Cet article a été initialement publié en anglais par le site allemand NoTrickzone
Tout le monde semble l’avoir oublié, mais l’été 2017 a été humide en Europe. Puis sont arrivés deux étés chauds et secs en 2018 et 2019. Les alarmistes du climat ont alors communiqué sur le thème : la sécheresse intense pendant l’été sera désormais la norme. Vous n’y croyez pas ? regardez comment le printemps commence tôt cette année en Europe centrale : il n’est tombé que très peu de pluie depuis la fin du mois de mars, à cause du réchauffement climatique !
Examinons l’évolution des précipitations pour trois villes du nord de l’Allemagne : Hambourg, Hanovre et Berli sur près de quatre décennies.
Evolution des précipitations à Hambourg
Le diagramme ci-dessous (Figure 1) montre que cette ville portuaire d’Allemagne connaît une légère baisse des précipitations depuis 1982 :
Dans l’ensemble cependant, on n’observe rien d’inhabituel et la ville de Hambourg reçoit encore beaucoup de pluie. L’été dernier a été sec, mais des périodes de sécheresse aussi intenses se sont déjà produites dans le passé.
Evolution des précipitations à Hanovre
Examinons les données mensuelles de précipitations pour Hanovre (Figure 2) :
A Hanovre également on observe une baisse modeste des précipitations depuis 1982, mais pas d’augmentation des événements extrêmes dans la période récente. En regardant les fluctuations, nous pouvons distinguer l’empreinte de cycles d’alternance entre périodes humides et sèches possiblement en relation avec les cycles de l’Atlantique Nord ou les cycles solaires.
Evolution des précipitations à Berlin
Examinons maintenant les données de Berlin (Figure 3). Malgré la rupture des données dans les années 1990, on discerne néanmoins une tendance nette.
Les données de Berlin Tempelhof montrent que les épisodes d’humidité de forte amplitude sont plus fréquents, mais que globalement il n’y a pas eu de changement de tendance dans les précipitations.
Légère augmentation des précipitations en Allemagne sur la longue période
Globalement l’Allemagne reste pluvieuse et humide. Si l’on examine le diagramme suivant (Figure 4) qui montre les écarts de précipitations par rapport à la normale, on constate que la tendance à long terme (depuis les années 1880) est à la hausse des précipitations.
Si l’on choisit de ne regarder que 20 ans en arrière, on constate en revanche une tendance est à la baisse. Mais ces fluctuations restent dans les limites de la variabilité naturelle.
Il serait en tout cas prématuré de conclure à une tendance à l’augmentation de la sécheresse en Allemagne et en Europe centrale.