par Robert Girouard.
Publié le sur le site de Benoît Rittaud
Finalement, c’est peut-être Robert qui aurait dû écrire Geocratia… BR.
Le mouvement de lutte contre le « changement climatique » et à tout ce qui en découle — de la montée des océans jusqu’à l’injustice sociale en passant par à peu près toutes les calamités possibles et imaginables — s’inspire d’une idéologie que l’on pourrait appeler « catastrophisme climatique ». Pour les adeptes de cette idéologie millénariste, la planète se dirige vers une catastrophe certaine en raison des méfaits de l’homme blanc, capitaliste et accro au pétrole. Pour la sauver, il est impérieux de mettre en œuvre de vastes plans verts (Green New Deals) visant notamment la décarbonation de l’économie, principalement grâce à une transition vers les énergies renouvelables et à l’imposition d’une taxe carbone, ainsi que l’adoption de nouveaux comportements conformes à l’éthique écologiste.
Le catastrophisme climatique (ou, tout simplement, le climatisme) réunit tous les ingrédients de l’idéologie :
- un ensemble d’idées, de croyances et de dogmes fondé sur une théorie hypothétique ou une pseudo-science ;
- une pensée de groupe (groupthink) et un pseudo-consensus ;
- la falsification des faits, le recours à la propagande et la répression des dissidents ;
- et, surtout, un projet politique utopique à imposer à l’ensemble de la société… mais qui profite davantage à certains éléments.
Cette idéologie contemporaine se distingue par sa dimension planétaire, en apparence du moins, et par le rôle joué par les institutions onusiennes et les ONG écologistes dans sa formulation et son développement. Elle est également tout à fait sans précédent eu égard à l’effort titanesque que suppose son projet politique, les Green New Deals. Enfin, aucune autre idéologie n’a bénéficié d’une aussi vaste convergence d’intérêts au sein de la société : en particulier, la manne de subventions vertes qui grossit chaque année profite à une pléthore d’universités, de laboratoires et d’entreprises.
Toutes les idéologies passées, qu’on pense entre autres au communisme, au maoïsme et au nazisme, ont eu un commencement et une fin… bien qu’elles puissent avoir connu de brèves résurgences par la suite. Or, il ne saurait en être autrement de l’idéologie qui nous occupe et dont l’objectif est la destruction de la société pétro-industrielle. On sait comment est née l’idéologie climato-catastrophiste (gracieuseté de Bert Bolin, Maurice Strong, James Hansen, Al Gore, Greenpeace, et al.) on connaît son développement en Occident et surtout parmi les élites, on peut maintenant se demander de quelle façon et quand elle mourra. Car, peu importe sa vigueur actuelle, elle finira bien comme toutes les autres par être enterrée dans le vaste cimetière des utopies.
Malgré tous les efforts louables des climato-réalistes de par le monde, parions que cela ne se terminera pas par un grand débat scientifique. Les alarmistes ont en effet tout à perdre et rien à gagner puisqu’ils sont les maîtres du jeu. Logiquement, le fardeau de la preuve devrait leur incomber, mais ce n’est pas le cas. Tant et aussi longtemps que la science ne pourra pas prouver hors de doute qu’il y a zéro risque de catastrophe, les alarmistes pourront continuer de semer la peur avec leurs scénarios fictifs et leurs points de bascule (trigger points) sortis du chapeau.
Même si le réchauffement marquait une nouvelle pause ou qu’un nouveau refroidissement se produisait, les alarmistes trouveraient toujours une nouvelle raison ou argueraient que ce n’est que passager. Leurs modèles climatiques, paramétrés et ajustés pour produire les résultats désirés, continueraient de prédire un réchauffement potentiellement catastrophique à l’horizon 2100, sinon pour 2300.
D’ailleurs, n’est-il pas vrai que les modèles de sixième génération sont généralement plus « chauds » que leurs prédécesseurs, l’écart entre les projections et les observations s’étant creusé encore un peu plus. Mais, comme on le sait, les alarmistes font fi de la réalité. Même si certains modélisateurs, dont Gavin Schmidt du NASA Goddard Institute for Space Studies, admettent, selon le magazine Science (U.N. climate panel confronts implausibly hot forecasts of future warming), que le rythme de réchauffement de certains nouveaux modèles est devenu peu plausible («You end up with numbers for even the near-term that are insanely scary – and wrong.»), ce n’est qu’une raison de plus pour poursuivre le travail. On entend déjà la réplique : la septième génération sera encore meilleure !
Ne comptons pas trop non plus sur les défections. Les livres-choc de Steven E. Koonin (Unsettled ? What climate science tells us, what it doesn’t and why it matters) et de Michael Shellenberger (Apocalypse Never) n’ont pas ébranlé les colonnes du temple écolo-climatique. Bien entendu, toutes les institutions universitaires, scientifiques, politiques et autres qui endossent l’alarmisme climatique ne sont pas près de passer aux aveux ; ce n’est pas dans leur intérêt, la finalité de toute institution étant d’assurer sa survie.
Non, une idéologie ne meurt pas à cause de ses contradictions internes mais bien en raison de l’inadéquation de son projet politique et de son éventuel rejet par la société. Le communisme soviétique est mort parce que la bureaucratie et l’appareil de production mis en place par le régime n’ont pas livré la marchandise et que la population a voulu passer à autre chose. Les déboires du Grand bond en avant et de la Révolution culturelle ont eu raison du maoïsme. Une Grande guerre mondiale a mis fin au délire nazi.
Le catastrophisme climatique est souvent comparé au lyssenkisme et au racisme, eu égard à leurs bases pseudo-scientifiques. Or, le constat est le même pour ces deux idéologies du passé : les politiques agricoles fumeuses inspirées de la pensée de Lyssenko se sont avérées désastreuses, tandis que les politiques ségrégationnistes ont mené à des luttes violentes qui ont finalement suscité l’indignation et leur abandon. De même, la prohibition inspirée du mouvement de tempérance aux États-Unis a été un gigantesque fiasco.
Il en va ainsi du projet pharaonique de décarbonation de l’économie en voie de réalisation dans les pays développés signataires de l’Accord de Paris, les seuls vraiment concernés pour le moment : nul besoin d’être climatologue pour comprendre que ce projet insensé est irrémédiablement voué à l’échec. Car, pour les écologistes purs et durs, les énergies fossiles doivent être totalement éliminées, elles qui représentent actuellement 80 % des besoins énergétiques de la planète. Seules les énergies renouvelables sont acceptables, le nucléaire n’étant toujours pas une option. Même la biomasse ne serait plus considérée comme proprement renouvelable. Le tout en quelques décennies à peine et à un coût se chiffrant par dizaines ou centaines de billions de dollars ou d’euros. Rien de moins.
Préparé en vue de la COP26, un rapport spécial de l’Agence internationale de l’énergie, intitulé Net Zero by 2050 : A Roadmap for the Global Energy Sector, constitue une feuille de route imaginaire vers le zéro carbone à l’échelle globale. D’ici 2050, à en croire le rapport, la taille de l’économie mondiale aura doublé, la population aura ajouté 2 milliards de personnes, MAIS la demande énergétique, elle, sera 8 % inférieure à celle d’aujourd’hui…grâce essentiellement à des changements comportementaux. Près de 90 % de l’électricité produite sera d’origine renouvelable, dont 70 % provenant de l’éolien et du solaire. Comme par magie, le plan fournira en outre de l’électricité à près de 785 millions de personnes qui n’y ont actuellement pas accès ainsi que des solutions de cuisson vertes à 2,6 milliards de personnes qui utilisent actuellement des feux de bois intérieurs. Comment ne pas être sceptique ?
Il faut aussi être naïf ou ignorant pour croire que l’économie mondiale pourra véritablement fonctionner avec le vent et le soleil comme principales sources d’énergie. Déjà, les signes avant-coureurs ne trompent pas. Les expériences menées en Allemagne et en Californie démontrent clairement que les énergies renouvelables ne sont pas une solution miracle : les prix de l’électricité ont explosé, les pannes d’électricité sont devenues plus fréquentes et les émissions de CO2 n’ont pas tant diminué puisque les bonnes vieilles centrales à charbon ou à gaz ont dû se porter en renfort pour compenser l’intermittence des renouvelables. L’hiver dernier, le Texas a aussi appris à ses dépens qu’il ne faut pas compter sur les éoliennes quand une vague de froid extrême a le malheur de s’amener sans préavis.
Par ailleurs, les énergies renouvelables ne sont pas si vertes qu’on le dit. Elles nécessitent proportionnellement plus de matériaux (béton, plastiques, métaux, etc.) et plus de superficies que les centrales classiques, leur durée de vie ne dépassant pas 25 ans. De plus, les panneaux solaires ne sont pas recyclables, tandis que les éoliennes géantes défigurent les paysages, font du bruit et représentent une importante cause de décès chez les chauves-souris et plusieurs espèces d’oiseaux. S’il est vrai que les coûts des renouvelables ont baissé, ceux-ci doivent être multipliés par 2 ou 3, ou même plus, pour tenir compte des batteries de stockage requises pour assurer un approvisionnement continu lorsque le vent ou le soleil font défaut. Enfin, la faisabilité technique d’un tel réseau reste à démontrer.
Or, au-delà des coûts prohibitifs, de l’échéancier improbable, des ratés, des impacts environnementaux et des risques techniques, les Green New Deals, comme tous les projets utopiques, vont éventuellement frapper un mur : l’opposition populaire.
D’abord, à l’échelle locale, le phénomène NIMBY (not in my backyard) rendra les choses difficiles pour les innombrables projets de parcs éoliens et de centrales solaires (et de lignes électriques aussi) qui seront lancés dans les prochaines années. Pour s’en convaincre, il suffit d’effectuer une recherche Google pour constater que l’opposition locale à l’éolien ne date pas d’hier et qu’il est fort répandu. Le site National Wind Watch agrège à peu près tout ce qui se publie dans le monde sur le sujet et classe les articles par pays. Entre autres, on y apprend que même dans la Suède de Greta Thunberg, l’enthousiasme pour l’éolien faiblit. En Allemagne, il existerait des centaines de groupes d’opposants. Aux États-Unis, un important projet d’éoliennes offshore au large de Long Island (New York) vient d’être bloqué par un groupe de 1500 résidants. Enfin, du côté de la France, les pêcheurs ne décolèrent pas contre le chantier du parc éolien de la baie de St-Brieuc.
De façon plus large, l’acceptabilité sociale est le talon d’Achille des politiques et mesures anti-carbone, comme l’a démontré de façon convaincante le mouvement des Gilets jaunes, en France et dans d’autres pays. En 2019, aux Pays-Bas, des milliers d’agriculteurs ont manifesté avec leurs tracteurs contre les politiques du gouvernement néerlandais en matière de climat, causant des bouchons monstres. Dernièrement, les Suisses ont voté contre un projet de hausse de taxes sur les carburants et les billets d’avion. Au Royaume-Uni, le projet d’interdiction des chaudières à gaz a soulevé un tollé. Aux États-Unis, des sondages ont révélé que plus du tiers des Américains ne dépenseraient pas un dollar pour le climat et que l’environnement figure à l’avant-dernier rang de leurs soucis.
Le vent a même commencé de tourner dans certains pays. Par exemple, le gouvernement australien a rejeté un programme d’énergies renouvelables estimé à 36 milliards $. En Ontario, le gouvernement conservateur de Doug Ford a annulé d’un coup de balai quelque 800 projets de renouvelables, dont plusieurs étaient déjà en chantier. On se souviendra aussi que, sous Trump, les États-Unis avaient aussi fait marche arrière ; ils pourraient le refaire. Ajoutons à cela le fait que la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil et de nombreux autres pays à faible revenu n’ont pas vraiment l’intention de réduire substantiellement leurs émissions de CO2, à moins évidemment que l’Occident ne soit assez fou pour payer la note…ce qui n’arrivera pas. Bref, l’opposition anti-climatiste est bien amorcée. Au fur et à mesure que les politiques vertes seront mises en œuvre (dans les pays qui y croient), et plus elles seront restrictives, ruineuses ou difficiles à accepter pour le commun des mortels, plus cette opposition montera. À n’en pas douter, le sort du climatisme se décidera tôt ou tard dans les rues ou dans les urnes. Le mouvement est né dans les cimes, il mourra par les racines.
À suivre.
à propos de la concentration du CO2 dans l’air, quelques chiffres qui devraient permettre de relativiser les discours alarmistes :
La concentration du CO2 dans l’atmosphère ; premier constat c’est un gaz présent à l’état de trace
412 ppm mesurés en 2019: ppm = parties par million
Ce qui correspond à un total de CO2 dans l’air de 3230 milliards de tonnes soit 3230 gigatonnes ( Gt ) ; par comparaison, l’atmosphère pèse environ 5,2 millions de Gt,
Le CO2 ne représente en fait que:
0,04% de la totalité de l’atmosphère terrestre
soit 4 molécules de CO2 pour 10 000 molécules d’air
A rapporter au CO2 qualifié d’anthropique, émis lors des activités humaines
Le flux annuel de CO2 anthropique
La part qui provenant de la combustion des combustibles fossiles
Cela représente environ 32 milliards de tonnes (GigaTonnes )
Soit une proportion de l’ordre de 1% du CO2 atmosphérique
Par ailleurs, la France n’émet qu’ environ 1% du flux de CO2 anthropique mondial
Au regard des chiffres connus , on peut sérieusement se poser des questions à propos de la responsabilité réelle du CO2 dans le réchauffement climatique
Entreprendre des actions extrêmement couteuses vers la neutralité carbone en agissant sur de si faibles proportions semble donc être une sérieuse méprise
Pas mieux.A savoir qu il est étonnement difficile de se procurer le pourcentage et la répartition de la production entropique et naturelle de co2 dans les différents moteurs de recherche.Lorsque l on trouve cette information on se rend compte que la proportion anthropique de co2 est MINUSCULE et drôle de voir la part des océans qui est majauritaire dans la production générale de co2.D ailleurs il est prouvé que les taux de co2 augmentent après une augmentation de température globale et non avant.Quelle escroquerie réveillez vous les gens ce projet vise a terme votre mise en esclavage énergétique via le numérique meritocratique 2.0 a la chinoise via des pass et autres…
Passionnant, et combien clairvoyant.
Le délire climatique dans le prolongement du communisme est d’autant plus vrai qu’on a connu les militants staliniens glisser vers le moaïsme après la révélatin du goulag qu’ils avaient pourtant longtemps nier, puis du maoïsme à l’écologie après la révélatin de la famine chinoise et des innombrables victimes de la révolution culturelle. Ce sont donc les mêmes qui nous prêcent la religion écologique avec des dogmes et la falsification de la vérité.
Le réchauffement climatique sera u XXIème siècle ce que le communisme a été au XXème.
ils parlent des conséquences du CO2 dans l’atmosphère mais ils ne parlent jamais de la politique des ordures éoliennes si elle est appliquée , ça sera la catastrophe pour les générations futures
Sans oublier un certain islamisme gauchiste de bon ton avec lequel EELV, entre autres, aime bien frayer et s’afficher : copains coquins !
L’écologisme serait-il à l’écologie ce que l’islamisme est à l’islam : sa caricature grimaçante ?
sacrebleu, voilà qui est bien écrit, clair, limpide. Là éclate l’imbécillité profonde de mouvements comme extinction rebellion, le suivisme de la gourdasse Greta Soubirous, etc., etc. Tout ca est une insulte à l’intelligence.
Ces forums où d’aucuns aiment s’épancher en se délivrant de leurs vieilles rancoeurs connotent trop le site à droite. Mettre sur le même plan le communisme d’hier et le dogmatisme écologiste actuel n’a pas grand sens. Le “catastrophisme climatique” ne connaîtra pas un effondrement brutal. Il s’éteindra doucement au rythme des bulletins météorologiques futurs et des découvertes scientifiques. Pas de grand soir vert, par conséquent.
Ce n’est certainement pas à gauche, matrice des utopies les plus délétères (même le nazisme est socialiste, quoi qu’on en dise), que l’on trouvera des opposants à ces délires. Vos pudeurs colorées sont donc parfaitement déplacées.
Si vous attendez que tous ces délires « s‘éteignent doucement », des dommages irrémédiables auront été commis en leur nom, comme déjà par exemple la mort de Superphenix, la fermeture de Fessenheim, les forêts d’eoliennes Qui dénaturent nos paysages, etc..
Il est donc de notre devoir de combattre tout cela avec la plus féroce détermination, et le plus vite sera le mieux.
Des transitions énergétiques se sont déjà opérées dans l’histoire. Pas à cause d’une idéologie, mais suite à une découverte scientifique ou bien une innovation technique. Et parce que cela apportait un progrès. Par exemple, on n’aurait jamais fait voler un avion avec une machine à vapeur. C’est l’invention du moteur à combustion interne fonctionnant au pétrole qui a permis cela.
Les idéologues réchauffistes sont loin du compte avec leurs panneaux solaires et leurs éoliennes. Ce sont des techniques intéressantes dans certains cas, mais trop peu efficientes pour des applications à très grande échelle.
Quant au prétendu réchauffement, faisons confiance à la Nature. Elle va se charger elle-même de régler son compte à cette idéologie. Les idéologies du passé étaient, en un certain sens, “maîtrisables” puisqu’ elle reposaient sur des comportements humains qu’il était plus ou moins possible d’influencer.
Mais dans ce cas, fort heureusement, personne n’est encore capable de faire la pluie et le beau temps. La Nature fera ce qu’elle veut, en dépit de toutes les prédictions. Il suffit de voir comment Météo France s’est lamentablement planté en nous prédisant un été extrêmement chaud et sec.
Bien sûr, en attendant, que d’argent gaspillé, que de dégâts et que de gâchis…
Le champ du cygne n’est pas encore visible de ce dogme mais la perte de toute prudence scientifique dans le résumé des décideurs de l’AR6 en serait il les signes avant coureurs ? V. Masson Delmotte déclare sans sourciller qu’il n’y a plus ‘aucun doute’ sur le fait que L’intégralité du réchauffement de la dernière décennie soit d’origine humaine. Les deux premières figures du résumé resteront dans l’histoire des sciences comme un acte de propagande évident, qui renforce toute la narration catastrophique. Ce qui m’inquiète le plus, c’est de voir une si faible fraction de scientifiques réagir à ces imbécilités.
Parce qu’ils ont peur de se voir couper leurs crédits de recherche, et geler leur carrière.
Et puis à quoi bon s’opposer frontalement à ce qui ressemble de plus en plus à une religion ?
Je suis atterré en tant que centralien camarade de V.Masson-Delmotte qu’elle soit encensée par l’école sans qu’un autre son de cloche n’ait pu se faire entendre. Où est l’attitude de l’ingénieur ou du scientifique qui est de vérifier tout fait prétendu scientifique avant de l’accepter? Cette dérive des grandes écoles (CentraleSupélec est loin d’être la seule…) est gravissime pour les mentalités des futures ingénieurs de notre pays et doit être combattue de toute urgence avec toute l’énergie nécessaire.
V. Masson-Delmotte récitait un bréviaire lors de son intervention à l’ESP qui partait du prémisse que la mauvaise influence de l’homme sur le climat ne fait pas de doute. Cela n’est pas digne d’un ingénieur qui vérifiera toujours les bases scientifiques de ce qu’il avance.
Je nourris aussi la crainte aussi que ce catéchisme malsain soit déjà bien répandu dans les GE.
Si le CO2 d origine humaine est responsable du réchauffement climatique et alors que les confinements ont réduit si drastiquement les émissions des gaz a effet de serre que même les plus extrémistes des climatistes n auraient pas osé le demander, pourquoi le climat n en a pas été affecté ?
La réponse est évidente: tout d’abord, il y aurait forcément une inertie, et puis le CO2 “naturel” reste tout aussi “abondant”. Les émissions dites anthropiques ne représentent pas grand-chose.
Puis de toute façon, comme c’est une vaste connerie…
C’est terrible à dire, mais le GIEC, et plus largement, la théorie qui fait que l’homme ayant pêché, en mangeant la pomme du progrès (Le pétrole, le progrès, la croissance etc) est un phénomène religieux que les simples observations scientifiques ne suffisent plus à contredire.
Nous sommes très mal partis…Il faudra 50 à 100 ans pour ce défaire de cette idéologie…semblable au christianisme ou au judaïsme, ou à la religion musulmane ou autres croyances…
Je voudrais juste rappeler que le communisme fut très productiviste et consommateur de matières premières pour construire une industrie qui sommes toute tenait la route! Il n’y a qu”‘à voir la Russie aujourd’hui, sans le communisme qui en a fait un grand pays industrielle elle ne serait qu’une forêt peuplée de paysans arriérés… Meme dans les autres pays de l’Est le communisme ou plutôt socialisme réel a construit une industrie dont les multinationales occidentales ont bien su prendre les meilleurs morceaux en 1989! Et je ne parle pas de la Chine ou tous nos chers industriels décarbonné délocalise leurs usines depuis 20 ans maintenant, hyprocrisie quand tu nous tiens! Le bloc de l’Est est mort d’avoir réussi: après avoir assuré l’éducation, les appartements, l’eau courante, l’électricité, les loisirs et les vacances à 300 millions d’Européens pauvres et analphabètes, la première génération éduqué a voulu la démocratie… l’a obtenu avec en prime la domination des militaires de l’OTAN et des multinationales! Je suis de gauche, j’ai grandi avec l’idéologie du climat (ah la couverture du Spiegel de 1986 avec la cathédrale de Cologne sous l’eau…) mais depuis le covid j’ai compris qu’on s’est foutu de moi et je voudrais ramener la gauche à plus de réalisme et moins de religion. Ce site gagnerait donc à ne pas mettre sur le même pied le nazisme et le “communisme”, ce n’est VRAIMENT pas la même chose, je vous le dit en tant que Polonaise dont 6 millions ont été tués par les nazis alors que les soviétiques nous ont apporté le développement industriel et … carbonné en 1945!
Très juste, et très peu de gens savent que c’est l’Armée rouge qui a arrêté Hitler; et non les Américains.
Pour transformer une sottise en croyance, il suffit de la rabâcher sans cesse…
Le communisme a aussi tué 100 millions d’innocents, dont au moins 15 millions en URSS. Belle réussite.
Les militants d’extrême gauche vont se fâcher contre vous…
Mélenchon est, de plus , convaincu que Bordeaux va disparaître sous les flots d’ici à 2050 et que les centrales nucléaires vont exploser.
Bonjour,
Ce que je trouve interessant dans l’écologisme, c’est cette croyance dans la toute-puissance de l’homme (au sens de homo sapiens, bien sûr, rassurons les wokes et autres ecoféministes). Finalement, ces gens datent du XIX° siècle.
Au XIX° siècle, les gens n’étaient pas si bêtes et croyaient au progrès.
Ils sont plutôt de la période la plus obscurantiste du Moyen-Age.
Le nouvel ordre mondial va imposer les mesures qui s’imposent pour réduire :
Les déplacements et donc la consommation d’énergie fossile grâce à la nouvelle (im)mobilité.
La consommation d’énergie électrique grâce au compteur Linky. télé commandable à souhait.
Les naissances, grâce à la “formation” des jeunes femmes.
Les dégâts résultants de l’agriculture et de l’élevage en promouvant de nouvelles “recettes culinaires”.
Le tout contrôlé par la monnaie numérique qui fait de remarquables progrès.
La transition énergétique est la façade que la gouvernance invisible décore pour préparer les peuples à un changement de comportement radical.
Pour remettre à l’heure les pendules du grand public, il faudrait diffuser quelques évidences :
– la vraie proportion du CO2 dans l’atmosphère : 0,04% sur 10 km de hauteur, ça n’a rien à voir avec un couvercle sur une cocotte minute
– le vrai mécanisme de l’effet de serre dû au CO2 : moins de 10 % sur toute la hauteur de l’atmosphère, ça n’a rien à voir avec la théorie des “infrarouges séquestrés qui réchauffent la surface”
– la vraie mesure de la “température moyenne” : les variations saisonnières et géographiques n’ont rien à voir avec le calcul théorique sur lequel repose l’alarmisme du GIEC
Avec cette mise au point, il serait plus facile de démontrer l’imposture des “modèles” du GIEC et de l’obliger à recentrer le débat sur les problèmes bien réels des energies fossiles : leur épuisement, la pollution et les déchets.