Interrogée par Le Monde du 19 juillet sur les vagues de chaleur qui ont traversé l’Europe en juillet, Magali Reghezza-Zitt, géographe, membre du Haut Conseil pour le climat (HCC) dit entendre « l’angoisse des étudiantes et des étudiants, des jeunes, désormais des tout-petits ».
Elle propose pour répondre à cette anxiété, de « parler, mettre des mots sur ce qui se passe…montrer aussi que nous, les adultes, on ne baisse pas les bras…ne pas mentir, dire que ce n’est pas gagné…mais que des milliers de gens se mobilisent et agissent, eh bien ça aide ».
Il est douteux que ces propos lénifiants soient de nature à calmer l’éco-anxiété de la jeunesse.
Dans cet article nous nous proposons d’examiner les données factuelles relatives aux vagues de chaleur de juin et juillet 2022 et de fournir quelques éléments de contextualisation. Nous espérons que les personnes que l’alarmisme ambiant inquiète, trouveront dans ce texte des informations utiles.
Juillet 2022 n’a pas été le mois le plus chaud « on record »
C’est la première chose à dire. Juillet 2022 n’a pas été le mois le plus chaud depuis 1947. Il est en 4ème position derrière 2003, 1983 et 2006, en 5ème si l’on ajoute l’été 1947, l’un des plus chaud jamais enregistré en France.
La vague de chaleur qui a traversé l’Europe de l’Ouest à partir du 11 juillet 2022 a culminé le 18 juillet par une canicule qui a affecté l’Ouest de la France pendant 2 à 3 jours.
De nombreux records de températures « sont tombés » (une expression très prisée par les journalistes), comme le montre la carte suivante :
Mais cette canicule a été de très courte durée (2 jours), et très localisée. Si des records ont été battus le 18 juillet (39,3°C à Brest, 32,8°C à La Hague, 39,9°C à Calais, 42,9°C à Biarritz) les températures sont revenues à des niveaux « de saison » 1 ou 2 jours après : le 19 juillet à Brest (22,4°) et à Biarritz (25,6°C), le 20 juillet à La Hague (21,1°C). (Selon Infoclimat qui fournit les températures quotidiennes relevées par les stations météorologiques).
Avec un indice de chaleur (moyenne des températures relevées dans 30 stations météorologiques) de 23,18°C, juillet 2022 aura été le quatrième mois le plus chaud depuis 1947, derrière juillet 2006 (24.42°C), juillet 1983 (23.43°C) et juillet 2018 (23.26°C).
De même pour la durée : sur les 45 vagues de chaleur en France recensées par Météo France depuis 1947, celle de 2022 a duré 19 jours (5 jours en juin, 14 jours en juillet) et arrive donc en 4ème position après 1983 (23 jours), 2003 (22 jours), et 2006 (21 jours).
Quant à l’été 1947, qui ne semble pas inclus dans les 45 vagues de chaleur recensées par Météo France, il a été historique. Comme en 2022 la vague de chaleur a débuté à la fin du mois du mois de juin et culminé entre le 27 juillet et le 5 août, période pendant laquelle une chaleur saharienne a envahi tout le pays. Les 27 et 28 juillet 1947, ont été enregistrés 40° à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château-Chinon, Orléans, Chartres et Paris (record absolu depuis 1873), 41° à Poitiers.
Il faut aussi mentionner la canicule de 1911 (« à marquer d’une croix noire » selon un médecin de l’époque) dont la durée n’est pas bien définie, faute de relevés météorologiques officiels et qui s’est étendue à toute l’Europe pendant plus de deux mois causant la mort de 40.000 personnes en France notamment chez les enfants en bas âge.
Une sécheresse de la même intensité que celle de 1976
Avec un cumul de précipitations de 9,7 mm, soit un déficit de 85 % par rapport à la normale (données Météo France), la sécheresse de juillet 2022 est qualifiée d’historique . Mais comme les données de référence n’ont commencé à être relevées qu’en août 1958, il est en réalité difficile de savoir comment elle se classe par rapport aux sécheresses constatée pendant la période 1941-1942, en 1949 et en 1959 (M. Chartier 1962 : « Contribution à l’étude de la sécheresse 1959-1960 »). De même qu’il serait prématuré d’affirmer que la sécheresse de l’été 2022 battra de record de la sécheresse de 1976 qui selon Météo-France, avec plus de 35% du territoire touché a été la plus sévère du XXème siècle après celle de 1959.
De plus, la sécheresse ne surgit subitement, mais dépend des précipitations des mois précédents, de l’état des sols, du ruissellement et de l’infiltration.
La sécheresse de 2022 est le résultat d’un déficit de précipitation apparu dès janvier sur la majeure partie du pays. Il n’est donc pas possible de relier un manque de pluie en hiver au changement climatique, car les déficits pluviométriques en hiver sont très fluctuants, comme le montre le diagramme ci-dessous. On y voit des hivers très secs alterner avec des hivers très pluvieux.
Il convient aussi de rappeler qu’en 2021 le cumul moyen des précipitations en juillet avait été de 90,8 mm, soit un excédent de 50 %, ce qui atteste de la variabilité annuelle des précipitations.
Le diagramme ci-dessous montre l’évolution de la sécheresse (en % des surfaces touchées) entre 1959 et 2018. Il fait apparaître une augmentation assez nette à la fin des années 1980, puis une stabilisation avec une importante variabilité annuelle.
Enfin, on n’observe pas de changement significatif dans la pluviométrie sur la longue période, comme le montre la courbe ci-dessous qui montre l’évolution des précipitations à Paris depuis 1874. On y voit une grande variabilité annuelle mais pas de tendance marquée. On remarque la sécheresse de 1921 qui a duré de décembre 1920 à mai 1922 qui est de loin la plus sévère des 150 dernières années. Elle est suivie par deux sécheresses successives à la fin des années 1940 (octobre 1945 à mai 1946 et février 1949 à avril 1950).
Si l’on s’intéresse aussi aux données mondiales sur les sécheresses et les vagues de chaleur, on dispose également de données fournies par la base de données EM-DAT.
Le graphique ci-dessous montre que pendant les deux décennies écoulées, on ne constate aucune augmentation perceptible du nombre des sécheresses.
De même pour les températures. Le graphique suivant ne fait apparaître aucune tendance manifeste des extrêmes qu’elles soient froides ou chaudes.
Malgré une reprise depuis 2017, les feux de forêt ont diminué en France depuis les années 1980
Avec 50 000 hectares brûlés (au 9 août) à ce jour on se rapproche des records de 1976 (88 000 hectares brûlés) et 2003 (73 000 hectares brûlés).
Commençons par rappeler que moins de 10 % des départs de feu en forêt sont d’origine naturelle (généralement la foudre et les orages secs). Plus de 90% sont provoqués par les activités humaines (dont 39% pour la malveillance).
Avec ses 16,9 millions d’hectares couvrant 30% du territoire métropolitain, la forêt française subit chaque année une moyenne 4000 incendies qui détruisent 11.000 hectares (chiffres du Ministère de l’intérieur). Depuis le début de l’année 2022, plus de 50.000 hectares ont été brulés, conséquence des deux feux hors normes de Landiras et de la Teste-de-Buch en Gironde, où 20 800 hectares de forêt ont été détruits.
Les feux de forêt sont-ils en augmentation en France ? Les trois diagrammes suivants montrent l’évolution du nombre d’hectares brulés et du nombre de feux, entre 1985 et 2008 (Figure 1), entre 2008 et 2022 (Figure 2), et entre 1980 et 2019 (Figure 3).
NB : les feux de l’année de la sécheresse n’apparaissent pas dans ces courbes.
La figure 3 montre clairement une tendance à la diminution depuis 1980 :
Si maintenant on s’intéresse aux feux de forêts dans les 5 pays d’Europe du Sud (Espagne, France, Grèce, Portugal), on constate une réduction continue du nombre de feux et d’hectares brûlés sur une période de 40 ans (1980-2019).
Quelles conclusions tirer de ces données qui émanent de la même source ?
- Les incendies étaient beaucoup plus nombreux et ravageurs dans la période 1985 à 2003, avec une moyenne de surfaces brulées supérieure à 20 000 hectares et certaines années records (50 000 hectares brulés en 1989, autant en 1990, 70 000 hectares brulés en 2003) ;
- Le nombre de feux et les superficies brûlées ont substantiellement diminué à partir de 2003 ;
- Le nombre de feux et les superficies brûlées ont été très importants en 2017 (20 000 hectares brulés), 2019 (44 000 hectares brulés), 2021 (31 000 hectares), et 2022 (48 000 hectares à ce jour) ; les feux de l’année 2018 ont par contre été très inférieurs à la moyenne (2 500 hectares).
Sur la longue période, les feux de forêt ont diminué en France, sans doute grâce à une plus grande efficacité des moyens d’intervention et une meilleure gestion des forêts.
La reprise que l’on observe depuis 2017 est à mettre en relation avec des étés chauds et secs. Pour autant, le lien avec le RCA (réchauffement climatique anthropique) reste ténu.
Chaud à l’Ouest, froid à l’Est
La vague de chaleur qui a traversé l’Europe de l’Ouest, a été régionale et non mondiale. Alors que l’Europe de l’Ouest « suffoquait » (une expression également très prisée des journalistes), l’Europe de l’Est connaissait des températures bien inférieures à la normale. La carte ci-dessous qui représente la situation météorologique en Europe le 19 juillet 2022 met en évidence le différentiel de températures entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est.
Cette configuration météorologique est d’ailleurs classique. La circulation atmosphérique qui est tantôt anticycloniques et tantôt dépressionnaire fait correspondre des anomalies froides aux anomalies chaudes.
On pourrait objecter que les anomalies chaudes et froides ne se compensent pas, ce qui est vrai. La carte ci-dessous offre donc une vision de la situation météorologique mondiale le 19 juillet, au summum de la canicule qui régnait sur l’Ouest de la France. L’anomalie de température globale par rapport à la moyenne de la période 1979-2000 était ce jour-là de +0,3° C.
Que sait-on des « chaleurs » d’antan ?
Si les vagues de chaleur et les canicules des années récentes sont bien documentées, que sait-on des périodes situées avant 1855 alors que les relevés météorologiques n’existaient pas ?
Interviewé par Libération en 2003, l’historien du climat Emmanuel Le Roy Ladurie est revenu sur les vagues de chaleur qui ont frappé la France dans un passé lointain. Il citait notamment des séries d’étés caniculaires consécutifs, 1331-1334, 1383-1385. Pendant l’été caniculaire de1636, des témoins évoquent « un effroyable harassement de chaleur » qui a duré plusieurs semaines à Paris. Il mentionne aussi les étés caniculaires de 1705, ou encore de 1718-1719 où l’on a vu des nuées de sauterelles et une forme de climat saharien s’abattre sur l’Ile-de-France.
Exhumé par Emmanuel Le Goff, un ouvrage intitulé « Des changements dans le climat de la France », paru en 1845 recense sur 509 pages les épisodes de chaleurs extrêmes.
Les lecteurs qui voudraient approfondir l’histoire multiséculaire des sécheresses en Europe pourront se référer à quelques études récentes publiées dans des revues à comité de lecture :
- Une étude publiée en 2020 par la revue Geosciences European Union sous le titre « A prequel to the Dantean Anomaly : the precipitation seesaw and droughts of 1302 to 1307 in Europe » ;
- Une étude publiée par la revue « Nature » en mars 2021 sous le titre « Past megadroughts in central Europe were longer, more severe and less warm than modern droughts » ;
- Un étude publiée pas la revue Science le 23 mars 2022 intitulée Prolonged drying trend coincident with the demise of Norse settlement in southern Greenland qui montre que les vikings (résumé ici).
Enfin l’ouvrage de référence de l’historien du climat français Emmanuel Garnier « 500 années de sécheresses et de canicules en Île de France ».
Pourquoi informer quand on peut faire peur ?
Le visuel ci-dessous a circulé sur les réseaux sociaux, avec ce commentaire du Dr Laurent Alexandre sur Twitter : « Comment on manipule l’opinion ! La prochaine étape : mettre une tête de mort sur les cartes météo ».
Les « fact checkers » de la presse « main stream » se sont empressés de dénoncer ce visuel comme un faux. Le magazine 20minutes.fr a admis l’authenticité de ces deux captures d’écran, mais estimé que ce « comparatif est trompeur puisque la couleur rouge décriée était utilisée dès 2009 ». L’argumentaire est faible.
L’utilisation abusive de la couleur rouge sur les cartes météo est trompeuse comme l’illustre les 2 cartes ci-dessous établies pour la même journée (19 juillet 2022). La 1ère montre des températures réelles, la deuxième les écarts par rapport à la moyenne sur 30 ans. Selon la carte examinée on a une perception très différente de la réalité.
Le syndrome de l’étoile mystérieuse
La psychose collective actuelle n’est pas sans rappeler l’album d’Hergé « l’étoile mystérieuse » et notamment la scène où l’on voit la température monter, l’asphalte fondre, les rats d’égout pris de panique et le public s’inquiéter pendant que le prophète de malheur, Philippulus promet à tous un châtiment divin.
Depuis quelques années, « l’éco-anxiété » se répand dans la population générale et notamment la jeunesse. Un terme savant a même été inventé par le philosophe australien Glenn Albrecht pour désigner ce mal : la « solastalgie ». Dans un sondage (rapporté par Le Monde), l’IFOP évaluait en octobre 2018 à 85 % la proportion des Français inquiets du réchauffement climatique, 8 points de plus qu’en 2015. Chez les 18-24 ans, ce taux culminerait à 93 %.
Avec la canicule estivale de juillet 2022, la peur est montée d’un cran, d’autant qu’aux vagues de chaleur se sont ajoutés des incendies majeurs, évocateurs des « flammes de l’enfer ».
Beaucoup y voient la confirmation des pires prévisions du GIEC : un réchauffement qui pourrait atteindre (selon les prévisions les plus pessimistes), 5° C en 2100, entrainant tout un cortège de calamités : fonte des glaces, submersions provoquées par élévation du niveau de la mer, sècheresse, extinction d’espèces, maladies, exodes massifs de réfugiés climatiques, guerres, etc.
Une mécanique implacable s’est ainsi mise en marche : l’origine anthropique du réchauffement acceptée comme une vérité scientifique, les décideurs politiques sommés de prendre dans l’urgence des mesures drastiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (qui ne seront jamais tenues car elles ne sont pas tenables !), une opinion résignée à la catastrophe inéluctable, une minorité d’activistes en mal de noble cause à défendre et trouvant dans la question climatique la possibilité d’une « extension du domaine de la lutte ».
Nous sommes dans une situation qui relève de l’aporie. Les jeunes répètent ce que les adultes leur ont inculqué. Les adultes affectent de déplorer l’anxiété qu’ils ont eux-mêmes créée.
Comme l’a écrit Bossuet, « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »
Lorsqu’une idéologie s’installe, c’est en général pour durer. Faudra-t-il attendre l’entrée dans un nouveau « Petit âge glaciaire » pour mettre fin à celle-là ?
https://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1921#:~:text=La%20s%C3%A9cheresse%20de%20l%27ann%C3%A9e,toujours%20exceptionnellement%20secs%20et%20ensoleill%C3%A9s.
Il y a 100 ans c’était équivalent !!
Un grand merçi pour ces travaux antialarmistes !
Brillant article !
Une chose cependant : cette idéologie ne durera sûrement pas autant que cela !! A défaut d’un petit âge glaciaire, les Sri-lankais, agriculteurs néerlandais, la fin de Johnsonet de sa politique climato-fanatique, demain sans doute le élections américaines devrait abréger sa vie !!
oui, exact mais toutefois prions que Biden réussisse à survivre jusqu’en novembre 2024 … sinon son remplacement pas la bobogauchowokiste Kamala Harris pourrait encore aggraver la situation
Excellent ! Des faits, des faits, et encore des faits. Cela finira forcément par rentrer, y compris dans les crânes épais. d
Merci, je savais qu’un article de votre part viendrait, mais je l’ai attendu encore plus impatiemment que les autres années. J’ai coupé la radio et les infos à la télé pour échapper à l’ultra alarmisme typique des étés chauds (pléonasme… je sais). Mais ça ne suffit pas, chaque discussion à la boulangerie, chez le coiffeur, à la caisse au supermarché a pris des airs de BFMTV sous stéroïdes…
Même en essayant de garder raison, ce matraquage commençait à avoir raison de mon optimisme naturel. Votre article arrive à point nommé, merci pour cette compilation de faits et de mesures, qui met les choses en perspective.
C’est vrai, face à ce phénomène météo somme toute banal, les alarmistes de tout poil s’en donnent à coeur joie.
Dans le même temps, par exemple, on apprend que les écolos se seraient opposés à tout aménagement ayant pour but de mieux gérer l’eau, de façon à affronter les épisodes de sècheresse sans trop de soucis.
Alarmisme hystérique et inaction. Cela peut sembler paradoxal. Mais ça ne l’est pas.
En fait, les écolos veulent détruire notre mode de vie et notre liberté. Si nous souffrons de la sècheresse, c’est parce que nous roulons trop en voiture, pas parce que nous gérons n’importe comment nos ressources en eau.
La planète, ils s’en fichent.
L’idéologie est désormais bien installée, et seule la Nature, dans ses variabilités difficiles à prévoir pourra nous sauver de cette vague… de folie.
N’oublions pas que la ” Canicule ” est un moment astronomique , comme l’équinoxe est un instant astronomique ( les équinoxes sont les deux seuls jours de l’année ou le Soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest)
La Canicule est donc la période annuelle autour du 20 Juillet, quelle que soit la température dans l’hémisphère Nord ou Sud ,
la Canicule est le moment ou le Soleil, dans son mouvement apparent, se trouve au dessus de la constellation du
Petit Chien ( Caniculum) c’est à dire entre les constellations des Gémeaux et du Cancer .
En cette période de Juillet, la deuxième quinzaine, le Soleil qui était au plus haut le 21 Juin ( Solstice) a chauffé l’atmosphère pendant 1 mois, il fait donc bien chaud avec ces journées encore longues et bien sur avec l’inertie de l’atmosphère il peut aussi faire chaud en Août .
A 2 minutes et 10 secondes. : Tous sur orbite – Semaine 30 – Canicule et effet de serre
https://youtu.be/OwhwYdu6FCA
Merci, super intéressant et plutôt bien fait.
A noter, ce document date de 1996, donc avant le début du matraquage médiatique.
Je doute que les responsables de France 3 soient disposés à le rediffuser aujourd’hui.
Pourtant, ça remettrait un peu l’église au milieu du village.
Bonjour,
merci de votre éclairage astronomique. Par contre, je ne comprends pas bien ce que vous vous voulez dire par : “les équinoxes sont les deux seuls jours de l’année où le Soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest”
Je me risque à une réponse de non-sachant: j’entends l’expression comme ayant un sens rigoureux et géométrique. L’équinoxe est le moment de l’année où le jour a une durée égale à celle de la nuit, le soleil traversant l’équateur céleste d’un cercle polaire à l’autre. Dès lors, à ce moment-là, le soleil se lève exactement à l’Est et se couche exactement à l’Ouest.
Excellente synthèse. Factuelle. Nous vivons un endoctrinement très massif, avec une mécanique implacable; la variabilité météorologique. Il fait trop chaud, c’est le réchauffement anthropique. Il fait trop froid, c’est le dérèglement anthropique. Nous ne sortirons de cette mécanique que lorsque les futurs gilets jaunes iront clamer une énergie moins chère, et que nous risquerons une forme de révolution. Je tiens les climatologues ‘in stream’ pour grandement responsable de cette frénésie apocalyptique, Quand on les écoute attentivement, ils précisent toujours que ‘c’est ce que prévoient les modèles, sous tendu l’intensification des événements’, tout en sachant que le journaliste prendra ‘c’est ce que les modèles avaient prévus’
Va falloir se résigner, nous n’y pouvons pas grand chose, à part rester ce qu’en bactériologie on appellerait une souche résistante. Celle qui garde raison.
Les faux prophètes annonçant l’Apocalypse ont toujours existé tout au long de l’ Histoire.
Beaucoup croient, encore aujourd’hui, aux prophéties de Nostradamus.
Au fait, il l’avait prévu, ce soit-disant réchauffement, Nostradamus ?
Ben oui, Charles… prévu depuis longtemps quand même.
Si vous êtes vraiment intéressé par ce que l’on sait sur le cycle de l’eau (et non pas seulement par ce qui vous fait plaisir à lire), vous devriez lire le chapitre 8 sur le cycle de l’eau d’un excellent rapport récent. Voici ce qu’on y lit sous “Physical Basis for Water Cycle Changes”:
“A warmer climate increases moisture transport into weather systems, which, on average, makes wet seasons and events wetter (high confidence). An increase in near-surface atmospheric water holding capacity of about 7% per 1°C of warming explains a similar magnitude of intensification of heavy precipitation events (from sub-daily up to seasonal time scales) that increases the severity of flood hazards when these extremes occur (high confidence). The severity of very wet and very dry events increases in a warming climate (high confidence), but changes in atmospheric circulation patterns alter where and how often these extremes occur, with substantial regional differences and seasonal contrasts. A slowdown of tropical circulation with global warming partly offsets the warming-induced strengthening of precipitation in monsoon regions (high confidence).”
“Warming over land drives an increase in atmospheric evaporative demand and the severity of droughts (high confidence). Greater warming over land than over the ocean alters atmospheric circulation patterns and, on average, reduces continental near-surface relative humidity, which contributes to regional drying (high confidence).”
Voici le lien :
https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WGI_Chapter08.pdf. Bonne lecture des 156 pages (en réalité seulement une bonne centaine de pages si on ne compte pas les 50 pages de la bibliographie qui référence environ 1800 articles scientifiques).
Une petite pensée pour les Coréens qui ont un poil trop d’eau en ce moment, pas comme d’autres.
https://climate.copernicus.eu/climate-bulletins
July 2022 highlights:
– Globally, July 2022 was one of three warmest Julys on record, close to 0.4°C above the 1991-2020 reference period, with much above average temperatures over large parts of land masses in the northern hemisphere. (et ça malgré la Niña en cours, voir https://psl.noaa.gov/enso/)
– July 2022 was drier than average for much of Europe, with local low precipitation records broken in the west and drought in several locations of the southwest and southeast. These conditions locally affected the economy and facilitated spread and intensification of wildfires.
– Antarctic sea ice extent reached its lowest value for July in the 44-year satellite data record, at 7% below average, well below the previous record.
Factuel.
N’oubliez pas de bien documenter vos prises de position, pour que les générations futures puissent vous remercier plus tard.
@Anton, encore une fois, vous faites preuve de suffisance dans le ton alors que vos arguments en mode “cherry picking” illustrent bien la rigueur scientifique fantaisiste de certains climato-alarmistes. Ces éléments n’apportent aucune autre information que celle de records battus depuis qu’on fait des mesures (une période très courte donc, 150 ans) qui sont dans une légère tendance haussière. Vous parlez d’un scoop !
Concernant le qualificatif politique “high confidence” de la part de climatologues sélectionnés par le GIEC pour défendre les hypothèses qui sont au cœur de leur domaine, la citation prête à sourire. D’une part car quelle que soit la confiance d’une communauté et les actions politiques qu’elle mène pour se défendre, ce qui compte, avant la prédiction probabiliste, c’est l’observation. Sur ce point la réponse à la question de la fréquence de catastrophes naturelles est statistiquement indiscutable globalement, les commentaires textuels de rapports contredisant leurs propres chiffres n’y changent rien (je parle de l’ONU entre autres). D’autre part, avez vous lu les statuts de l’IPCC ? La conclusion était déjà fixée alors même qu’a l’époque on ne disposait pas de mesures de température globales. Publier autre chose qu’une promotion de leurs fondements politiques reviendrait à s’auto-détruire.
C’est a se demander si vous n’êtes pas un climato-réaliste masque, qui cherche à discréditer la partie opposée en se déguisant en défenseur maladroit ! Si c’est le cas, bravo, vous êtes très fort !
Pour les générations futures, en effet les sources sont précieuses. Elles constitueront des superbes exemples pour les étudiantes et étudiants s’intéressant à l’histoire des sciences et aux dérives survenues quand la science n’a pas su rester neutre, acceptant de se trouver pilotée, dans une urgence incompatible avec la nature même de toute étude scientifique, à des fins politiques ou religieuses. C’est certain, il y aura des thèses à écrire sur le sujet du climat et du CO2 !
1) Je vous invite à aller au-delà des “highlights” dans le bulletin de Copernicus. Je vous avais mis le lien (et j’ai copié tels quels les “highlights”, sans cherry-picking – j’ai juste rajouté une remarque sur le cycle ENSO).
2) En ce qui concerne les qualificatifs “high confidence” etc. des rapports du GIEC, je vous invite à lire la “guidance note” qui les définit : https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2017/08/AR5_Uncertainty_Guidance_Note.pdf.
Vous comprendrez. Ce n’est pas compliqué et assez court. Vous n’aurez pas perdu votre temps. Pour faire court, ces qualificatifs donnent une évaluation qualitative de la quantitué et de la qualité des sources et de leur accord. Ce n’est pas une lubie, mais au contraire une nécessité pour permettre aux décideurs politiques de faire le tri entre ce qui est certain et ce qui l’est moins, et de prendre les mesures en fonction des risques qu’ils sont prêts à faire prendre à la population.
Les conclusions que j’ai citées (venant du résumé exécutif d’un chapitre du rapport), avec leurs éléments de lagage “calibré”, sont basés sur les 1800 articles scientifiques cités rien que dans ce chapitre. Prétendre qu’il s’agit d’une sélection biaisée est absurde. Allez trouver 1800 articles scientifiques à votre convenance (c.à.d., climato-négationnistes) sur les derniers 10 ans rien que sur le cycle de l’eau et on en reparle. Le rapport entier du groupe de travail 1 de l’AR6 est basé sur 14000 articles scientifiques, la plupart étant publiée depuis 2014 (fin du cycle AR5). Là, pareil… allez trouver 14000 articles scientifiques climato-négationnistes sur le périmètre des sciences physiques du climat depuis 2014 et on en reparle. (Sachant que parmi les 14000 il y a des oeuvres de Lindzen et Curry qui sont citées aussi, disons 13990).
4) Citez-moi donc les status de l’IPCC. Vous serez surpris.
Employer le terme “climato–négationniste” démontre que vous argumentez dans un registre politique. Ce terme malsain, faisant une référence implicite à une terrible période de l’histoire contemporaine, est abject et inexcusable. Ceux qui l’emploient sont dans un délire religieux tellement extrémiste qu’ils trouvent légitime de qualifier ceux qui ne partagent pas leurs croyances nihilistes de négationnistes.
La réalité est qu’aucune observation (et non pas: prédiction) ne donne le moindre élément allant dans le sens d’une apocalypse imminente, sur aucun sujet.
En revanche, les milliards d’Euros dépensés pour des causes incertaines auraient pu l’être pour traiter des problèmes bien concrets comme la pauvreté, le droit à une éducation de qualité, la pollution, la biodiversité, mais c’est un autre débat.
Reprenons les bases concernant la nature de 99% des “14000” articles scientifiques de climatologues que vous citez. Quant on veut analyser un ensemble de données, les trois principales étapes sont les suivantes :
1. Nettoyer les données et évaluer l’incertitude des mesures.
Nous admettrons ici que les données considérées, quelle que soit la question, sont relativement fiables et que l’intervalle d’incertitude est inférieur à celui des tendances que l’on souhaite mettre en évidence dans les prochaines étapes. Notez que cette précaution élémentaire discrédite par exemple la courbe en crosse de Hockey de Mickael E. Mann. Certaines analyses sur les événements extrêmes sont également assez effarantes, mais en général non produites par de vrais scientifiques.
Admettons donc que la plupart des travaux des climatologues n’aient pas de tels biais.
2. EDA “Exploratory Data Analysis”.
Il s’agit de techniques d’analyse et de transformation de données qui restent non prédictives et non probabilistes. Durant cette phase, ce qui est observé existe en principe. Les buts sont multiples, mais l’un ‘entre eux est de trouver des corrélations, qui permettront par la suite de poser des hypothèses de causalité et de construire des modèles d’apprentissage supervisé pour évaluer numériquement ces hypothèses.
3. Modèles.
Les modèles sont donc construits sur des hypothèses de causalité. Dans le cas du GIEC, c’est bien pour cette raison que je mentionnais les statuts (que vous ne connaissez pas visiblement), l’hypothèse fondamentale commune a la plupart des études est de supposer que les émissions humaines de CO2 engendrent une augmentation de la concentration du CO2 total dans l’atmosphère, qui engendre elle même une augmentation significative des températures globales, par effet de serre. En somme, l’hypothèse est que le CO2 émis par les hommes est, sinon la seule, la principale cause de l’augmentation des températures observée depuis 1850.
Les modèles identifient donc comme variables de réponse la température en différents points et comme prédicteurs les gaz a effet de serre, particulièrement le taux de CO2. En faisant varier ce taux de CO2 comme un paramètre, ils prédisent l’impact, c’est-à -dire l’ampleur, de l’augmentation future des températures.
Le GIEC se concentre sur ces travaux presque exclusivement, puisque les tentatives de preuve des hypothèses fondamentales citées plus haut restent préliminaires, pour ne pas dire inexistantes. D’où les fameuses et bien étranges notions de consensus ou de “taux de confiance”.
Quand la presse, ou vous même, argumentez en prétendant que des modèles prouvent les hypothèses sur lesquels ils sont construits, c’est un raisonnement circulaire.
Les climatologues croient en leur hypothèse, c’est évident, car si celle-ci s’avère fausse alors leur domaine s’effondre, comme beaucoup d’autres disciplines se sont effondrées par le passé dans l’histoire des sciences expérimentales. Il sont donc assez discrets sur cette interprétation fallacieuse de leurs travaux, voire ils défendent qu’un “consensus” entre collègues peut faire office de preuve.
Dans ce contexte, un fait qui motive de nombreux “climato-sceptiques” à continuer leur combat pour une science neutre est le suivant : le risque de ce mécanisme est de discréditer definitivement la science s’il s’avère que le lien de mono-causalité entre CO2 et températures est faux. Le risque est de retomber dans un obscurantisme que l’argument de la rationalité ne pourra plus contrer, puisque la science aura été discréditée. C’est
déjà un peu le cas lorsque on évoque des réfugiés climatiques imaginaires ou des catastrophes naturelles en augmentation exponentielle alors que les chiffres sont implacables pour nous dire que, pour le moment, il n’y a rien de bien alarmant.
Dit autrement, si demain je lis UN article (inutile d’en avoir 14000) qui fournit une preuve de mono-causalité CO2-temperatures ou CO2-evenements extrêmes significative, c’est à dire une causalité non marginale, alors je soutiendrai fortement les mesures politiques basées sur des modèles prédictifs. Le problème est que cette preuve n’existe pas et que cette hypothèse “mono-causale” est de moins en moins crédible pour des scientifiques hors de la niche des climatologues. Un second problème est que les conséquences prétendument désastreuses ce cette augmentation de température relèvent essentiellement du fantasme. Au sein même de la communauté des climatologues, on sent d’ailleurs une tendance nouvelle à une certaine prudence, dans le dernier rapport.
Merci pour votre patience de revenir sur cette critique de la position officielle (activite economique basee sur C fossile –> CO2 –> Effet de serre –> augmentation de la temperature)
Par ailleurs, sans prétendre faire partie de ceux qui luttent, puisque je me contente d’observer et d’essayer de comprendre ce qu’il y a a comprendre, je partage totalement ce que vous dites la : “le risque de ce mécanisme est de discréditer definitivement la science s’il s’avère que le lien de mono-causalité entre CO2 et températures est faux. Le risque est de retomber dans un obscurantisme que l’argument de la rationalité ne pourra plus contrer, puisque la science aura été discréditée
Cordialement
Désolé mais vous n’apportez que des affirmations de sites qui ont pour vous une valeur inattaquable, mais sans que tout ce qui est affirmé n’est pas faux mais biaisé pour faire valoir leur vérité.
Je vais reprendre votre dernière affirmation, qui est déjà dans plusieurs médias :
« – Antarctic sea ice extent reached its lowest value for July in the 44-year satellite data record, at 7% below average, well below the previous record. »..
Cette affirmation est vrai mais fausse dans le but visé car si l’étendue de la banquise antarctique sont les plus faibles au 1er juillet 2022 et au 31 juillet 2022, cela cache que l’extension de la glace en juillet 2002, soit le total de l’étendu des glaces du 1er juillet 2022 au 31 juillet 2022 est plus grand que la moyenne de 1981-2010 de 2.045% en augmentation de la surface en Juillet. Donc il y a eu plus de froid en antarctique, en juillet, pour permettre un plus grand accroissement de la surface. Donc une autre vérité qui cache un mensonge. Ce que j’exprime est à la portée de tout scientifique ou curieux sur le site de la NASA donnant les courbes de 1979 à 2022 de l’arctique et de l’antarctique. Le plus grand gain de surface en juillet a eu lieu en 2017 et le plus faible en 2014 et si on ne se fit qu.au maximum de ces années ce serait le contraire ! L’antarctique est positionné au pôle sud depuis 4 millions d’années (livre de Géologie) et cela fait que 44 ans qu’ ont observent soir seulement 0.001075% de son histoire ont prétend avoir une grande connaissance du sujet…!
Vos autres affirmations me semblent un peu erroné mais je n’ai pas de preuves formelles comme pour l’antarctique, vus leur biais pour l’antarctique et le Climategate qui a été étouffé, je vous laisse à votre foi aveugle, moi je passe mon tour.
Dans vos propos ont sent un appétit pour la lecture digne d’un journaliste, mais malheureusement vos arguments genre 14 000 scientifiques contre 1 800 scientifiques ne sont pas digne d’un scientifique.
Vous semblez aussi être préoccupé par le sort de nos enfants, pour qu’il n’est pas à vivre un apocalypse climatique, moi je préfère ne pas laisser à nos enfants un monde qui ne retourne pas au moyen âge avec l’obscurantisme et ostracisassions de la science, car j’ai confiance dans la résilience des enfants, de leur capacité d’adaptation qu’il fera plus chaud ou plus froid. Et que la science laisse les prédictions aux astrologues sur un sujet dont la complexité dépasse l’entendement humain, comme le climat.
Correction :qu’ ont observent soir aurait du être “qu’observent soit”.
excusez de l’erreur…
Rexcusez, j’écrit trop vite c’est 2 “qu.ont observent soit”
Jacques et David, ce ne sont pas 14000 contre 1800… Je parlais de 14000 papiers à la base du rapport entier, et 1800 à la base du seul chapitre 8 de ce même rapport du GIEC. Vous ne trouverez jamais 1800 articles climato-négationnistes sérieux…
.Désolé j’avais mal lu ce bout là.
Mais si on ne trouve pas 1800 articles climato-réalistes, ce n’est pas faute d’arguments scientifiques, mais du contrôle de l’information par l’IPCC, des politiques et des médias subjugué par la théorie du CO2 anthropique seul responsable du réchauffement climatique et du fameux supposé dérèglement climatique. Vous ne savez rien du refus que la majorité des médias qui refusent les propos, faits à l’appui qui discrédites un peu ou beaucoup la pensée dogmatique du climat. Ici ce site n’en est pas un de pensée unique comme la plupart des médias c’est pour cela que vous ne savez pas ce que cela fait d’avoir ses propos exclus, car les médias vous reçoivent avec bienveillance et même les sites négationnistes comme vous appelé tel celui-ci acceptent vos propos, pour ne pas imposer une autre pensée unique différente de celle à la mode.
Anton, sérieusement tu vas trop loin avec l’expression “climato-négationnistes” employée régulièrement ici et ailleurs.
Employer cette expression fait référence à ceux qui nient la Shoah, l’extermination des juifs pendant la WWII.
Personne ne nie les faits ici.
On regarde les données avec un œil factuel.
Il est normal que le climat se réchauffe après une sortie d’un petit âge glaciaire.
Il est normal que le CO2 contribue un peu à ce réchauffement.
Ce qui est contesté c’est que ce soit le CO2 qui PILOTE le réchauffement actuel.
Le taux de CO2 est le même en Europe de l’est qu’en Europe de l’ouest ? Oui ou Non ?
Bien entendu que oui.
Alors pourquoi les températures étaient beaucoup plus chaudes cet été en Europe de l’ouest qu’en Europe de l’est ?
Le CO2 ou l’anticyclone des açores ?
Mais bon, difficile de faire entendre raison à un fanatique.
Plus exactement, IMPOSSIBLE de faire entendre raison à un fanatique.
Les réchauffistes ont la Foi et se fichent comme d’une guigne de tout argument scientifique.
Le CO2 “anthropique” fait augmenter la température, ce qui fait fondre les glaces, ce qui va provoquer la hausse du niveau des mers et tous nous engloutir. Point.
Selon cette doctrine, car c’en est une, le niveau des océans dépend uniquement du taux de CO2 “anthropique” dans l’atmosphère. Et de ce fait, nous sommes non seulement menacés, mais surtout COUPABLES. Nous devons donc nous REPENTIR.
Amen.
100% d’accord avec votre conclusion.
Je suis effarée par ce catastrophisme permanent, que ce soit pour le climat, la covid ou l’ Ukraine et par le manque total d’objectivité de nos médias et gouvernants. On voudrait que nous nous arrêtions de vivre, comme si c’était la solution. La nature est bien plus forte que l’homme et j’ai confiance dans l’esprit humain, ses immenses capacités d’innovation… à condition qu’on laisse travailler nos chercheurs et qu’on ne bloque pas toute idée non conforme à la douane politiquement correcte.
doxa….pas douane bien sûr. Au diable le correcteur automatique.
Les températures estivales relativement élevées posent un problème délicat aux tenants de l’hypothèse CO2. Par exemple sur l’Europe, l’évolution des températures hivernales stagnent depuis plus de 30 ans alors que nous observons encore un léger réchauffement annuel. L’action du CO2 devrait au contraire se faire sentir plus intensément en hiver qu’en été parce que le CO2 est plus fortement concurrencé par la vapeur d’eau durant les mois chauds et que d’une manière générale l’isolation joue un rôle relatif plus important quand les apports énergétiques sont plus faibles.
Ainsi, la cause du réchauffement serait plutôt à chercher dans une augmentation de la puissance solaire absorbée que dans un renforcement de l’effet isolant du CO2.
Avec 50 000 hectares brûlés (au 9 aout) à ce jour on se rapproche des records de 1976 (88 000 hectares), 2003 (73 000 hectares). Le « grand incendie » de Gironde en 1949 avait détruit 50.000 hectares et tué 82 personnes. Plus récemment (2019), 43 000 hectares ont été brûlés en France.
D’autre part les chiffres de la Commission européenne (rapport JRC de 2019), les feux (nombre et hectares brûlés) des pays du sud de l’Europe (Portugal, Espagne, France, Italie et Grèce) sont en diminution sur la période de 30 ans (1980-2019).
(https://www.euneighbours.eu/sites/default/files/publications/2020-11/jrc122115-annual_report_2019_final_topdf_1%20%281%29.pdf) page 102
Avions nous eu la même couverture médiatique en 1976 en 2003, ou même 2019 ?
La grande différence est que, en 2022, les rédactions médiatiques télévisuelles sont infectées et infestées par des militants écolocollapsos…désormais l’expression “réchauffement climatique” est quotidiennement rabâchée toutes les heures
En 1976, lors du journal de la météo, on se réjouissait de vivre un si bel été…en 2022, on se lamente
@LeRescator:
Tout d’abord l’été 1976 est quasiment 2°C inférieur à celui de 2022, quasiment au niveau de l’été “pourri” de 2021 donc oui on pouvait prétendre que l’été était agréable.
Quant à le teneur des journaux, vous avez l’INA pour vous remémorer ce qu’il se disait dans les journaux de l’époque. Ce qui revient le plus souvent c’est “inquiétant” plutôt qu’agréable.
Lors du printemps 2020, en raison de la pandémie, l’humanité a réduit ses émissions de CO2 de 17 %, ce qui représente un bel effort (involontaire, malheureusement) de réduction des GES. Or si on observe attentivement la courbe de Keeling (mesure journalière de la teneur en CO2 au Mauna Kea, ) pas la moindre inflexion n’a été enregistrée, alors qu’à cette époque de l’année, un effet est observable (baisse momentanée) en raison de la pousse de la végétation dans l’hémisphère nord (systématiquement depuis le début des mesures, courbe croissante mais en “dents de scie”). J’ai bien peur que baisser drastiquement nos émissions de CO2, c’est comme pisser dans un violon, on va bien finir par s’en apercevoir.
Une baisse non discernable du taux de CO2 alors que l’humanité avait réduit ses émissions de 17% en 2020.
=> Ceci va dans le sens d’émissions de CO2 à majorité NATURELLES et non anthropiques.
On parle de 95% de naturel (principalement océans) et 5% de l’HOMME.
Voir l’excellent article du professeur MAURIN à ce propos :
https://www.science-climat-energie.be/2018/12/02/__trashed-4/
Lire également les commentaires.
C’est une bataille d’experts sur la question entre le professeur Ferdinand Engelbeen (climato-alarmiste ) et le professeur JC Maurin (climato-réaliste).
Toujours à propos des sécheresses passées :
Il y a dans la revue Climate of the Past (Copernicus), plusieurs articles (Wetter & Pfister 2013; Camenish et al. 2016; Miksovsky et al. 2019; Bradzil et al. 2019, 2020, 2022) sur les grandes sécheresses en Europe centrale de 1540 (qui bat largement les événements récents de la façade atlantique) et de 1842. Voir aussi la sécheresse de 1755 qui a mis à plat l’économie de l’Etat US de Virginie (cf les Penny Acts de l’Etat de Virginie). Même chose dans les Grandes Plaines américaines entre 1845-56 (Woodhouse et al. 2013).
Des refs biblio hors GIEC qui on dû échapper à certain.
@ TARIF, plus haut.
C’est bien le fond du problème, la méfiance envers la science qui risque de pointer son nez.
Mais la science ordinaire se porte bien, il n’y a que la science climatique qui est vérolée par les modélisateurs et les convictions. Incapacité du public (journalistes, décideurs) de faire une biblio croisée, exhaustive et de juger sans à-priori, because of Saint-GIEC. ça vous met en boule ! Comme dit un cartoon : merci à la Suède de nous avoir fait connaître ABBA et IKEA, mais gardez la Gamine.
” il n’y a que la science climatique qui est vérolée par les modélisateurs et les convictions.”
Malheureusement ce n’est plus vrai, la médecine subit le même problème mis en lumière par la “pandémie” due au sarscov2 où les décisions ont été prise sur la base de modèles faux et alarmistes.
Le problème, c’est que le Giec, les écolos, Greta et ses adeptes, ont un avantage énorme. Ils assènent une vérité relativement simple à comprendre.
Personne ne comprenant quoi que ce soit à la climatologie et plus généralement à la science, il est facile d’imposer une croyance présentant les choses de façon simple (simpliste) et accessible à tous.
Les climato-réalistes leur opposent des arguments scientifiques pertinents, mais trop complexes pour être compris par la population.
Bien qu’ayant étudié la physique, j’ai pu constater que certains articles étaient tout de même parfois assez ardus à comprendre. Il faut vraiment être “dedans” pour tout saisir. Alors pour beaucoup de gens….
Peut-être qu’un contre argument simple et percutant, tout en étant scientifiquement crédible, serait plus efficace pour se faire comprendre.
“Sans CO2 et sans effet de serre, la Terre ressemblerait assez à la planète Mars. Froide et sans Vie.”
Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites. Mais comment faire ? L’expérience montre que sur tout sujet la majorité se partage en pour ou contre. Apporter une info exacte sera bien reçu par les pour et jugée “fake news“ par les contre car cela heurte leurs convictions. C’est particulièrement flagrant à propos de la guerre en Ukraine, par exemple.
L’important est de ne jamais baisser les bras malgré la sensation d’impuissance qui souvent pointe, notamment face au suivisme, voire à la servilité de la presse ordinaire, télé incluse. Alors, à chaque affirmation apportons des faits “inconvenants“, cela finira bien par rentrer.
Climato-sceptique de la première heure, ce n’est pas à la science que je demande des arguments, sachant bien qu’on lui a toujours fait dire ce qu’on voulait – du moins pendant longtemps. Mon scepticisme, pour ne pas dire plus, devant les élucubrations réchauffistes, tient dans une saine méfiance devant tout ce qui vient des pouvoirs.
Méfiance n’est pas refus systématique. Il leur arrive, parfois, de nous faire notre bien, souvent sans le vouloir. Mais il y a une constante : chaque fois que le Pouvoir, ou si l’on préfère, le système, montre sa bénévolence en nous retirant de la liberté en nous retirant les moyens de l’exercer (sous forme de taxes ou d’interdictions diverses), on se doit de flairer la couille dans le potage, et le foutage de gueule derrière les beaux discours.
L’État ne nous veut pas du Bien. Il veut son bien, et notamment sa croissance, qui souvent passe par l’exploitation de ses administrés. Cette évidence, vérifiée au cours des siècles, doit pousser l’homme de bon sens dans celui d”une légitime défiance à l’égard de tout ce qui émane de “ceux qui ont le pouvoir de dire et de faire”.
Pour la voix de la raison, je crains qu’il ne soit trop tard.
Je pense que seul un énorme scandale, aux conséquences désastreuses, pourrait peut-être faire prendre conscience de cette escroquerie.
Les médias mainstream, l’oeil rivé sur l’audimat, suivraient comme des moutons.
Votre article est factuel, mais il ne parle que de météo (à l’échelle d’un ou deux mois) ce qui présente un intérêt très limité quand on parle de réchauffement climatique (sur un temps beaucoup plus long, à l’échelle de 30 ans minimum).
En vérité le seul but de l’article est de dénoncer la communication anxiogène autour de la sécheresse et des vagues de chaleur de cet été 2022 : c’est un article d’opinion, en aucun cas un travail scientifique de qualité. En autre termes, de la discussion de comptoir sur un blog.
Et s’emparer du moindre évènement météorologique, du moins quand il arrange les alarmistes, pour hurler à l’apocalypse, vous appelez ça comment ?
Vous me paraissez un brin méprisant et contradictoire mais vous m’intriguez.
Pourriez-vous préciser quels critères vous utilisez pour faire le tri entre les articles scientifiques de qualité et les autres ?
Quel serait, pour vous, un bon exemple d’article scientifique de qualité dans le domaine du climat ?
” Le CO2 anthropique entraîne une hausse rapide de la température par effet de serre. Celle-ci va provoquer la fonte des glaciers, de la banquise, des icebergs, et des calottes polaires. Il en résultera une hausse du niveau des océans de plusieurs dizaines de mètres et donc la submersion d’une grande partie des terres émergées. Le débat est clos, les scientifiques sont unanimes.
Ce dérèglement climatique va s’accompagner de phénomènes extrèmes tels que tempêtes, cyclones, sècheresses, inondations, tsunamis, incendies, tremblements de terre, orages, records de température et autres calamités qui vont finalement anéantir l’humanité.
Cela a déjà commencé. Cet été, il a fait chaud.
On peut encore éviter cette catastrophe grâce au recours massif aux éoliennes, aux panneaux solaires, aux voitures électriques, aux vélos, en ne mangeant plus que du soja bio, en arrêtant de voler en avion et en fermant les centrales, nucléaires ou à charbon. ”
Ceci est un article scientifique de haute qualité dans le domaine du climat.
ohmdeboi –
Ceci prouve seulement que vous n’avez jamais lu un seul article ou livre de qualité, au sujet du climat en tout cas. C’est triste.
Et c’est impressionnant, parce que quand on prend la peine de s’informer, il faut vraiment faire exprès pour tomber seulement sur la désinformation dont vous êtes si friand.
Anton, bonjour à vous.
Vous faites erreur, je suis très bien informé.
Dans le domaine de l’énergie, je suis non seulement bien informé, mais également compétent en la matière. Je connais très bien l’énergie du point de vue de la physique, et particulièrement bien l’électricité et ses applications, considérée par les écologistes comme le remède miracle. Je connais très bien aussi les panneaux photovoltaïques, que j’ai étudiés et expérimentés. Ce sont des techniques intéressantes mais absolument incapables de remplacer une centrale électrique. Leur efficacité est extrèmement faible.
Le problème, c’est que même si les écologistes avaient raison sur le réchauffement à cause du CO2, ce dont je doute fort, mais peu importe, les solutions qu’ils veulent imposer à marche forcée ne peuvent pas fonctionner. Ils ne vont réussir qu’à provoquer la ruine des pays développés et le maintien dans la pauvreté de millions de gens dans le monde.
J’ai rencontré des écologistes, j’ai discuté avec eux. Ces gens ne sont pas des scientifiques, mais des idéologues.
Il va effectivement se produire un désatre, celui qu’ils sont en train de provoquer par leur aveuglement et leur incompétence.
Des choix technologiques ont été faits par nos anciens dans les décennies précédentes. Croyez-vous que les ingénieurs de l’époque étaient stupides ?
Depuis l’avènement du moteur à combustion interne et de l’électricité produite par des centrales à charbon, puis nucléaires, nous n’avons pour l’instant rien inventé ni rien découvert de mieux. Et il n’y a aucun lobby secret et malveillant qui s’oppose à tout progrès.
Par exemple, les voitures modernes consomment trois fois moins que les voitures des années 1930, et personne ne s’est opposé à cette évolution, bien au contraire. Mettre, dans une voiture, une coûteuse pile rechargeable de 500 Kg, à peine capable d’emmagasiner l’équivalent énergétique de 15 ou 20 litres d’essence, ce n’est vraiment pas une bonne idée.
Vous, informez-vous.
Pline l’ancien vous avez raison il ne s’agit que de météo. Mais l’immense majorité des articles de la presse dite « mainstream « cherche à nous faire croire que les événements météo de cet été sont la preuve définitive de la réalité du réchauffement anthropique. Démystifier cette propagande à l’appui de quelques vérifications est salutaire. Ce n’est pas de la science, mais simplement du bon sens.
Vous ne semblez vous préoccuper que de la France. C’est bien beau mais qu’en est-il de l’Europe, et du reste du monde ? Un de mes amis, propriétaire d’un modeste riad à Marrakech me fait part des “tempêtes de feu” qui ont défferlé cet été sur le Maroc : des tempêtes de sables incandescents (70 à 80°C par endroits), dévastant tout (et toutes vies) sur leur passage, brûlant la peau, lascérant les chairs, éreintant les cultures et laissant des oueds asséchés et des terres exsangues sur tout le territoire chérifien. Les locaux n’avaient jamais connu pareil événement. Mais ce n’est qu’un début… Bientôt nous y auront droit, nous aussi. Votre hypothétique période glaciaire ne viendra jamais et ce n’est pas un énième article fallacieux de pseudo-scientifiques en mal de reconnaissance qui y changera quoi que ce soit. Seule une prise de conscience le pourra. Hélas, les brebis égarées changent rarement de pré pour aller brouter… Et le loup vient toujours les prendre en premier.
Gabriel, on entend beaucoup de gens s’exprimer sur les catastrophes climatiques et se désoler du manque de prise de conscience et l’absence de décision. Mais voilà que voulez-vous faire ? La cause de ces événements météorologiques que vous pensez parfaitement identifiée, c’est à dire le taux de co2 atmosphérique, peut-elle être traitée ? Le co2 est estimé à 3250 giga tonnes, pour le ramener à ses valeurs du 19 eme siècle il faudrait attendre plusieurs siècles et cesser immédiatement l’usage sur terre de toutes les énergies fossiles ce qui aurait pour conséquence l’effondrement de la civilisation. Malgré le bourrage de crâne assuré par les médias la culpabilité du co2 n’est pas une certitude, une contribution est plus probable. Quant aux événements climatiques dramatiques actuels, pour relativiser regardez les archives du climat de météo France d’il y a un siècle par exemple (il y avait beaucoup moins de co2 atmosphérique) vous verrez que le climat est déjà très instable, comme il l’a toujours été.
Ce qui me navre malgré vos écrits et vos bons arguments, c’est que les médias nous écrasent de leurs messages alarmistes (tout va dans le même sens), et, que les politiciens amplifient les mesures qui satisfont les écologistes pro-GIEC. Partagez vous mon avis ?
C’est ce que l’on appelle de la propagande idéologique.
Ce ne serait pas si grave si elle n’entraînait pas des décisions aussi désastreuses en terme de politiques publiques. En finalité, tout cela va se heurter aux réalités tant scientifiques que techniques.
Cela a même déjà commencé, la lubie écolo de réduire à 50% la part de l’électricité nucléaire est passée à la trappe. En plus, c’était 50% de combien, puisque qu’ils veulent mettre des pompes à chaleur partout et nous faire rouler en voiture à pile rechargeable ?
On le voit bien, tout cela ne tient pas debout et va se finir en eau de boudin.
Mais d’ici là, que de gâchis…
Le délire collectif mondial pourrait être, pour un Etat réaliste et pragmatique, une belle opportunité de se positionner économiquement et politiquement à contre courant, ce qui lui donnerait nécessairement à terme un avantage comparatif. Encore faut-il trouve les leaders politiques capable d’une telle audace intellectuelle.
Ou comment mettre la tête dans le sable.
Mai 2022 : mois de mai le plus chaud depuis les premiers relevés
Juin 2022 : 2ème mois le plus chaud
Juillet 2022 : 4ème mois le plus chaud
Aout 2022 : 2ème mois le plus chaud
Sans compter que Juillet 2022 est le 2ème mois le plus sec depuis les premiers relevés de pluviométrie.
Au 20 aout on avait plus de 62000 ha de forêts incendiés ce qui nous rapproche encore plus des années records et ce n’est malheureusement encore pas fini.
Si certains ont le syndrome de l’étoile mystérieuse, d’autres ont le syndrome de l’autruche !
Selon le climatologue Andrea Toreti du CCR, la sécheresse en Europe est une des pires si ce n’est la pire des 500 dernières années, et on annonce une baisse de rendement de près de 20% des cultures d’été. Franchement on ne comprend vraiment pas l’éco-anxiété, n’est-ce pas ? Mais je suppose que chez les climato-réalistes on se nourrit d’amour et d’eau fraiche.
Et comme l’a dit Emmanuel Le Roy Ladurie que vous aimez citer : “les deux dernières décennies du XXe siècle et le début du XXIe constituent l’une des périodes les plus chaudes du dernier millénaire” et “Le réchauffement climatique actuel est scientifiquement prouvé”
Cyril, personne ne prétend qu’il n’y a pas un réchauffement des températures moyennes de la terre, les informations ne manquent pas pour s’en convaincre. Vous citez Leroy Ladurie, vous pourriez aussi citer son prédécesseur Joseph-Jean-Nicolas Fuster son ouvrage « Des changements dans le climat de la France: une histoire du réchauffement climatique des origines au XIX° siècle » vous en apprendrait autant, sinon davantage qu’un scientifique de la commission européenne. Les canicules ne sont pas exceptionnelles il y en a eu de bien plus dramatiques en Europe, même pendant le petit âge glaciaire. Ceci étant dit, la ou les causes de ce réchauffement nous interroge, c’est ce qui motive l’existence de ce site. Sinon nous nous contenterions de répéter en boucle toute la journée, c’est la faute au co2.
@Taylor, Vous dites :
Cyril, personne ne prétend qu’il n’y a pas un réchauffement des températures moyennes de la terre, les informations ne manquent pas pour s’en convaincre.
Mais l’article vise quand même à minimiser le problème.
Voici les moyennes de températures par année en France depuis 1900 :
https://visustat.fr/donnees/nationales/environnement/temperature-annuelle-moyenne-observee-en-france/
C’est assez édifiant, et quand l’article cite l’été 1947 pour noyer le poisson, il serait plus judicieux de s’appuyer sur les données de météo France pour constater froidement, si je puis me permettre, qu’il y a un problème.
Je vous signale l’article suivant :
– La plus grande étendue de glace de mer d’été depuis 2008 piège les navires de l’Arctique – 26 août 2022
La masse d’air de juillet la plus froide en 70 ans traverse le détroit de Béring.
Les médias grand public sont des chasseurs de chaleur. Ils ne rapportent que des histoires qui correspondent à l’agenda du parti AGW. Cette façon de choisir l’information conduit à un public douloureusement mal informé en ce qui concerne le climat, ce qui est exactement ce qu’ils veulent.
Cependant, il est généralement admis que si le MSM se tait sur un paramètre régional particulier, c’est probablement parce que ce paramètre régional particulier ne « se comporte » pas comme il le souhaiterait.
https://reseauinternational.net/la-plus-grande-etendue-de-glace-de-mer-dete-depuis-2008-piege-les-navires-de-larctique/
@Jean-Claude Tardieu : Mais comment voulez-vous prétendre être plus rigoureux que ceux que vous combattez alors que vos données sont fausses.
Déjà pour comparer les minimum d’étendue de mer de glace en Arctique il faut attendre fin septembre pour faire un bilan sûr et exact. En effet le minimum d’étendue se produit habituellement lors de la dernière décade de Septembre.
Et donc pour preuve, vous comparez l’étendue de glace en juillet alors qu’au 25 aout 2022, l’étendue de la mer de glace est inférieure aux années 2013 et 2014.
Conclusion : l’étendue POUR LE MOMENT est la plus haute depuis 8 ans. Et vous croyez que c’est suffisant pour en tirer une conclusion ?
Objectivement, vous avez raison, mais je crois que le propos de JC Tardieu est surtout de montrer que l’information est biaisée. Seuls les évènements qui vont dans le “bon sens” sont mis en avant, les autres étant soigneusement escamotés.
De ce point de vue, il a parfaitement raison.
@ohmdeboi : comment prétendre décrédibiliser le discours actuel en sortant des contre-vérités. Il va falloir m’expliquer.
Pour rappel l’article sensé expliquer que l’on ne s’occupe que des évènements allant dans le sens du réchauffement est intitulé “La plus grande étendue de glace de mer d’été depuis 2008 […]”. En complément de ce que j’ai détaillé précédemment, au 3 septembre, l’étendue de glace en 2022 est inférieure à celle de 2021 à la même époque. Pour moi c’est un non évènement.
Je trouve étrange que l’expérimentation scientifique n’ait pas été poussée pour vérifier concrètement le postulat de base selon lequel le C02 augmente le forçage radiatif.
Il semble n’y avoir que des modèles théoriques fondés sur le seul taux global de CO2 en ppm.
Il faudrait multiplier les observations sur la réalité de la dynamique atmosphérique, et construire des simulations expérimentales reproduisant “in vitro” les combinaisons des facteurs influant sur la température d’un échantillon d’environnement terre-air-mer.
Compliqué, long, coûteux et approximatif, sans doute, mais seul moyen de valider ou d’infirmer des hypothèses aux conséquences énormes.