L’information vient du NSIDC (National Snow & Ice Data Center).
L’étendue de la banquise en Antarctique a fortement augmenté en mars 2020 et se trouve être à la fin de ce mois, proche de la moyenne de 1981-2010.
La croissance des glaces s’est produite tout le long de la côte antarctique, mais plus particulièrement dans les régions de la mer de Ross et de l’est de la mer de Weddell. Les températures de l’air sur la plupart des zones côtières pour le mois étaient proches de la moyenne de 1981-2010, légèrement au-dessus de la moyenne près de la zone sud de la péninsule, et très en dessous de la moyenne 5 à 7 degrés Celsius dans la région de Wilkes Land. Les schémas de circulation atmosphérique étaient quelque peu inhabituels, dominés par une dépression importante dans la région de la mer d’Amundsen et de la mer de Ross, une autre zone de basse pression au nord de Dronning Maud Land. Les vents du large créés par ces zones de basse pression coïncident avec les deux zones de croissance rapide des glaces.
Cela met fin à une période de 41 mois de déficit par rapport à la moyenne de la période de référence. Le diagramme ci-dessous montre la décrochage de la banquise entre 2015 et 2019 (en relation avec l’événement El Nino ?).
En arctique aussi, la situation évolue favorablement
Récemment nous indiquions que l’extension de la banquise arctique a été cet hiver la plus élevée depuis 2013, et que celle-ci avait en fait cessé de régresser depuis 2007.
Cette évolution favorable se voit confirmer par la situation toute récente (29 avril 2020) de la banquise dans l”archipel du Svalbard, au cœur de l’océan Arctique.
Décidément, rien d’alarmant ne se produit aux pôles.