Cyclone Hélène : un événement hâtivement attribué au réchauffement climatique

Après une période anormalement calme sur le bassin Atlantique Nord au cours du mois d’août et de la première partie du mois de septembre 2024, l’activité cyclonique s’est soudainement accélérée avec le système Hélène qui, formé le 23 septembre au sud de la Jamaïque, est devenu un puissant ouragan qui a atterri sur les côtes de Floride pendant la nuit du 26 au 27 septembre en tant que tempête de catégorie 4.

Celui-ci s’est accompagné de vents proches de 220 km/h, de pluies abondantes, et surtout d’une onde de tempête exceptionnelle, mesurée à 2.94 m dans la localité de Steinhatchee (l’onde de tempête est une surélévation du niveau de la mer, engendrée par la conjugaison des basses pressions, des vents violents et d’une très forte houle).

Le phénomène extrême a ensuite poursuivi sa route sur des centaines de kilomètres à l’intérieur des terres, déversant des milliards de litres de pluie sur son passage.

En ce 7 octobre 2024, le nombre de morts s’élevait à plus de 232 morts. On s’attend à un bilan humain encore plus lourd puisque des centaines de personnes étaient encore portées disparues. 

Cet ouragan restera donc l’un des pires que la région ait connu et le quatrième le plus meurtrier à frapper les États-Unis depuis 1950, seulement surpassé par Katrina en 2005 (1 800 morts), Audrey en 1957 (416 morts), Camille en 1969, 256.(Voir ici le liste établie par la NOAA des cyclones les plus meurtriers depuis 1900).

A l’heure où nous publions cet article, l’agence américaine de surveillance des ouragans (NHC) avertit que l’ouragan Milton qui se déplace de manière « erratique » dans le golfe du Mexique en direction de la Floride, menace de devenir un « ouragan majeur ».

Les pluies tropicales avaient commencé à s’abattre sur le sud-est des États-Unis bien avant que l’ouragan n’atterrisse.

Hélène a atterri le 27 septembre en catégorie 4 avec une vitesse de vent de 220 Km/h, puis a été rétrogradé en tempête tropicale 6 heures après. Ce sont les pluies torrentielles de la tempête qui placeront l’ouragan Hélène dans l’histoire, bien plus que sa violence intrinsèque en tant que cyclone.

Source : Zoom earth

Les dégâts du cyclone Hélène ont été causés par les pluies, qui ont commencé à s’abattre sur la région avant la passage du cyclone. il s’agit d’un phénomène pluviométrique classique connu sous le nom d’« événement de pluie précurseur » (Predecessor Rain Event, PRE). Un PRE se produit lorsqu’une grande quantité de pluies fortes et soutenues se forme avant l’arrivée d’un système tropical directement associée à l’humidité tropicale profonde provenant du voisinage du cyclone.

Source : NOAA/NWS, rapporté par the Weather Network

Certaines régions de l’ouest de la Caroline du Nord ont reçu entre 200 et 300 mm de pluie dans les jours précédant l’arrivée du cyclone. Busick, en Caroline du Nord, a signalé 751,3 mm de pluie entre 8 heures du matin le 25 septembre et 10 heures le 27 septembre. Au moins 330 mm de pluie sont tombés dans la ville universitaire de Boone, en Caroline du Nord. Même la région métropolitaine d’Atlanta a enregistré 300 à 350 mm de pluie lors de cet événement.

Comme cela peut arriver, le blocage atmosphérique a fait que la tempête est restée coincée au-dessus de la région d’Asheville en Caroline du Nord pendant trois jours. Un total de 35,52 centimètres de pluie est tombé du 25 au 27 septembre, selon les relevés  du National Weather Service ruisselant du terrain montagneux déjà saturé par les tempêtes récentes. La rivière French Broad en crue a détruit les autoroutes inter-États, inondé les maisons de boue et coupé l’approvisionnement en eau potable .

Il en est résulté des inondations historiques qui ont frappé la région, l’immense ruissellement ayant rapidement submergé les ruisseaux, les rivières et les systèmes de drainage.

Un événement hâtivement attribué au réchauffement climatique

Dans une déclaration provisoire d’attribution rapide, trois scientifiques du Lawrence Berkeley National Laboratory ont déclaré que les précipitations survenues au cours du passage d’Hélène étaient « jusqu’à 20 fois plus probables dans ces régions en raison du réchauffement climatique :

« Notre meilleure estimation est que le changement climatique pourrait avoir provoqué jusqu’à 50 % de précipitations supplémentaires pendant l’ouragan Hélène dans certaines parties de la Géorgie et des Carolines », ont précisé les trois scientifiques du laboratoire dans un communiqué. Ils reconnaissent cependant avoir utilisé une méthodologie d’attribution ancienne et ont averti que leur évaluation initiale devra encore être affinée.

Le raisonnement est que les ouragans tirent leur énergie de l’eau chaude de l’océan et, comme le changement climatique provoque une augmentation des températures de la surface de la mer, l’énergie disponible pour ces tempêtes augmente. L’argument sous-jacent est que la quantité d’eau qui peut être stockée dans l’atmosphère augmente avec la température.

Le réchauffement « hors-norme » de l’année 2023

Les températures de la surface de la mer mondiale augmentent depuis mars 2023 comme le montre le graphique Institut du changement climatique de l’Université du Maine ci-dessous.

Daily Sea Surface Temperature. Institut du changement climatique de l’Université du Maine (Climate reanalyzer)

Le graphique actualisé ci-dessous montre que ce réchauffement est en cours d’atténuation, en lien avec le retour à des conditions La Nina.

Source : Daily Sea Surface Temperature (Climate reanalyzer)

Les modèles climatiques ne peuvent expliquer l’importante anomalie de température de 2023

Gavin A. Schmidt directeur du GISS (Goddard Institut of space studies), une branche de la NASA, a publié le 19 mars 2024 un article intitulé « Les modèles climatiques ne peuvent expliquer l’énorme (huge) anomalie de température de 2023 (0,2°C de plus que ne l’attendaient les climatologues).

Aucun des paramètres actuellement utilisés dans les modèles ne lui semble susceptible de l’expliquer : même le phénomène El Niño (après trois années de La Niña) ne suffit pas car il est d’intensité modeste par rapport à ceux de 1997-1998 et 2015-2016. Les autres paramètres (augmentation des gaz à effet de serre, activité solaire, éruption du Hunga-Tonga en janvier 2022, diminution des aérosols grâce aux fiouls maritimes désulfurés depuis 2020) tous cumulés, laissent encore une augmentation inexpliquée de 0,2°C.

La « piste » de l’éruption du Hunga-Tonga qui a injecté dans la stratosphère une quantité de vapeur d’eau (puissant gaz à effet de serre) sans précédent, mérite d’être approfondie. Une récente étude (septembre 2024) estime que les températures de surface pourraient augmenter de plus de 1,5 °C pendant plusieurs années suivant cet événement.

Le pic de température de 2023 (qui se poursuit en 2024) ne saurait en tous cas être imputé au « réchauffement global » dû aux émissions de gaz à effet de serre.

Pas d’augmentation de la fréquence ni de l’intensité des cyclones, mais une grande variabilité

Depuis le début de l’ère satellitaire (1970), l’activité cyclonique ne montre aucune tendance significative à l’augmentation. Le graphe ci-dessous, établi par le météorologiste Ryan Maue de la NOAA, montre la stabilité de la fréquence des cyclones depuis 1970, année qui correspond au début des observations satellitaires.

Nombre de tempêtes tropicales et d’ouragans mondiaux au cours des 50 dernières années (sommes mobiles sur 12 mois). Source : Ryan Maue

Pour la surveillance globale de l’activité des tempêtes tropicales et des ouragans, les météorologues préfèrent une métrique appelée énergie cyclonique accumulée ou ACE qui combine la force maximale atteinte par le vent lors d’un cyclone tropical et leur durée. Le graphique ci-dessous montre l’évolution de l’ACE depuis 1970.

Énergie cyclonique accumulée dans l’hémisphère nord et dans le monde au cours des 50 dernières années (sommes cumulées sur 24 mois). pour l’hémisphère nord (ligne du bas) et l’ensemble du globe (ligne du haut). La zone intermédiaire représente l’ACE totale de l’hémisphère sud. Source : Ryan Maue

Le graphique montre en revanche une importante variabilité interannuelle globale de l’énergie cyclonique accumulée (ACE) à laquelle se superpose un cycle multi décennal de 40 à 60 ans alternant des périodes plus actives et plus calmes.

Comme l’indique une récente étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters, la variabilité interannuelle des cyclones est associée à l’évolution des mécanismes climatiques à grande échelle, notamment l’oscillation australe El Niño et l’oscillation décennale du Pacifique (AMM). La Niña et la phase positive de l’AMM ayant tendance à déclencher des saisons d’ouragans actives, et El Niño et l’AMM négatif provoquant souvent des saisons plus calmes.

En résumé.

  • Les données disponibles depuis le début de l’ère satellitaire (50 années d’historique) ne montrent pas de tendance à l’augmentation de la fréquence ou de l’intensité des cyclones. Il est donc douteux que l’augmentation de la concentrations de gaz à effet de serre atmosphériques dues aux activités humaines ait-eu une quelconque influence sur l’activité cyclonique ;
  • S’agissant d’Hélène, les dégâts tant humains que matériels ont été causés par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur les régions traversées, celles-ci ayant commencé à tomber avant que le cyclone ne touche Terre. Il s’agit d’un « événement de pluie précurseur » qui se produit lorsqu’une grande quantité de pluies fortes et soutenues se forme avant l’arrivée d’un système tropical directement associée à l’humidité tropicale profonde au voisinage du cyclone ;
  • Comme l’a reconnu Gavin A. Schmidt directeur du GISS (Goddard Institut of space studies), l’année 2023 a connu un pic de chaleur que les modèles ne savent pas expliquer mais qui ne peut en tous cas être attribué aux émissions de gaz à effet de serre ;
  • La quantité de vapeur d’eau injectée dans la stratosphère après l’éruption du Hunga-Tonga pourrait être une piste, une récente étude (septembre 2024) suggérant que les températures de surface pourraient augmenter de plus de 1,5 °C pendant plusieurs années suivant cette éruption.
  • Ce pic de chaleur encore inexpliqué de 2023, et qui se poursuit en 2024 pourrait en tout cas être à l’origine de la virulence du cyclone Hélène.

Ces conclusions sont cohérentes avec les données du GIEC, qui dans son rapport intermédiaire de 2018, n’accorde « qu’un faible degré de confiance dans l’attribution de tout changement détectable dans l’activité des cyclones tropicaux aux influences anthropiques ».

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27 réflexions au sujet de « Cyclone Hélène : un événement hâtivement attribué au réchauffement climatique »

  1. Rapport scientifique du GIEC AR5
    “It is likely that the global frequency of tropical cyclones will either decreased or remain essentially inchanged”
    Chapitre 14 page 1.249
    Il est probable que la fréquence des cyclones tropicaux soit diminuera, soit restera inchangée.
    Le rapport scientifique de l’AR5 fait 1.528 pages.Il est publié uniquement en anglais. Pas grand monde pour le lire ….
    Le résumé pour les décideurs ne fait que 34 pages et est publié en plusieurs langues. Etrangement, il ne repend pas les conclusions du rapport sicentifique sur les cyclones ….
    Nous asséner aujourd’hui que les cyclones sont de plus en plus forts et de plus en plus fréquents en raison du réchauffement climatique serait tout simplement une contre vérité des affirmations du GIEC !!!
    Un comble !

    • Ce sont des extrapolations de journalistes des média mainstream en panne de copie qui ont repris, je ne sais où, l’idée lancée par je ne sais qui, que les événements météorologiques extrêmes vont augmenter en violence et en fréquence sous l’effet du changement climatique, sécheresses et inondations, canicules et froids polaires, ouragans, tsunamis, etc… On a même vu F. Hollande, reprenant un commentaire de C. Lepage (!) inclure la recrudescence des séismes en nombre et en violence parmi les conséquences du changement climatique…
      Le GIEC s’est bien gardé de démentir ces lubies puisque cela amène de l’eau à son moulin.

      • François HOLLANDE à Manille en Février 2015 : “le réchauffement climatique, si on veut savoir ce qu’il peut être, venez ici, vous le voyez, c’est-à-dire des typhons, des tsunamis, des tremblements de terre, des catastrophes”

        • @FBL
          Merci d’avoir retrouvé cet extrait d’anthologie qui montre la déconnection de nos politiques avec les réalités scientifiques et leur ignorance crasse en bien des domaines. Un enfant de 6e intéressé par les sciences de la nature n’aurait pas sorti une pareille bourde !

  2. Merci FBL
    je ne vais pas lire les 1528 pages de l’AR5 paru il y a dix ans , mais merci pou votre commentaire
    Quand je me remémorre ma jeunesse , les froids à la fin des années 50 et le début des années 60, les sécheresses des années 75, les inondations du début des années 80, on vit dans un monde tranquille s’i n’y avait pas le médias pour nous inquiéter

  3. Le cyclone Bhola qui s’est abattu sur le Bangladesh,alors Pakistan oriental a fait près de 500 000. victimes au début novembre 1970. Trop occupés avec le décès du général De Gaulle et la tragédie du dancing de Saint Laurent du Pont, les médias l’ont à peine évoqué. Mais c’était avant le réchauffement climatique.

  4. Si vous consultez le détail de l’histoire cyclonique dans le Golfe du Mexique, la situation actuelle n’a rien d’exceptionnel. Sauf dans les journaux alarmistes.

  5. Un fait divers, qui jadis faisait le tour du village, fait aujourd’hui le tour du monde.
    Un ouragan en Amérique, qui jadis, tuait une poignée de personnes, est plus meurtrier aujourd’hui car on est plus nombreux.
    Les pluies torrentielles qui jadis, s’engouffraient dans le sol meuble, sont freinées aujourd’hui par le bétonnage excessif.
    Etc.
    A chaque délire des politicards, il y a une logique !

  6. 10 Octobre 2024 : florilège du cyclone Milton
    • L’ouragan Milton, qui pourrait être “la pire tempête” à frapper la Floride, au sud-est des États-Unis, “en un siècle”, a touché terre à 20h30 mercredi 9 octobre (2h30 jeudi à Paris et poursuit sa route à travers la région.
    • Cet “ouragan majeur”, rétrogradé en catégorie 1 (sur 5), pourrait entraîner des inondations côtières allant jusqu’à 4,5 mètres, indique le Centre national des ouragans américains.
    • “Cet ouragan va avoir un impact considérable et faire beaucoup de dégâts”, a de nouveau prévenu ce mercredi 9 octobre le gouverneur républicain de l’État Ron DeSantis.
    • Des dizaines de milliers de personnes ont évacué la région de Tampa depuis le début de la semaine. “Si vous restez, vous allez mourir”, avait mis en garde la maire de cette grande ville, Jane Castor.
    • Rétrogradé en catégorie 1 (sur 5), l’ouragan Milton a été décrit par Joe Biden comme “un des ouragans les plus destructeurs depuis plus d’un siècle en Floride”.

    Meteo France (9 Octobre 2024)
    Milton s’apprête à toucher la Floride. Est-ce un ouragan historique ?
    Oui par son intensité (pression au centre du cyclone), même si ce n’est pas le premier ouragan majeur à atterrir en Floride en catégorie 3 ou 4.

    Conclusion : les météorologues ignorent encore beaucoup de choses sur la formation, l’évolution, la trajectoire des cyclones. Pour reprendre l’expression d’un climatologue américain : “la seule chose sûre en matière de climatologie, c’est que notre ignorance est encore immense”

  7. Si même le GIEC s’y met… (vu sur WUWT)
    L’activiste Friedericke Otto (PhD, comme quoi…) qui sévit à la tête du World Weather Attribution, une institution péri-académique liée à plusieurs grandes universités anglo-néerlando-americaines, s’indigne que le GIEC refuse d’attribuer au changement climatique les grands cyclones récents. Et pour cause, car les études récentes (peer-reviewées, ça c’est pour Cooper) montrent plutôt le contraire. Cette Friedericke Otto serait aussi, d’après WUWT, à l’origine de la rétractation forcée par Springer de l’article ”inconvenant” d’Alimonti et al. (2022) précisément sur la non corrélation des événements extrêmes avec l’évolution récente des températures (qui, rappelons-le, est quasi insignifiante par rapports aux changements historiques).
    Nous avons là l’exemple d’une volonté de détourner la science vers des buts politiques, évidemment d’extrème-gauche (voir aussi ”Just Stop Oil”) par des scientifiques à l’idéologie corrompue.
    Cela me rappelle la petite dernière me disant ”mais papy, la maîtresse nous a dit…”.
    Le mal est profond. Y compris dans le monde scientifique (voir l’affaire de la rétractation forcée de l’article de Richet et al. (IPG,Paris) par notre Copernicus européen. Cela prendra du temps pour l’extirper.
    Mais le GIEC commencerait-il à branler dans le manche ? Espoir.

    • L’extrême gauche ne cache même plus son jeu.
      Eux aussi font leur menu dans ce que dit le GIEC. Elle a bon dos la ScienceTM quand elle ne suit pas leurs volontés destructrices.

      • Non, elle ne se cache plus. C’est d’ailleurs ce qui va causer sa perte, du moins on peut l’espérer, car les gens ne sont pas totalement idiots, quand il faudra payer la note des conneries accumulées.

        Mais il n’y a pas que la gauche extrème climato-activiste dont l’état de délabrement mental est problématique. Prenez John Kerry, par exemple, sénateur démocrate américain qui a occupé des fonctions dans les gouvernements Obama puis Biden. L’homme a carrément déclaré que le Premier Amendement (qui assure pourtant la liberté d’expression aux US) était, tenez vous bien, un obstacle au combat contre la désinformation (notamment climatique mais pourquoi pas sanitaire, après tout). Il faut le faire : soit-disant au nom du bien général, vouloir mettre au panier le premier Amendement (chose sacrée là-bas) ! Bon, mais juste un petit moment pour faire le ménage contre les fakes, quoi.
        Cela rappelle le combat de la première Ministre Jacinda Ardern en Nouvelle Zélande qui ne comprenait pas comment on pouvait douter des injonctions sanitaires du gouvernement qui a forcément raison car il travaille forcément pour le bien commun. La pauvrette a craqué devant le peuple rétif.
        Ils ont un mur dans le cerveau.

  8. Pr Sheldon Cooper10 octobre 2024 at 19 h 54 min
    Le peuple c’est souvent une bande de cons.
    ————————-
    Qui élit une bande de cons pervers, …….; peut -être vous faites partie des uns ou des autres .

  9. Il fallait écouter les alrmistes avant l’arrivée du cyclone sur les côtes de Floride : vendre les actions des réssureurs (Hanover Ré, Swiss Ré et Scor) qui s’attendaient à indemniser des dégâts considérables à la suite de ce cyclone hors norme.
    Et acheter le jour suivant les actions de ces mêmes réassureurs qui constatentables que les dégâts qui, sans être négligeables, sont très loin de ce que les météorologues avaeint prévu. En effet ce jour là, les actions des réassureurs ont fortement augmenté.

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