CONFÉRENCE SUR LES OURS POLAIRES AVEC LA BIOLOGISTE CANADIENNE SUSAN CROCKFORD
L’Association des climato-réalistes organise une conférence sur les ours polaires le mardi 29 octobre 2019 à l’adresse suivante :
Espace Chaptal, 23-25 rue Chaptal, 75009 Paris
de 20 à 22h
Susan Crockford est docteur en zoologie à l’université de Victoria en Colombie-Britannique (Canada), spécialiste des mammifères de l’holocène. Elle nous parlera de la situation réelle des ours polaires en arctique, qui est loin d’être aussi alarmante que ce que l’affirme le consensus scientifique actuel.
La signature de son dernier livre, Ours Polaires, Faits et Mythes, traduit en français offrira l’occasion d’un contact direct avec l’auteure.
Cette conférence suivra l’assemblée générale de l’association qui aura lieu à cette même adresse de 16h à 18h30
Inscription auprès de Marie-France Suivre à l’adresse suivante : mfsuivre@hotmail.fr
Les non adhérents à l’association devront s’acquitter d’une contribution de 10 Euros (possibilité d’adhérer à l’association sur place).
Attention les places à la conférence sont limitées, il est donc impératif d’envoyer au plus tôt son inscription.
LE SECRÉTAIRE DE L’ORGANISATION MÉTÉOROLOGIQUE MONDIALE FAIT SON OUTING
Le professeur Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM (Organisation Météorologique mondiale), a déclaré le 6 septembre au magazine finnois Talouselämä qu’il appelait à une approche calme et rationnelle du débat sur le climat, et qu’il était en désaccord avec ceux qui promeuvent des scénarios de fin du monde : « Le changement climatique n’est pas encore incontrôlable, a-t-il déclaré, mais le débat l’est : il a les caractéristiques d’un extrémisme religieux ». Le 12 septembre, il a reformulé officiellement sa déclaration sur le site de l’OMM en ces termes :
« j’ai souligné que l’approche scientifique est compromise lorsque des faits sont sortis de leur contexte pour justifier des mesures extrêmes au nom de l’action pour le climat. Les mesures devraient être fondées sur une vision équilibrée des données scientifiques disponibles, et non sur une lecture partiale des rapports du GIEC, dont l’OMM est l’une des organisations-mères. »
Un appel bienvenu à ce que cessent les exagérations, a commenté Benoît Rittaud. Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace, a twitté que les déclarations de Taalas représentent « la plus grande brèche dans le récit alarmiste depuis longtemps ; c’est plus important que le Climategate ».
Il n’est malheureusement pas sûr que l’appel à la raison de Petteri Taalas soit entendu : Le Monde du 17 septembreannonce que les experts français du climat aggravent leurs projections sur le réchauffement qui pourrait atteindre +7 °C d’ici 2100…
Pour ce qui est des citoyens en revanche, un sondage YouGov publié lundi 16 suggère que la proportion de climato-réalistes reste stable (environ un Français sur trois), malgré une pression médiatique et politique toujours aussi forte.
ILS NE VEULENT PLUS D’AGRICULTURE…
C’est la réflexion désabusée d’un agriculteur membre de la coordination rurale à propos d’une pétition lancée le 12 juillet par l’association France Nature environnement qui semble avoir inspiré les cinquante- deux maires qui, après celui de Langouët, ont signé des arrêtés visant à interdire les pesticides dans leurs communes.
La consultation lancée par le Gouvernement pour désamorcer la crise étonne : en quoi l’avis des citoyens pourrait-il éclairer les pouvoirs publics sur un sujet aussi technique et complexe, alors qu’il revient à l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de fournir cette expertise ?
À moins que cette opération ne vise justement à déstabiliser l’Anses, et notamment son actuel président Roger Genet à qui il est reproché d’avoir accordé une interview dans laquelle il admet n’avoir aucun élément scientifique justifiant un retrait immédiat du glyphosate. Fabrice Nicolino, l’initiateur du mouvement « nous voulons des coquelicots » s’est donc crû autoriser à exiger dans Charlie Hebdo le départ immédiat de Roger Genet. Il vient de réitérer ses accusations dans son dernier livre, Le Crime était presque parfait, dans lequel il accuse l’Anses d’être liée à l’industrie des pesticides. L’Anses a répondu à ses accusations dans le dernier numéro du Point.
…ET NE VEULENT PLUS D’INDUSTRIE NON PLUS
Au salon automobile de Francfort, le patron de PSA Carlos Tavares a prévenu que l’automobile s’apprête à entrer dans une période « extrêmement chahutée » de dix ans au moins, marquée par des fermetures d’usines en cascade et des suppressions d’emplois : « Jusqu’à quand les citoyens européens se laisseront-ils dicter par la pensée unique ce qui est bien ou mal ? », a t-il lancé. Constat partagé par l’économiste Patrick Artus, qui estime dans Le Point que latransition vers les énergies renouvelables et les voitures électriques va être une nouvelle épreuve pour l’industrie française. Quant à Jean Pisani-Ferry, il alerte dans un article intitulé « Climat et commerce : vers le clash » sur les difficultés de mise en œuvre d’une taxe carbone à la frontière annoncée par la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen. Rémy Prud’homme a évalué dans cet article les conséquences funestes d’une telle taxe en termes de pertes d’emplois, de réduction de richesse, de baisse des revenus, sans parler d’un possible contre-coup politique des plus détestables.
APARTHEID CLIMATIQUE ?
La lutte contre le réchauffement climatique se pare des plumes de la lutte pour la justice sociale. « Riches-pauvres hommes-femmes, nous vivons une crise des inégalités tous azimuts » a déclaré Emmanuel Macron lors du G7. Selon un expert de l’ONU, avec le changement climatique le monde est confronté à un « apartheid climatique ». Un article publié sur le site de Benoît Rittaud montre que, selon les données de la Banque Mondiale, depuis 1960 les pays en développement ont connu des progrès considérables en termes de mortalité infantile, d’espérance de vie, de scolarisation, d’accès aux installations sanitaires et électriques, et enfin de production de nourritures. Mais où est donc l’apartheid ?
À LIRE, VOIR ET ENTENDRE
Dans le cadre d’une série intitulée « Vivre avec la fin du monde », le journal Le Monde a donné la parole à Sylvie Brunel, géographe, qui estime que « Le changement climatique n’est pas forcément une mauvaise nouvelle »
Dans une tribune au journal L’opinion intitulée « Pour une écologie humaniste », Julien Aubert, député LR du Vaucluse, estime que sur la question du climat nous devons exercer notre raison et non nous laisser submerger par l’émotion, voire par la peur, surtout quand la propagation de cette peur est financée par des milliardaires et des lobbys dont les intérêts sont bien opaques.
Dans un article publié par Causeur intitulé « On a du pétrole mais on n’a plus d’idées ! », Loïk Le Floch-Prigent explique que la transition énergétique est pour la France une triple peine : déficit accru de notre balance commerciale, électricité plus chère, déclin de notre compétitivité industrielle.
ACTIVITÉS DE L’ASSOCIATION
Conférence du Heartland Institute
Benoît Rittaud a participé au cycle de conférences organisé par le Heartland Institute à Washington. Les vidéos de tous les exposés sont accessibles en ligne en suivant ce lien.