Lettre à mon député à propos de l’inscription de l’environnement et du climat à l’article 1er de la constitution

‌Suite à la parution hier de la tribune dans Valeurs Actuelles, le bien connu « pastilleverte » de Skyfall a adressé à son député le courrier suivant, dont chacun peut s’inspirer pour en faire autant. Merci à lui d’en autoriser ici la reproduction anonymée.

Bonsoir M. le Député de la République,

je viens d’apprendre que l’Assemblée Nationale vient de donner son feu vert pour que la préservation de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, soient inscrits dans l’article 1 de la Constitution de la République Française.

Je ne comprends pas cette démarche, ou alors il faut inscrire bien d’autres choses dans cet article 1.

Pourquoi, en effet,  ne pas reprendre les 17 Objectifs du Développement Durable adoptés par l’ONU en 2015  (et dont la lutte conte les changements climatiques n’en est qu’un seul parmi 16 autres) ?

Je suis très inquiet de la confusion de plus en plus grande entre Science et Politique, et très particulièrement pour le « Climat ».

Je me permets de vous joindre un article signé par d’éminents scientifiques, ayant travaillé ou travaillant encore dans des domaines liés au climat, à l’environnement ou aux politiques énergétiques en général :

https://www.valeursactuelles.com/sciences/pour-en-finir-avec-lalarmisme-climatique-inutile-et-couteux-97469

Je vous remercie de le lire, sans parti pris de la revue où il est publié.

Je ne suis pas le seul à avoir voté pour Emmanuel Macron, puis pour vous même, qui se pose de sérieuses questions sur un certain nombre de mesures prises par le gouvernement ou les élus de la majorité présidentielle.

Pour ma part, ce sont essentiellement de nombreuses mesures autour de l’environnement, du climat ou de la transition énergétique, sujets par ailleurs importants, mais qui sont prises en dépit du bon sens économique et même nuisibles à l’environnement( un comble).

Je ne citerai qu’un exemple : la « divinisation » des énergies dites « renouvelables », mais qui sont surtout en réalité intermittentes, et la (presque) « diabolisation ». de l’énergie nucléaire.

Alors que l’exemple de l’Allemagne devrait nous servir de leçon.

En effet, ce pays a fortement développé des énergies éoliennes et solaires en réduisant petit à petit le nucléaire.

Les conséquences en sont : une électricité pour les particuliers DEUX FOIS plus élevée en France, ainsi que des émissions de CO2, par habitant (et l’Allemagne est bien plus peuplée que la France), également DEUX FOIS plus fortes.

Bravo pour la précarité énergétique et la lutte contre les changements climatiques, si on en croit le rôle quasi exclusif du CO2 dans ces changements, sans même parler de la pollution par particules fines issues de leurs centrales à charbon et à lignite, inondant la France par vents de secteur Est.

Je nous fais grâce de la transformation de notre patrimoine paysager par des « moulins à vent » de plus en plus hauts, et des nouvelles lignes  moyenne et haute tension nécessaires à l’acheminement du courant qui y est produit.

Vous l’aurez compris, je suis en opposition totale avec cette politique énergétique , qui n’est qu’un dogmatisme qui se veut « écologique ».

La France a (avait ?) la chance d’avoir une électricité dé carbonée à plus de 95%, grâce surtout aux centrales nucléaires, plus des barrages hydroélectriques, une usine marémotrice, et quelques % d’éolien et de solaire.

La France a (avait ?) la chance de fournir un « mix énergétique » équilibré, robuste et relativement économique, pour les particuliers, comme pour les entreprises.

Au nom d’une idéologie on risque de se diriger vers des lendemains énergétiques chaotiques et onéreux. (Dois-je vous rappeler que l’électricité ne se stocke pas ou très peu, très mal, et très cher, alors que sa consommation ne peut qu’augmenter pendant encore plusieurs années)

Et, en plus, il faudrait inscrire dans l’article 1 de la Loi Fondamentale une notion vague qui se veut vertueuse ?

J’ose espérer que ce texte ne sera pas adopté tel quel , faute de quoi j’en tirerai toutes les conséquences « électorales »..

Un citoyen très en colère, mais qui ne met pas en doute votre force de travail et de conviction.

 

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