Par Pierre Gosselin
Article publié le 19 juillet 2023 par le site NoTricksZones. Traduit par la rédaction.
L’ESA (European Space Agency) et les médias vivement critiqués pour des reportages manipulateurs.
La semaine dernière, il s’est répandu dans les médias la nouvelle que les températures dans le sud de l’Europe montaient en flèche pour atteindre 48°C ! Or, il n’en était rien.
L’hystérie a commencé lorsque des médias à sensation en Allemagne et ailleurs, comme le Spiegel, ont cité sans réserve un rapport du 13 juillet 2023 bâclé et manipulateur de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). [NDT : les médias français n’étaient pas en reste, lire ici l’Express du 14 juillet , le tweet Sandrine Rousseau, évoquant une température de “60°C en Espagne]
Ce rapport faisait d’abord référence à la température de l’air :
Les températures s’emballent en Europe cette semaine dans le contexte d’une période de chaleur intense et prolongée. Et cela ne fait que commencer. L’Italie, l’Espagne, la France, l’Allemagne et la Pologne sont toutes confrontées à une vague de chaleur majeure avec des températures de l’air qui devraient grimper jusqu’à 48 °C sur les îles de Sicile et de Sardaigne. Potentiellement les températures les plus chaudes jamais enregistrées en Europe.
Le rapport original de l’ESA a été maintenu, une précision a été apportée ultérieurement que ce rapport faisait en fait référence à la température de surface [NDT : mesure par satellite de la température du sol, bien distincte d’une mesure de l’air ambiant].
L’animation ci-dessous utilise les données du radiomètre de la mission Copernicus Sentinel-3 qui montre la température de la surface terrestre à travers l’Italie entre le 9 et le 10 juillet. Comme le montre clairement l’image, dans certaines villes, la surface du sol dépassait 45°C, notamment à Rome, Naples, Tarente et Foggia. Le long des pentes orientales de l’Etna en Sicile, de nombreuses températures ont été enregistrées à plus de 50°C.
Il ne s’agissait pas ici des températures standard enregistrées à 2 mètres au-dessus du niveau du sol toujours utilisées dans les bulletins météorologiques quotidiens mais celles de la surface du sol qui sont beaucoup plus chaudes. Cette différence cruciale est passée totalement inaperçue des médias et des journalistes, qui ont fait état de nouveaux records de températures. Au moment où la manipulation a été éventée par des lecteurs attentifs, la nouvelle avait déjà fait le tour du monde.
Hier, l’ESA a publié une (vague) clarification expliquant la différence entre la température de surface et la température de l’air à 2 mètres au-dessus du sol, mais a persisté à induire ses lecteurs en erreur.
Température de surface et températures à 2 mètres du sol
La température de la surface terrestre est celle ressentie par la « surface » de la Terre au toucher. La température de l’air, donnée dans les prévisions météorologiques quotidiennes, est au-dessus du sol.
L’ESA n’a pas pris la peine de mentionner que la température de surface est beaucoup plus élevée que la température de l’air à 2 mètres.
[NDT Pour une bonne compréhension de ces 2 types de mesure, on pourra consulter cet article publié le CNRS et celui-là par la revue Earth and Space Science ].
Un mensonge climatique éhonté
« Ce que nous avons vécu au cours des derniers jours est le mensonge climatique le plus éhonté depuis le début des enregistrements de la température », a commenté l’Allemand Achtung Reichelt ici sur les implications du communiqué de presse de l’ESA et de la tempête médiatique qui s’en est suivie : « Le problème avec ce rapport est que rien de tout cela n’est vrai ».
En Sicile, la température n’a atteint que 32°C pendant le week-end, bien loin des 48°C, ce qui illustre la grande différence entre la température de surface du sol et les relevés effectués à 2 mètres au-dessus du sol.
Une fois la supercherie révélée, Spiegel a discrètement changé son article du 14 juillet :
Spiegel a changé le texte de gauche où il était question de « beaucoup de morts à cause de la chaleur » par celui de droite qui précisait que « que la mesure de 48°C n’étaient pas la température habituelle de l’air, qui peut être considérablement plus basse ».
Il est clair que les autorités et les médias se sont essayés à un exercice rapide de propagande à destination du public, mais qu’ils ont été rattrapés par des lecteurs attentifs.
mais à qui donc profite le crime de corruption, d’endoctrinement sur le climat, alors qu’on oublie de parler
de la vraie pollution qui ne peut être du co2 “anthropique”
je suis extatique à écouter notre président parler du climat comme s’il était convaincu d’une base scientifique,
qui nécessite beaucoup d’argent pour agir et faire évoluer le rayonnement solaire !
comment expliquera-t-on le prochain coup de froid qui ,cycliquement, se produira ?
Comme d’habitude, le prochain coup de froid sera expliqué comme étant la conséquence du réchauffement climatique !!!
Le bénéficiaire, c’est
– de continuer de créer le marché mondial d’échange des droits d’émission de CO2, bourse internationale dont la gestion a été confiée à Goldman Sachs. Ces droits sont émis à partir de rien, c’est tout bénéfice pour l’organisme émetteur.
– de créer des taxes carbones sur chaque produit consommé, puis sur chaque individu, des dizaines de milliards de dollars à empocher;
– de provoquer la pénurie d’énergies fossiles et de produits agricoles, donc l’augmentation des prix et des bénéfices pour les spéculateurs,
– de vendre massivement l’installation d’éoliennes et de panneaux solaires payés avec des subventions,
La propagande est à son paroxysme.
Il est évident que les “journaleux” ont oublié certains points de leur prétendue “Charte de déontologie de Munich” leur imposant :
-1- le respect de la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour eux-mêmes, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité !
-2- la défense de la liberté de l’information, du commentaire et de la critique !
-3- la publication seulement des informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents !
-4- l’obligation de rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte !
-5- de ne pas confondre le métier de journaliste avec celui de publicitaire ou de propagandiste !
Messieurs les journaleux des merdias mainstream, je vous accuse :
-1- de ne pas respecter les points cités ci-dessus !
-2- de ne pas faire volontairement votre travail de journalistes par peur des mondialistes pire par idéologie !
-3- d’essayer de nous imposer une gouvernance mondialiste totalitaire de type fascisme et eugéniste !
-4- de vouloir faire taire vos opposants par des mesures liberticides pour nous imposer le mondialisme !
Messieurs les journaleux, je cherche encore vos preuves scientifiques de vos allégations concernant l’existence :
-1- de virus pathogènes contagieux, de l’efficacité des mesures liberticides sanitaires à l’échelle mondiale !
-2- du prétendu dérèglement climatique anthropique lié au pauvre CO2 et ainsi que des mesures climatiques iniques !
-3- de l’existence d’un réel danger pour l’humanité et la planète !
Bravo et ENTIEREMENT d’accord avec vous ! l n’y a plus aucune déontologie dans le journalisme mainstream. On l’a vu aussi au début de la guerre en Ukraine ou des soi-disant “Grands Reporters” confondent les cheminées des toits de centrale nucléaire avec des missiles russes non explosés !. Ce journalisme de bas-étage est proprement scandaleux.
Bravo pour ce décryptage, chaque jour je me livre au même travail sur l’actualité international depuis 15 ans, c’est passionnant.
“Des lecteurs attentifs”, des citoyens honnêtes, qui estiment que la vérité des faits prime sur toute autre considération ou n’est pas négociable…
Voilà ce qui peut nous aider à rassembler toutes les bonnes volontés pour combattre toutes les impostures d’où qu’elles viennent, pour un monde meilleur et plus juste qui viendra bien un jour…
Le réchauffement de la terre est une réalité scientifique, mais la mesure de la température est difficile. Une moyenne mondiale n’a guère de sens physique. En effet, à un instant t, elle peur varier de – 68 °C (intérieur de l’Antarctique) à + 48 °C (Koweit), comme on peut facilement le constater sur un site de météo bien documenté (“earth.nullschool.net” par exemple) De plus, en un point donné, les écarts entre le jour et la nuit peuvent être considérables (20°C voire plus) si l’humidité est très faible (Koweit) ou de deux ou trois degrés seulement si elle est proche de la saturation (Singapour).
Dans l’atmosphère terrestre, LA molécule à effet de serre, c’est avant tout H2O, dont la concentration en mer sous les tropiques peut atteindre 100 fois celle de CO2. L’océan Pacifique n’est pas près d’entrer en ébullition.
Combattre les impostures conduit pour l’instant a être cloué au pilori médiatique par les grands prêtres de la bien pensance et du politiquement correct avec leurs adjectifs usuels, “complotiste, facho, ultradroite, réac, “France moisie, nauséabond”, etc…
Il viendra un temps où ces mots ne suffiront plus. La contrainte physique prendra le relais.
En réalité, cesodieux complotistes climatonégationnistes nous mentent effrontément :
On a frisé les 78° en Espagne (82° ressentis).
Voilà, je viens de balance un bobard hénaurme que certains n’hésiteraient pas à reprendre
à leur compte. Le drame, avec tous ces ignobles crétins Rousseau ou autre), c’est qu’sune seule phrase
émise par l’un d’eux ne peut souvent être invalidée qu’au prix de plusieurs pages
papier ou internet. Au final, ils finissent toujours gagnants, grâce à la bêtise au front bas
qui ne cesse de progresser partout. Bref, l’émotion Internet du moment l’emporte partout sur
la réflexion, y compris appuyée par de l’écrit sérieux. C’est désespérant.
La palme de la déclaration d’un journaleux hier 02/08/23 sur BFM, digne de l’Almanach Vermot: “Oui, il fait très froid à Paris en ce moment, mais ce serait encore pire s’il n’y avait pas le réchauffement climatique…”
Et ce matin Sandrine Rousseau dans une émission sur LCI ce 3 Août 2023, alors que la température est de 16 ° et devrait descendre jusqu’à 12° Lundi prochain matin à Paris ainsi que dans tout le nord de la France: pas une question posée sur ce sujet, pour le moins troublant…
je viens de regarder les températures relevées en juillet en Sardaigne et en Sicile.
Maximum du mois le 24 juillet:
44,6°C à la station météo de Catania en Sicile et 47,4°C à celle d’Olbia en Sardaigne.
Je précise qu’il s’agit de température relevée à 2 m provenant de stations du réseau METAR.
On est pas loin des 48°C.
Enfin, je dis ça… je dis rien.
Est-il possible d’obtenir de la part des commentateurs précèdents une réaction au commentaire de Jluc?
Si ce qui est avancé par lui est exact, il me semble que l’article de Pierre Gosselin devient pourle moins discutable!?? et par là même tous les autres commentaires qu’il a suscités! Non?