Carbone, etc

Par MD.

Introduction.

Le présent article constitue une simple mise à jour de deux articles de janvier 2021 : « émissions ou rémissions » et complément. Le Global Carbon Project (GCP) vient en effet fort opportunément de publier en « preprint » son rapport annuel, accompagné des bases de données sur les émissions dites « anthropiques » de CO2. Cette année, les séries d’émissions ont été modifiées rétrospectivement. On compare ici les nouvelles séries aux anciennes (période 1970-2020). Rappelons à nouveau que les chiffres fournis par le GCP résultent de calculs et non de mesures in situ.

Émissions anthropiques de CO2 dues aux énergies fossiles.

Le graphique ci-dessous superpose ancienne et nouvelle série. Les quantités sont exprimées en milliards de tonnes (Gt) de CO2. Les courbes sont pratiquement confondues, la nouvelle étant légèrement supérieure à l’ancienne surtout pour les vingt dernières années (environ 0,7% en plus), du fait de quelques ajustements de détail.

Le GCP estime par anticipation qu’après la crise du covid et les restrictions subséquentes, les émissions en 2021 seront pratiquement revenues au niveau de 2018 et 2019 (36,4 Gt CO2).

Émissions anthropiques de CO2 dues à l’utilisation des sols.

Le graphique ci-dessous superpose ancienne et nouvelle série. Contrairement aux données fossiles, la série a été profondément modifiée à la baisse pour les vingt dernières années, jusqu’à être réduite presque de moitié en 2020. Le GCP ne donne pas d’estimation anticipée pour 2021.

L’estimation de ces émissions est particulièrement hasardeuse, comme le montre le graphique suivant qui représente le chevelu des valeurs calculées selon des « modèles » élaborés par une vingtaine d’équipes de chercheurs. La valeur officielle retenue par le GCP est figurée en rouge gras.

Émissions anthropiques totales de CO2.

En additionnant les émissions fossiles et celles dues à l’utilisation des sols, on aboutit au graphique ci-dessous.

La différence provient presque exclusivement de la réévaluation à la baisse des émissions dues à l’utilisation des sols. Les émissions totales apparaissent maintenant comme presque stables pendant les dix dernières années, ce qui ne change évidemment rien à la réalité des choses comme on le verra plus loin. En 2021, il est probable que les émissions totales reviendront à environ 40 GtCO2 comme en 2018 et 2019.

Variations annuelles calculées de la masse atmosphérique de CO2 anthropique.

Les séries précédentes retracent la masse annuelle de CO que les activités humaines émettent dans la biosphère. On admet généralement qu’une partie de la masse émise est absorbée par la lithosphère et l’hydrosphère qui fonctionnent comme des « puits » (le sujet a déjà été largement abordé sur ce site). Le GCP publie les séries correspondantes, légèrement modifiées cette année par redistribution entre puits terrestres et océaniques, mais sans altérer le total. Une fois soustraits les puits, il ne reste dans l’atmosphère qu’une fraction des émissions anthropiques (« airborne fraction »). Cette fraction est de l’ordre de 45%. D’où les émissions annuelles « nettes » qui sont représentées par le graphique ci-dessous.

Ces dix dernières années, les émissions nettes oscillent autour de 18 GtCO2 par an.

Variations mesurées de la masse atmosphérique de CO2.

Les variations effectives de la masse atmosphérique de CO2 sont connues indirectement grâce aux mesures in situ de la NOAA à l’observatoire de Mauna Loa. Celles-ci sont mesurées en « parties par million en volume » ou ppmv, mais on peut les convertir en masses selon l’équivalence classique : 1 ppmv = 7,8 GtCO2. On trouve ci-dessous le graphique de ces variations annuelles (différence entre la concentration moyenne d’une année et celle de l’année précédente, convertie en masse). On a figuré en légère surimpression les valeurs du graphique précédent.

C’est ainsi que la doctrine officielle concilie laborieusement les estimations calculées et les mesures in situ. Quoiqu’on puisse en penser, on ne peut dénier à cette théorie une cohérence interne (trop belle pour être vraie prétendent certains).

Masse totale mesurée du CO2 contenu dans l’atmosphère.

Les accroissements annuels se cumulant, la masse de CO2 contenue dans l’atmosphère ne cesse d’augmenter comme l’indique le graphique ci-dessous. En valeurs cumulées, les variations annuelles sont à peine perceptibles.

Le stock actuel de CO2 est d’environ 3 250 milliards de tonnes, ou exprimé en volume par rapport à l’ensemble de l’atmosphère, 415 parties par million en volume (ppmv).

Remarques finales.
La publication du GCP comporte d’autres informations, notamment sur les émissions détaillées par États et entités géographiques, mais on s’en tiendra là pour le moment.

Comme on l’a vu, l’atmosphère contient actuellement un stock de 3 250 Gt de CO2. Il s’y ajoute chaque année un flux net d’environ 18 Gt. Le système équivaut à peu près à une baignoire de 100 litres à laquelle on ajouterait chaque année une pinte de 50cl. Il y a donc plus de 2 ordres de grandeur entre le stock et le flux. En 2020, à cause des restrictions dues à la pandémie, les émissions avaient momentanément diminué, disons pour simplifier environ 2 GtCO2 de moins que les quelques dernières années, soit un écart de plus de 3 ordres de grandeur par rapport au stock. Ceci n’a pas empêché même certains bons esprits de scruter les mesures de la NOAA pour y déceler la trace de cette légère chute. Bien entendu, cette minuscule entaille était indiscernable à l’échelle des concentrations globales.

Des bévues de ce genre sont courantes et devraient alerter les têtes pensantes qui planchent sur le « net zéro » et autres obsessions du jour, carboniques ou non. Mais qui se soucie des ordres de grandeur par les temps qui courent ?

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30 réflexions au sujet de « Carbone, etc »

    • Pour vous en faire une idée, reportez-vous au rapport AR5 (working group 1), page 471, figure 6.1.
      Ce bloc-diagramme et sa légende résume la théorie officielle et montre un cycle anthropique qui se superpose au cycle naturel du carbone. Vous y retrouverez quelques ordres de grandeur précédents (chiffres donnés en Carbone, à multiplier par 3,664 pour convertir en CO2).
      Bien à vous
      MD

  1. Bonjour,
    Je me pose une question
    On dit souvent ( je pense que c’est admis mais je préfère rester prudent) que le CO2 a une durée de vie d environ cent ans dans l atmosphère.
    Comme l augmentation anthropique à commencer à cette époque, une quantité plus importante devrait ou va disparaître (par rapport aux décennies antérieures), ce qui tendrai à infléchir l augmentation de la concentration?!!!!je comprends pas, Y a un truc qui m échappe?

    • De très grandes quantités de CO2 sont échangées entre les sols, les océans, et l’atmosphère. Cela est dû en gros à l’activité biologique. Sans parler du volcanisme… Le cycle du carbone fait partie intégrante des grands cycles de la nature. Au même titre que le cycle de l’azote ou même le cycle de l’eau, qui est probablement celui qui influence le plus le climat.
      Les émissions de CO2 dites anthropiques ne représentent pas grand chose.
      Corréler le climat et le niveau des océans uniquement à la concentration de CO2 dans l’atmosphère est tout de même, scientifiquement, assez douteux.

      Ce qui est incompréhensible, c’est que les écologistes soient à ce point ignorants des mécanismes de la nature, tout en prétendant la défendre. Mais il est vrai qu’il l’ont réduite à n’être que “l’environnement”, c’est à dire un ensemble de conditions fixées une fois pour toute à leur convenance.

      • Le stock atmosphérique de CO2 est plus faible 3250 Gt que celui des océans qu’on peut estimer à 13073 Gt par la loi de Henry ce qui donne un ratio de 1 à 4 entre les deux stocks. Ceci sans préjuger de l’assimilation du CO2 océanique par le phytoplancton qui est loin d’être négligeable tout comme celle du CO2 atmosphérique comme en témoigne l’accroissement de 1/6 des surfaces végétales depuis 50 ans et l’accroissement des rendements agricoles. Rappelons également l’escroquerie de l’effet de serre “infini” du CO2 : confusion entretenue entre rayonnement et température, absence de rayonnement IR à 4,2 et 15 µ constaté sur le spectre IR de l’atmosphère et absorption compléte du rayonnement dans ces 2 bandes dès 50 ppm de CO2. Enfin se souvenir que la photosynthèse s’arrête à 150 ppm. L’humanité a mieux à faire que de limiter le CO2 : une politique sensée serait plutôt de laisser faire voire l’augmenter.

  2. S’il y a plus de gaz dans l’atmosphère du fait des émissions anthropiques, en toute logique l’atmosphère est plus lourde. Littéralement, l’humanité transfèrerait une partie du sol vers l’atmosphère. Est-ce vérifié quelque part ? Est-ce seulement mesurable ?

    • Garofula
      Si je l’ai bien comprise, votre remarque illustre mon propos sur les ordres de grandeur.
      La masse d’air dans l’atmosphère est de 5,137 x 106 Gt
      La masse (actuelle) de CO2, comme indiqué dans l’article, est de 3 250 Gt
      Il y a donc un rapport de 1 à 1 580 (5 137 000 / 3 250) entre la masse actuelle de CO2 et la masse d’air.
      S’y rajoute par an 18 Gt, soit un rapport de 1 à 280 000 (5 137 000 / 18).
      Bien à vous
      MD
      PS Si vous voulez faire un calcul en volume : la masse molaire équivalente de l’air est d’environ 29 (si on assimile l’air à un gaz parfait), cette du CO2 est de 44. Vous retrouverez ainsi les 415 ppmv.

  3. L’objectif zéro carbone ne sera jamais atteint et même si le monde parvient à l’atteindre , il n’aura aucun impact sur le stock du CO2 dans l’atmosphère

  4. Bonjour à tous,
    Dans les graphiques on voit les émissions de CO2 anthropiques totales augmenter d’années en années.
    Par exemple en 1980 on a 24 Gt de CO2 émises. En 2020 environ 40 Gt de CO2 émises

    Dans le paragraphe d’après il y’a les « résidus » appelés « airbone fraction ».

    Il est dit qu’environ la moitié reste, on devrait avoir pour 1980 et 2020 respectivement 12 Gt et 20 Gt.
    Or on lit 16 Gt pour 1980 et 16 Gt pour 2020.

    Je me pose la question de savoir comment avec 2 fois moins de rejet anthropique dans les années 70-90 à des mêmes valeurs que dans les années 2000+ ?
    Comment sont calculés ces « résidus » ? La méthode a changé ? L’atmosphère n’en gardait pas la moitié avant les années 2000?

    Merci pour votre reponse

    • Thibaut
      Si vous avez un peu l’habitude de lire les graphiques dans ces matières climatiques (températures, pluviométrie, niveau de la mer, émissions et concentrations en CO2 etc. etc.), vous avez certainement remarqué qu’il existe des variations interannuelles considérables (sans parler évidemment des variations saisonnières).
      Ce sont donc les tendances générales qu’il faut considérer, et non des valeurs annuelles isolées ; on peut par exemple faire des lissages sur cinq ou dix ans ou plus, ce qui atténue les aspérités, ou rechercher des tendances linéaires sur longues périodes (si c’est le cas). Et conserver à l’esprit le caractère approximatif de tous ces chiffres,
      Dans le cas que vous évoquez, vous voyez bien qu’en 1970 on en est à « à peu près » 10 Gt, et en 2020 à « à peu près » 20 Gt. Si l’on en croit la théorie officielle, l’airborne fraction est d’environ 45% en moyenne.
      Plus généralement, on pourrait considérer que, plutôt que par nos misérables émissions annuelles, « le climat » est commandé par des phénomènes d’un tout autre ordre de grandeur, et qui échappent à la volonté humaine. Mais ceci est affaire de conviction.
      MD

  5. “Ceci n’a pas empêché même certains bons esprits de scruter les mesures de la NOAA pour y déceler la trace de cette légère chute.”

    C’était toutefois indispensable pour attirer l’attention du public sur le fait que la chute dramatique de l’activité humaine ne changeait absolument rien à la quantité de CO2. La population n’ignore plus désormais que la transition énergétique ou la décroissance sont des politiques ineptes qui doivent être combattues et abandonnées.

  6. Garofula
    Je pense malheureusement
    -que certains “experts” pensaient sincèrement discerner un signal, même faible
    -que “la population” comme vous dites ignore complètement cet élément d’information, qui lui est soigneusement dissimulé.
    MD

  7. Cher MD,

    Vous parlez d’une “théorie officielle” entre guillemets – mais vous ne semblez pas proposer d’alternative (on ne sait pas trop à quoi d’ailleurs). Pourriez-vous, s’il vous plaît, nous éclairer un peu là-dessus ? Est-ce que vous proposez une explication alternative à l’augmentation de la concentration de CO2 depuis 200 ans ? Ou est-ce que vous êtes en gros d’accord avec l’essentiel des chiffres du GCP (et du GIEC ?) sur le cycle de carbone ? Merci !

    • Arsène
      Je parle de théorie officielle faute de mieux. Comment pourrait-on autrement qualifier un ensemble conceptuel qu’il devient pratiquement interdit de mettre en doute publiquement, au risque d’être qualifié de négationniste ou pire encore. Je n’ai aucune qualité pour proposer une théorie différente, d’autres l’ont tenté. J’essaie simplement d’expliquer graphiques à l’appui comment est élaborée cette ingénieuse construction, tout en gardant mes distances. Car l’histoire des sciences regorge de théories établies, puis remises en cause. Il n’est pas exclu que celle-ci ait la même destinée.
      Pour satisfaire à votre amicale curiosité, je me permets de vous donner un lien sur un article que j’avais publié sur un autre site en mars 2014, et auquel je ne changerais pas une virgule. Je pense même que la situation s’est aggravée en termes d’intolérance et de dogmatisme, avec toutes les conséquences que l’on sait.
      https://climat-optimistes.com/breves-considerations-sur-la-science-du-climat/
      Merci pour votre message et cordialement.
      MD

      • Merci de votre réponse. Oui, c’est dommage. Tant que personne ne propose une théorie alternative cohérente – cohérente avec elle-même et avec les lois de la physique – qui explique mieux les observations et qui fait des meilleures prédictions, il faut se contenter de ce qu’on a, même si ça ne plaît pas. Comme toujours.

        • A moins de 5% d’erreur d’estimation près, on peut trivialement décrire de multiples modèles où les émissions humaines sont entièrement absorbées par les puits de carbone artificiels ou naturels, et où l’évolution observée à Mauna Loa apparaît strictement naturelle.

          La théorie officielle du cycle du carbone repose sur des estimations grossières qui, comme par hasard, aboutissent à désigner les émissions humaines comme seules responsables de la hausse du CO2 (hausse qui, au passage, n’explique pas la hausse des températures, ou si peu, mais c’est un autre sujet). Les émissions annuelles humaines seraient de l’ordre de 8 Gt C et les puits naturels absorberaient de l’ordre de 4 Gt C, au sein de flux d’ensemble supposés de près de 160 Gt C dans les deux sens, émission et absorption, pour un stock de 750 Gt C atmosphérique. Les émissions humaines résiduelles seraient donc de l’ordre de 2,5% des flux dans le modèle officiel, inférieures à la marge d’erreur retenue de 5%.

          Incertitudes affectant le modèle officiel :
          – surestimation des émissions humaines sans tenir compte de l’utilisation finale des fossiles extraits
          – sous-estimation des puits de carbone artificiels, agricoles, forestiers, construction et fabrication
          – sous-estimation des puits naturels des biomasses terrestres et marines qui, pourtant, progressent dynamiquement en lien avec l’augmentation du CO2 atmosphérique et qui profitent plus ou moins des émissions humaines (le CO2 n’est pas un polluant : le CO2, c’est la condition de la vie)
          – sous-estimation des émissions naturelles terrestres et océaniques en lien avec les cycles astronomiques, la couverture nuageuse, l’albedo terrestre, les courants marins profonds ou encore avec l’activité volcanique sous-marine dont on ne sait à peu près rien.

          Au vu de l’incertitude des paramètres, on comprend que l’imagination est libre de choisir le modèle qui va bien, surtout quand il s’agit de démontrer une conclusion écrite par avance, puisque c’était l’objet pervers du GIEC.

  8. Oui, pendant le petit age glacière où la concentration était en dessous de 200 ppm les récoltes étaient pauvres voir les famines récurrentes de l’époque.

    • C’est vrai, je n’y aurais pas pensé.
      Espérons qu’ils vont en laisser suffisamment, du CO2, ils commencent à construire des usines pour “décarboner” l’atmosphère.
      Pas de doute, ces écologistes sont bien les pires ennemi.e.s de la planète, et de l’humanité.
      Ou alors, il sont juste complètement timbré.e.s.

      • Non, désolé, c’est malheureusement faux.

        Pendant le “Petit Age Glaciaire”, donc disons au XVIIe, XVIIIe siècle, la concentration de CO2 était proche de 280 ppm – le niveau préindustriel. Et même s’il y avait une petite baisse de CO2 de quelques ppm pendant cette période, elle était à peu près à ce niveau de 280 ppm depuis des millénnaires.

        C’est après que ça a commencé à monter, avec l’industrialisation. Sûrement un hasard.

        • Tiens, il semblerait que le dénommé “Arsène” ait décidé de faire la police sur ce site, en commentant de manière ironique les articles qui lui déplaisent ! Sans doute un envoyé de Jean Jouzel et de sa clique de climato-alarmistes, qui supportent tellement mal qu’on ose remettre en cause leurs prévisions climatiques fumeuses basées sur de savants calculs informatiques déconnectés de la réalité empirique ! Mais il est vrai qu’avec des modèles théoriques de prévision, on peut prédire ce que l’on veut et surtout le pire. Les médecins alarmistes qui nous avaient diagnostiqué des centaines de milliers de morts du Covid en France et en Angleterre si l’on n’enfermait pas à nouveau les populations à double tour (et même si on agissait, d’ailleurs, si l’on se souvient bien de ce qui se disait à la télé il y a tout juste un an) en savent quelque chose. Mais il est vrai qu’on ne fait pas avancer les ânes si on ne leur donne pas quelques coup de bâton, et qu’on ne les menace pas des pires maux ! C’est exactement ce qu’on fait en haut lieu et dans les médias avec le réchauffement climatique, dont on nous dépeint sous les plus noires couleurs les conséquences “apocalyptiques” ! Heureusement qu’Arsène et ses copains sont là pour nous surveiller ! Quel dommage qu’il ne puisse pas nous dénoncer aux Gafam afin qu’ils nous censurent et fassent fermer nos comptes d’affreux “climato-négationnistes”, comme disait Claire Nouvat ! Mais c’est finalement ça l’avantage de créer son propre site internet pour échapper à la censure des prétendus “bien-pensants”…

          • Bonsoir Dionysiac,
            J’interviens en tant que modérateur du site.
            Je ne vois pas en quoi Arsène aurait décidé de faire la police sur ce site. Toutes les opinions sont recevables ici pourvu qu’elles soient étayées et exprimées sans agressivité. Je dirais même que si nous pensions tous la même chose, il n’y aurait plus matière à débat.
            Cordialement

          • Bonsoir Dionysiac, et merci PG.

            Quand c’est faux, c’est faux. L’objectif de tous ici devrait être de faire avancer le débat et de permettre à la vérité de se faire entendre. Cet objectif n’est pas atteint quand on se satisfait de croyances fausses, même si elles peuvent plaire. En défendant des erreurs contre toute évidence, vous faites du mal à la cause que vous voulez soutenir. Vous la décrédibilisez, et je ne pense pas que c’est votre objectif.

            Cordialement.

  9. J’ai besoin que quelqu’un m’explique pourquoi l’action du CO2 en tant que GES (quelqu’en soit sa faible efficacité et faible densité dans l’atmosphère) serait dans un sens responsable du réchauffement climatique en empêchant la radiation terrestre de s’évacuer mais dans l’autre sens incapable de filtrer les infrarouges en provenance du soleil comme le ferait la nébulosité.
    Peut-on assimiler la nébulosité à la vapeur d’eau dans ses effets GES?

    • Les infra rouges émis par le soleil sont des infrarouges proches. Ceux émis par la terre sont des infrarouges lointains. La longueur d’onde n’est pas la même, ils ne réagissent pas pareil. C’est le même principe qui est utilisé dans les pélicules “Low-E” des doubles et triples vitrages, une fine couche de métal laisse passer la chaleur du soleil (IR proches) au travers de la vitre mais bloque ceux issus de l’intérieur (IR lointains). Le spectre IR d’un objet dépends de sa température, plus il est chaud, plus la fréquence des onde EM qu’il émet est élevée. Donc quand la T augmente, on passe des IR lointains, aux IR proches, à la lumière visible.

  10. Il y a une quinzaine d’années, quand on parlait des pollutions, il y avait bien sûr le CO2, mais aussi les NOx. Je suis étonné de ne plus voir les NOx dans les polluants de l’atmosphère et pourquoi donc ?

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