S’IL FAIT CHAUD, C’EST À CAUSE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE, S’IL FAIT FROID AUSSI
Après un mois de janvier en France qui se place, selon Météo France, au 1er rang des plus chauds sur la période 1900-2018, la courte vague de froid qui a envahi l’Europe risquait de démobiliser les troupes. Une piqûre de rappel nous a heureusement été administrée sous la forme du recyclage de la théorie du « Warm arctic cold continent » (lire à ce sujet cet article sur le site des climato-réalistes), selon laquelle la fonte de la banquise arctique (donc implicitement les émissions de gaz à effet de serre) provoque des descentes d’air polaire en Amérique du Nord et en Europe. Dès décembre 2017, Le Figaro titrait hardiment : « Les vagues de froid polaire sont bien liées au réchauffement de la planète ». Comme l’explique pourtant Thierry de Pablos, cette théorie du « frigo » ne repose sur aucune démonstration scientifique, comme le dit aussi le Dr. Judah Cohen qui explique dans cet article la dynamique extrêmement complexe de la météo et du climat dans l’Arctique.
LES OURS POLAIRES SE PORTENT BIEN
Coïncidant avec la Journée internationale de l’ours polaire (27 février), la Global Warming Policy Foundation a publié un nouveau rapport rédigé par Susan Crockford, de l’Université de Victoria, qui montre que les effectifs mondiaux d’ours polaires ont été stables ou ont légèrement augmenté depuis 2005. On compte désormais 28 500 ours polaires, la marge d’erreur étant d’environ ± 5 000 (due au fait que certaines sous-populations n’ont jamais été complètement étudiées). La réduction annoncée du nombre d’ours polaires à cause de la réduction de la banquise arctique (calculée par les modèles) ne se produit pas.
EXTENSION DU DOMAINE DE LA LUTTE
Selon Reuter, Emmanuel Macron souhaite inscrire la lutte contre le changement climatique dans l’article 34 de la Constitution qui définit les missions du législateur. Simple coup de com’ dans l’esprit du “Make our planet great again” ? se demande La Tribune. La surenchère n’est pas exclue : Selon Les Echos, certains parlementaires seraient plutôt partisan de modifier l’article 1 de la Constitution, en y stipulant que « la République veille à la lutte contre le changement climatique et au respect de la diversité biologique ». Ce serait là une modification bien plus contraignante que celle de l’article 34, car le législateur est tenu de ne jamais s’écarter des principes qu’il pose : il s’impose aux juges administratifs et judiciaires. De surcroît, tout citoyen serait en droit de saisir le Conseil constitutionnel via la procédure de la QPC (question prioritaire de constitutionnalité).
La prochaine étape sera-t-elle l’introduction dans le droit positif de la notion de crime climatique ? Certains anticipent peut-être sur cette évolution du droit : en Allemagne, le directeur financier d’un groupe énergétique a été attaqué à l’acide (précisons que les motifs de l’agression n’ont toutefois pas été établis).
La réalité dépasse-t-elle la fiction ou bien est-ce l’inverse ? En Australie, la communauté artistique a obtenu un financement du gouvernement pour une pièce intitulée « Kill Climate Deniers », qui vient d’être inaugurée au Griffin Theatre de Sydney.
Dans la préface d’un essai intitulé Global Warming, Case Study in Groupthink (écrit par le journaliste Christopher Booker), Richard Lindzen se demande comment des personnes intelligentes, appartenant à l’élite éduquée de la société parviennent à adhérer à des idées absurdes, malgré leur invraisemblance, leurs contradictions internes, leurs données contradictoires, leur corruption évidente et leurs implications politiques absurdes.
POLITIQUE CLIMATIQUE
En 2017, sur près de 9 milliards d’euros de subventions allouées à la transition énergétique, les deux-tiers (près de 6 milliards) sont consacrés à soutenir l’implantation d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques dont l’intermittence suppose des moyens de productions complémentaires, en back up, qui seront pour l’essentiel… du gaz, remarque Sylvestre Huet.
En attendant, le monde n’est pas près de se passer d’hydrocarbures en général et de pétrole en particulier : selon un rapport du pétrolier BP (Outlook 2018), malgré un développement massif des renouvelables (leur part passant de 4% à 14% du mix mondial entre 2016 et 2040), la consommation en hydrocarbure baissera en valeur relative mais continuera à augmenter (gaz +47%, pétrole +12% et charbon +1%)… et les émissions de CO2 continueront à croître (+10% entre 2016 et 2040).
ACTIVITÉS DE L’ASSOCIATION, DE SES MEMBRES ET DE SES SYMPATHISANTS
Avec la Fédération Environnement Durable, dites NON à l’éolien industriel
Le ministère de l’Environnement a publié le 15 février un projet de décret relatif aux éoliennes terrestres portant diverses dispositions de simplification et clarification du droit de l’environnement et a lancé une consultation publique sur Internet.
Une analyse exhaustive de ce projet de décret est consultable sur le site de l’association Vent de Colère.
Cette consultation qui a déjà recueilli 2463 commentaires se termine le 8 mars, donc aujourd’hui
Cliquez ici pour accéder à cette consultation et déposer votre commentaire
Climathon, janvier 2018
En ce début d’année, le jury du Climathon a récompensé ces humbles artisans qui, dans l’ombre, tâchent à leur niveau de modeler les consciences pour l’avènement de l’homme nouveau écoconscient adorateur de Gaïa.
Rémy Prud’homme sur LCI, samedi 3 mars
Comme annoncé sur le site de Benoît Rittaud, Rémy Prud’homme (Professeur d’économie à l’université Paris-Est, membre du comité scientifique des climato-réalistes), est intervenu sur LCI samedi 3 mars sur le thème : « Météo, le réchauffement climatique n’est-il pas le coupable idéal ? ». Pas de replay disponible pour l’instant.
Conférence de François GERVAIS
Carbone, Climat, Energie, Pollution
mardi 13 mars 2018, de 18h00 à 20h00
Faculté de Pharmacie de la Timone, MARSEILLE
Cliquez ici pour en savoir plus.
Jean-Claude PONT
Jean-Claude Pont (historien des sciences, université de Genève) fait partie du comité scientifique de notre association.
Réunion des Climato-réalistes du Sud Est
le 22 mars 2018, de 10h00 à 15h30
Chez Serge Monnier, à Toulon
Avec la participation de Pierre Beslu, physicien et ancien Directeur de Département au CEA qui fera le point sur l’augmentation du niveau de la mer, les mesures, les causes, l’importance.
Serge & Laurence Monier, 121 chemin de Montzey, Le parc de la Calade, 83000 TOULON (monierserge@yahoo.com TEL. FRANCE 0603912652 / 0033 603912652).
SUR LES BLOGS DE NOS PARTENAIRES
Un article de Jean Pierre Riou
Les faces cachées d’une politique climatique qui permettent aux éoliennes de gonfler leur bilan.
DERNIÈRES PUBLICATIONS SUR LE SITE DE L’ASSOCIATION
- À propos de la thèse « arctique chaud, continents froids »
- L’affaire des éoliennes du Tréport (Par Rémy Prud’homme, Professeur des Universités)
- Non aux éoliennes : lettre ouverte de la FED à Nicolas Hulot
- Les réfugiés climatiques : naissance d’un mythe
- Evènements naturels extrêmes : aucune dégradation selon le rapport 2017 de l’assureur AON
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