Communiqué de l’association des climato-réalistes
Paris, le 24 septembre 2021
Le 4 septembre, 254 revues médicales dont The Lancet et The New England Journal of Medecine ont signé un communiqué commun appelant à une action d’urgence pour contenir le réchauffement climatique sous 1,5°. Arguant de considérations médicales, le texte affirme ainsi que la mortalité liée à la chaleur aurait augmenté de 50% chez les personnes de plus de 65 ans pour cause de déshydratation, problèmes rénaux ou encore morbidité pulmonaire et cardiaque.
En réalité, ces statistiques de mortalité reposent sur une seule publication, d’ailleurs contestée dans un article publié par…The Lancet car comportant de graves erreurs méthodologiques. Le même Lancet a par ailleurs publié en 2015 un article qui établit, sans grande surprise, que le froid tue bien davantage que le chaud, dans un rapport de 18 à 1. Le léger réchauffement actuel ne peut donc qu’avoir un effet bénéfique sur la mortalité liée aux températures.
Le retentissement médiatique de ce communiqué ne doit pas non plus occulter que le nombre de scientifiques qui en sont les auteurs ne dépasse pas 19 personnes.
Notons encore que, selon le résumé pour décideurs du 6e rapport d’évaluation du GIEC, les émissions de CO₂ en 2019 auraient réchauffé la Terre de 0,007°C, soit, en extrapolant sur la prochaine décennie 0,07°C. On peut douter que les médecins signataires envoient en soins intensifs un patient dont la température serait montée de 37°C à 37,07°C.
L’Association des climato-réalistes déplore donc que, une fois de plus, le spectaculaire l’emporte non seulement dans les annonces médiatiques mais également au sein de revues scientifiques, dont on espère en général prudence et pondération.
Excellent ce commentaire.
Il ne manquerait plus que GRETA pour s’associer à ce genre de publication pour amener la jeunesse du monde entier à manifester !! Avec l’hystérie qui a pris le monde à propos du Covid qui se propage de manière assez similaire à la doxa sur le réchauffement climatique……c’est à se demander si le monde n’est pas devenu un peu fou comme l’ont été au 20 ° siècle les Allemands pendant 15 ans et les Russes pendant 70 ans !
Les similitudes entre l’hystérie covidiste et l’hystérie climatiste sont en effet frappantes. L’une des plus étonnantes est que ces bouffées d’obscurantisme se drapent dans le manteau de “la science”.
Merci à l’auteur de ce billet de nous faire connaitre le paragraphe exact du 6e Rapport d’évaluation du GIEC qui prétend que: “les émissions de CO₂ en 2019 auraient réchauffé la Terre de 0,007°C”, soit, en extrapolant sur la prochaine décennie 0,07°C.
Soit sur un siècle: …0,7°C, pas 1,5°C ou 3°C !!!
Cordialement,
J. DUMON
À prendre au premier ou au deuxième degré. Au choix du lecteur
Effectivement cette valeur ne me semble pas plausible. Comment isoler la part anthropique ?
Extrapoler sur 100 ans ce n’est pas sérieux.
Quel rapport entre la température de l’atmosphère et la température corporelle ?
Je trouve cela dommage car cela décrédibilise le discours Climato Réaliste.
En réalité sur https://woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl/from:1990/to:2021/plot/esrl-co2/from:1990/to:2021/scale:0.02/offset:-7.4 pour les 30 dernières années, toutes causes confondues, je lis 0,16 °C par décennie sans accélération particulière en fin de période.
Ça y est, c’est la convergence des luttes climatique et sanitaire : à quand le “passe climatique” ?
Bon, quelques bonnes nouvelles à l’horizon tout de même : les éoliennes ont prouvé leur nullité cet hiver (pas assez de vent), Rousseau arrive avec ses 2%, et le bébé de la COP 26 se présente par le bassin !
On se rassure comme on peut : à chacun ses peurs…
Alors, grande victoire finale annoncée en chantant par notre gauche brownienne, ou “dernier couac” et ultime pschitt d’une étrange crise d’hystérie collective développée à grand renfort de propagande télé-visuelle (voir à ce propos le morceau d’anthologie du journal de la 2 dimanche dernier, avec nos deux si consensuelles “spécialistes” Cotilllard et Marceau expliquant, sans rire, que le rôle de l’artiste est de “réveiller le peuple” (sic) : sutor ne supra crepidam !) ?
Décidément, Sainte Greta n’en a pas fini de fermer sa petite tête de poing !
Je m’attendais à une déclaration conjointe de ces revues médicales pour une vraie enquête sur l’origine du COVID-19, suite aux derniers documents diffusés ces derniers jours (cf. DARPA 2018).
Toute la presse en parle (de Newsweek au Spiegel). En France, c’est tabou.
Voir, par exemple : https://theintercept.com/2021/09/23/coronavirus-research-grant-darpa/
Mais, selon ces revues, ce n’est pas important.
Marcel Leroux (décédé en 2008) était un climatologue lyonnais rationnel, travaillant loin du tapage médiatique qui agite les “réchauffistes” de tout poil. Extraits de paroles sensées :
« Le problème dit du climat est en permanence confondu avec celui de la pollution, deux domaines pourtant bien séparés, qui ne seront bien traités l’un et l’autre que lorsqu’ils seront dissociés. Il sert également de prétexte pour imposer une restriction à l’activité humaine, considérée à tort comme à l’origine du prétendu réchauffement. » […]
« Comment parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des températures marines, continentales, urbaines et surtout des températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se réchauffent ? » […]
« L’augmentation serait de 0,6° de 1860 à nos jours, soit la différence de température qu’on observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel extraordinaire bouleversement ! » […]
« Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que rien d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début du XXe siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la mode. Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous les faits les contredisaient. C’est seulement à partir des années 1980 que sont réapparus, lorsque la climatologie a été monopolisée par les informaticiens, les scénarios les plus catastrophistes. Oubliant tout simplement la météorologie, les modélistes ont appliqué des calculs en vérité extrêmement simplistes dans des modèles sophistiqués pour imposer leurs concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement climatique n’ont jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au début du XXe siècle qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du Giec n’est qu’un artefact, constamment démenti par les mesures et les observations satellitaires. »
Page 36, paragraphe D.1.1 du SPM du rapport AR6 du GIEC (en attaché). Les émissions de 2019, AVANT les confinements COVID, sont reprises de http://www.globalcarbonatlas.org. Comme indiqué en note, l’évaluation du GIEC est basée sur la meilleure estimation de sensibilité climatique transitoire de 1,65°C.