jeu. C’est dommage.

          • Bonjour Milan,
            Merci de votre réponse, mais qui appelle quand même des réponses d’ordre, disons, scientifique et techniques, loin de l’idéologie, et en tenant compte des ordres de grandeur.
            Vous avez raison de dire que baisser de manière importante et régulière la production nucléaire “pour faire de la place” à l’éolien n’est pas rentable économiquement. Néanmoins utiliser “très ponctuellement” les capacités de régulation du nucléaire est techniquement faisable, sans surcoûts majeurs et mériterait d’être développé pour sécuriser le réseau.
            Concernant les batteries et les ordres de grandeurs, vos chiffres sont erronés : Une batterie de voiture actuelle de 300 kg stocke 60 kWh, soit 500 kg pour 100 kWh environ. Pour passer à 100 GWh, il faudrait 0,5 million de tonnes de batterie, vous vous trompez d’un facteur 1000. Certes 0,5 million de tonnes de batteries c’est beaucoup, mais ça ne représentera dans 2 ans que 4 mois de production des 4 usines de batteries qui sont en cours de mise en service dans le nord de la France. Et puis la capacité massique des batteries s’accroit très rapidement. Qu’en sera-t-il dans 5 ans ? Dans 10 ans ?
            Plus important encore : Ceux qui critiquent l’éolien pour des raisons d’intermittence partent d’un raisonnement erroné : Dire qu’aujourd’hui que la “puissance installée” de l’éolien est de 24 GW et que ces éoliennes ne fonctionnent que 22 % du temps n’a guère de sens . On ne devrait en fait parler de puissance installée que si on a la capacité à piloter cette puissance, ce qui n’est pas le cas. Le bon raisonnement pour l’éolien consiste à dire que la puissance MOYENNE du parc éolien est de 5,5 GW, et que compte tenu du foisonnement du vent, la puissance ne tombe quasiment jamais en dessous de 1GW et ne monte quasiment jamais au dessus de 15 GW (Voir les graphiques Ecomix de RTE) La puissance à compenser par des moyens pilotables est donc de 4,5 GW maxi (5,5 – 1) et non de 24 GW. 4,5 GW c’est une puissance largement couverte par le parc de centrales à gaz actuelles (12 GW), qui, fonctionnant assez peu pourraient être alimentées au biogaz. Et sans parler de l’hydraulique pilotable.
            Quand à la “surproduction” elle est au max de 9,5 GW (15 – 5,5) et peut assez facilement être absorbée par les moyens de stockage actuels ou à venir : Les 100 GWh que vous évoquez permettent d’absorber plus de 10 heures d’une telle surproduction. Sans compter les moyens à venir pour absorber et stocker la surproduction comme la production “électrique” d’hydrogène ou de méthane.
            Et ce raisonnement restera valable même quand la production éolienne aura doublé (dans 10 ans) ou triplé (dans 20 ans) ….

  5. C est sur qu en omettant les frais de fonctionnement, de démantèlement et de retraitement du nucléaire…. Ça lui enleve une grosse epine du pied…

    Le cout au mw/h… Epr flamanville c est ~ 110€… L eolien en mer c est 60€….

    Chacune de ces énergies à ses avantages et ses inconvénients le nucléaire est loin d’être dénué de contraintes…

    Le tout nucléaire est dangereux ou tout renouvelable aussi.

    Dans tous les domaines l’extrémisme est un problème…

    • étonnant comment l’idéologie prend le pas sur toute faculté de raisonnement
      les exemples d’échecs de l’éolien sont sous vos yeux, multiples dans tous les pays, mais vous continuez à refuser d’en tirer les conclusions logiques
      l’échec de la tentative de démonstration à el Hiero aurait du suffire, mais pas pour une escrolo

    • “Le tout nucléaire est dangereux”…
      Ce qui est dangereux, selon moi, c’est trop peu de nucléaire. Ayons un leadership dans ce domaine, des ingénieurs et des techniciens performants dans la conception, la fabrication, la maintenance et le démantèlement. Pour cela, il faut un parc à gérer significatif.
      L’extraction du charbon fait à peu près 24 décès par jour dans l’indifférence la plus totale. Nous aurions un seul mort dû au nucléaire en France qu’il faudrait stopper dans l’urgence tous les réacteurs.

      • Perso je confirme qu un tout nucléaire est dangereux comme le tout renouvelable… Chacun a ses faiblesses..
        Ne pas mettre tout ces oeufs dans le même panier…
        Je pointes surtout le manque d’objectivité de l’article…

        Parler du coût du nucléaire sans présenter les coûts d’exploitation.. c’est pas cohérent..

        • C’est au contraire très cohérent dans une comparaison du coût de l’éolien hors coûts d’exploitation. J’ai fait l’hypothèse que le ratio des coûts d’exploitation aux coût de capital était à peu près les mêmes dans l’éolien en mer et dans le nucléaire. Je n’ai pas pris le temps de vérifier cette hypothèse. Elle est peut-être inexacte, et si c’est le cas, je le reconnaîtrais bien volontiers.

    • @Fabio
      Croyez vous que les toutes les éoliennes en fin de vie seront démantelées dans une vingtaine d’années, en incluant la destruction du socle en béton ferraillé dépassant les 2500 tonnes pour les plus grosses d’entre elles ? J’en doute…
      L’obligation de démantèlement de ces engins repose sur leurs opérateurs respectifs, lesquels ayant déjà évalué le coût unitaire très élevé de l’opération, ont déjà prévu de se mettre en faillite avant d’avoir cette obligation à respecter.
      La loi prévoit qu’en cas de défaillance des opérateurs, ce seront les propriétaires, particuliers ou municipalités, qui devront y suppléer, ce qui devrait faire réfléchir tous les propriétaires terriens alléchés par cette manne empoisonnée tombée du ciel !

      • Etonnant…
        Avez vous des sources de parc eoliens arrivé en fin de vie et non démantelés en France…?
        Puisque cela fait deja plus de 20 ans que certains existent…

        Mais ce n etait pas le sens de mon post vous derivez…

        Pourquoi l article omet les couts d exploitation et d entretien qui sont bien supérieur aux coûts de construction….

        Pour moi ces énergies sont complémentaires.. c est tout..
        Chacune a ses avantages et ses inconvénients…

        Faut pas être extrémiste….

        • @Fabio
          Pour l’instant je n’ai pas connaissance d’éoliennes en obsolescence. Mais on s’en approche. La question est de savoir ce que vont faire leurs opérateurs s’ils sont encore valides. Le minimum serait de les faire disparaitre du paysage ce qui satisfera tout le monde, amoureux de la nature, agriculteurs et proches voisins. Leurs fondations bétonnées pudiquement recouvertes d’une mince couche de terre végétale tomberont dans l’oubli, mais seront un obstacle majeur au retour de cultures ou d’arbres forestiers, sauf si des locaux sourcilleux se mobilisent pour exiger impérativement leur destruction, ce qui serait la moindre des choses.
          On ne peut pas à la fois obliger au démantèlement intégral d’une centrale nucléaire et abandonner des dizaines de milliers de fondations parsemées sur le territoire avec désinvolture, comme on le fait en poussant discrètement la poussière sous le tapis.
          Vous dites que les coûts d’exploitation et d’entretien des centrales nucléaires sont bien supérieurs aux coûts de construction. Quels sont vos chiffres ?
          Avez-vous pensé que les éoliennes ont elles aussi des coûts d’exploitation et d’entretien certainement non négligeables puisqu’on les arrête pour non rentabilité au bout de 20 ans seulement ?

          • Engie à démonté en 2023 un site éolien de six turbines a Widehem par exemple et jusqu’au traitement du béton..
            avez-vous des exemples concrets pour affirmer tant de choses ou seulement tirez vous vos info des sites anti-éolien qui eux-mêmes affirment sans présenter d’éléments….

            L’éolien aussi a bien évidemment de frais de gestion… Qui sont terriblement inférieurs à ceux de la gestion de centrale nucléaire.. au mwh produit

            Quand a la durée d exploitation elle est uniquement lié a la durée des contrats… Imposé par notre état.. certains font du repowering cela signifie bien qu il y a de la rentabilité…

            Si l’éolien n’était pas rentable il y en aurait pas ce sont des structures privées….

          • “Si l’éolien n’était pas rentable il y en aurait pas ce sont des structures privées….”
            L’éolien est rentable pour le privé grâce aux subventions publiques sous diverses formes. Supprimez-les et vous verrez que plus personne n’investira son argent dans cette folie.

  6. Selon le journal les Echos du 24 septembre 2024, le système de trading de la bourse européenne Epex Spot est tombé en panne le 25 juin 2024, ce qui a rendu impossible la fixation d’un prix unique du marché de l’électricité.
    Pour encadrer ces échanges, il existe un marché européen de l’électricité. Concrètement, ce marché fonctionne sur le principe d’une bourse : les producteurs vendent leur électricité, à un prix de gros, aux fournisseurs d’électricité, qui la revendent, au détail, aux consommateurs. Ce prix de gros marginal dépend du coût de production de la dernière centrale électrique utilisée pour répondre à la demande.
    Ce système profite à EDF dans ses exportations d’électricité, car son coût de production est bas grâce au nucléaire.
    Le 24 septembre 2024, le prix a donc été calculé pays par pays (par MWh) :
    Allemagne : 492,04 €
    Autriche : 236,28 €
    Pologne : 130,36 €
    France : 2,96 €
    Cela n’a duré qu’un jour ….

  7. Plusieurs gigantesques éoliennes ont été installées au large de l’embouchure du Rhône. On les aperçoit depuis les hauteurs du Parc des Calanques. Je doute de la pérennité de ces engins dans un environnement de vents particulièrement forts, après avoir lu la destruction radicale d’un parc éolien chinois par le typhon Yagi qui aurait culminé avec une vitesse de 261 km/h, début septembre dernier. Le désastre est particulièrement éloquent:
    https://www.msn.com/fr-fr/video/actualite/le-typhon-yagi-d%C3%A9truit-des-%C3%A9oliennes-r%C3%A9sistantes-aux-temp%C3%AAtes-en-chine/vi-AA1qrxAi?ocid=hpmsn#
    Sachant que le mistral détient le record de vitesse en Europe avec 320 km/h au sommet du mont Ventoux (et près de 200 km/h ou 100 knts sur le littoral de Camargue), et que selon Wikipédia la vitesse du mistral, pour une raison que j’ignore, double au delà de l’altitude de 200 mètres, je crains que l’espérance de vie de ce parc éolien offshore ne soit assez brève.
    Je serais le premier à m’en réjouir…

  8. @Rue Lepic
    Par mauvais temps, les navires pourtant équipés des moyens de localisation les plus modernes, arrivent à entrer en collision. Alors les éoliennes seront des “dangers isolés en mer” (définition maritime) supplémentaire pour eux. Il suffit d’imaginer un navire en panne de machines ou de gouvernail drossé dans un parc d’éoliennes pour envisager le désastre avant que les remorqueurs arrivent à le sortir de là, s’il n’a pas sombré entretemps.
    Quant aux oiseaux, comme vous le dites avec légèreté, ils sont à classer à la rubrique des pertes et profits. Je crois hélas que les volatiles capables d’anticiper le mouvement rotatif pour passer sans risque entre deux pales sont assez rares. Ce serait plutôt pour eux une sorte de roulette russe et les victimes sont bien plus nombreuses qu’on ose l’avouer. Surtout au large: “Pas de cadavres, pas de crime !”

    • La bouée ’’danger isolé’’ sert à signaler un danger non visible comme une épave ou un rocher immergé, elle se trouve toujours à l’aplomb de ce danger.
      La bouée est surmontée par deux boules noires, le corps est de couleur rouge et noir. La nuit la bouée est signalée par un feu blanc à deux éclats groupé.
      Les éoliennes sont aussi visibles qu’inutiles dans notre pays, elles ont leurs places, comme le photovoltaique, en sites isolés, là où il est difficile d’apporter du pétrole en grande quantité.

  9. Intermittence, laideur, cherté caractérisent cette énergie « secondaire » car consécutive à l’activité du soleil qui comme chacun devrait le savoir est un gigantesque réacteur nucléaire à fusion. Le mythe persistant de l’énergie renouvelable est la traduction d’une ignorance crasse dans le domaine de la physique de l’énergie. L’énergie ne se renouvelle pas, ne se produit pas, ne se consomme pas, elle ne peut que se transformer car elle se conserve. Ainsi pour transformer 1kwh électrique, il faut 20000 m3 d’air soit 27000 kg à 60km/h alors que suffisent 100 g de pétrole, 10 mg d’uranium (fission nucléaire ), 1 microgramme (fusion nucléaire ). La destruction d’Edf par nos brillants inspecteurs des Finances figurera à n’en pas douter parmi les plus grands scandales du 21e siècle. Fermeture de centrales nucléaires, obligation de vente à perte, privatisation en cours du parc hydroélectrique (ultime trouvaille des minus habens européens) contribuent entre autres au massacre d’un fleuron industriel mondial de l’énergie qui avait réussi l’exploit de garantir, quelque soit le statut et la situation géographique de l’abonné, un tarif unique du kwh. Massacres subséquents, l’expertise technologique évanouie et les sous-traitants disparus. D’où les surcoûts du redémarrage de cette filière… d’avenir ! N’en déplaise aux brasseurs d’air.

      • @Fabio
        Personne ne le sait…
        Je crois que vous devriez poser la question au Créateur qui a eu la bonne idée de truffer la croûte terrestre de millions de tonnes d’Uranium fissile en pensant que les milliards de tonnes de charbon et d’hydrocarbures ne pourraient durer éternellement.
        Qu’il en soit éternellement remercié !

  10. @carpenter

    Je répondais @jack qui écrivait :”puisqu’on les arrête pour non rentabilité au bout de 20 ans seulement ?”
    Ce qui est faux

    L eolien repose sur des mecanismes sécurisé de tarifs d achat… Financé par une taxe sur l électricité…
    Taxe qui a permis a l etat de creer en 2021 le “bouclier tarifaire” permettant d’assouplir l’augmentation de l’électricité faite par EDF… Qui a pris fin en décembre 2023.
    Taxe que désormais le gouvernement use plus pour tenter de masquer ses poches percées..

    Mais le nucléaire bénéficie des largesses de l’État…. Qui renflou fréquemment les popoches d EDF…

    Edf fait le yoyo….
    Edf bénéficie pourtant des aides et largesses fiscales….

    A 0,82 cts le kwh sur 10ans et une regule de 0.28 a 0.82 sur les 5 années suivantes pour l eolien terrestre… La charge est en dessa de l estimation de la cre a 1€10 du kwh emise pour l epr… De Flamanville

    Qui de fait bénéficie le plus de subventions?

    • @Fabio
      Vous écrivez que la durée de vie d’une éolienne n’est pas limitée par sa rentabilité. Je constate que le site energy-observer.org parle bien d’une durée de vie d’environ 20 ans éventuellement prolongée de 3 à 5 ans. Mais, je cite: “l’exposition constante au vent et aux intempéries aura tôt ou tard des effets irréversibles, et c’est à ce moment-là qu’elles devront être mises hors service”.
      Le “repowering” n’est rien d’autre que le remplacement de l’éolienne à bout de souffle par une autre éolienne neuve sur le mât d’origine.
      Ce ne sont donc pas les contrats qui limitent l’espérance de vie de ces engins mais bien leur usure due au fonctionnement.
      Il est intéressant de noter que si une éolienne a une espérance de vie de 20 ans, cela fait en réalité seulement 5 ans de fonctionnement à temps complet, à pleine puissance, ce qui est assez médiocre…
      D’ailleurs, quel industriel irait investir dans une machine qui ne pourrait fonctionner que seulement un QUART de l’année et de manière aléatoire, à toute heure du jour ou de la nuit ?
      Une centrale nucléaire, elle, peut fonctionner à pleine puissance 90% du temps, pendant 40 ou 50 ans, et, après refonte, 10 ou 20 années supplémentaires. Certains disent jusqu’à 80 ans avant l’arrêt définitif.

      • C est marrant…

        Sur ce site “energy-observer.org” est simplement noté…
        Que les eoliennes sont conçus pour fonctionner au moins 20 ans. Et qu il possible suivant l’entretien de prolonger leur existence… Nulle part il ne parle de 3 ou 5 ans… C’est votre petite participation je pense..
        Ils disent aussi en Espagne au Danemark ils envisagent de remplacer des turbines datant des années 90 environ 35 ans.

        L’éolien chez nous est lié à contrat en fin de contrat on doit les démonter c’est tout le repeworing et le fait de remplacer une installation en fin de contrat par une nouvelle installation avec un nouveau contrat.

        Pour le reste un investisseur il met de l’argent là où il peut gagner et sur l’éolien c’est le cas…

        Quand au facteur de charge du nucléaire il varie pour la France entre 55 et 80 %.
        Les prolongations nécessitant des travaux importants.

        Ce qui ne change pas le rapport de coût au kilowatt-heure.
        Qui est désormais inférieur sur le renouvelable.
        Tout ces vire voltage… Sont inutiles…

        On n’arrête pas les éoliennes pour non rentabilités…

        • @Fabio
          Eh bien vous avez mal lu !
          Je re-cite le site energy-observer.org :
          “Une fois qu’un parc éolien atteint la fin de sa durée de vie, trois choix sont possibles : Prolonger son exploitation DE TROIS A CINQ ANS ; entreprendre une opération de repowering – remplacer des anciennes éoliennes par des modèles plus performants, etc…”
          Les travaux de remise à niveau de la centrale de Fessenheim peu avant son arrêt définitif pour raison purement politique ont coûté environ 600 millions d’€. “Ca ne coûte rien puisque c’est l’Etat qui paie” (F. Hollande)
          Un ingénieur d’Alstom me disait qu’ainsi “refondue” cette centrale aurait pu tourner encore 20 ans au moins, soit au total 62 ans !

          • J avais mal lu… ce qui ne donne pas crédit a ce qui est écrit… sur energy-observer.org….
            ils disent aussi dans ce même article que des turbine en Espagne et au Danemark ont 35 ans…

            mais bon….
            comme je vous ai écrit avant l’éolien chez nous est lié a contrat et en fin de contrat soit on démonte soit on remplace et on signe un nouveau contrat..

            pi vous bifurquez sur Fessenheim.
            choix de campagne de hollande…. ceux qui l’on élu ont choisi y avais aussi des pressions suisse et allemandes perso je vois pas le rapport…
            cela change peu le prix au mwh….. du nucléaire face aux autres énergies.

            les centrales nucléaires ne fonctionnent pas 90% du temps…. mais sur les 10 dernières années il est plutôt entre 65 et 70 %

            comparez les vrais choses…

    • Si vous voulez dire que nos dirigeants font n’importe quoi dans le secteur énergétique, nous n’aurons aucun désaccord.

      Par contre, si l’éolien était sûr, fonctionnel, pas cher, sans danger, écologique et paré de toutes les vertus que vous semblez lui attribuer, le nucléaire serait abandonné depuis longtemps. C’est donc qu’il existe une petite faille quelque part, ne croyez-vous pas ? Les problèmes soulevés par l’exemple allemand n’ont rien d’anecdotique.

      Pour le reste je crois que vous confondez investissement et subvention. L’investissement des impôts d’un pays se justifie quand les retours profitent à l’ensemble de ses citoyens et offrent à ses entreprises un avantage compétitif.

      Les subventions au privé, sous quelques formes qu’elles se présentent, ne profitent qu’aux actionnaires. Qui ont une fâcheuse tendance à organiser 1/leur « optimisation fiscale » 2/ leur faillite pour refiler la patate chaude du démantèlement… aux citoyens. Privatisation des bénéfices et mutualisation des pertes sont la devise de beaucoup de ces prédateurs économiques. Le délire réchauffiste généralisé est pour eux une aubaine comme le monde en a rarement connu. En Europe, la seule fraude à la TVA sur les quotas de carbone c’est 6 milliards d’euros en 1 an !

      Je le redis : si l’éolien est une si bonne affaire, que les investisseurs en profitent tant qu’ils voudront mais sans l’argent des contribuables ni avantages. Et qu’ils soient contraints par des mécanismes implacables de provisionner les coûts de démantèlement pour éviter les mauvaises surprises. Vous verrez qu’à ces conditions ils ne se bousculeront pas.

      Et côté utilisateurs, que ceux qui refusent le nucléaire en souscrivant des offres labellisées « renouvelable » ne disposent que de l’électricité éolienne ou solaire, sans un seul kw sorti d’une centrale. Vous verrez les plus enragés de ces vertueux consommateurs revenir très rapidement à la réalité.

      Ça et là les énergies renouvelables peuvent sans doute se justifier mais on pourra tourner le problème dans tous les sens, la seule réalité est que dans l’état actuel des connaissances scientifiques elles ont plus d’inconvénients que d’avantages face au nucléaire.

      À titre personnel je le regrette. La perspective d’un Tchernobyl ou le stockage hasardeux des déchets pour 100.000 ans ne m’enchante pas plus que ça. Il en sera autrement un jour, d’ici là évitons de créer des catastrophes réelles pour en éviter une chimérique.

      • Vous re dites surtout des betises….

        J ai dit que tout cela etait complementaire…

        Le nucléaire a ses avantages et ses inconvénients…
        L eolien le photovoltaïque l hydraulique et même le thermique… Ont aussi leurs avantages et leurs inconvénients

        Il Est utopique de prétendre au seul nucléaire notre univers énergétique.
        Démonstration faite en 2022.. avec seulement 55% de rendement pour le nucleaire…. Qui a du s appuyer sur le renouvelable et le thermique…

        Quand au financement… Les Antis eoliens mélangent tout volontairement ou par biais et ce soucient peu de la réalité.. omettent aussi volontiers les subventions d etat au nucléaire ou a edf…

        Le renouvelable a eu besoins de leviers de démarrage…. Ces leviers on permis en 2022 et 2023 de combler le bouclier tarifaire….

        Faut juste pas mettre tout ses oeufs dans le même panier….

        • À ce niveau de désinformation et d’irrationalité, ça relève de la Foi. Continuez à tourner en boucle et bonne continuation dans votre univers parallèle…

          • Excellent…
            Le facteur de charge du nucléaire n etait il pas a 55% en 2022?
            Le bouclier tarifaire n a t il pas été financé par le surplus de l ex cspe… Ou ticfe…

            Demontrez donc la desinfo ou l irrationnel…
            La derobade et plus douce…

            Bonne continuation a vous.

          • “le nucleaire…. a du s appuyer sur le renouvelable” : on s’est très bien passé du renouvelable pendant plus de 50 ans mais subitement le voilà devenu indispensable au nucléaire; étonnant, non ?

            “Les Antis eoliens […] mélangent tout volontairement […] biais […] ce soucient peu de la réalité […] omettent aussi volontiers les subventions d etat au nucléaire ou a edf” : habituels procès d’intentions, confusion et manipulation des termes, avec l’inévitable complot à l’horizon.

            “Le bouclier tarifaire n a t il pas été financé par le surplus de l ex cspe… Ou ticfe…” : avant que l’Europe ne vienne ruiner notre politique énergétique nous n’avions pas besoin de bouclier tarifaire parce que l’électricité était bon marché grâce au nucléaire; étonnant, non ?

            Bref, en vous lisant on comprend que toute rationalité est abolie; dès lors, pourquoi vous contredire ? Les platistes ont aussi des arguments, vous avez tout à fait le droit de vivre dans une réalité alternative.

  11. Vous re dites surtout des betises….

    J ai dit que tout cela etait complementaire…

    Le nucléaire a ses avantages et ses inconvénients…
    L eolien le photovoltaïque l hydraulique et même le thermique… Ont aussi leurs avantages et leurs inconvénients

    Il Est utopique de prétendre au seul nucléaire notre univers énergétique.
    Démonstration faite en 2022.. avec seulement 55% de rendement pour le nucleaire…. Qui a du s appuyer sur le renouvelable et le thermique…

    Quand au financement… Les Antis eoliens mélangent tout volontairement ou par biais et ce soucient peu de la réalité.. omettent aussi volontiers les subventions d etat au nucléaire ou a edf…

    Le renouvelable a eu besoins de leviers de démarrage…. Ces leviers on permis en 2022 et 2023 de combler le bouclier tarifaire….

    Faut juste pas mettre tout ses oeufs dans le même panier….

  12. Plusieurs commentaires parlent de la durée de vie des éoliennes …
    Les éoliennes seront mises définitivement à l’arrêt dès le fin du contrat d’achat d’électricité, non pour des raisons techniques, mais pour des raisons économiques. Il suffit de regarder la situation actuelle de l’Allemagne: https://www.stromdaten.info/ANALYSE/production/index.php?Z9=fg1rq3xe (en vert: renouvelables en %, en gris: fossiles, en rouge: importations, en pointillé noir: prix sur l’échelle de droite)

    Dès que la production éolienne + photovoltaïque monte, les prix de marché s’effondrent (quand ils ne deviennent pas négatifs). Il est impossible économiquement de faire tourner une éolienne aux prix du marché tant qu’on n’aura pas trouvé le moyen de les faire produire les jours où les prix sont acceptables, c’est à dire les jours sans vent (et sans soleil !)

  13. @Fabio
    Eh bien vous avez mal lu !
    Je re-cite le site energy-observer.org :
    “Une fois qu’un parc éolien atteint la fin de sa durée de vie, trois choix sont possibles : Prolonger son exploitation DE TROIS A CINQ ANS ; entreprendre une opération de repowering – remplacer des anciennes éoliennes par des modèles plus performants, etc…”
    Les travaux de remise à niveau de la centrale de Fessenheim peu avant son arrêt définitif pour raison purement politique ont coûté environ 600 millions d’€. “Ca ne coûte rien puisque c’est l’Etat qui paie” (F. Hollande)
    Un ingénieur d’Alstom me disait qu’ainsi “refondue” cette centrale aurait pu tourner encore 20 ans au moins, soit au total 62 ans !

  14. On peut rajouter à cette démonstration chiffrée implacable que le coût de raccordement des fermes éoliennes au réseau terrestre, en France, est supporté par RTE, et non par les opérateurs des fermes éoliennes. Je n’ai pas retrouvé le coût associé, mais RTE est en train de poser un gigantesque réseau le long de la côte atlantico-bretonne pour permettre le raccordement futur des parcs éoliens en mer. C’est un sacré “cadeau” fait aux exploitants…

  15. je dirais plutôt démo chiffrée contestable…..
    quand au réseau ce n’est pas RTE mais nous qui le supportons par la TURPE….. comme l’entretien de l’ensemble des lignes de distribution…. ce qui permet a RTE de vivre…. sont bien content chez RTE….

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