par Camille Veyres
Trois réservoirs échangent continuellement de grosses quantités de carbone : l’océan contient 92% du carbone circulant, l’atmosphère 2% et la végétation et les sols 6%.
Le renouvellement du carbone dans l’atmosphère est rapide : un cinquième du stock de CO2 dans l’air est, chaque année, absorbé par les océans froids des moyennes latitudes et par la végétation ; c’est ce que montrent les graphiques du GIEC sur le cycle du carbone complétés par les derniers résultats sur la croissance de l’absorption par la végétation depuis 1900 : +40% (en 2016) à +50% ; l’absorption a cru comme la pression partielle du CO2 dans l’atmosphère.
Donc à long terme (plusieurs dizaines d’années), il n’y aura dans l’atmosphère que 2% de ce qui a été ajouté au carbone circulant par les émissions de combustibles fossiles, revenus à l’atmosphère après un ou plusieurs cycles d’absorption et de dégazage.
Le cumul depuis 1751 des émissions venues de combustibles fossiles est en janvier 2025 environ 500 milliards de tonnes de carbone (équivalent à 235 ppmv) ; la responsabilité des premiers pays industrialisés sera donc au maximum de 2 % x 235 ppmv = 4,7 ppmv.
Un ppmv, abréviation de partie par million en volume est une molécule de CO2 pour un million de molécules d’air ; il équivaut à dans l’air 2,13 milliards de tonnes de carbone unité notée Gt-C (G= giga = un milliard, t = tonne).
Les premiers pays industrialisés se sont engagés, lors de la conférence COP 29 à Bakou en 2024, à verser des subventions allant de 100 Mrd $/an (2025 ?) à 300 Mrd $/an en 2035 pour compenser une augmentation possible de la température de … 0,45°C x 4,7 ppmv / 56 ppmv = 0,037°C, soit 37 millièmes de degré Celsius !
Le facteur de conversion, +0,45°C pour +1000 Gt-CO2 (272 Gt-C, 128 ppmv) d’émissions cumulées, est dit par le GIEC AR6, 2021, WG1-SPM) ; selon le GIEC 44% de ces 128 ppm restent dans l’atmosphère perpétuellement, soit +56 ppmv dans l’air pour +0,45°C. Ces deux idées sont absurdes mais le calcul du paragraphe précèdent (37 millièmes de degré pour 300 Md $/an) exprime la doctrine du GIEC …
Voyons maintenant les flux de CO2 entrant et sortant de l’atmosphère : le flux entré en 12 mois est égal au flux sorti pendant ces 12 mois plus la variation du stock pendant ces 12 mois ; c’est vrai pour tout réservoir ou compte en banque. Donc, mois par mois :
flux entrant = (flux sortant = stock/5) + (incrément du stock sur les 12 mois)
Les incréments du stock X(t) sont calculés par X(t + 6 mois) – X(t- 6 mois) pour éviter le gros des fluctuations saisonnières ; X(t) est observé à plus de 2000 m d’altitude au Mauna Loa et au pôle sud depuis presque 800 mois.
D’où :
- Fin 1958 : stock = 315 ppmv, incrément 1 ppmv/an, donc flux entrant = 315 / 5 + 1 = 64 ppmv/an
- Fin 2024 : stock = 426 ppmv, incrément 3,5 ppmv/an donc flux entrant = 426 / 5 + 3,5 = 88,7 ppmv/an
- Les statistiques économiques disent le flux venu des combustibles fossiles et des cimenteries, passé entre 1958 et 2024 de 1 ppmv/an à 5 ppmv/an soit +4 ppmv/an.
- Le flux venu des dégazages naturels des océans et de la végétation et des sols (hors respiration sur 24 heures de la végétation) est donc passé de 64 – 1 = 63 ppmv/an à 88,7 – 5 = 83.7 ppmv/an soit +20,7 ppmv/an et 20,7 / 24,7= 84% de l’augmentation du flux entrant depuis 1958.
- Le stock correspondant aux combustibles fossiles et cimenteries est la somme des émissions d’il y a m années pondérées par exp(-m/5) : il est passé de 5 ppmv fin 1958 à 23 ppmv fin 2024.
- Le stock correspondant aux dégazages naturels est passé de 310 ppmv fin 1958 à 403 ppmv fin 2024 soit 84% de l’augmentation de 315 ppmv à 426 ppmv observée au Mauna Loa
Les incréments mois par mois du stock venu des dégazages naturels passé de 310 ppmv fin 1958 à 403 ppmv fin 2024, oscillent entre – 0.45 ppmv/(12 mois) and +3.7 ppmv/(12 mois) (incréments lissés par une moyenne mobile sur 3 mois) et correspondent à l’anomalie de la température de la surface des mers entre les tropiques : ce que prouve la bonne corrélation entre les incréments mois par mois du stock venu des dégazages naturels (courbe noire figure ci-dessous) et la température moyenne mensuelle de la surface des mers intertropicales (courbe bleue ci-dessous)qui fournissent la majeure partie du dégazage.
Comme enseigné en finance et en économétrie, une corrélation valable ne peut être établie qu’entre des séries temporelles stationnaires : c’est bien le cas pour les deux séries des incréments mois par mois du stock venu des dégazages naturels et des anomalies mois par mois de la température de surface des mers intertropicales. Mais ce n’est pas le cas de la série non-stationnaire ARIMA (I=1) des émissions venues des combustibles fossiles et des cimenteries qui ne corrèle pas avec la série des incréments des ppmv dans l’air.
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Les politiques et mesures diverses visant à décarboner l’économie ne peuvent porter que sur les 23 ppmv du stock atmosphérique correspondant aux émissions venues des combustibles fossiles et cimenteries encore dans l’air, soit selon les formules du GIEC une réduction de la température globale moyenne de 0,45°C x 23 ppmv / 56 ppmv = 0,18°C … si l’usage de pétrole charbon et gaz naturel, plus de 80% de l’énergie utilisée par les 8 milliards d’humains, disparaissait complètement.
Les USA émettent environ 4,9 Gt-CO21/an (1,33 Gt-C/an ou 0,63 ppmv/an) et l’UE 2,4 Gt-CO2/an (0,65 Gt-C/an ou 0,31 ppmv/an) soit 13% et 6% des émissions mondiales et leur politiques de décarbonations ne peuvent amener que 13% et 6% de 0,18°C soit -0,025°C et -0,011°C, une réduction de deux ou un centièmes de degré, pour des coûts directs (directs budgétaires et effets des réglementations) annuels évalués à 7% à 8% du PIB.
Pour l’Europe, voir rapport Draghi (2024, 800 Mrd € /an ?) et note Pisani-Ferry de l’institut Bruegel avec en plus des coûts indirects par désindustrialisation, chômage, décroissance du même ordre de grandeur.
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Pour les USA, Penn-Wharton U. Budget model ( https://budgetmodel.wharton.upenn.edu/estimates/2023/4/27/update-cost-climate-and-energy-inflation-reduction-act ) dit : The 2022 Inflation Reduction Act (IRA) contained a range of climate and energy provisions that PWBM previously estimated to cost $384.9 billion over 10 years (FY2022 – 2031). Since that estimate, newer implementation details have emerged, and the fiscal year calendar has moved to start at FY2023. Our updated estimate for over 10 years (FY2023 – 2032) for just the climate and energy provisions is now $1,045 billion
Et pour le monde : “Getting to net zero by 2050 will cost an extra $3 500 billion a year, according to a new study by McKinsey”.(soit, chaque année un coût de 3.5% du PIB Mondial de l’ordre de 109 000 Bn $, pour replacer des techniques éprouvées et des investissements en voie d’amortissement par des techniques imaginaires (hydrogène …) ou ruineuses (vent et solaire) .
Tout cet argent dans l’espoir infondé de réduire – à un terme indéterminé- de 0,45°C x 23 ppmv / 56 ppmv = 0,18°C une « température moyenne globale » dépourvue de sens physique ou pratique.
Le coût des catastrophes naturelles liées à la météorologie (inondations sécheresse, températures) est selon l’agence européenne de l’environnement en moyenne de l’ordre de 0,15% à 0,35% du PIB selon les pays européens avec en 2021 un maximum à 60 Mrd € pour les pays de NatCatSERVICE pris ensemble.
Voici une estimation (approximative) de la répartition des coûts annuels de ces catastrophes météorologiques en pourcent du PIB de la zone sur les années 1980-2023.
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Une estimation à 200 milliards de dollars du coût des incendies de Los Angeles serait 0.7% du PIB US. (https://www.dw.com/en/la-fires-could-be-costliest-natural-disaster-in-us-history/a-71263644)
Dépenser aujourd’hui quelques pour cent, 7,7 % sur le tableau 1 ci-dessus, et jusqu’à 10 % du PIB dans l’espoir de réduire après 2050 les catastrophes météorologiques qui ne coûtent que quelques pour mille du PIB (en moyenne sur des dizaines d’années, c’est moins de 0,2%, mais avec des fluctuations très significatives d’une année sur l’autre) est évidemment insensé.
Notons encore que la contribution du CO2 au rayonnement délivré par la Terre au cosmos est de l’ordre de 5% selon les calculs de Koutsoyiannis, 2024 ( https://scienceofclimatechange.org/demetris-koutsoyiannis-relative-importance-of-carbon-dioxide-and-water-in-the-greenhouse-effect-does-the-tail-wag-the-dog/ figure reproduite ci-dessous).
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Les 5,4% du CO2 de l’air venus des combustibles fossiles et des cimenteries et non encore absorbés par la végétation ou les océans froids font donc 5,4% x 5% = 0,27 % du flux rayonné par la Terre ; c’est négligeable par rapport au flux rayonné par la vapeur d’eau et les nuages (77%) qui ensemble assurent depuis que la Terre existe et régulent l’égalité entre le flux solaire absorbé par la Terre et le rayonnement thermique qu’elle fournit au cosmos.
Enfin ce rayonnement thermique fourni au cosmos a depuis le début des observations satellitaires en 1980, augmenté de 2 W/m² ou plus et non pas diminué de 1,2 W/m² comme le voudrait la formule du GIEC du forçage radiatif -3.7 W/m² log(base2, 426 / 337) par le CO2 passé de 337 ppmv en 1980 à 426 ppmv.
Je ne fais que transférer la réponse d’un certain Kilton Dornier sur X prof. émérite en géophysique « Camille Vernes republie ce calcul tous les 6 mois.
Il est incorrect car il confond les notions de temps de résidence (= pour un atome donné) et temps de rémanence (= pour la perturbation).
Ainsi il prend le temps de résidence là où il faudrait utiliser le temps de rémanence.«
Un avis ?
Salutations respectueuses à monsieur Veyres
Oui un avis. Je pense que l’ACR devrait jeter un coup d’œil approfondi sur les billets de Monsieur Veyres avant de les publier.
J’ai communiqué vos commentaires à C. Veyres
Le commentateur est un troll agressif mais peut importe ! Que répondre ?
De quel commentateur vous parlez ?
Peu importe pardon… le commentateur sur X
Je pense que monsieur Veyres est assez grand pour en prendre connaissance lui-même. Ce monsieur, dans un précédent billet a réussi à démontrer à force de sophismes que l’homme n’était pas responsable de l’augmentation du CO2. Les bras m’en sont tombés. Depuis j’ai appris que ce monsieur fait partie du conseil scientifique de l’ACR. Là, j’ai ramassé mes bras à terre. Je pensais que l’ACR c’était sérieux. Désillusion.
quant à la qualification de troll agressif à mon endroit, deux choses. Troll, j’ai répondu plus haut. Agressif : dire brutalement la réalité brutale c’est être direct, pas agressif. Adios.
Je ne comprends pas. Vous êtes ce « Kilton Dornier » qui a critiqué l’article de Monsieur Veyres sur Twitter ? Je l’ai qualifié de troll car c’en est un : il torpille le FB Climat et Vérité à grand renfort d’attaques ad personam et de publications apocalyptiques… ceci posé, la science est censée évaluer des données. Pas des auteurs. Si les assertions de monsieur Veyres sont fausses, démontrez nous en quoi. Les susceptibilités n’ont rien à faire ici. La science vit de désaccords…
Veyres3 septembre 2024 at 19 h 44 min
Quos perdere vult, Jupiter amentat
Pour retrouver vos esprits trois faits:
(1) la variation du contenu d’un réservoir est la différence entre ce qui y entre et ce qui en sort
(2) ni la végétation ni les surfaces d’eau ne discriminent les molécules de CO2 selon leur origine dégazages naturels ou combustibles fossiles
(3) si le changement d’une quantité X(t) sur un petit intervalle de temps est égal à une autre quantité T(t) alors X(2024) – X (1959) = somme des changements sur les 780 mois = somme des T(t) sur les 780 mois et X(t) est une conséquence de T(t) ; la flèche du temps fait la causalité !
Répondre
Veyres3 septembre 2024 at 19 h 53 min
je perds aussi la tête
Quos perdere vult Jupiter dementat !
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“””””””””””””””ni la végétation ni les surfaces d’eau ne discriminent les molécules de CO2 selon leur origine dégazages naturels ou combustibles fossiles”””””””””””””””””””””
Faut oser l’écrire
https://www.climato-realistes.fr/seul-55-du-co%e2%82%82-a-pour-origine-les-combustibles-fossiles-tout-le-reste-vient-des-degazages-naturels/
Je ne sais pas ce qui est le pire : que vous utilisiez une logique de “finance et d’économétrie” pour essayer de comprendre des mécanismes physiques, ou bien le fait que vous ne parliez que du prix en $ des catastrophes climatiques présentes et futures…
Si la déconnexion totale au réel et le déni de science devait avoir un nom… ce serait probablement “climato-réaliste”
Allez, courage.
Répondent les illuminés de l’apocalypse qui annoncent une fin du monde tous les 3 ans depuis 30 ans. Les CATNAT ne sont pas plus fréquentes contrairement aux annonces du GIEC et les progrès font qu’elles coûtent moins et tuent moins. C’est un fait. Le CO2 s’accumule : la belle affaire… Démontrez sans conteste le lien flux anthropique-réchauffement et, une fois ceci fait, expliquez nous pourquoi un optimum climatique et un providentiel verdissement seraient une calamité. Rien n’a de sens dans cette hystérie mais c’est celui qui ose la remarque l’insensé… hélas pour vous, une page se tourne. La population ouvre les yeux, l s responsables politiques se réveillent et les terreplatistes d’hier s’apprêtent à voir les supposés tenants de « la science » prendre leur place…
Moui bien sûr, vous avez parfaitement raison et vous avez visiblement accès à la VERITÉ UNIQUE ET ABSOLUE.
Et la somme des études scientifiques qui ne vont pas dans votre sens est bien évidemment uniquement le fruit d’un travail acharné en sous-marin, soigneusement orchestré par les Illuminati qui contrôlent le MONDE.
J’imagine que les vaccins implantent des puces dans le foie et que l’Homme n’a jamais posé le pied sur la Lune ??
Vos idioties seraient marrantes si elles n’avaient aucun rapport avec un phénomène qui impacte négativement nos écosystèmes et nos modes de vie.
Allez en parler aux forestiers, aux agriculteurs, aux écologues, aux scientifiques de terrain et voyez leurs réactions à vos élucubrations sans queue ni tête.
Va falloir penser à regarder la réalité en face, un de ces jours.
@Nestor
C’est vrai que continuer à mettre des pages de Camille Veyres sur ce blog , finira par nous faire passer pour des dénialistes ; mais on est quand même quelques-uns à regarder le réel et l’analyser avec de la vraie science pour ne pas faire sombrer ce blog
Oui, il faut absolument que le conseil scientifique de l’association fasse le ménage sur lui-même.
Et si il ne veut pas être accusé de “censurer” des articles comme on en voit régulièrement et qui font beaucoup de torts à la cause, il faudrait publier en même temps l’article et sa contradiction.
Il y a quelques années, après une réunion de l’association, nous avions essayé, De Larminat et moi, gentiment, de faire valoir des arguments simples à C Veyres. Cela semble peine perdue.
Au début, F Gervais écrivait ce genre de bêtises dans ses livres, (ce qui en dit long sur la compréhension du réel par certains universitaires, même très reconnus) mais il semble qu’il ait mis de l’eau dans son vin. Seulement le mal est fait, les livres sont publiés.
Avec “Le cO2 non anthropique” et “la saturation”, on se discrédite.
Il y a Lindzen dans le comité scientifique, il faut lui demander de trancher.
Negynas15 février 2025 at 14 h 06 min
Le comité scientifique de l’ACR doit avoir nos email; je suis loin de Paris , mais on peut communiquer ;
s’ils veulent avoir nos avis pour certaines décisions je suis prêt à lire des comptes rendus
Il faut tourner la page. Ce qui est publié importe peu. Aujourd’hui ces discussions infinies sur la physique de l’atmosphère et sur le rôle du CO2 son dépassées. Désolé pour les excellents physiciens qui se sont exprimés sur l’effet de serre . Ce dernier n’est pas en mesure de modifier le climat, en encore moins le CO2, les causes du réchauffements sont tout autres. Elles sont très largement naturelles. Dans 20 ans on aura oublié le CO2 comme on a déjà oublié les CFC pour la couche d’ozone.
Messieurs les scientifiques, revenez aux causes réelles du réchauffement, ne vous laissez pas entraîner dans des débats qui sont politiques et hors science, cette dernière étant outrageusement manipulée pour des raisons politiques.
Bien sûr, la météo n’est pas le climat.
Voici les dernières prévisions de MeteoSat (La Chaine Meteo) sur une nouvelle vague de froid en Amérique du Nord.
“Il s’agira d’un froid sec intense, remarquable pour une seconde quinzaine de février. Les températures plongeront jusqu’à 30°C sous les moyennes. Localement, la barre des -40°C pourra être atteinte entre le Montana et le Dakota du Nord. Au Canada, les froids extrêmes sont déjà bien présents. En effet, on a déjà relevé jusqu’à -45,7°C jeudi au Saskatchewan, ce qui est remarquablement bas pour la saison (record mensuel : -49°C). La semaine prochaine, la barre des -50°C pourrait être approchée dans ces secteurs.”
Cet hiver rigoureux ne va pas renforcer ceux qui soutiennent les prévisions alarmistes du GIEC …
Sur MétéoFrancce, pas un mot …
Après avoir connu le mois de janvier le plus froid depuis 1985, les USA s’apprêtent donc à vivre une deuxième quinzaine de février remarquablement froide. Selon les prévisions à long terme, le froid pourrait persister tardivement cette année ce qui rejoindrait les prévisions de Phil la Marmotte du 2 février dernier, selon lesquelles, en vertu de la croyance populaire, l’hiver pourrait encore durer six semaines.
Comme le disait l’ex-futur² président du GIEC Jean-Pascal Nostradamus Van Ypersele de Strihou, “ceci est tout à fait normal car le réchauffement climatique va augmenter la différenciation des saisons : hiver plus froids et étés plus chauds”.
Il a donné cette réponse en 2013 à un journaliste qui lui demandait si les deux derniers hivers rigoureux étaient compatibles avec le réchauffement climatique. Les sept hivers suivant ayant été plus doux que la moyenne, c’était un manifestation évidente du réchauffement climatique.
Voilà où on en arrive dans les contradictions quand on confond météo et climat.
Bien sûr la météo n’est pas le climat. En ce moment-même (windyty.com), il fait 16°C à Bruxelles et seulement 7 °C à Athènes.
L’effet de serre est accrédité par le fait, que, selon la loi de Stephen Boltzmann, le rayonnement de la terre serait caractéristique d’un corps noir à -18°C.
Ce que je ne comprends pas, c’est que, chez nous, à 2 m de profondeur, la température est constante, de 14°C, puis s’accroît continuellement avec la profondeur.
Est-ce parce que l’effet de serre est d’autant plus fort quand la profondeur sous le sol s’accroît ?
Non, bien sûr.
C’est à cause des dinosaures. Au centre de la terre il y a un monde perdu peuplé de dinosaures, et ce sont leur pets et leurs rots qui finissent par réchauffer la croûte terrestre.